L’échec des nations africaines

Par David LONDI

Contrairement aux idées reçues, des Etats existaient bel et bien en Afrique avant la pénétration coloniale. Nous avons, pour exemple, le Royaume du Kongo que je considère comme un Etat à organisation fédérale avec un pouvoir central. Comme dans le reste du monde, ils se structuraient autour du pouvoir et de l’acceptation de frontières, et ils ont fait émerger des sentiments d’appartenance à une entité commune et développer une identité culturelle, économique et sociale que l’on était prêt à défendre en cas d’agression extérieure. Même si les termes différaient des normes occidentales ; comme cela s’est fait ailleurs, l’Afrique a construit des nations et pas seulement des tribus, et elle empruntait la voie du développement de ses potentialités à la veille de la conquête coloniale. L’invasion européenne a mis un frein à cette lente transformation par la puissance de feu développée par les Occidentaux qui a tué les Nations africaines et précipité leur déclin. Par les armes, l’Occident a démembré des Etats bien structurés qui n’avaient rien à envier aux puissances colonisatrices.

Par la pénétration des valeurs chrétiennes et du capitalisme, l’ »aliénation » a été forte tôt, dès le début du XIXe siècle, intériorisé par les intellectuels autochtones acculturés. Ce sont eux qui, aux côtés des colonisateurs, ont été les meilleurs agents de diffusion de l’idéologie de l’Etat-nation à l’occidentale, opposée aux aspects « originaires » des autorités préexistantes, dont il devint de bon ton d’affirmer et d’enseigner le caractère rétrograde et « tribal ». Ainsi fut inventé le dualisme tradition/modernité qui n’a pas lieu d’être sous d’autres cieux comme au Japon. Ce dualisme peut se transformer en un syncrétisme social et religieux, une combinaison de doctrines, de systèmes initialement incompatibles pour former une force capable d’impulser le bien-être des femmes et des hommes de ces entités. L’échec de cette stratégie de mariage de doctrines, plus de 60 ans après les indépendances, montre que l’histoire des nationalités (dites « ethnies ») africaines n’est que l’échec répété des pulsions tribalistes, une idéologie fatale dans le processus de construction des Nations. A cela il faut ajouter la stratégie perfide du colonisateur qui, généralement, s’est appuyé sur l’éthnie à faible taux démographique pour diviser et mieux régner. Donc, ces concepts de Nation et Peuple sont restés à l’état de promesses non tenues depuis les indépendances. Dans des Etats comme les nôtres il est presque impossible d’installer la démocratie dans laquelle tout le monde est égal devant la Loi.

L’ETAT colonial, puis postcolonial depuis les années 90, n’a ni protégé ni libéré les Africains, mais les a au contraire exploités par l’exacerbation des nationalismes périmés et par des manipulations tribalistes servant à masquer les clivages entre masses et cliques dirigeantes. Après l’indépendance, la négation même de leur être a incité les peuples à se jeter, au nom de l’Etat-Nation à construire, entre les mains de despotes qui incarnèrent le contraire de l’idée démocratique qu’ils étaient supposés importer d’Occident. Car les ferments nationalistes exercèrent une action constamment ambiguë, d’abord instruments de combat social, mais bientôt arme politique aux mains du pouvoir en place, pour rejeter toute forme d’opposition au nom d’une « purification » xénophobe. Dans cette situation, le patronage par affinités ethniques au détriment de la méritocratie devient le mode de gouvernance, l’ethnie au pouvoir s’empare de tous les leviers du pouvoir pour produire le résultat que nous voyons dans nos pays respectifs.

Toute cette situation plaide pour l’instauration d’une fédération capable de surmonter les antagonismes nationaux et ethniques, le pouvoir d’Etat exerçant alors son autorité sur des autonomies locales fortes, susceptibles de restaurer la voix des peuples. Beaucoup de nations occidentales ont eu recours à cette forme d’organisation politique, économique et sociale pour pacifier les relations entre des entités subjectivement antagonistes qui composaient un pays. Je suis persuadé que le processus de fédéralisation peut être la base de la construction des Nations africaines dans leurs frontières actuelles avant de déboucher sur une Afrique fédérale. Soyons optimistes !

David LONDI

Diffusé le 06 avril 2023, par www.congo-liberty.org

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10 réponses à L’échec des nations africaines

