Les jeunesses africaines: pourquoi sont-elles les oubliées pour le développement en Afrique ?

Par Lucien Pambou

Il n’y a pas une seule jeunesse africaine mais des jeunesses africaines aux configurations variables selon les contextes socio-démographiques de chaque partie des Afriques. L’Afrique en tant qu’entité générale n’existe pas et, comme pour les jeunesses, les différentes parties du continent africain montrent l’existence de nombreux jeunes en Afrique, même si sur le plan de la connaissance sociologique de nombreuses études essaient d’identifier les jeunesses comme un chantier important pour la recherche en sciences sociales.

Avec toutes les précautions d’usage, on peut situer les jeunes comme ceux dont l’age est compris entre 18 et 35. Au delà de 35 ans, on commence à basculer du côté de l’age adulte et à laisser la jeunesse derrière soi. Après les indépendances, l’éducation des jeunesses africaines était perçue comme un excellent levier du développement économique, social et politique. Des programmes importants publics importants en matière d’amélioration de la scolarisation primaire ont été effectués. En revanche, les efforts en matière de scolarisation de l’enseignement secondaire et supérieur montrent des écarts importants avec le reste du monde. On peut ajouter les inégalités entre les sexes et la faiblesse de la formation technique et professionnelle qui accentue les écarts en termes d’adaptation de la formation technique avec les objectifs de développement économique pérenne.

On constate que les jeunesses africaines demeurent aujourd’hui les parents pauvres des ressources humaines comme facteurs de développement économique. Toutes les politiques publiques en Afrique insistent sur les nécessités d’intégrer politiquement, intellectuellement et socialement les jeunesses africaines. Ces discours de bon aloi butent sur de nombreux problèmes ; comment optimiser les formations et comment créer des formes d’emploi nouveaux dans des pays où la fonction publique était quasiment l’unique employeur.

Avec les privatisations nombreuses des secteurs économiques en Afrique à la fin des années 90, on assiste à une déréliction de la fonction publique qui ne peut plus jouer son rôle de pompe aspirante dans la création des emplois pour les jeunes. Certains jeunes, ne croyant plus dans l’efficacité de leurs pays respectifs, migrent à l’étranger pour un monde meilleur, d’abord pour eux-mêmes et peut-être pour leurs propres enfants quand ils naîtront plus tard. On a ici une explication de l’abandon des jeunesses africaines par leurs pouvoirs publics respectifs qui ne croient plus en eux et qui estiment, tout en le regrettant, que ces jeunes ne puissent pas contribuer au développement économique. Il y a ici une forme de cynisme dans le discours des autorités publiques africaines qui estiment que les jeunes constituent l’avenir, sans réellement créer pour ceux-ci les conditions adéquates en matière de formation générale, technique et professionnelle. De nombreux pans du système éducatif sont laissés à l’abandon . La prolifération des structures privées sans lien avéré avec les attentes du pays constitue un autre frein en termes de certification des diplômes, de valorisation des métiers et de création d’emploi.

Les jeunesses africaines sont laissées à elles-mêmes, souvent sans projet malgré les diplômes qu’elles obtiennent souvent au rabais et dans des établissements qui ne peuvent pas être comparés à ceux du reste du monde. Ces inégalités sont fortes entre les jeunes qui vivent à la campagne et ceux qui vivent dans les villes. Le taux de formation des jeunes vivant dans les villages est plus faible que celui des jeunes vivant en ville.

Les migrations villages-villes accentuent les déséquilibres pour accéder à des formations. Sur le plan politique, certains jeunes estiment que c’est le domaine idoine pour réaliser sa vie en devenant un homme politique. On voit donc les jeunes développer des stratégies d’adhésion à des partis politiques au nom du pluralisme démocratique et du multipartisme à partir des années 90. Ces jeunes, qui revendiquent fortement leur appartenance à leur pays, adhèrent à des partis politiques tout en constituant des mouvements protestataires de revendication. Ces mouvements sociaux sont très forts dans des pays comme le Sénégal et ils servent quelques fois de contre-pouvoir aux régimes politiques en place qui, pour des raisons politiques, souhaitent modifier les constitutions.

