HOMMAGE AU VÉNÉRÉ EMILE CARDINAL BIAYENDA – 22 mars 1977- 22 mars 2022 – 45 ANS DÉJÀ

Cardinal Emile Biayenda assassiné le 22 mars 1977

Que le Sang du Christ noir versé, à travers l’assassinat d’un de ses disciples bien-aimé, le cardinal Emile Biayenda bénisse le Congo-Brazzaville et puisse apporter la paix dans nos familles.

La particularité de l’hommage rendu, à notre Kuluntu, taata Biayenda pour cette année, est qu’elle fait ressortir le chiffre ou le nombre quatre (4) : 22/03/2022 = 2+2+3+2+2+2 = 13 = 1+3 = 4

A dire vrai, le chiffre ou le nombre YA (4 en langue kikongo), est celui de l’affirmation de l’être en tant que verbe ou parole. Il décrit et traduit la transformation de l’être ou du Muuntu dans une dynamique que l’on qualifierait de YALAMA.

Ce mot YALAMA comporte deux vocables à savoir :

YA qui décrit le feu ou le fait de brûler, d’enflammer et a pour participe passé le mot YIRI

Quant au vocable de LAMA, il traduit l’idée d’endurance, d’affirmation, en l’occurrence du Muuntu, tant dans son aspect physiologique que socio-humain.

Son synonyme est TATAMA qui est le fait de durcir, de solidifier, de transformer un être, en le rendant plus actif, plus combatif, plus déterminé, autrement dit plus affirmatif.

A proprement parler, le chiffre ou le nombre 4 est, chez les Koongo, celui de la manifestation, peut-on dire, de la  » LOI DES QUATRE MURS » ou de la mise en marche du Muuntu, en tant que Force vitale, du fait de sa capacité à pouvoir faire, entreprendre. Il devient, par la même occasion, Force intelligible avec une option dynamico-operationnelle, concourant, à l’affirmation de soi et donc de son bien-être et de celui du milieu dans lequel, il évolue.

L’exemple élémentaire de l’illustration de la « LOI DES QUATRE MURS  » ou du CARRÉ DIVIN de la libération de l’être ou du Muuntu est la marche de l’enfant, à quatre pattes qui est une première étape essentielle de son indépendance, c’est-à-dire, de sa marche ascendante avec ses deux pieds vers la liberté.

D’où le sens étymologique du verbe YAVULA qui, en Koongo, tend à désigner la marche de l’enfant à quatre pattes.

Ici, si le vocable de YA exprime le feu, la chaleur, la force, ou la dynamique de l’enfant dans son processus de socialisation tendant vers la marche, le vocable de VULA quant à lui, est la traduction même de sa libération des contraintes, du fait de son attachement naturel à sa mère, une période durant laquelle, il reçoit pratiquement tout d’elle.

La  » LOI DES QUATRE MURS  » est aussi applicable aux autres êtres de la nature comme les oiseaux dans leur action de VULUMUKA ou PULUMUKA, en volant dans les airs en se servant tant de leurs ailes que de leurs pattes.

En somme, le nombre YA ou quatre est, d’après la tradition Koongo, celui du CARRÉ DIVIN, c’est-à-dire, celui du mouvement, de l’action ou de la libération de l’être ou du Muuntu.

Rudy Mbemba-Dya-Bo-Benazo-Mbanzulu in  » Le Muuntu est sa philosophie sociale des nombres  » L’Harmattan 2011 P.63 et s.

Tel est, le visage du vénéré cardinal Emile Biayenda pour cette année 2022, pour le Congo-Brazzaville, qui nous invite, à travers sa vie, son idéal, son enseignement, à agir, à prendre des initiatives et à beaucoup prier pour le bien et la libération du pays qui est occupé par des forces obscures de mépris et de négation de la vie sous toutes ses formes.

Que le sang du Christ noir versé, à travers l’assassinat de son humble serviteur, le vénéré Emile cardinal Biayenda libère et bénisse le Congo-Brazzaville et que les familles qui y résident connaissent une paix durable, fraternelle et universelle.

