Dieudonné ANTOINE-GANGA
Il n’en est pas visiblement de l’amitié entre Nations comme de l’amitié entre individus.
Dans le privé, la véritable amitié a besoin d’estime, de franchise, d’exigence.
Quand un homme se conduit mal, qu’il manque à la parole donnée, qu’il se montre dur, arrogant, insolent ou égoïste, le devoir de celui qui est son ami est de le lui dire et, le cas échéant, de prendre parti pour sa victime contre lui.
La France est l’amie de beaucoup de pays africains parmi lesquels ses anciennes colonies.
Il n’est pas à l’honneur de la France de nous infantiliser ou de jouer au gendarme.
Tenez ! Au lendemain du putsch perpétré au Mali, Monsieur Le Drian, oubliant que tout diplomate est ministre de paix et non pyromane, a accusé la « junte illégitime » au pouvoir, de prendre des « mesures irresponsables».
Ce à quoi le chef de la diplomatie malienne, Monsieur Abdoulaye Diop, a répliqué que « ces insultes et ces propos empreints de mépris sont inacceptables et ne sont pas une preuve de grandeur… La France applaudit les coups d’Etat quand ils vont dans le sens de ses intérêts et les condamne quand ils vont dans un sens contraire à ses intérêts. C’est surprenant de la part d’un diplomate de la trempe de Monsieur Le Drian qui parle au nom d’un grand pays, la France. Ce sont des propos que je condamne, qui sont inacceptables. Et je crois que les insultes ne sont pas une preuve de grandeur. Nous devons tous nous respecter. Il est bon que Monsieur le Drian comprenne que ce ne sont pas les insultes qui règlent les problèmes entre Nations, que ce que nous attendons de la France, grande Nation, est qu’elle puisse avoir une attitude constructive, moins agressive, moins hostile et moins empreinte de mépris vis-à-vis des autorités maliennes qui incarnent aujourd’hui la souveraineté de notre pays ».
D’ailleurs ce n’est pas la première fois que les autorités françaises tiennent de telles insultes à l’endroit de leurs homologues africains qu’ils considèreraient comme de petits écoliers.
Par exemple, en 1994-1995, rendant visite au Président Pascal Lissouba, l’ancien ministre français, Michel Charasse, déclara à sa sortie de l’audience avec autosatisfaction : « Je suis venu dire au Président qu’il faut assurer l’autorité de l’Etat, et qu’il n’y a ni Etat, ni démocratie sans autorité ». De son coté, Michel Roussin, ancien ministre français délégué à la coopération, déclara avec virulence, arrogance et désinvolture, comme un gendarme intimant un ordre: «Il faut que le Président Lissouba nous démontre sa capacité à diriger un Etat». Ces propos ne constituent-ils pas des propos inacceptables et empreints de mépris vis-à-vis de nos autorités africaines ? Elles sont carrément injures et irrespects.
« Les mots tuent autant que les armes. Ce sont eux qui, à travers l’usage pernicieux de certains médias, mettent la haine dans le cœur des hommes et arment le bras des enfants », dixit Yves Sandoz.
A entendre les ministres français, Le Drian, Charasse et Roussin, nous les Africains, nous serions incapables de réfléchir par nous-mêmes, d’appréhender les problèmes, de maîtriser notre destin. Que l’on cesse de nous imaginer comme «la chose » de la Russie, de la France, de la Chine, des Etats-Unis d’Amérique, etc. Il est temps que la France cesse d’établir, avec nous, des rapports de supériorité. Elle peut savoir, pas nous ; elle peut penser, pas nous. Or le non-respect d’autrui ressemble au non-respect de soi-même, le principe d’une existence étant de ne pas rougir de soi. La France et l’Afrique doivent perpétuer la confiance entre elles, renforcer et consolider notre amitié réciproque, pour que vivent la France et nos pays, vive la grande famille des hommes libres et égaux, dans le respect et la dignité réciproques.
Les Africains ne veulent pas d’injonctions. Ils veulent seulement qu’on les laisse travailler en toute souveraineté dans la dignité et le respect mutuel.