Les générations nées avant ou immédiatement après les indépendances sont encore aux affaires en Afrique et certains se plaisent à parler d’une gérontocratie politique qui s’opposerait aux nombreuses aspirations des jeunes africains, à savoir plus de liberté, plus de démocratie, plus d’espace pour l’engagement civique, plus de partage de la valeur ajoutée. Les jeunesses africaines semblent contester la confiance que déroulent souvent les hommes politiques. Souvent on confond déviance et radicalisation. Le problème est que dans les pays africains les jeunesse sont laissées de côté, les hommes politiques opèrent une ségrégation entre les jeunes qui appartiennent à leurs clans et tribus en écartant les autres jeunes de l’accès aux postes politiques, économiques et sectoriels.

Les jeunes sont donc volontairement écartés de l’intégration économique et du développement quand ils ne sont pas nés du bon côté de la tribu ou du clan qui est au pouvoir. Malgré les discours concernant le vivre ensemble qui a lieu dans tous les pays africains, certains jeunes sont laissés au bord de la route car ils n’ont ni capitaux (social, économique et culturel), ni perspectives d’avenir dans des pays plombés par la mal-gouvernance, les déficits budgétaires, la pauvreté et la misère.

Lucien PAMBOU

Diffusé le 09 septembre 2023, par www.congo-liberty.org

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7 réponses à Les jeunesses africaines: pourquoi sont-elles les oubliées pour le développement en Afrique ?

  1. Lpambou Mkaya mvoka dit :

    Bizarre tout les negres africains valorisent les jeunesses africaines par stratégies
    Mais dans la réalité tout le monde s en fout malgré les beaux discours de comptoirs et de fausse mobilisation politique

    Pauvres africains que nous sommes , toujours condamnés à l incapacité conceptuelle et I dentaire
    Acceptons malgré les beaux discours fumantiques sur le panafricanisme, sur l identité retrouvée des negres d être les derniers roues de la carrosse mondiale et pour preuve nous n avons rien n à apporter au reste du monde puisque nous ne sommes même pas à spnles de nous occuper de nos jeunes
    Arrêtons de dire et de nous leurrer
    Nous sommes des incapables devant l éternité
    Sommes nous capables de construire des bateaux pour nous conduire vers l éden de la connaissance
    Réponse non et non et je ne suis pa victime de la pression française
    Fermons nos gueules d incapables permanents et je signe en assumant ce que je viens de dire

  2. Samba dia Moupata dit :

    Cher Lucien Pambou notre jeunesse africaine est victime des nos pseudos universitaires soutiens des dictateurs ! Tenez comment Thierry Moungalla ou Bienvenue Okiemy deux universitaires de surcroît brillants juristes peuvent se mettre au service d’un meurtrier de grand chemin Sassou Denis ? Alors ces derniers devraient là conscientiser pour l’émergence.

  3. Val de Nantes. dit :

    Ce sont les tares pathogènes, qui se déploient dans une democrature. Une démocratie,stricto sensu ,ne peut délaisser en jachère l’espoir d’une nation.
    Cela démontre la réalité du visage de ce régime illégal ,un ovni politique.
    Si les règles démocratiques dont le respect de l’état de droit était une évidence, au Congo Brazzaville, Sassou et ses mille voleurs seraient de l’ordre de l’impensable…
    Nous ne sommes pas en démocratie. La jeunesse reste à la périphérie du pouvoir, qui en ignore l’existence..
    Qui dit jeunesse,dit éducation et qui dit éducation dit emploi.
    Alors, quels sont les emplois créés par Sassou pour satisfaire les besoins légitimes de cette jeunesse ?.
    C’est Condorcet,le chantre de l’éducation,qui avait prévenu le danger d’une société d’avoir en son sein des « : députés godillots » manquant de l’esprit critique.
    La non éducation de cette jeunesse est une hostie pour Sassou,car plus elle est idiote, mieux se portera ses projets funestes sur le pays…
    C’est la raison pour laquelle nos matières premières seront vierges de toutes valeurs ajoutées. Voilà l’une des origines de la misère congolaise…
    Question?.
    Sassou connait -il réellement la notion de « : valeurs ajoutées ».??.
    Alors au Gabon,Bongo nous a prouvé son incompétence en la matière…
    D’aucuns disent que  » les jeunes asiatiques inventent,ceux de l’Afrique noire dansent ».
    « :Alors,dansez les jeunes »:,leur lance Sassou,un homme, cyniquement du passé.
    L’on ne peut dissocier les jeunes de leur formation, car leur bagage intellectuel et technique est une assurance contre le sous développement. Mais le fatum congolais en a décidé autrement,sous le magistère d’un criminel en vadrouille au Congo Brazzaville, ce Pablo scobar de l’histoire politique congolaise…

  4. Val de Nantes. dit :

    Lire , porteront ..ses projets funestes.
    « : La connaissance est un pouvoir, « :selon Francis Bacon ,. Sassou n ‘a – t-il pas peur de cet esprit analytique ?…
    Former un esprit, c’est détruire ce qui derange ,et accepter la vérité.
    Le problème de Sassou et cie, c’est la puissance impériale de celle – ci.
    La jeunesse congolaise sous Sassou dans la mouise…
    C’est Erasme, dans sa fameuse  » éloge de la folie’. qui justifie la gouvernance des médiocres par l’ignorance ou la naïveté. Dont acte !!.