  1. Val de Nantes dit :

    Oui ,@David Londi ,
    C’est faire preuve de mauvaise foi que nier la réalité objective qui se dresse à nous ,en voyant se dérouler au Nigéria ,un fédéralisme qui a contribué à apaiser les tensions politiques d’antan……
    Quand les supposés intellectuels congolais restent confinés dans le bunker institutionnel anachronique…
    Les intellectuels Nigerians plus pragmatiques ,lucides , et innovants , peut être !!.
    Pourquoi ?
    La réponse se dévoile aussi simple que posée. C’est la résolution locale des questions économiques, politiques et sociales qui a été le rempart de toutes divergences politiques. Ce fédéralisme a répondu à la caractéristique sociologue du Nigeria , composée de plusieurs ethnies et religions.. D’où cette espèce de paix politique , qui s’est installée dans ce pays….
    Le fédéralisme n’est point un partage géographique du pays , mais une gestion autonome,de manière exceptionnelle,des pouvoirs économiques, politiques et sociaux reconnus aux régions .
    Quand on n’a pas compris la maxime de Descartes ,selon laquelle « : le bon sens est la chose du monde la plus partagée  » on ne s’y retrouvera jamais.
    C’est même la puissance limitée de la raison qui est totalement ignorée .. Ceux qui en réfutent la nature universelle ne seront pas loin de contester l’axiome mathématique: 2+2= 4..
    D’où vient l’échec de ces nations ?.
    Il vient de notre incapacité génétique à assimiler l’universalité des concepts qui fondent des nations civilisées. Nous donnons raison à Hobbes dans sa pensée rétrograde de l’être humain, qui reste bloqué à l’état de nature, c’est à dire sauvage…
    Le Congo Brazzaville présente tous les aspects d’un pays vautré dans une société non civilisée où forts ,les nantis s’agrippent au pouvoir pour la seule défense de leurs intérêts matériels……
    L’échec est plus moral, ontologique , c’est à dire l’être africain et notamment congolais que le fatum d’un peuple ou d’un continent…
    Comment peut on concevoir un début de développement si un intellectuel politicien ,de surcroît congolais ,en arrive à priver son pays de la moitié de son PIB par des pratiques mafieuses ?.. Cela s’explique par une ontologie congolaise.
    Résultat : Mon Cher @ David , c’est la solution fédérale qu’il faudrait diviniser.. prioriser ,car il en va de l’harmonie nationale….
    Ma pédagogie technique, sur le fédéralisme ,expliquée à travers l’article précédent, en a démontré les avantages……
    J’en attends toujours un argument technique contradictoire pour susciter un débat sur l’efficacité des systèmes politiques qui régissent le monde politique…
    Question ?
    Sommes -nous , fédéralistes, jalousés par certains érudits congolais d’avoir commis un péché ,celui d’avoir compris la source du mal congolais ,sachant que le congolais est par excellence un jaloux pathologique?.
    Que l’idée fédérale ne soit pas une soumission à la pensée d’autrui, mais une réalité empirique de notre situation politique actuelle et chaotique.. qui pourrait s’appliquer au Congo Brazzaville….
    À quoi ça sert de ne pas de changer quand rien ne change ?…

  2. leo kikadidi dit :

    je me demande si tous les blancs n existaient plus si notre haine qui nous empeche d avancer disparaitra.car la haine c est toujours la faute des autres.

  3. Val de Nantes dit :

    Lire , caractéristique sociologique..
    Le fédéralisme Nigérian a démonétisé l’intérêt présidentiel. Car l’objet de l’idée fédérale , c’est la construction d’une nation autour de la question économique en mettant des pare – feux politiques comme fondement de la normalité politique au sein d’une nation où les divergences ethniques et notamment sociologiques se trouvent atténuées du fait de la résolution quotidienne des différentes problématiques auxquelles font face les membres d’une même tribu et issue d’une même région.. C’est l’émulation économique régionale qui tisse les liens de fraternité ,de convivialité ,de patriotisme au sein d’une nation…
    Pouvait -on imaginer un Congo Brazzaville, dirigé par Sassou, pendant un siècle , sans en percevoir sa dislocation géographique ?.
    D’ailleurs, nous n’ en sommes pas si loin , si on continue à nier l’évidence qui se dresse devant notre conscience collective…
    Je comprends que certains ne veuillent pas sortir de leur confort intellectuel pour magnifier les institutions devenues obsolètes au regard des exigences démocratiques du moment ,mais de grâce, qu’ils accordent aux fédéralistes la faculté de penser un logiciel institutionnel, qui cadre avec la construction du bien être collectif…
    Pourquoi,nous condamner à des ovnis institutionnels ?..
    L’une des conséquences les plus abjectes qu’ait connues le Congo Brazzaville,par l’exercice des institutions actuelles est le tribalisme..
    Ce virus est inaccessible à l’univers fédéral , tant sa philosophie s’y oppose…
    D’où l’issue de secours du Congo Brazzaville ,en ce net moment où l’incendie Sassou met en danger l’avenir du Congo Brazzaville est le fédéralisme…
    Nous allons , comme l’a dit @ David L, moderniser la pratique ou la praxis de la démocratie antique de nos aïeux…..
    NB.le Congo Brazzaville est indivisible ,mais cette rhétorique s’amincit au gré de l’incompatibilité morale de la gestion de la chose publique…
    Le commencement d’une action est la fin de sa peur..

