Les dictateurs africains, médiateurs de la paix en Ukraine !

C’est l’hôpital qui se moque de la charité, et le ridicule ne tue plus en Afrique.  

C’est l’épisode des pieds nickelés africains en Europe à la recherche de la solution pour la stabilité mondiale. Il s’agit de la blague de l’année dans les chancelleries occidentales.  

Incapables d’instaurer la justice sociale, un climat propice à la démocratie et à la gestion saine des affaires publiques, six (6) despotes africains, et non des moindre au regard de leur pedigree, veulent sauver la paix dans le monde. Il s’agirait du général de corps d’armée Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, du nouvel autocrate Macky Sall du Sénégal, du dictateur Yoweri Museveni de l’Ouganda, du maréchal Abdel Fattah al-Sissi de l’Égypte, du gestionnaire sulfureux des deniers publics Cyril Ramaphosa de l’Afrique du Sud, et de monsieur Hakainde Hichilema de la Zambie. C’est un attelage fait de bric et de broc sans cohérence idéologique, une initiative cavalière en dehors de l’Union africaine (UA).    

Ces présidents africains, pour la plupart peu recommandables, se muent en hérauts de la paix sous l’instigation de leur mentor, monsieur Jean-Yves Ollivier, le sorcier Blanc de monsieur Denis Sassou Nguesso.    

Décidemment la guerre entre la Fédération de Russie et l’Ukraine nous aura réservé beaucoup de surprises dans tous les domaines. L’Europe qui se croyait à l’abri de la guerre depuis des années s’est retrouvée en état de léthargie devant l’agression de l’Ukraine par la Fédération de Russie. Comme quoi la paix n’est jamais définitivement acquise, mais il y a lieu de la préserver avec l’adage « qui veut la paix prépare la guerre ».  

Les guerres et les génocides sont omniprésents en Afrique, et les Occidentaux ne semblent pas s’en soucier car loin de leurs peuples et de leurs préoccupations. Après le triste génocide Rwandais aux yeux et à la barbe de la communauté occidentale qui avait fermé les yeux, 400 000 Congolaises et Congolais du Congo-Brazzaville furent massacrés en 1997, au cours d’une guerre civile sous le silence assourdissant de la France afin de permettre à monsieur Denis Sassou Nguesso de revenir aux affaires, pour garantir les intérêts de la France, notamment dans le secteur énergétique par le pillage des richesses du Congo-Brazzaville qui continue jusqu’à ce jour.   

La guerre dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) sous l’instigation du Rwanda et de l’Ouganda ne semblent pas émouvoir les Occidentaux qui tirent profit de ce dépeçage à grande échelle, des richesses de ce pays nécessaires à la transition énergique et au contrôle du réchauffement climatique dans le monde. Les millions de morts occasionnés par la guerre dans l’Est de la RDC ne sont qu’une variable d’ajustement dans la Realpolitik que se livrent les grandes puissances de ce monde au grand dam du peuple congolais qui en subit les conséquences néfastes dans l’indifférence générale. C’est Joseph Staline qui disait : « La mort d’un homme est une tragédie. La mort d’un million d’hommes est une statistique ». Ils sont aussi cyniques que Joseph Staline car en RDC, nous sommes dans les statistiques. L’Union africaine (UA) financée par l’Union européenne (UE) est aux abonnés absents dans ce conflit.  

La seule question qui se pose dans cette tragédie shakespearienne de la guerre entre la Fédération de Russie et l’Ukraine, est celle de savoir comment des Présidents africains, des dictateurs dépourvus d’empathie vis-à vis de leurs propres peuples peuvent prétendre apporter la paix à des belligérants qui n’ont aucune considération pour eux à défaut de servir de partenaires dociles faciles à rouler dans les affaires ? N’est-il pas normal de commencer à balayer devant sa porte avant d’aller se mêler des affaires d’autres ?  

Le propre des dictateurs africains, comme monsieur Denis Sassou Nguesso, c’est qu’ils aiment le culte de la personnalité. Se mettre en scène pour des futilités est devenu leur hobby au lieu de se consacrer à leurs peuples en y apportant la paix, la tranquillité, la justice sociale, le bien-être, etc.   

Le cas de monsieur Denis Sassou Nguesso, ce marxiste-léniniste converti par pur opportunisme à la démocratie avec un bulletin de vote dans une main et une arme dans l’autre, est flagrant. Ce démocrate au pouvoir depuis plus de 38 années cumulées dirige d’une main de fer le Congo-Brazzaville sans se soucier des droits humains sous le regard bienveillant de la France, sa tutrice. Monsieur Jean-Yves Ollivier n’est-il pas un ressortissant français, artisan ardent de la Françafrique, cette nébuleuse qui maintient la tête sous l’eau un certain nombre de pays africains francophones ?     .        

Monsieur Jean-Yves Ollivier est Président de la Fondation de Brazzaville, très proche du régime du président Sassou Nguesso  et de la droite française. « La Fondation de Brazzaville est une organisation à but non lucratif basée à Londres et enregistrée auprès de la Charity Commission for England and Wales. Créée en 2014 par Jean-Yves Ollivier dans le but de perpétuer l’esprit du protocole de Brazzaville, l’organisation promeut et développe des initiatives africaines dans les domaines de la paix (résolution des conflits internationaux et internes), de l’environnement (protection des écosystèmes de la biodiversité et des communautés) et de la santé (lutte contre les faux médicaments). Elle jouit du statut consultatif auprès du Conseil économique et sociale des Nations unies depuis 2018. Les critiques pointent son allégeance au président congolais Denis Sassou Nguesso, dont elle serait une officine de lobbying. »  

La Fondation de Brazzaville n’a jamais apporté sa contribution à la résolution des différents conflits qui émaillent le Congo-Brazzaville sous une violence policière inégalée. À bien y voir la Fondation de Brazzaville est une coquille vide au service de la dictature du Congo-Brazzaville avec les Fonds du trésor public congolais. La boucle du copinage et des conflits d’intérêts est bouclée.  

Quant à monsieur Macky Sall, c’est un visiteur assidu de monsieur Denis Sassou Nguesso dans son village à Oyo qui veut entrainer le Sénégal, jadis un modèle dans la gouvernance électorale, dans une crise infantile des Présidents voulant à tout prix briguer un troisième mandat. C’est sale et honteux pour la jeune génération des dirigeants africains que vous représentez. Monsieur Macky Sall renie sa parole de ne pas briguer un troisième mandat d’ailleurs écrit dans son livre : « Le Sénégal au cœur ». 

En Ouganda avec monsieur Yoweri Museveni au pouvoir depuis le 26 janvier 1986, l’on se dirige vers une succession dynastique.   

En Egypte, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi règne en Raïs sans contre-pouvoir.  

En Afrique du Sud, la gestion peu orthodoxe des affaires publiques de monsieur Cyril Ramaphosa pose des sérieux problèmes d’intégrité et d’éthique dans cette nation arc-en-ciel ; Nelson Mandela devrait se retourner dans sa tombe en voyant son héritage de bonne gouvernance galvaudé par ses successeurs. 

En Zambie, il y a un nouveau Président élu à la botte des Américains dans leur combat contre les Chinois pour le contrôle de la Copperbelt, province de Zambie, particulièrement riche en gisements minéraux. 

Le grand financier de cette initiative foireuse sans aucune chance de succès n’est autre que monsieur Denis Sassou Nguesso à travers la Fondation de Brazzaville de monsieur Jean-Yves Ollivier. Le trésor public congolais sera une nouvelle fois saigné afin de permettre au Roi fainéant de se mettre en scène sur le plan international après sa déconvenue lors des funérailles de la Reine Elisabeth II en Angleterre.  