  5. Val de Nantes. dit :

    L’ Eden de la connaissance !! Jardin peut être !!.
    Les congolais sous Sassou,ont mangé les fruits de l’arbre de la médiocrité, contrairement à Adam, qui avait ingurgité le fruit de la connaissance , d’où ce fameux péché originel dont st Augustin fera son miel ,son credo théologique…Le père fouettard de la doctrine du salut… pour qui tout le monde a péché à travers Adam…
    C’est à n’y rien comprendre !!. Adam bouffe son fruit de la connaissance et se voit diriger vers l’enfer. Le Congo Brazzaville fait pire et se voit affliger cette même peine..
    Bizarre !!..
    Frantz Fanon avait raisonné les noirs , négriers de son époque, à l’image de ces contemporains des Antilles ,en prononçant une sentence prophètique dont les conséquences existentielles sont toujours factuelles. En voici le contenu « : dans le cadre de la colonisation des territoires français, et ayant reconnu la supériorité de la race blanche ; pour le noir ,il n’y a qu’un seul destin , c’est celui de devenir blanc »…
    Sacré Frantz !!. Et Sassou se lactifia la peau..,un Fanoniste !!..
    Trêve de plaisanteries !.
    La seule question qui se pose aux congolais se plie en une phrase :.
    Comment construire un écosystème économique cohérent ??..
    Qu’est ce qu’on y met dedans ??…
    De la rhétorique victimaire ??
    Non !.
    Peut -on s’inspirer de certains pays, comme l’Angola ou le Rwanda, qui arrivent à exploiter les ressources humaines au service du développement inclusif de leurs économies ??…
    Quels sont les critères fondamentaux d’un décollage économique ??..
    Que représente une jeunesse dans un pays ??.
    Tenez ! Venez à la gare d’Essen en Allemagne, vers 16 h , vous y verrez des milliers de jeunes asiatiques étudiants, déambulant avec leurs cartables dans les rues pour comprendre la vision économique, géo – économique, géopolitique des pays asiatiques dans la perspective de la mondialisation économique….
    Et la plupart de ces étudiants asiatiques sont des futurs ingénieurs, techniciens, mathématiciens ; peu y viennent pour les sciences humaines……
    Je reviens sur le cas d’ Ali Bongo dont le fils est devenu l’idiot du Gabon,du fait de l’argent public, volé aux gabonais….. Une prédation élitaire qui fracasse l’enterrement.
    Avoir un doctorat en droit ne suffit pas à bien cerner les enjeux du management d’une organisation, d’une société, d’une nation…
    Le droit sécurise les affaires à l’aide du droit des affaires, encore faudrait – il les créer ??…
    C’est Kant qui disait, dans sa théorie de la connaissance ( idéalisme transcendantal ) que « : la pensée sans contenu est vide , l’intuition sans concept est aveugle ».. c’est à dire que l’un ne va pas sans l’autre….. Autrement dit, réunir les deux notions constitue un mode de connaissance..( empirisme+ rationalisme)…. Vous suivez !!!. On est toujours dans le sujet ,sauf que mes explications sont souvent très techniques ,du fait de mon odyssée scolastique ( skolé = école).
    Combien de gabonais sont envoyés, de par le monde, pour se former aux sciences de l’ingénieur ?? .. Ceci vaut aussi pour le pays de Sassou.. Sachant qu’il faudrait plus de 1000 ingénieurs, chaque année pour obtenir 1% du PIB au bout de 3 ou 5 années. c’est à dire le temps de la manifestation de l’intelligence technique des ingénieurs sur le terrain……….
    Le seul corps de l’intelligence,qui crée de la richesse dans un pays, c’est le corps des ingénieurs….
    Maintenant,si notre incapacité à nous gérer est avérée ; autant valider le mantra colonialiste de Frantz Fanon….. Tous blancs !!.Modelé.

