Il aura suffit d’un décret, le décret 78/2023 du 6 mars 2023 portant création d’un Comité national de Coordination de la Coopération Internationale pour que, les Congolais, déjà fortement irrités par moults excès et humiliations de la famille despotique régnante depuis quarante ans, y voient l’enclenchement ou l’accélération de la mise en place d’une dynastie dans leur pays. Puisque le bénéficiaire et patron dudit Comité est le fils du dictateur, et qui est déjà Ministre de la Coopération Internationale depuis deux ans en gros. Hissé donc président du Comité, il aura sous sa houlette, selon le décret cité, le Ministre des Affaires Étrangères, ministère traditionnellement et universellement reconnu comme étant par essence régalien !
La hiérarchisation est subtile, mais manifeste tout de même, pour tout observateur averti. De la même façon qu’elle révèle des frictions qui couvaient certainement depuis longtemps, puisque prévisibles depuis le départ, en raison de l’érection en deux ministères distincts des domaines qui, plus habituellement, sont inséparables et relèvent ainsi d’un même département. C’est, évidemment, en faveur du fils du dictateur, qui a le vent en poupe, que le décret vient de trancher cette compétition des compétences. Non moins paradoxal est l’adjonction du Ministre de l’Intérieur comme deuxième vice-président de ce Comité national, au regard de ses attributions, et qui n’a pas manqué, pour certains, de le faire assimiler à une sorte de second cabinet ! Il est vrai que le Congo, parce que cisaillé sur une très longue durée par la dictature, l’opacité, les incongruités et autres organismes du même genre, est très fertile en ‘congoleries’.
Cette hiérarchisation n’est pas non plus sans exprimer un certain frémissement de la problématique de succession qui plane dans l’air, à la fois en raison de l’essoufflement et du vieillissement du ‘guide’, de la nomination de son fils dans le gouvernement Makosso au printemps 2021, mais aussi du discours prononcé tambours-battant par le président Macron à la veille de son périple africain, et promettant de donner un coup de pied définitif dans la fourmilière Françafricaine.
C’est de cette question, mais aussi des suites de la Françafrique traitée précédemment, avec le voyage de l’ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin, sur les traces d’Emmanuel Macron dans la même sous-région et au cours de ce même mois de mars, qu’il est question au cours de cet interview.
Il était, par ailleurs, à l’occasion, difficile de ne pas aborder une autre question locale au Congo, relative aux affaires, qui défraie les réseaux sociaux. C’est l’affaire dite FIGA, Fond d’Impulsion, de Garantie et d’Accompagnement des créateurs de petites et moyennes entreprises. Fond d’un montant présumé de quinze milliards de fcfa relevant de la gestion du Ministère chargé des Petites, Moyennes Entreprises et de l’Artisanat, dont un courant virulent sur les réseaux sociaux estime qu’il aurait fait l’objet d’une large ponction à des fins privées par la ministre qui en a compétence.
SOURCE : TLR.TV
Cher Félix, l’empire des Nguesso, nous y sommes ! Surtout les désaveux pour Collinet Makosso , Jean Claude Ngakosso et Raymond Mboulou. Le fils Sassou est dans le nourrissage permanent de son narcissisme comme son père Sassou Dénis . Ce fils montre aux yeux du monde qu’il est en réalité le vice président du régime Mbochi. Sassou Dénis est un barbare qui foule au pied le droit, donc la solution du général Mbaou et la meilleure.
C’est le résultat d’une illusion démocratique entretenue par le pouvoir afin d’endormir les congolais jusqu’à ce que la dynastie s’y installe…
Ce fut un processus de préparation officielle de la sassoufication du pouvoir au Congo Brazzaville.
Maintenant les congolais sont édifiés sur cette cathédrale du pouvoir essentiellement Mbochi.
Sassou fait savoir sa conception politique dans l’après Sassou , afin de s’assurer une retraite politique auréolée d’une tranquillité divine dont personne ne pourrait en contester la légitimité..
Ce pouvoir est comme le cercle où chaque point est un commencement du pouvoir de Sassou . Bernés par tant de contemplation institutionnelle , ayant engendré ce virus dans le corpus politique congolais ,les congolais voient leur bien être se glisser sous leurs pieds . …
Une révolution mentale , peut être , pour sauver le Congo Brazzaville de cette tragédie congolaise.. Les ingrédients du cirque Mbochi sont rassemblés ,il ne reste que l’assemblage du puzzle pour garantir au clan sassou un avenir politique immuable…
Ce congo de Sassou comparé, aux deux pays que le Sénégal et la cote d’Ivoire,il ne mérite qu’un seul destin celui de la casse.
Comme dirait Nietzsche : » Amor fati « .
Le Sassouisme , anatomie d’une idéologie dangereuse ,aux relents séparatistes et mortifères ,aux fanatiques de s’en écarter au risque d’une disparition programmée du Congo Brazzaville…
Le caractère universel des règles démocratiques contredit et déconstruit toute ambiguïté politique renvoie à l’esclavagisme du peuple congolais.. La royauté est ethnique,et non nationale et donc nul ne peut déroger aux règles contraignantes édictées par l’esprit démocratique..
Une succession d’origine politique et familiale dissout la république dans un vase clos , où le peuple congolais n’a plus droit de sublimer son intelligence ,se contentant de subir le sabir d’une dynastie dont on pense qu’elle marque le début des dualismes difficilement réconciliables.. Le fédéralisme me semble le rempart idoine pour l’affermissement du Congo Brazzaville,post Sassou.
Car le post Sassou se dessine comme un no man’s land . Le projet monarchique qui y pointe son nez est une hérésie ..
D’où le Sassouisme ,une erreur d’analyse politique de laquelle ne sortira que le KO.
Peut être ,une monarchie à Oyo ?. pourquoi pas .Mais de là , à en diffuser le virus à tout le pays ,le pari est vainement vain ..
C’est Hume , qui disait « : qu’il n’était pas sûr que le soleil se lève demain ». Eh Oui , sacré David. Voilà un doute , qui devrait inspirer les potentiels successeurs..
Demain est énigmatique !!. Car , pour Sénèque , c’est le présent qui compte. Keeeba !!. Avant de construire des châteaux en Espagne , encore faudrait -il en acquérir le terrain ?.
Attention : la confiance est le dernier guide de l’aveugle.