Avec des dirigeants d’un tel acabit, il y a peu de lueur d’espoir pour la jeunesse africaine qui meurt dans le désert libyen ou se noie dans la méditerranée en tentant de fuir l’Afrique, la terre de leurs ancêtres, devenue l’enfer sur terre, nonobstant ses multiples richesses.  

Nous allons assister à la balade des gens heureux nourris par le vol des deniers publics de leurs pays respectifs.  

Cette initiative qui ressemble à une expérimentation hasardeuse n’honore pas les six (6) Chefs d’États africains, quand nous savons que la guerre entre la Fédération de Russie et l’Ukraine n’est que le continuum de la guerre froide réchauffée entre les États-Unis et la Fédération de Russie. Tel un cheveu dans la soupe, l’Afrique à travers six (6) despotes se déshonore de plus belle au lieu de s’attaquer efficacement aux problèmes qui minent le continent africain, et seul Dieu sait si les défis sont immenses notamment la corruption endémique, la pauvreté, la mal-gouvernance, les conflits armés, la gabegie, le despotisme, etc.  

Le Soudan brûle, les Soudanaises et les Soudanais meurent, mais l’Union africaine (UA) et ses despotes ne semblent pas y prêter attention.  

« L’Afrique est mal partie » de René Dumond est toujours d’actualité, mais ce n’est pas une raison de se complaire dans cette chienlit.  

Il est temps de redonner à l’Afrique la place qui lui revient, celle de berceau de l’humanité.  

Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA

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27 réponses à Les dictateurs africains, médiateurs de la paix en Ukraine !

  1. lpambou mkaya mvoka dit :

    Les presidents africains et la nouvelle geopolitique des territoires a l est du continent europeen

    En se rendant a Moscou et a Kiev les presidents africains essaient au prix d une paix possible de prendre date au sein de la communaute internationale sur leurs capacites a compter en tant que acteurs et non sujets passifs et permanents demandeurs de technologie et d assistance financiere

    A kiev et a Moscou ces presidents africains seront poliment ecoutes d une oreille car ils ne pesent d aucun poids dans la communaute internationale

    On peut alors se demander pourquoi ces presidents veulent ils etre presents

    la reponse est simple ils ont besoin d etre vus pour expliquer a leurs opinions nationales pas toujours informees de la subtilite des relations qu ils existent en tant que chefs d Etats

    On AURAIT aime qu ils apportassent des solutions concretes aux problemes de pauvrete de misere de sous education et de sous emploi dont sont sont victimes leurs populations respectives

    Helas ce n est pas le cas et le voyage a l est risque d etre un voyage pour rien peut etre pour mieux offrir leurs pays aux ours russes et kievois

    Ainsi va L afrique insouciante et naive comme d habitude

  2. Val de Nantes dit :

    C’est la blague de la blague. . Si seul un dictateur peut être compris d’un autre dictateur ,je doute que ceux de l’Afrique aient cette faculté intellectuelle , morale d’infléchir la doctrine russe d’affaiblir la puissance militaire occidentale ..
    Déjà esclaves de la pensée économique chinoise , les dictateurs africains , n’ont le cuir tanné que pour la répression aveugle de leurs dociles peuples.
    Une autre feinte Sassouiste pour cacher le côté diabolique de son régime, exalter une introuvable paix dont il piétine les vertus dans son propre pays. Une offense à l’idéal humaniste.

  3. Christian Biango dit :

    Y en a marre des pleurnicheries africaines ! Le retour du tyran de mpila a été facilité par les congolais eux-mêmes par pure détestation gratuite du président Pascal Lissouba, vouloir toujours accuser les occidentaux relève de la pire des lâchetés. Depuis plusieurs années en France, je vois de nombreux membres de la communauté congolaise de la Rdc avec des casquettes, tee-shirts et autres bibelots floqués de l’emblème du mouvement populaire de la révolution ( MPR) du sinistre maréchal autoproclamé Mobutu, mais je rêve lorsque je constate cette schizophrénie, et surtout, ne me sortez pas l’argument qu’ils ne connaissent pas ce passé! J’ai pour habitude de poser la question : quelle est la responsabilité d’un peuple à assumer ses dirigeants ? Désolé Monsieur Miakassissa, votre réflexion est sans intérêt tant que je ne connaîtrais pas votre position personnelle sur le conflit en Ukraine parce que le mien est connu et assumé avec conviction ? La Russie bolchevique de Vladimir Poutine doit dégager du territoire ukrainien, et ce régime criminel doit connaître la pire des fins pour lui enlever toute envie de recommencer à menacer ses voisins.

  4. delbar dit :

    Les dictateurs n’ont rien à faire en Ukraine ; ils n’ont aucune crédibilité.
    Monsieur Biango a raison.
    Les Russes doivent quitter l’Ukraine.
    Il m’étonnerait très fort que les valets soient de cet avis.
    Tout ceci est ridicule et est abime l’image de l’Afrique.

  5. Val de Nantes. dit :

    Comme une réminiscence Lucienne. Mais nous nous rejoignons sur un point crucial,celui de la dépendance financière de ces dictateurs en carton,dont la valeur de la vie est une variable d’ajustement..
    Oui , nous aurions voulu que l’idéal africain eût été une intelligence africaine, qui concilie et l’exploitation efficiente des ressources naturelles et le management des ressources humaines pour déboucher sur une espèce de dragon africain , issue de l’extraction des savoirs africains et de la valorisation des produits du travail.
    Mais , hélas , que du vide ; caractéristique du manque de vision économique aussi bien à l’échelle nationale que continentale….
    Les économies solitaires souffrent des effets de la concurrence déloyale et du manque de coordination géopolitique… C’est ce qu’on appelle » la géopolitique économique  » , c’est un concept de protection et de guerre économique à l’échelle mondiale,ceux qui s’en écartent en paient le prix fort .
    Peut – on travailler sur une économie mixte entre celle du Congo Brazzaville et celle de la RDC pour dynamiser les économies de deux pays à l’image des économies européennes ?…
    En creusant cette idée de bi- économie nationale ,on peut y trouver des sources de riches réciproques indispensables à la construction d’une économie sous régionale à l’image des pays émergents… D’où l’idée d’intégration économique entre les deux congo pour créer un marché capable de résorber les besoins économiques et sociaux de deux populations…
    Le Congo Brazzaville ,seul ,ne peut se développer sans la prise en compte de cet interface entre le RDC et le Congo Brazzaville..
    Et réfléchir ensuite sur la possible création monétaire , résultant de la naissance de l’union économique de la RDC et du Congo Brazzaville..
    Voilà de manière sommaire , l’idée futuriste d’une économie structurante entre ces deux pays.
    Que faire économiquement de la proximité géographique entre ces deux pays ?..
    Je viens d’en donner quelques esquisses et le reste est soumis à une grande réflexion sous régionale…. Une fois de plus ,ce sont les idées qui font l’homme et non l’inverse ,….
    J’ai ,par mon expérience estudiantine , auréolée d’économies européennes ,des idées préconçues sur le sujet ,et les mettrai en valeur en cas de sollicitation…
    Il y a du boulot .Mais il manque des acteurs doués de raison et donc d’intellect pour faire advenir un tel projet dans cette partie de l’Afrique noire…
    L’ aspect structurel de deux économies ,dépendant des produits non finis et donc dépourvus de haute valeur ajoutée technique ,ne favorise nullement un essor économique durable et irréversible….
    Bref, comme l’avait su dire un penseur « : corruptio optimi pessima  » en français  » la corruption des élites est le crime le plus horrible qui soit. ».

