Par Mingwa BIANGO
La dette publique de la République du Congo est « officiellement » évaluée à 10 milliards de dollars américains… « officiellement », car la dictature de Brazzaville est experte dans l’usage de faux documents comptables et la falsification de ses comptes publics.
En effet, les négociations interminables et non abouties à ce jour, entre le Fonds Monétaire International (FMI) et le pouvoir militaire de Dénis Sassou-NGuesso avaient révélé en mars 2017, une infime partie de la dette cachée de l’Etat failli et voyou qu’est devenu le Congo-Brazzaville, dont la dette publique atteint 120% du PIB.
Mohsen Hodjej et sa créance de 1 milliard et trois cents millions d’euros est une bombe à retardement.
Mystérieuse et énigmatique, la créance de l’homme d’affaires libanais Mohsen Hodjej et sa société Commisimpex est la plus accessible en termes d’informations, car défrayant la chronique judiciaire depuis trois (3) décennies.
Le nouveau round de cette saga judiciaire est à l’actif du pouvoir militaire de Brazzaville qui a déposé plainte au Tribunal judiciaire de Paris le 8 octobre 2021 par le biais du cabinet d’Avocats Kevin Grossmann, dans laquelle à notre grande surprise, un article relayé par congo-liberty.org est cité comme l’une des pièces justificatives (Pièce N°3 – dossier intégral de la plainte à télécharger ci-dessous).
L’objectif du pouvoir de Brazzaville étant l’annulation de la sentence arbitrale rendue le 13 janvier 2013 sous l’égide de la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de Commerce Internationale (CCI), ayant acté définitivement la dette pharaonique de Mohsen Hodjej et la Commisimpex.
A propos de la recevabilité de la plainte du pouvoir de Brazzaville, nos conseils juridiques nous informent que la plainte pour corruption dans l’affaire Commisimpex ne pourra pas prospérer favorablement pour le Congo. Principalement parce que les intéressés auraient dû déposer la plainte dans les deux mois de la connaissance des faits
Contestée par le pouvoir de Brazzaville, la créance de Mohsen Hodjej n’est pas comptabilisée dans la dette publique qui s’élevait « officiellement » à dix (10) milliards de dollars américains dont le tiers (1/3) est détenue par la Chine.
Les dettes d’aujourd’hui sont celles de demain…
Pour notre part, nous militons pour une Transition Démocratique et Pacifique au Congo-Brazzaville pendant laquelle un audit de la dette publique de l’État – extérieure et intérieure – devra être réalisé avec pour objectif de :
- Déterminer la dette odieuse ;
- Déterminer la conformité de la dette et le coût financier réel de son objet ;
- Déterminer la valorisation de la dette en nature (Travaux réalisés à rembourser en matières premières : Pétrole) ;
- Établir un rééchelonnement de la dette publique ;
- Établir avec les créanciers un échéancier du paiement de la dette ;
- Négocier un moratoire de la Dette pour soutenir la Transition politique et démocratique ;
Bien que la dette publique et intérieure congolaise ait été contractée à des fins criminelles par le pouvoir illégal de Brazzaville, il n’en reste pas moins que sur le plan institutionnel, cette créance indue ou non, est celle de la République du Congo-Brazzaville et non celle du gang mafieux qui régente le pays.
Les Patriotes congolais doivent prendre conscience que la restauration de la Démocratie pour laquelle nous militons, coïncidera avec les contentieux de la dette tous azimuts, Traders pétroliers, fonds vautours…
Il est irresponsable d’applaudir et de se réjouir de la saisie des biens de la République du Congo sous prétexte qu’elle contribue à l’affaiblissement du pouvoir dictatorial que nous combattons, car, les dettes d’aujourd’hui sont celles de demain…donc les nôtres et celles des générations futures !
La signature de l’État congolais ne vaut plus rien depuis longtemps. Sans ces règlements de la dette, il sera impossible de retrouver la crédibilité nécessaire à la bonne conduite des affaires publiques. La lutte contre la corruption et le rétablissement de l’État de droit rendront sa dignité perdue à la République du Congo. Il en sera de même avec l’obligation de l’État à l’égard de ses citoyens, retraités, pensionnaires et boursiers.
Notre quotidien à la chute de la dictature sera, « toute la dette pour le Peuple , rien que pour le Peuple »
Mingwa BIANGO
Coordonnateur du Projet Transition Démocratique et Pacifique au Congo
Diffusé le 31 octobre 2021, par www.congo-liberty.org
Tout ce que Denis Sassou Nguesso à fait comme du mal contre le Congo, n est plus un souci pour nous.
Que ça soit des dettes ou machin-machin, on s`en fout de lui et son gouvernement.
A présent nous avons déjà en place des solutions nécessaire pour un développement positif basé pour le bien vivre de chaque Congolais et Congolaise, indépendant de n`importe quelle ethnicitè et pour atteindre le niveau évolutif du bien-être qui correspond aux pays stable qui mettent en pratique les droits de l`homme qui est exiger dans le programme de l`ONU.
Ce qu`il nous faut à présent, c`est mettre Denis Sassou Nguesso hors d`état de nuire le peuple Congolais. Nous sommes à 100% capable à developper notre propre pays par nous même. Nous avons déjà en place un budget de 10 ans pour rétablir notre pays après la dictature de Denis Sassou Nguesso.
https://dnkbantu.wixsite.com/minside
Mr Mingua.C’est un Nuremberg Congolais qui urge pour traiter tous ces dossiers.Que les vrais militaires Congolais les ayant bien suspendus levent l’armee populaire qui ouvrira le chemin a la justice.
D’abord une récupération locale opérée sur l’argent volé et déposé dans les environs d’oyo et autres .
Et après une action internationale afin de rapatrier tous les avoirs cachés de par le monde .
La communauté sait mieux que nous que ce régime est a -démocratique et n’a jamais obtenu l’onction populaire et donc toute démarche financière , visant à stabiliser ce régime , est nulle et non avenue .
On paie , c’est qu’on consomme , et là , le peuple congolais n’y a vu que du feu et la dette y afférente ne peut lui être imputée .
Tous les recours judiciaires y seront associés pour désendetter une dette invisible dont la traduction sur le terrain est bien visible .
C’est une invisibilité dont la visibilité se manifeste par la misère congolaise ….
Le CONGO n’en sera ni responsable , ni coupable .
Sassou , avec l’argent des congolais , joue l’anneau de Gygès dont le pouvoir n’a qu’un nom : l’invisibilité . Et n’apparait que pour tuer .
Nous ne pouvons assumer des dettes imaginaires et l’état catastrophique du pays en est le parfait témoignage .
Les dettes de SASSOU assurent le confort de son être et celui de ses nombreux courtisans . La déclaration des patrimoines de ces voleurs fait office d’aveu des vols des finances publiques et le CONGO s’en servira comme preuves tangibles pour le déresponsabiliser .
Même un canard pourra défendre ce dossier , hors avocat ,tant la limpidité qui en dérive égale l’effet du miroir …