TAATA NDUENGA, depuis le MONT KABA de MBANZA KOONGO

Diffusé le 22 mars 2022, par www.congo-liberty.org

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5 réponses à HOMMAGE AU VÉNÉRÉ EMILE CARDINAL BIAYENDA – 22 mars 1977- 22 mars 2022 – 45 ANS DÉJÀ

  1. Val de Nantes dit :

    Sans l’argent du sud ,ils auraient continué à chier dans l’eau de l’Alima.. Cette odyssée vers le bonheur financier aura fait mourir nombre des notables congolais du sud dont le cardinal , Massamba .Tel un locataire qui se met à vous dépouiller de vos biens…
    Le statut d’être congolais n’autorise en rien de voler ,de piller la partie sud du pays , sous le prétexte de la politique …
    Rien ne justifie un vivre ensemble où les règles du jeu ne sont pas respectées entre ses membres et les pratiques discriminatoires deviennent la boussole ,les repères pour pouvoir s’y retrouver…
    Cette vision abrupte et dénuée de bon sens remet en gravement en question la nécessité de ce vivre-ensemble dont les fondements théoriques et pratiques n’atteignent nullement les désirs communs …
    Cette période politique que vit le Congo est la pire qu’il ait connu ,car la divinisation de l’argent public a remplacé le narratif historique de notre pays pour privilégier les intérêts personnels…
    L’après Sassou sera le marqueur décisif de notre envie de vivre ensemble à la seule condition que la raison l’emporte sur les passions tristes …
    Le sud n’a plus vocation à tenir le sac financier des voleurs nordistes..
    Unité nationale , pourquoi pas ? .Mais sachez respecter autrui.
    Que cela soit dit …

  2. Val de Nantes dit :

    On a tué au Congo pour se voir offrir le médiocre statut des pays pauvres… C’est le paradoxe d’un pays riche .Mais , pour des raisons de subtiliser l’argent public, on a préféré tromper le monde, notamment les congolais…
    On refuse de déclarer que le Congo est immensément riche de peur d’attirer l’attention des autres sur la possibilité d’en faire une véritable source d’enrichissement personnel , et ce , jusqu’à épuisement des richesses nationales.
    Voilà le niveau du cynisme que le Congo offre à la face du monde. Un petit pays riche qui renonce à la richesse ou qui la réserve à une caste des voleurs écervelés à commencer par le premier d’entre eux, c’est à dire le président de la république…
    40 ans de pouvoir actif pour offrir des rustiques à un peuple constamment famélique ,il y a lieu de se poser des questions véritablement ontologiques..
    Autrement dit : Qui sommes nous ?.
    Le problème ontologique congolais , c’est la question de l’être congolais..

  3. Val de Nantes dit :

    Lire ,,cette période que vit le Congo est la pire que le Congo ait connue ..

  4. VAL de NANTES dit :

    Cette barbarie politique sera balayée par une nouvelle organisation territoriale et administrative couplée à une nouvelle organisation économique .C’est l’assurance de restaurer la confiance patriotique qui a longtemps fait défaut aux congolais sous SASSOU …
    ON N’A PAS D’AUTRES SOLUTIONS QUE CELLES D’AUTONOMISER les entités régionales pour la recherche d’un équilibre national basé sur le partage des richesses nationales issues de l’exploitation efficiente des richesses locales .
    Ce fourre tout factuel est un délice pour ces voleurs de la république ,qui font de l’exercice du pouvoir un moyen de s’enrichir ,tel est leur principe actif ..
    Chers compatriotes ,
    Nous avons échoué car nous n’avons rien appris des erreurs politiques et économiques du passé ,il est temps d’en tirer une magistrale leçon .
    Les études sont faites pour changer le cours de l’histoire .En réfléchissant sur la dialectique Hégélienne , on peut s’en sortir par sa pensée triptyque : thèse , antithèse ,synthèse .ou tout simplement par la loi des contraires .La nuit est la négation du jour . Le chaud est la négation du froid etc .
    Un peu de raisonnement logique ,base de l’esprit mathématique nous ferait du bien ,au vu de cet exodus intellectuel qui caractérise le mental du congolais actuel …
    Par analogie à la politique congolaise et surtout à son devenir politique ,la période politique actuelle est la négation du système fédéral dont on souhaite l’installation dans notre paysage politique .
    Laissez aux régions la possibilité de créer des richesses sans l’onction d’un divin planté au sommet du pays .

  5. VAL de NANTES dit :

    Suivons à la lettre cette maxime étonnante un brin provocante de DOSVOIEVSKI : »Si DIEU N’EXISTE PAS , ALORS TOUT EST PERMIS « .Mais voilà la solution .
    Si pas de président de la république ,alors c’est la liberté économique et politique .Sachant que la liberté n’est pas synonyme de pagaille , mais de respecter les lois de la république et non se soumettre à la volonté d’un dictateur .

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