  6. Christian Biango dit :

    Mon cher val de Nantes, osons le pragmatisme. L’intégration économique doit se faire entre l’ensemble des pays dits CEMAC et la RDC pour en faire une des zones africaines ( il doit en avoir 5 :Ouest Nord Est et Sud). La nature voudra que la nôtre soit la plus puissante, donc, la locomotive. Une fédération devra en être le cœur

  7. lucien pambou Mkaya Mvoka dit :

    A Christian Biango et a Val de Nantes

    a christian
    Merci pour cette mise au point fort utile car les populations congolaises. Surtout certains leaders de l opposition donnent l impression de n avoir ni tete ni cerveau

    Ces leaders et elites congolaises oublient tres vite l histoire et leurs responsabilites en passant leur temps a se mettre du goudron sur la tete en criant au loup SASSOU dans le poulailler congolais .

    Et comme vous le dites c est leur immaturite politique et leur conception clanico tribale du pouvoir qui ont favorise le retour de SASSOU DANS LE POULAILLER CONGOLAIS AU SEIN DUQUEL LES POULES SE CONTENTENT DE PONDRE DES OEUFS ET LES COQS ECERVELES POUR CERTAINS ET POUR D AUTRES AVEC DES TETES COUPEES DE CONTINUER A COPULER AVEC LES POULES

    Ainsi va l espace politique congolais depourvu de leaders d opposition capables de constituer un espace possible pour l alternance politique reelle

    Tout ceci est normal car tous ces faux opposants bectent dans la marmite du RESEAU SOCIAL POLITIQUE CONSTRUIT ET BIEN MAITRISE POUR L INSTANT PAR LE PRESIDENT SASSOU

    Cette hypothese du reseau enerve plus d un intervenant sur ce site car certains internautes n en saisissent pas toujours le processus heuristique du reseau pour comprendre et expliquer la lachete et la complicite de certains membres de l opposition avec le president SASSOU CE QUI REND IMPOSSIBLE LES CONDITIONS DE L ALTERNANCE CREDIBLET DURABLE

    LE TRESOR PUBLIC CONGOLAIS EST TELLEMENTPLEIN ET L ENVIE DE REVANCHE/ COMPROMISSION REELLE QUE LES PLEURNICHERIES QUAND ON EST DANS L OPPOSITION SONT FEINTES ET DEVIENNENT DES LARMES DE JOIE QUAND ON SE TROUVE ALIGNE POUR ALLER PRENDRE SA PART AU TRESOR GRACE A L AUTORISATION DU RESEAU

    VOILA UNE REALITE DURE A VOIR ET A ENTENDRE

    A VAL DE NANTES

    OUI pour une integration regionale entre la RDC ET LE CONGO
    Encore faut il que l on sorte de l incantation politique et que les politiques des deux congos se mettent d accord sur l essentiel
    on a parle d un pont sur le fleuve Congo mais des reticences demograhico regionales ralentissent ce beau projet ..Il se posera une autre question les conditions de financement ainsi que le maitre d oeuvre de cet ouvrage la chine l europe comme le danemark qui a un savoir faire reel avec le pont en Mer du nord

    Evidement les ingenieurs et quelques ouvriers viendront de l exterieur et n ayons pas honte de dire malgre notre grande gueule dans les domaines du batiment nous avons pas de main d oeuvre qualifiee pour ce type d ouvrage complexe car le pont sera a la fois ferroviaire et pour la voiture et en creant des couloirs de circulation pour les passagers

    Enfin au dela des emotions d emancipation legitimes qui surplomblent les populations et les elites dirigeantes dans les deux pays il faut mettre fin aux guerres repetitives et multiples dans la partie est de la RDC les geopolitiques economique et des territoires montrent que pour l instant cela est impossible et les grandes puissances etrangeres regardent ailleurs. L chaos favorise leurs multinationales pour l exploitation des minerais

    Quant a la monnaie commune a creer commencons par realiser la convergence reelle des economies ce que vous reconnaissez Val de nantes mais ici j ai bien peur les politiques des deux pays n en prennent pas le chemin

    Chaque pays veut rester maitre de ses ressources reelles et financieres pour une meilleure manipulation de leurs opinions locales respectives au nom de ce que j apelle la democratie electorale du Ventre

  8. Val de Nantes dit :

    Des dictateurs, espèce devenue rare, qui font honte à l’humanité. Alors que l’Afrique noire , dans le contexte politique et économique qui est le sien , devait disposer en son sein ,des grands hommes comme les Monnet , Robert Schuman ,etc fondateurs de l’Europe .
    C’est l’idée de performance énergétique qui a généré la puissance économique européenne ,zone des solutions économiques et politiques , qui oriente aujourd’hui le destin d’une partie de l’humanité..
    Comme quoi, l’étiquette de dictateurs est une infamie au regard des urgences diverses,dont celle des conflictualités liées à l’économie…
    Le concept de géoéconomie nous rappelle le besoin de former des cartels de puissance économique pour peser et d’influer sur le cours de l’histoire contemporaine.. C’est à Marx que revient l’honneur mérite d’avoir flairé le concept de matérialisme dialectique ,comme principe fondateur de l’histoire humaine contrairement à Hegel…..
    C’est au travers des pays ,et non sur le rapport entre le capitalisme et le prolétariat , que se jouent les enjeux économiques. D’ailleurs, une des explications de la guerre opposant l’Ukraine et la Russie est d’origine économique…
    Qui a l’économie sous ses pieds a le monde dans sa poche .De ce point de vue , c’est la Chine qui a pris une longueur d’avance sur beaucoup des nations…
    Ce transfert de la doctrine Marxiste à l’échelle des nations est devenu le centre nucléaire des relations diplomatiques entre les nations civilisées dont la notion de guerre militaire a subi un changement sémantique..
    Ainsi ,donc le monde se focalise sur la diplomatie économique pour dominer un autre Monde voué à la disparition ,sinon à servir de réceptacle aux puissances occidentales , asiatiques et américaines.D’où la ridicule appellation de dictateurs, qui n’a aucune justification économique et politique dans le contexte actuel…
    D’où l’Afrique noire cherche son Monnet , Robert Schuman etc ,des visionnaires.

  9. leo kikadidi dit :

    bonne analyse de mr miakassissa je suis pour la neutralite condanner l agression russes oui mais pour le reste c est aux europeens d apporter des reponses comme ils le font la position de la suisse est mon modele mr biango pour lissouba il y a eu une guerre comment aurait il pu continuer a diriger le pays apres cela.en dehors des insultes tyrans despotes ect..felicitations pour votre analyse