Dieudonné ANTOINE-GANGA
@Mr Nganga.Ce que j’avance ici vous le savez très bien surtout que vous aviez dans le passé assumé les responsabilités au Ministère des affaires étrangères.
L’amitié entre les pays n’existe pas,il y a que des intérêts.
Mêmes les amitiés entre personnes sont basées sur la convergence de leurs centres d’intérêt.
Maintenant,tant pis si les noirs par leur naïveté continuent à penser à l’amical international des pays.
Cher Ya DIAG, le respect se donne aux personnes qui le méritent et non à celles qui le demandent .La meilleur façon de réagir à la tyrannie , c’est de le refuser ! Sassou Dénis le Mbochi est le président de l’étranger installer par la France au Congo Brazza . Le comble de la médiocrité ces sont nos universitaires Kongo qui approchent ce crétin saboteur Sassou Dénis .Or tous Kongo devraient désavouer ce boucher D’Oyo, du coup ce fou furieux serait illégitime au sud Kongo . C’est je n’ai pas pleurer Parfait Kolélas , ni Koussou Mavoungou des traîtres qui ont collaborés avec le bourreau des Kongo .
@le fils du pays.
Grosse validation…
Tu as oublié ton rond de serviette à Cologne…
Parler des relations internationales entre pays paraît relever d’une naïveté infantile. ,Ces relations font partie de la géopolitique internationale dont l’intérêt principal est la sauvegarde des intérêts du plus fort …
L’ amitié est un concept empirique car son utilité est purement matérielle .Si les rapports de force ne vous sont pas favorables ,en quoi rime le sens d’une amitié ?.
L’ amitié se comprend dans un rapport d’égal à égal, or la France,qui prône cette idéologie humaniste , n’en respecte pas l’esprit…
Les relations internationales ,telles qu’elles se déploient , sous nos yeux ,est une tisane pour ceux qui souffrent d’arthrose , sachant que le mal y est intermittent…
Les relations internationales est un concept abstrait pour les pays comme le Congo dont la surface économique est quasi nulle…
D’où l’urgence de voir des nouveaux congolais rompus à la duperie internationale…car l’article de Ya DiAG montre à suffisance les conceptions antagonistes entre le Congo de demain et celui d’hier …
Un pays comme l’Éthiopie peut se revendiquer des relations internationales car son dynamisme économique en justifie l’importance…
Et le Congo , dans tout ça ?…
Le pétrole est un produit stratégique de valeur internationale , qu’en retire le peuple congolais ?
Sachant que l’acheteur principal est conscient de la mal gouvernance opérée sur les revenus pétroliers …
Alors un ami qui n’aide pas son ami , dans le cadre d’un relation internationale , n’est pas un bon ami .. C’est Aristote qui disait de Platon ,son mentor , « J ‘aime Platon ,mais je préfère la vérité « …
Voilà la vraie réalité des relations internationales…
Les relations internationales est un résidu des corrompus et des corrupteurs .Il va de soi que la corruption se drape sous les oripeaux de mille façons , les relations internationales en sont un bon exemple dans le contexte congolais .
SASSOU en joue à merveille au point de s’en servir pour y vendre son fils ,comme successeur à la dynastie MBOCHI …
Une relation sans laquelle le pouvoir de SASSOU serait passé à trépas .Donc de cette relation géopolitique dépend le sort définitif du CONGO . Il est pris dans cet entrelacs des hypocrites cherchant à tirer la couverture à soi au détriment de la vie des milliers des congolais faméliques .