  6. Val de Nantes. dit :

    Lire ,,, fracasse l’entendement..
    À propos des sciences humaines,le Japon les a dépréciées au profit des sciences pures, toujours dans la perspective économique internationale.
    Mais ,je crois qu’il fait fausse route.Car si l’on en croit Rabelais « : Une science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».. kebaaaa !!. En témoigne la nouvelle pensée introduite par l’intelligence artificielle dont les manifestations sont l’eugénisme et le transhumanisme,etc . Et le passé hitlherien de ce pays ne plaide en sa faveur….
    Une erreur japonaise qui ne rassure point ce monde , embarqué en pleine guerre économique , c’est à dire la mondialisation.. .
    Rabelais rappelle tout simplement les limites de la conscience ou pensée dans le progrès scientifique par lequel arrive l’amélioration des conditions de vie des êtres vivants ,les animaux y compris.eh oui . Contrairement à Descartes qui les prend pour des machines sans conscience..
    D’où cette formidable prédisposition intellectuelle qu’avaient certains savants à savoir concilier une connaissance des sciences pures et les sciences humaines.. Descartes, Blaise Pascal, Leibniz, Platon, Russell,etc furent d’excellents scientifiques , mais aussi imprégnés de la pensée philosophique…
    Pour revenir à la jeunesse congolaise,dont se souvient le @ doyen Lucien, leur salut se loge dans le départ de Sassou du pouvoir…
    Ne nous masquons pas le visage, surtout au moment où le COVID a presque disparu, pour nier l’évidence..
    Ne pas lier la situation chaotique de la jeunesse à l’inefficacité économique des institutions de notre pays, c’est faire preuve de mauvais analyste de la politique économique de notre pays…
    Les caractéristiques de toute centralité sont d’essence tyrannique,qui excluent toute possibilité de mouvement,de dynamisme et donc un cul de sac. Par contre, les postulats d’une horizontalité militent pour le plus grand nombre, autrement dit, l’alternative à ce régime tyrannique, favorisé par la rigidité institutionnelle, est le régime fédéral où les décisions économiques locales résorbent à bas bruit les problématiques socio- économiques d’un pays…
    À Cologne, ville de la Westphalie, un Lander allemand, vous avez une politique d’emploi, décidée depuis la scolarité.. La ville programme chaque mois ses besoins économiques pour absorber de façon systématique et systémique la main d’oeuvre disponible sur le marché de l’emploi…
    La demande d’emploi et l’offre d’emploi s’egalisent et ce turn over profite à tous les corps de métiers .. D’où la position antagoniste de l’Allemagne vis à vis de la France sur la question migratoire..
    Les landers allemands sont des véritables moteurs économiques ,qui emploient un bon nombre des travailleurs,car l’industrie allemande est très performante au point d’allonger la durée de l’âge de retraite….
    Pourquoi cette différence avec la France ??.
    Les landers allemands sont autonomes dans la prise des décisions économiques, bien que le code du travail reste national ,la flexibilité des mesures sociales et fiscales favorise l’expansion économique de chaque Lander.
    La question de l’emploi est du domaine du Lander et non de tout un pays.. d’où la difficulté de connaître le taux de chômage allemand.
    Les statistiques du chômage allemand sont plus régionales que nationales. Car les volants d’heures non travaillées varient d’un Lander à l’autre.
    En gros,le marché de l’emploi est « : landerisé . » Et ça marche.
    Pour revenir à ce foutu pays , qu’est le Congo Brazzaville, notre source de malheur vient de notre incapacité à formuler une bonne idée institutionnelle pouvant remodeler notre pensée économique..
    La philosophie de notre constitution actuelle n’est pas de nature à engendrer une situation économique ,digne d’un pays crédible.. C’est un blocage mental que de se cacher derrière des disparités économiques régionales pour décrier un système politique répartiteur qu’est le fédéralisme.
    Qu’avons nous obtenu des institutions actuelles ?. rien ,si ce n’est la richesse insolente des Nguesso….
    Cette stigmatisation stérile et ridicule de l’avènement du fédéralisme au Congo Brazzaville est le signe d’un défaitisme congénital. Alors que de la défaite doit émerger du génie, voilà que certains suppôts de la facilité brandissent le bâton de la peur ,de l’impossible, pour continuer à prioriser les dogmes empruntés à la pensée française…
    À quoi ça sert d’éjecter Sassou pour nous faire du Sassou sans Sassou ???…
    Croyez- vous faire mieux que Sassou,avec cette plateforme institutionnelle dégarnie ?? .
    Soit on renverse la table totalement, soit on la laisse en l’état, avec toutes les conséquences existentielles qu’elle comporte…
    Vous voulez déshabiller Sassou et en garder le corps , autant réveiller Mitsontsa pour des soins psychiatriques…
    Si Frantz Fanon dit être déçu de l’homme noir, c’est parce qu’il ne voit pas chez lui le courage d’affronter le monde ce que l’homme blanc fait . . L’homme noir ,tel un chrétien,se contente de l’essence que lui a attribuée le divin … Croyance divine exagérée..et obscurantiste..
    Êtes – vous surs de l’existence de Dieu ??… même le grand Kant ,sur ce sujet, avait botté en touche. .en disant au crépuscule de sa vie « : c’est bien ».
    Par contre ,l’homme blanc est ce qu’il se fabrique lui même …Sartre au secours !!.
    Mais enfin, lisez « l’existentialisme est un humanisme »: de Sartre. Trop de semoule tue l’intelligence ….
    Sartre veut simplement nous dire que nous ne fabriquons rien.. Matières premières et misères premières, voilà le qoutidien congolais..
    Et si l’athéisme de Sartre avait raison !!..Ce Sartre avait tout dit de l’existence par rapport à l’essence… L’homme étant un projet il se doit se réaliser lui même..
    Alors, c’est quoi un projet pour le congolais ??….
    La Jeunesse en soi , n’est – elle pas un projet ?? ….
    En Asie,la jeunesse est un projet de dynamisme économique pour conquérir les marchés internationaux au moyen de l’éducation technique et technologique…
    Ces institutions sont périmées au regard de la complexité de l’équation de la mondialisation économique….
    Faudrait -il encore réveiller Adam Smith pour vous ??.
    Lisez son bouquin « la richesse des nations » vous en tirerez une bonne leçon à l’image de Vital kamerhe , le mari de la pétillante Sathur Hamida. Pardon J Mpiana,il faut savoir tourner la page amoureuse. Ainsi va la vie.. !! Sacré Vital ,le VPM.
    Chers amis,
    Franchement,je veux rentrer au pays, bien que je me mette ( pépéleee) en Europe, j’ai bien envie de proposer mes compétences techniques d’ingénieur à mon pays…
    Inconcevable que ce pays devienne une palmeraie exotique des mbochis.
    Voilà, c’est simple comme bonjour !!. Il faudrait gaboniser le Congo Brazzaville, ça urge !!!.
    Texte non relu ! . C’était du Uber .Suis un peu pressé ,et surtout furax ..