  10. Val de Nantes , l'intention est bonne ,mais le réalisme est implacable. dit :

    @Mon Cher Christian ,
    Je l’ai dit à dessein ,car je sais pertinemment la nécessité de groupe dans ce cadre ; mais l’expérience européenne a montré qu’il faudrait y procéder par capillarité tant les difficultés inhérentes aux critères de convergence économique et financière sont souvent le talon d’Achille de ce genre d’initiatives…
    On s’accouple à deux , d’où naitra la progéniture…
    Oui ,la CEMAC ,son fonctionnement reste théorique et abstrait et n’a jamais répondu aux objectifs économiques et financiers qui lui étaient assignés…
    Est- ce que ce n’est pas le nombre des pays qui en font partie qui pose problème , dès le départ du projet ??…
    Ne vaudrait il pas mieux , comme un ballon d’essai , borner cette initiative à deux pays très proches pour juger de la suite à donner à cette initiative.?.
    C’est un processus à long terme , qui exige de la maîtrise des multiples critères dont celui de l’appareil de production de chaque Etat..
    Car produire, c’est le maillon faible de l’Afrique centrale , sachant que c’est de la productivité débute la bataille économique..Or qui dit productivité ,dit un appareil de production entièrement mécanisé ..
    On a vu ,le vice premier ministre Vital k quémander des sacs de maïs en Zambie ,car la rdc manque de cet aliment pour sa population .. C’est vous dire l’importance de la mécanisation de l’agriculture pour répondre à la demande tant nationale qu’internationale… Ce sont là des critères absolus d’une intégration économique réussie , sur lesquels nous devons travaillons à partir des régions économiquement autonomes de chaque pays…
    D’où la consolidation de l’idée fédérale pour faire des régions fédérées des machines à produire des richesses sans passer par les fourches caudines de l’État central..
    Sur ce point , nous avons un matelas de retard sur la rdc ,bien que leurs provinces soient désorganisées économiquement…
    C’est l’attitude paternaliste de la France qui laisse aux Antilles de vendre leurs productions agricoles sans le visa de Paris.
    L’harmonisation de la monnaie au sein de cette cemac aurait permis d’enclencher la deuxième phase , celle de la création physique d’un marché de biens et de marchandises ;mais manque de vision ,on en est encore à une monnaie sans réel contenu économique ,en témoigne le débat récurrent sur son impact dans les économies dont elle assure la destinée…..
    D’où ma réticence à aller au delà de deux pays. Le facteur humain est un des critères importants dans la fonction de production et de consommation , mais notre apprentissage sur des initiatives de groupe m’empêche d’envisager une intégration économique à l’échelle de l’Afrique centrale…
    Il n’en demeure pas moins que le sens de mes idées peut faire l’objet des discussions plus fournies et donc élargies pour envisager des scénario d’interfaces économiques plus raisonnables et maîtrisés..
    C’est aussi l’occasion pour les fédéralistes de penser une économie fédérale intégrée dans un espace économique continental ou sous régional…
    Dois- je le répéter que le futur économique du Congo Brazzaville sera continental ou sous régional ,car seul ,il ne peut rien…
    L’idée d’envisager le Congo Brazzaville, comme une équipe composée de plusieurs régions fédérées et économiques, sera le refrain patriotique de demain pour le bonheur de tous.
    Osons des idées iconoclastes pour défier le karma économique qui semble dépeindre notre vie en Afrique centrale et notamment entre la RDC et le Congo Brazzaville..
    D’ailleurs,il suffit d’écouter l’interview de Kamerhe pour s’en convaincre…

  11. Val de Nantes , l'intention est bonne ,mais le réalisme est implacable. dit :

    @Mon Cher Christian ,
    Je l’ai dit à dessein ,car je sais pertinemment la nécessité de groupe dans ce cadre ; mais l’expérience européenne a montré qu’il faudrait y procéder par capillarité tant les difficultés inhérentes aux critères de convergence économique et financière sont souvent le talon d’Achille de ce genre d’initiatives…
    On s’accouple à deux , d’où naitra la progéniture…
    Oui ,la CEMAC ,son fonctionnement reste théorique et abstrait et n’a jamais répondu aux objectifs économiques et financiers qui lui étaient assignés…
    Est- ce que ce n’est pas le nombre des pays qui en font partie qui pose problème , dès le départ du projet ??…
    Ne vaudrait il pas mieux , comme un ballon d’essai , borner cette initiative à deux pays très proches pour juger de la suite à donner à cette initiative.?.
    C’est un processus à long terme , qui exige de la maîtrise des multiples critères dont celui de l’appareil de production de chaque Etat..
    Car produire, c’est le maillon faible de l’Afrique centrale , sachant que c’est de la productivité débute la bataille économique..Or qui dit productivité ,dit un appareil de production entièrement mécanisé ..
    On a vu ,le vice premier ministre Vital k quémander des sacs de maïs en Zambie ,car la rdc manque de cet aliment pour sa population .. C’est vous dire l’importance de la mécanisation de l’agriculture pour répondre à la demande tant nationale qu’internationale… Ce sont là des critères absolus d’une intégration économique réussie , sur lesquels nous devons travaillons à partir des régions économiquement autonomes de chaque pays…
    D’où la consolidation de l’idée fédérale pour faire des régions fédérées des machines à produire des richesses sans passer par les fourches caudines de l’État central..
    Sur ce point , nous avons un matelas de retard sur la rdc ,bien que leurs provinces soient désorganisées économiquement…
    C’est l’attitude paternaliste de la France qui laisse aux Antilles de vendre leurs productions agricoles sans le visa de Paris.
    L’harmonisation de la monnaie au sein de cette cemac aurait permis d’enclencher la deuxième phase , celle de la création physique d’un marché de biens et de marchandises ;mais manque de vision ,on en est encore à une monnaie sans réel contenu économique ,en témoigne le débat récurrent sur son impact dans les économies dont elle assure la destinée…..
    D’où ma réticence à aller au delà de deux pays. Le facteur humain est un des critères importants dans la fonction de production et de consommation , mais notre apprentissage sur des initiatives de groupe m’empêche d’envisager une intégration économique à l’échelle de l’Afrique centrale…
    Il n’en demeure pas moins que le sens de mes idées peut faire l’objet des discussions plus fournies et donc élargies pour envisager des scénario d’interfaces économiques plus raisonnables et maîtrisés..
    C’est aussi l’occasion pour les fédéralistes de penser une économie fédérale intégrée dans un espace économique continental ou sous régional…
    Dois- je le répéter que le futur économique du Congo Brazzaville sera continental ou sous régional ,car seul ,il ne peut rien…
    L’idée d’envisager le Congo Brazzaville, comme une équipe composée de plusieurs régions fédérées et économiques, sera le refrain patriotique de demain pour le bonheur de tous.
    Osons des idées iconoclastes pour défier le karma économique qui semble dépeindre notre vie en Afrique centrale et notamment entre la RDC et le Congo Brazzaville..
    D’ailleurs,il suffit d’écouter l’interview de Kamerhe pour s’en convaincre…

  12. Lpambou Mkaya mvoka dit :

    Certes cher biango
    Encore faut il que les règles établies soient respectées d abord par ceux qui les établissent
    De plus il faut assainir les mœurs du peuple congolais qui sont dévoyées
    Créer une fédération c est bien mais comment habiller un corps malade avec une structure institutionnelle nouvelle comme la fédération refusée par certains au Congo

  13. Val de Nantes. dit :

    Et puis cette réflexion sur l’intégration économique des nations tombe à point nommé ,car c’est une façon subtile de remémorer les 30 ans de mon voyage d’étudiant au Luxembourg dans le cadre des études des économies européennes, dont le chapitre sur les critères de convergence de Maastricht.
    Oui , j’aurais aimé que le Congo Brazzaville en fasse partie pour bénéficier de cette fantastique aventure humaine d’essence économique..
    C’est avec émotion que j’en parle tant j’y ai pris part goulûment ,me croyant européen de souche…
    J’ai assisté à la victoire de l’idée ,de la pensée , sur l’obscurantisme , la médiocrité ,la méchanceté rachitique , qui perturbe parfois l’esprit humain..
    Chers compatriotes,
    Pour avoir été témoin de cette construction économique intégrée ,je puis vous rassurer sur la puissance de la raison humaine , qui peut casser les digues de séparations physiques dressées entre les nations..
    Eh oui ,c’est possible que les africains , dans leur volonté de s’élever de leur misère ancestrale, inversent cette tendance misérabiliste , en se servant de tous leurs outils intellectuels pour réaliser un bloc sous – régional économique crédible…
    Les nations africaines n’arrivent pas à assimiler , à articuler ,souveraineté nationale et intérêts économiques… car l’objet de cette équation binaire , c’est l’optimisation des économies nationales au moyen de la géoeconomie , seul horizon de croissance économique,,basé sur la consommation de masse. Conséquences : un marché ouvert à toutes les opportunités d’investissement et possibilités de conquérir des parts de marché conséquents …
    En partant des théories économiques formulées par A.Smith et David Ricardo,on peut rêver des lendemains meilleurs pour cette partie de l’Afrique…
    L’ économie , telle une science ,part toujours d’une induction pour arriver à élaborer des lois générales, c’est à dire la déduction….
    C’est le nœud Gorgien dont les africains ont du mal à couper le cordon.