En soi ,les relations internationales est une réduction de l’humanité non émancipée à un éternel souffre -douleur …L’attitude rebelle des nouvelles autorités maliennes illustre , s’il en était besoin , ce désir d’affirmation de soi envers soi .L’avenir des rapports entre l’AFRIQUE éclairée ,dont le CONGO NE FAIT PAS PARTIE ,et le reste du monde , s’écrit sur le modèle du contrat synallagmatique …
En droit du travail ,ce contrat symbolise le respect entre deux parties contractantes …
Le non respect d’une des clauses y relatives entraine une faute préjudiciable donc punissable financièrement au regard des règles du droit du travail .C’est ce que j’avais appris lors de mes études en droit du travail ,dont d’ailleurs je détiens un sésame …
Car qui dit relation sous entend un contrat verbal ou écrit . Si le CONGO ne se fait pas respecter dans ce type de contrat et préfère le type léonin où il cède tout pour se payer une éternité au pouvoir ; il y a lieu d’interpeller celui qui est supposé présider le pays , et dans une moindre mesure le corrupteur ,en situant la responsabilité de l’acte délictueux de ce dernier …
Comment comprendre la nécessité d’une relation internationale au sein de laquelle le pauvre reste taré à la misère et le riche de plus en plus doré ?.
In fine , cette relation internationale est perçue au CONGO ,comme le prolongement déguisé du néo -colonialisme dont le VASSAL est SASSOU .
D’où la parade fédérale ,qui consiste à dénuder la fonction présidentielle pour lui substituer la fonction d’un premier MINISTRE , d’un genre nouveau ,réduit au rang de délégué national des affaires publiques …Evitons l’hubris .
La cogestion de la « res publica « entre les parlementaires vétilleux et ce délégué national sera l’alpha et l’oméga de la future gouvernance publique du CONGO .
Il n’y a pas un congolais transcendant , sinon ça se saurait . L’état miséreux du pays confirme et infirme cet adage .
Arrêtons de croire en des lucioles qui n’éclairent jamais . La seule lumière qui puisse nous illuminer ,c’est la raison .
Le fédéralisme ,bien pensé ,c’est le rendez vous du CONGO avec l’économie oubliée .
Que ceux qu’ils veulent devenir présidents de la république ,c’est leur droit .MAIS QU’ILS CHANGENT DE PAYS . Bon débarras !!.
Le CONGO de demain n’aura pas assez de blé ,SURTOUT EN CE MOMENT , de salarier et le président de la république , sa cour comprise ,et le premier MINISTRE . C’en est trop .Pas de sous .!!!.
Des charges financières inutiles .SASSOUFIT .
L’ETHIOPIE N ‘A PAS DE PRESIDENT ; les éthiopiens n’en sont pas pour autant morts .D’ailleurs ils s’en sortent mieux que nous . C’est quoi le problème ,comme le dirait mon ami ivoirien .
Place aux régions et LA CULTURE DU blé …
.
NB : PAS DE PRESIDENT AU CONGO = DÉVELOPPEMENT ECONOMIQUE . C’est la nouvelle théorie économique du CONGO que BAKABADIO n’a pas vu venir …Eh oui . Nous avons compris !!!..
UN PRESIDENT , POURQOUI FAIRE ?. PILLER ! C’EST NON .
Le 8 Avril 2022 à Brazzaville au Congo sous le joug de la dictature francafrique incarnée au sommet par le Néron tropical: Denis Sassou Nguesso et ses parrains mafiosos liés au crime organisé ; nous vous signalons l’arrestation arbitraire de monsieur Amédée De l’Eau Loemba, Initiateur de la marche pacifique contre les délestages intempestifs du courant électrique au Congo-Brazzaville.
Conversation avec les Compatriotes !
Les Congolais partout au Congo ont droit à de l’électricité 24h sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours.
Le ministre de l’énergie, ses directeurs généraux et centraux, ses directeurs des entreprises et ses ingénieurs doivent s’expliquer et surtout trouver des solutions sans quoi, ils dégagent.
Les Congolais ont besoin d’eau et d’électricité. La géographie du pays fournit au pays des moyens immenses pour avoir de l’eau et de l’électricité tous les jours.
Pourquoi ce manque d’énergie ?
Une seule réponse : l’incompétence des responsables sur toute la chaîne.
Manifester, Manifester et encore Manifester pour pousser les responsables à agir.
2022, PACTE FATAL IMMINENT, DENIS SASSOU NGUESSO ET JEAN DOMINIQUE OKEMBA (RÉVÉLATIONS): https://www.youtube.com/watch?v=Y0-wIixBMpc
On aurait pu titrer : Les relations internationales et les arnaques de l’amitié .