  7. Val de Nantes. dit :

    Lire ,se doit de se réaliser lui même..
    « Le mal du Congo Brazzaville ne procéde pas de Dieu  » dixit st Augustin, encore lui . Drôle de Saint .
    Alors,il vient d’où, pour soulager tant soit peu mon @ doyen Lucien,le découvreur tardif de la condition de la jeunesse congolaise ???..
    Du libre arbitre congolais !!..Car « Dieu n’est pas à l’origine du mal  » rembraie St Augustin, l’enfant de maman Monique..
    Mais que veut dire cette sulfateuse théologale ???. Puréeee.
    En fait , c’est facile à comprendre : Étant doués de raison, moqueur St Augustin, les congolais ont le choix entre le mal et le bien.,car la rationalité est la capacité de faire des choix par le biais du raisonnement. Eh Oui !!.
    Autrement dit : les congolais ne raisonnent pas en ayant choisi, par le jeu du libre arbitre, le mal…
    Eu égard à la doctrine du mal ,prônée par St Augustin ,la jeunesse congolaise est vouée à l’enfer des tartares.. St Augustin ne nous y aide pas .
    Est -ce que la jeunesse congolaise a passé outre l’interdiction de goûter au fruit de l’arbre de la connaissance,selon la Bible ??.
    A- t -elle mangé le ver qui était dans le fruit cueilli à oyo ??…
    Que le @doyen Lucien, analyste réseautal devant l’éternel, demande à St Augustin d’intercéder auprès de Dieu, pour délivrer cette jeunesse congolaise de la sassoufolie.
    Il ne nous reste qu’une seule chose, c’est avoir le désir du désir des gabonais. . C’est le dernier espoir irréligieux …
    Aaaah, le Congo Brazzaville,quel cauchemar !!.

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