  14. Val de Nantes ,le coût de la haine. dit :

    @grd Pambou,
    Comment refuser un projet institutionnel dont le contenu n’a jamais fait l’objet d’une consultation populaire ?.
    Le Congo Brazzaville est malade de son impensé institutionnel ,qui n’a produit que chaos ,tueries et décadence économique. L’idée fédérale résulte de ce constat d’échec dont on pourrait faire constater les dégâts divers par un huissier…
    Devrons nous continuer à pinailler sur des modèles institutionnels improductifs et anxiogènes ?..
    Il y a autant des modèles économiques que politiques ,il nous revient le droit d’en choisir celui qui réponde à la réalité économique, politique et sociale de notre pays. Il y a des niches de réflexions pouvant sortir le pays de cette hibernation intellectuelle..
    Penser , réfléchir , méditer , concevoir doivent être le lot quotidien de la fine fleur congolaise. Le défi est multiforme ,tant les problématiques qui cisaillent la vie congolaise sont ancestrales…
    Le Congo Brazzaville se sait malade , car peu de médecins se penchent sur ce lit de malade..sauf les fossoyeurs de sa future tombe……
    Vous évoquez des ingénieurs ,mais dans un pays hautement , démocratique et soucieux de son développement économique , pourquoi le Congo Brazzaville ne fait pas appel aux ingénieurs dispersés de par le monde , à l’image du Sénégal , Rwanda ,Rdc,etc ?……
    Je parie que le Congo Brazzaville de Sassou est ignorant des prouesses techniques dont pourraient capables les ingénieurs congolais….
    Si vous ne les mettez pas à l’épreuve , comment allez en juger l’efficacité ??.. C’est un sujet qui me taraude l’esprit au point d’en perdre le Nord ….
    In ingénieur est un professionnel théorique et pratique . Il manie les deux qualités pour concevoir l’objet de sa pensée technique….ou scientifique…
    Effectivement ,ce sont les ingénieurs qui transforment le produit infini en produits finis , critère de rémunération de tous les facteurs de production dont les salaires versés aux travailleurs… Ce qui suppose une maîtrise de la production horizontale et verticale,source de création de richesses… Ce qui sous-tend un cycle vertueux de l’économie nationale , dominée par une distribution substantielle du pouvoir d’achat, lequel injecte des vitamines dans le système productif national dont un gain fiscal important pour l’Etat… qui garantit son keynésianisme…..
    C’est la formation du capital humain qui doit être priorisée pour améliorer et surtout moderniser nos productions.. D’où mon appel à la maîtrise des sciences pures dont les maths et la physique pour dompter les lois de la nature, c’est à dire nos ressources naturelles dites « primaires …. ».
    En ce qui me concerne ,je n’ai besoin de personne ,sauf à me fournir le matériel et la législation adéquate pour être opérationnel ,tel un médecin cardiologue disposant du matériel médical pour procèder aux opérations…
    C’est là, peut être où se trouve le talon d’Achille du Congo Brazzaville. Vous aviez bien dit des congolais de manquer d’amour entre eux ; ceci explique cela…
    Une mauvaise foi ,doublée de haine de l’autre vous fait manquer plusieurs opportunités , comme celle de la construction harmonieuse de notre pays.
    Aimer le Congo Brazzaville, équivaut à aimer les congolais d’où qu’ils viennent…
    En vous voyant théoriser sur France 24 , j’avais pensé que vous feriez un bon représentant de notre pays à l’étranger ( ambassadeur )..
    Les talents , le Congo Brazzaville en dispose à foison , encore faut- il la volonté politique suive…
    Dans ma culture personnelle, j’ai la faiblesse de reconnaître à l’autre les qualités requises à exercer un métier qui sied à ses compétences… C’est l’avantage de l’assurance de soi , et parfois de l’oubli de soi .. Car celui qui a étudié ,n’a peur de personne,sinon de sa propre peur … Rien que ça !.!!.
    Le Congo Brazzaville est un chantier tout comme la RDC .
    Que nous suggére cette proximité géographique en termes économiques ??.
    Voilà un questionnement qui interpelle les deux consciences . La construction des ponts, et surtout l’amélioration de la mobilité entre les deux pays ,est un des critères les plus importants dans l’objectif d’intégration économique…des deux pays…
    Ces deux pays,proches ne feront pas l’économie de la pathos ,de la distance ,les exigences socio-économiques les feront rapprocher .. Car c’est un grand marché économique potentiel dont les deux pays doivent prendre la mesure…
    La puissance de la vérité économique l’emportera sur les réflexes identitaires , qui n’ont plus de raison d’être ,le monde est devenu mondialisé .Il faut en tirer toutes les conséquences…
    Comme,je l’ai toujours souhaité ,il faut laisser l’intelligence s’exprimer, se dévoiler,se déployer et au bout ,on perçoit la lumière c’est à dire contempler l’idée du bien , comme le dit Platon.
    Mettons notre pays aux mains de l’aristocratie intellectuelle et vous y récolterez les bons fruits…. Je suis pour la parabole des talents.
    NB: le coût de la haine congolaise, c’est la pauvreté.!!.

  15. Christian Biango dit :

    À mon cher val de Nantes et doyen Lucien, je vous rappelle que seules les idées coûtent chers pour toute personne qui sait les vendre. Je ne vendrai jamais les miennes parce que j’ai l’intime volonté de les appliquer moi-même avec d’autres résolus et déterminés. La Rdc ce pays continent aux 9 frontières, est en réalité un pays enclavé dont les seules et véritables portes d’entrée et de sortie sont les ports en eau profonde de Pointe-Noire pour l’axe centre et Port-Gentil pour l’axe Nord. Le port de Matadi aurait pour seul objet la desserte de toute la partie Sud de la Rdc et du nord de la Zambie. Un poumon économique à construire d’un marché de près de 200 millions d’habitants d’ici 2040 qui exigera plusieurs stabilités( politiques et financières) . L’enjeu sera de mettre à une contribution commune le potentiel énorme du barrage hydroélectrique de Inga. Il faudra juste 20 ans d’investissements en dehors de toutes idéologies religieuses et anti communistes ( détestation de la propriété privée) pour y parvenir. Et je n’évoque même pas du potentiel touristique autour du majestueux fleuve Congo, alors, agissons vite pour nous mettre au travail !

  16. Val de Nantes dit :

    Lire ,,parts de marché conséquentes.

  17. Val de Nantes dit :

    @ mon cher Christian.
    Exact .Je partage tout à fait votre analyse économique dont je pense qu’on pourrait en reparler sérieusement, après le départ de Sassou du pouvoir….
    Tu es dans la droite ligne de ma pensée en termes d’intégration économique des nations de cette partie de l’Afrique…
    Essayons de nous documenter sur cette idée qui me paraît être l’ultime solution à notre retard économique ..
    Ce serait une occasion pour les détracteurs du fédéralisme de mieux préciser leur pensée sur ce sujet quand à leur vision économique, tirée du jacobinisme ambiant.
    La seule question à laquelle nous puissions répondre , c’est quel est le modèle économique adapté aux exigences d’une intégration économique dans un espace économique composé de plusieurs nations ????…
    Le débat reste ouvert !!.
    NB:une économie qui soliloque souffre de manque de partenaires économiques et d’initiatives privées et publiques. C’est l’autarcie ,tel est le cas de ces économies africaines.
    Vous aurez donc compris , ma question à Mvouba sur le pourcentage de PiB régional de la région du pool dont il est un des élus.?….
    Quelle est la richesse chiffrée de la région du pool ??.
    Quels sont ses partenaires économiques immédiats ?…
    Quel est l’état de sa balance commerciale ?.
    Etc,
    Chers compatriotes.
    Voilà la préfiguration de la gouvernance publique de notre pays . Elle se veut rationnelle , scientifique , et argumentative …
    D’où mon vouloir de partir Sassou du pouvoir , pour enfin exprimer les talents divers qui sont enfouis en nous ….
    Nous sommes une génération qui a bien compris le rôle prépondérant des économies régionales dans la construction du PIB national fiable.
    La mondialisation de l’économie dépasse le seul cadre national pour scruter le marché mondial avec des produits pouvant avoir le pouvoir monopolistique dans des secteurs où l’on dispose des avantages absolus sur les autres…
    Je crois aux vertus de la science économique ,il suffit d’en comprendre les mécanismes… C’est la leçon que j’avais tirée de mon stage, au Luxembourg, où le professeur Belge en statistiques économiques , était la compréhension théorique et pratique des théories économiques formulées par Adam Smith et D.Ricardo ..base des économies ont des valeurs d’échange en pays producteurs….
    Précisions : En économie ,il y a deux valeurs dont on peut faire d’un produit : la valeur d’usage et d’échanges..La première est destinée à la consommation immédiate et la deuxième ,la plus importante dans le cadre commercial , c’est la valeur d’échange , synonyme de rentrée des devises étrangères,donc de la richesse.