Un ami riche et un ami pauvre ,dans un contexte amical , est un déséquilibre existentiel dont le dernier éprouve toujours une certaine rancune intérieure qui anéantit son quotidien .
Ce dernier désire le désir du premier en se maudissant parfois de la vie que la nature lui impose .
C’est le cas du CONGO qui regarde passer sous ses yeux le bonheur qui se construit ailleurs par la seule exaltation de la raison …
On se satisfait du non développement de la RDC pour nous consoler ,mais jusqu’à quand ?.
Que peut attendre le CONGO des relations internationales dont il ne sait rien ?
La culture du blé viendrait -elle au CONGO par bateau labellisé « relations internationales « ?
Ces raticionations nous embarquent vers des hallucinations qui frisent la folie .
Nous n’avons rien appris des autres et ne comprenons rien aux enjeux nationaux avant de penser à séduire autrui ; c’est à dire les fameuses relations internationales introuvables .
Lire ,, où le dernier éprouve.toujours .
Lire ,,ratiocinations ….
@ Monsieur Dieudonne ANTOINE-GANGA
Apres la première lecture de votre texte, je suis parti dans ma chambre , question de m’éloigner des enfants, et j’ai pris un verre rempli de whisky local fabriqué à Nkayi et à Ouesso. Aucune honte à cela, hein !!!
Une heure après, je suis revenu au salon et j’ai relu le texte, et là, je me suis faché, par pitié. Pitié par pour vous l’auteur du texte, mais pitié pour moi-même et pour nos peuples Noirs dont votre texte est le reflet dela réalité.
De quoi donc suis-je en train de parle ?
Je parle du « fond » de votre texte. Le fond de votre texte dit ceci: « Moi monsieur ANTOINE-GANGA, ancien diplomate congolais, je quémande le respect et la dignité de la part des dirigeants francais ». Voila-là la vraie réalité cachée de votre texte.
Donc, cher monsieur Ganga, VOUS QUEMANDER aux francais qu’ils vous respectent, qu’ils vous donnent dignité. Cela fait pitié!!!!
Question à vous mon cher frére? Au nom de quels mérites demandez-vous que les autres vous donnent du respect et de la diginité ?
Les VALEURS de DIGINITE ET DE RESPECT ne se QUEMANDENT POINT. Ces valeurs se contruisent, s’arrachent et se forgent. Point.
Le RESPECT et la DIGNITE s’arrachent par le TRAVAIL ACHARNE par des peuples determinés et disciplinés qui LUTTENT et se battent sans beaucoup de repos. Comme les peuples asiatiques, vraiment determinés avec des valeurs non-empruntées.
Tiens, vous quemandez la dignité et le respect de la part des autres peuples – ici en l’occurence des dirigeants francais – alors que vous le savez tres bien, ces dirigeants francais se moquent bien de vos (nos) gueules sachant ce que nous sommes.
Vous demandez que les francais respectent les dirigeants africains que ces mêmes francais arment à ciel ouvert pour tuer leurs propres freres et soeurs de sang et de culture. Raté monsieur Ganga.
Si Nelson Mandela avait été emprisonné par ses propres fréres Noirs africains, pas beaucoup de chance qu’il en serait ressorti vivant.
Mais tiens !!! Comment voulez-vous que les dirigeants francais vous respectent alors que vos propres dirigeants dans vos propres pays tuent, violent, volent, saccagent vos propres peuples? C’est-a-dirre que vos propres dirigeants ne respectent pas leurs peuples.
Comment voulez-vous que les francais respectent et donnent dignité aux peuples dont les élites (vous donc compris!) et dirigeants excellent par le vol, le mensonge, la cupidité, la barbarie, la delation, le deni des valeurs africaines, le mimétisme inconsistant des autres valeurs.
Je prefère m’arrêter par là. Dans ma langue maternelle, Nganga signifie « celui qui trouve, propose des solutions »; pas un quémander de respect. Alors j’attends plus (j’allais dire mieux!) de vous, cher frère Ganga.
Merci Mingwa de ne pas censurer ce commentaire jusque-là non-épicé.
Bien fraternellement.