  18. Lpambou Mkaya mvoka dit :

    Cher Christian
    Agir vite c est bien mais comment et avec qui et dans quel cadre institutionnel
    Vous évoquez le modèle fédéral pour le Congo êtes vous sûrs que tous les congolais vous aurez noté que je n ai pas mis en avant les élites bavardes du Congo qui parlent trop souvent à la place des congolais insuffisamment instruits

  19. Anonyme dit :

    M Biango, J’adore vos propos, c’est beau d’avoir des grands projets pour le congo. Mais au fait, d’ou viendra l’argent..? ou sont les ingenieurs..? vous allez faire du Sassou sans Sassou. C’est a dire, aller empreinter l’argent ‘a l’etranger.. pour le renvoyer ‘a l’etranger au travers des entreprises etrangeres, et sans valeur ajoutee pour nous..!! M. Sassou a contruit des buldings au centre ville de brazza, mais notre pays ne sait faire, ni d’ascenseur, ni de pompes ‘a eaux, ni de vitres…!! Alors a quoi bon..? a part enrichir les entreprises etrangeres..!! vous parlez d’integration sous regionale, pourquoi pas.. mais pourquoi la RDC ou encore d’autres pays, voudraient-ils dependre de nous..? Le pouvoir de M. Sassou ressemble au pouvoir de Mobutu, par consequent, si on peut se servir de la RDC comme reference, cela voudrait dire qu’apres M. Sassou, il nous faudrait peut etre 40 ans pour payer la facture de ses degats. A mon humble avis, ce qui est urgent pour notre pays c’est de remettre en marche le systeme d’education, que M. Sassou a vonlontairement mis a terre. Car, tel quel, le systeme d’education actuel est en train de fabriquer des Sassou en puissance. Et la deuxieme priorite est l’energie, car il n’y a pas de developpement sans energie. Pour le reste faite confiance ‘a la nouvelle generation, elle fera le reste N’oubliez.pas que nous enfants parlent deja d’intelligence, artificielle, pour ne pas dire, que vous et moi, nous sommes deja depassee… Mettez le jeune congolais au niveau de la jeunesse mondiale, et il fera des miracles.. croyez moi.. . (desole pour le manque d’accent.. clavier QWERTY)

  20. Christian Biango dit :

    Cher doyen Lucien et cher anonyme, vous ne monterez jamais dans une capsule pour faire un tour sur la lune par un simple manque de confiance en soi. Qu’est-ce que c’est que l’argent en fait ? Une simple décision politique si je ne me trompe. Je refuse le pessimisme associé à la couardise intellectuelle, voilà pourquoi l’Afrique noire et je tiens à le préciser, accuse un retard abyssal à cause d’un labyrinthe visionnaire. Qu’est-ce qu’une dette ? C’est la volonté d’un politique d’affronter un banquier en lui demandant de lui faire confiance après avoir négocié une annulation de dette. Le privilège d’un État, c’est de pouvoir le rendre solvable et crédible. Doyen Lucien, les émiratis et les qataris sont-ils plus préoccupés à percevoir leurs dus des revenus du pétrole et du gaz ou au fonctionnement dynastique de leur monarchie institutionnelle ? Les congolais devront être individuellement les membres du conseil d’administration de leur pays dans l’acquisition et la pérennisation de leur patrimoine, voilà leur Droit auquel ils doivent accéder. Des congolais, voire des africains de bonne volonté permettront l’intégration sous-régionale de l’Afrique centrale, désolé de vous dire que vous ne réussirez pas à me décourager.

  21. Val de Nantes.si Bouya a l'argent , c'est que le Congo Brazzaville en disposerait. dit :

    Le pessimisme ne fait pas une politique.. Ceci n’est qu’une projection de la nature de l’intégration économique dans un espace économique donné…
    Le dire n’est pas le faire dans l’immédiat… Si Monnet , Robert Schuman avaient commencé par argumenter en termes d’impossibilité , l’Europe ne se serait pas faîte….Je signale que tous les pays à cette époque n’avaient pas des économies bien structurées et homogènes avant d’entrer en Europe…
    On a parlé d’un scénario et non d’une concrètude.. Un espace économique sous régional se pense ,se conçoit , d’où la compréhension de tous les mécanismes qui participent à sa construction ,tels que la formation du capital humain , la structure des économies concernées , la disparition des barrières douanières , l’énergie etc, j’ai bien parlé d’une idée futuriste dont on aimerait voir la concrétisation..
    C’est une projection ,cela suppose une préparation de tous les éléments d’arguments que vous avancez…
    Se poser déjà des barrières pour ne plus progresser est un signe de manque de confiance en soi …
    La mondialisation de l’économie requiert des exigences diverses et variées dont surtout la formation du capital ( ingénieurs, techniciens, etc ) pour produire de la valeur ajoutée locale..
    L’argent,s’il est le nerf de guerre ,il est bien disponible dans certains pays, comme le Congo Brazzaville..En témoignent les 14 mille milliards de CFA ,disparus en Congo Brazzaville, sans compter les revenus pétroliers induits ,taxes douanières ,la fiscalité des entreprises étrangères et nationales, les emprunts bancaires..
    À quoi à servi le plan Marshall à la sortie de la guerre ??…
    Un congo bien géré ne peut il pas financer certains projets structurants de son économie ?
    Avez- vous l’idée exacte des sommes d’argent volées par ce cartel Mbochi, caché à l’étranger ??..
    S’il n’y avait pas l’argent en Afrique,on n’y aurait pas vu des grandes banques européennes…. L’ économie bancaire a horreur du vide économique.
    Soyons cohérents dans nos arguments .Ces banques y viennent elles pour la beauté de la nature africaine ??…
    Mais l’argent est en Afrique .Demander à la banque mondiale et au FMI ,ils vous en diront mieux que vous…..
    Un argument du genre  » où trouverez – vous l’argent » fait rigoler Bouya ,car ,lui ,seul sait la vérité sur la richesse de notre pays..
    Sur l’argent ,on en a assez dit pour ne pas apparaître incohérent et ridicule…
    Les Mbochis doivent en rigoler tant l’argument les dédouane de tout pillage économique et financier…Une maladresse !!.
    Les chinois ,les français etc savent très bien que le Congo Brazzaville est un pays richement pauvre. C’est à nous de leur démontrer le contraire.. c’est à dire mieux sauvegarder nos intérêts ..
    Oui , l’argent ,le Congo Brazzaville en dispose pour son envol économique,il suffit d’y mettre de la rigueur morale et éthique, c’est tout..!!.
    Comment se développer , quand on vole l’argent du développement ??…
    Pourquoi se placer toujours du côté négatif de l’histoire ,quand vous avez la possibilité de changer le cours de cette même histoire ??.
    Vous croyez vous en sortir en gardant votre schéma de développement post colonial??…
    Posez-vous la question , pourquoi ce retard économique depuis votre indépendance ??…
    Ingénieurs , valeurs ajoutées , argent , entreprises étrangères,etc tous ces arguments sont passés au peigne fin; rien ne sera laissé au hasard dans la préparation de notre pays à une potentielle entrée à un espace économique sous régional. Nous ne serons nullement des philanthropes ,des dindons de la farce de cet espace économique…..
    Oui,une construction d’un espace économique suppose des emprunts bancaires gagés sur des projections économiques chiffrées que dégagent les différents pays qui le composent…
    Oui,un espace économique ne peut être conçu comme un open bar où chaque pays fait ce qu’il veut ,il y a une soumission à des conditionnalites posées par les institutions par le dit espace…
    De nos jours, l’économie se conçoit sous l’angle des blocs économiques pour s’assurer des parts de marché ,et limiter les effets de la concurrence sauvage et anti écologique… C’est une évidence.!!.
    L’économie autarcique n’a plus sa place dans le concert d’où la recherche perpétuelle des partenaires économiques pour écouler ses produits…
    Tous les prérequis ou préalables , financiers , économiques, humains que vous évoquez de façon ironique sont pris en compte dans cette idée futuriste…
    Pourquoi ne pas faire tous ces reproches à la Cemac dont c’est la mission ?….
    La Chine , qui était hier agricole , est devenue un géant industriel grâce au maillage de toutes les ressources dont elle dispose …
    D’où viennent les ingénieurs chinois , n’est ce pas de la formation ?.
    Et d’où vient l’argent , n’est ce pas de l’agriculture ?.
    Pourquoi ,ce qui est possible pour les chinois ne l’est pas chez les noirs de l’Afrique ??..Au commencement ,en Chine , c’est l’agriculture , avec Mao. En 2023 ,l’une des premières puissances économiques du monde…
    Mais qui est ce qui s’est passé entre-temps ??….
    Tout n’est pas tombé du ciel , rassurez-vous . Il y a eu un long processus de préparation à la construction de l’économie chinoise,dont nous consommons les produits , aujourd’hui…
    On ne va pas en guerre avec un sentiment défaitiste,il faut s’armer en conséquence pour y faire face…..
    Votre posture de repli ,de peur, de renonciation , de lâcheté ,de résignation devant la moindre difficulté ,plonge le Congo Brazzaville dans le tartare… Il faut maintenant partir en argumentant à rebours de la prédiction de Dumont.
    Quand Rene Dumont dit que l’Afrique est mal partie , vision ,du reste ,qui est d’actualité, il fait allusion à l’impréparation de son économie à l’entrée sur le marché international.. D’ailleurs nous accusons toujours ce retard , pour n’avoir pas su mettre en valeur nos matières premières…
    Vendre à l’étranger , c’est d’abord répondre à la demande nationale , c’est un préalable économique dont ne peut se passer une économie nationale…
    Formuler des inquiétudes infondées de nature à fuir les difficultés posées par l’équation que présente un problème ne fait pas de vous un combattant de la pensée disruptive. Il faut oser …Osons !! de Jean Pierre Elkabbach…Ô frilosité , quitte ces corps embaumés de la négativité de la vie .
    Bien sûr , c’est de bonne guerre !! , c’est même la nature du processus dialectico- dialogique duquel surgit la vérité . C’est à dire on confronte les arguments contraires au travers d’un dialogue au terme duquel survient la certitude…
    Ainsi ,je voudrais rassurer celles et ceux qui émettent des avis différents sur ce sujet ,ils jouent leur rôle ,mais le débat reste ouvert,car nous avons le devoir patriotique de remuer le cocotier congolais pour en voir tomber les fruits….
    Il n’en reste pas moins que les fédéralistes restent focus sur l’importance de l’économie régionale créatrice des marchés continentaux, lesquels sont une conséquence de la vitalité économique des régions désactivées du jacobinisme toxique…
    D’ailleurs , que le Congo Brazzaville soit solitaire dans l’optique de sa gouvernance économique ,il lui faut faire preuve d’imagination excessive pour se mettre au niveau des autres pays , lancés dans la trajectoire du développement économique. Ce sont les mêmes exigences de la mondialisation économique, qui lui seront appliquées… Vos arguments pessimistes se balaient d’eux mêmes ,car la réalité des faits économiques leur seront supérieurs …..
    Attention ,ce débat a déjà commencé dans les cercles intellectuels de la RDC dont l’animateur principal est le VPM , vital Kamerhe…
    Si nous nous y mettons pas ce sont les Rdcéens qui vont penser à notre place.
    En résumé ,il y a d’abord une préparation endogène de l’économie nationale et puis une vision exogène de notre économie….
    On ne peut concevoir une économie crédible sans intégrer ni les ingénieurs ,ni l’argent propre , nous ne sommes pas des continuateurs des œuvres maléfiques de Sassou..
    Vos arguments sur ces points sont totalement récusables et caricaturaux …

  22. Val de Nantes dit :

    @cher Christian, grosse validation !!.
    En te lisant , j’ai cru me lire .Ce partage télépathique de pensée justifie notre vision fédérale du pays..Dont acte…
    Alors, incroyables congolais.!!.
    Comment parler des ingénieurs et nous accuser d’enrichir les entreprises étrangères ??… Incohérence ou caricature ??.
    Je rappelle que l’ingénieur est le professionnel technique qui transforme le produit infinis en produits finis…ou valeur ajoutée.
    Exemple : le fer extrait dans la Bouenza devient un produit fini ,un vélo ,une moto ,une voiture, etc .
    Une fois qu’on a dit ça , les entreprises étrangères n’ont pas lieu d’être.. L’ingénieur ou le technicien , est celui qui crée de la richesse nationale.
    Il est formé au bout de 5 ans , 2ans pour un technicien.. Donc on pourrait envisager la formation des ingénieurs et techniciens le plus rapidement vite ,et les mettre au service du pays…
    Et l’argent !! Il suffit de voir les comptes du clan Mbochi pour mesurer la richesse du Congo Brazzaville.
    L’ argent est congolais , il suffit d’une gestion orthodoxe de la gouvernance publique et vous aurez des comptes remplis à rebords.
    Mais enfin ,chers compatriotes.
    Au lieu de nous demander d’où viendrait l’argent ,posez la question aux voleurs de la république d’où vient leur pactole ??.
    Soyez cohérents dans l’articulation de vos arguments ,car ils pêchent par une insuffisance logique…
    Tous vos arguments contradictoires sont unijambistes ,car ils ne font pas le poids face à ceux déployés par les fédéralistes, décidés à franchir le rubicon esclavagiste.
    D’ailleurs, l’essence du fédéralisme est l’apologie de l’économie ventilée vers les régions fédérées, d’où l’obligation institutionnelle de former le capital humain dont les ingénieurs pour la création locale des richesses locales et in fine, nationales..Et il serait farfelu de parler des entreprises étrangères qui seraient bénéficiaires des fruits de la nouvelle organisation économique du pays..
    Je comprends votre étonnement du fait que le Congo Brazzaville n’a jamais connu un tel schéma économique, issu de la raison .
    J’avais parlé , dans les post précédents , de la phrase de Galilée, qui va révolutionner le monde , dont la révolution industrielle « : l’avenir du monde sera écrit en langage mathématique », effectivement , nous y sommes.
    C’est quoi la révolution ?…
    C’est le mouvement , c’est casser l’ordre préétabli qui confine à l’immobilisme. D’où le fédéralisme est la négation de toutes ces habitudes ataviques , qui ont détruit l’âme congolaise , à vouloir se contenter des pensées inoffensives en termes de création de richesses …
    C’est même la nature intrinsèque de toute révolution , la prise des risques .
    Être fébrile ,peureux , lâche ,etc fait de vous un être corvéable à souhait ,car vous manquez de raison ,de joie de vivre .
    Pour bien en comprendre ,il faut lire  » la volonté de puissance de Nietzsche  » . C’est cet homme qui détruit les déconstruteurs de l’ici – bas , c’est à dire de la vie , pour s’aligner sur la doctrine chrétienne du salut ..
    Enfin , pour conclure , j’invite les congolais à ne pas avoir peur des idées iconoclastes desquelles peut sortir le salut sans la grâce de Dieu..

  23. Anonyme dit :

    Mes chers amis, notamment val de nante, arretez svp de rever, ‘a la fin du reigne des nguesso, les caisses seront plus que vides. et ne pensez pas une seule seconde, que l’argent caches ‘a l’etranger sera recupere. je repete, il n’y a pas de developpement sans energie, il n’y a pas de developpement sans education. Nous n’avons ni de medecins, ni d’ingenieur. Vous parlez de shuman et autres, mais vous oubliez de dire que les epoques ont change. Nous sommes au sud et l’argent est au nord, et les banques sont au nord. Pourquoi le nord viendra-t-il financer nos projets..? que devrons nous donner comme garantie pour qu’elles viennent nous financer,,? Ceux qui nous pretent aujourd’hui savent pertinemment que dans notre situation actuelle, sans education, sans ressources humaines, c’est du pain beni pour eux, car ils sortent 1000 fois gagnant de la transaction. Les pays n’ont pas d’amis mais que des interets. Tant qu’il n’y aura pas des congolais au niveau des occidentaux pour defendre les interets des congolais pour le congo, tout ceci n’est que bruit. La competence ne s’improvise pas, le developpement ne se decrete pas.Tous les pays qui se sont developpe ont d’abord formes leur propre cadres, car se sont les cadres qui font l’institution et c’est l’institution qui protege le pays. Aujourd’ui il faut penser le congo de sorte que notre pays ne puisse plus produire un autre Sassou. Je repete, sans education, sans institution solide, sans energie, vous perdez votre temps.. Ne pensez pas que la fin de sassou signifira la fin du regime sassou, car il y a 1000 sassou qui sont deja prets pour perpetuer le systeme.. (Clavier qwerty)

  24. Val de Nantes. dit :

    @ano
    Je ne partage pas votre spleen existentiel ,car le devoir patriotique. qui nous anime est celui de trouver les solutions aux sempiternelles questions de développement auxquelles le Congo Brazzaville fait face..
    Énergies renouvelables ou fossiles sont et seront disponibles pour le développement de notre pays.. Le pessimisme qui caractérise vos arguments justifient le manque de confiance en soi .
    C’est une bataille économique qui exige , réflexions , stratégies ,etc .Le post Sassou est un chantier ouvert à toutes les opportunités envisageables et non figées.
    Et oui ,il faut rêver pour réussir , c’est le but de ceux qui ne veulent pas subir la loi des plus forts.
    Je parie que vos fragiles arguments ne trouveront point d’adeptes au Congo Brazzaville,post Sassou..
    Interrogez Vital Kamerhe ,il vous dira exactement ce que nous avons imaginé à propos de cette idée futuriste autour de l’intégration économique sous régionale. L’histoire est un mouvement , dirigé par la pensée , d’où l’intérêt de faire du rêve inaccessible un horizon franchissable…
    Toutes les barrières abstraites que vous semblez poser sur la voie de la construction d’un espace économique sous régional , seront détruites par la puissance de la raison..
    Je crains que vos arguments caricaturaux ,mal pensés ,mal structurés soient le déclin d’une certaine pensée congolaise , nostalgique et mélancolique d’une ancienne période .
    Oui,le Congo Brazzaville est imbriqué, à sa décharge , dans un monde mondialisé où seule compte la prééminence économique…
    Quand on réfléchit sous la bannière de la raison,il n’y a pas de fatalité qui tienne. Douter du doute est un exercice intellectuel . Faites – en bon usage.!!.

  25. Val de Nantes dit :

    Jouer les Cassandre sur l’avenir de son pays , est un exercice périlleux. . S’il n’y a pas un début de toutes choses ,il n’y aurait pas des choses…
    Ainsi , il y a des choses qui sont ,il y a des choses qui sont parce-que d’autres choses sont..
    Exemple.
    Si je dis : le Congo Brazzaville , c’est une chose.
    Mais je dis  » le Congo Brazzaville existe.’. c’est exister qui est la chose de la chose qui est le Congo Brazzaville.. c’est à dire que seul le Congo n’existe pas..il faut cette relation d’interdépendance…
    D’où ,il nous faut éviter  » le syndrome de la toile de Pénélope » ,un travail recommencé , sans jamais être achevé ..
    Cette logique est caractéristique de ma pensée à propos de ce débat sur l’intégration économique sous régionale..
    À méditer , pour les congolais, épris de la rationalité..

  26. Christian Biango dit :

    Mon cher val de Nantes, je peux juste te dire une chose, je ne crois pas au hasard, mais à l’objectivité des convergences existentielles. Merci pour ta cohérence visionnaire. Mon souhait, te rencontrer dès que possible pour immortaliser le projet fédéral pour le Congo Brazzaville et la sous-région Afrique centrale. À anonyme, je n’adhère en aucun point à votre état d’esprit obscurantiste, essayez de vous révéler pour être crédible.

  27. Val de Nantes.. dit :

    Oui ,cher Christian , c’est mon souhait le plus ardent de vous rencontrer, après Sassou..
    Ce débat , comme une bouteille jetée à la mer , préfigure l’intensité des discussions sur le Congo Brazzaville ,post Sassou.. c’est à dire celui de demain.
    Nous avons , sur les autres congolais, un matelas d’avance affûté des arguments mieux documentés , pensés pour faire comprendre à l’ensemble des congolais , privés de lumière naturelle, que le Congo Brazzaville va subir une métamorphose économique grâce au modèle économique de type fédéral,seul capable d’affronter les vagues économiques étrangères et pouvant disposer de cette capacité d’intégration dans un espace économique sous régional…
    En résumé ,nous préparons un Congo Brazzaville à la guerre économique, essoré de la malédiction multiforme dont il est victime depuis sa sortie de la caverne coloniale…
    L’ histoire humaine est dialectique : la guerre d’un côté ,la paix de l’autre..Il faut donc s’armer…car l’autre conscience fait de vous un objet..et donc une menace…..En témoigne la présence des chinois au Congo Brazzaville…
    Quelle réponse apportée à cette présence technique au Congo Brazzaville ?
    Ma réponse : la formation du capital humain..
    Pourquoi cette présence technique au Congo Brazzaville ??.il y a deux raisons : soit ,le Congo Brazzaville manque des ingénieurs et techniciens ,soit une discrimination patronymique de l’intelligence technique ,ce qui sous entend que le diable est bien dans le fruit congolais ,il n’est pas hors du Congo Brazzaville…
    S’il faut laisser les choses en l’état , à quoi ça sert de demander le départ de Sassou du pouvoir ??…
    Ne pas changer les choses , c’est se satisfaire des choses du moment. Or ,le départ de Sassou est l’occasion de changer fondamentalement les choses.
    Soyons cohérents ,chers compatriotes.
    Si on tient des propos pessimistes sur l’avenir du Congo Brazzaville , autant regarder sa télé dans son salon et y manger tranquillement sa semoule…
    Non ,ce n’est pas ma vision des choses .Je ferai don de ma personne pour nettoyer les écuries d’Augia..
    Et puis , j’ai cette lugubre impression que certains de nos compatriotes sont aux confluents d’un choix cornélien : conserver Sassou ou en faire le deuil . C’est triste !!.

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