  4. Val de Nantes dit :

    Le temps du colonialisme institutionnel est passé ,place à une pensée de l’âge de l’appropriation institutionnelle, matinée de l’économisme .
    Ces institutions françaises sont la superstructure de la domination coloniale et de ses continuations post colonialistes.
    Notre temps semble celui de l’après Sassou , c’est à dire celui de la tabula rasa institutionnelle..Le colonialisme appartient à l’histoire du passé , car produire des textes institutionnels qui réactivent le post colonialisme signifie la persistance d’un passé qui ne passe pas.Autrement dit notre indépendance n’a jamais été une rupture qu’elle aurait pu être , mais un laisse à chiens..Le fédéralisme en est son antidote où la colonialité est chassée par la congolité ,au moyen d’un missile diasporique.
    62 ans ,de folie institutionnelle française ,Sassoufit !!. On passe à autre chose ..
    On est libre de penser et de s’appliquer une tisane institutionnelle congolaise… Qui n’a pas été en cuisine ne verra jamais les casseroles du repas…..
    Notre grd Lucien vient de composter son ticket fédérateur . Alors !!.
    Yiwwiriiii !!.

  5. Val de Nantes. dit :

    J’invite donc les derniers mohicans, celles et ceux qui auront lumes explications techniques sur le fédéralisme à rejoindre le  » monde intelligible « c’est à dire en grec « : le « : kosmos neotos « . fédéral. C’est le lieu de la manifestation de l’intellect congolais détaché de la pensée institutionnelle étrangère…
    Ce concept de kosmos neotos est une hypostase , c’est à dire une substance qui va engendrer l’âme congolaise, longtemps malmenée par la sassoufolie, pour créer un Congo Brazzaville sain et beau où l’on trouverait la vie bonne.,la belle vie.
    Pourquoi la vie bonne ?.
    Chers compatriotes,
    Et cela qu’il faut être intelligent pour comprendre la démarche des fédéralistes.
    Neotos signifie nùs , qui signifie intelligence.
    Kosmos signifie monde où Congo Brazzaville ,en ce qui nous concerne.
    Beau , c’est le beau en soi ,ou essence des belles choses ,nature profonde de la beauté.
    Exemple :
    Si tu me dis ,val de Nantes,tu as des beaux yeux bleus ,ma réponse sera  » encore faut il que je voie très les choses ?..
    Ma réponse annule toute subjectivité pour l’universalité ou la vérité ou la raison.
    D’où le concept de Congo Brazzaville beau est universel et immuable car il serait le lieu de l’épanouissement Collectif sevré de tribalisme,car les régions fédérées sont les berceaux de création des richesses ayant des besoins humains pour leurs développements et le facteur tribal local inhibe toute discrimination ethnique. C’est aussi l’un des arguments massus du fédéralisme.. En témoigne notre présence en Europe du fait du tribalisme pathologique du régime de sassou..
    Comme le disait Socrate « : nul n’est méchant volontairement « . Je dirai à ces derniers mohicans hésitants : » nul n’est ignorant volontairement ». Reportez -vous à ma pédagogie technique sur le fédéralisme pour s’en faire une idée…
    Ne dormez pas , chers compatriotes. Soyez présents à la présence…
    NB en cas de difficultés de compréhension ,le me tiens à votre disposition..
    Il faut savoir une chose que là philosophie fédérale puise ses postulats économiques dans la science de l’ingénieur , notamment , l’ingénierie de prévention des risques industriels…
    D’où l’objet du fédéralisme , c’est la sécurisation des espaces économiques et politiques.
    Merci , ingénieur conseil Val de Nantes , dont Sassou ne veut pas.

  6. Val de NANTES . Une Etchebestisation de nos institutions . dit :

    LIRE;; encore faut – il que je voie très bien les choses .
    Je me tiens à votre disposition ..etc ..
    Et en cela qu’il faut être …etc.
    Le paradis terrestre congolais a un nom : le fédéralisme en gestation .
    Les institutions françaises transposées au CONGO BRAZZA ont brillé par un excès mortifère de tribalisme ,SASSOU en a expérimenté à foison au CONGO BRAZZA.
    Ces institutions ,dans leur totalité , ont produit plus de malheur que de bonheur .
    D’où la fin de l’ubérisation des institutions pensées ailleurs , en remplacement par celles préparées avec des ingrédients congolais ,tenant compte des spécificités économiques locales …
    Finie la livraison du packaging institutionnel , place à la cuisine institutionnelle congolaise .Du courage d’assumer des postures idéologiques rigides émaneront la lumière ,l’espoir et le sourire dont ont manqué les congolais pendant le règne inique de la sassoufolie .
    A l’instar de ZOLA ,avec son fameux « j’accuse « , je dirai : »j’assume « ..
    POURQOUI , cette véhémence à l’endroit de ce régime assis sur l’impensé institutionnel ?.
    Le désastre intellectuel que connait le pays est l’un des postulats de cette récusation de cette forme de régime ,soutenue par des béquilles institutionnelles venues d’ailleurs .La spécificité économique régionale a été supplantée au bénéfice de roi -président non élu .S’y ajoute le chaos économique .
    Résultat : tous les congolais ,sauf les nervis du pouvoir , sont renvoyés dans l’arrière monde ,autrement dit vers un monde métaphysique où seuls les croyants peuvent entrevoir le bout de nez du divin .Ce dont doutent les jansénistes …
    Une fois de plus , pour mieux corser la rhétorique sur le divan des mohicans hésitants , le fédéralisme ,dont il est question ,pour ceux dont l’attention serait troublée par la vacuité des compétences régionales , est une division économique du pays ,avec le système de péréquation économique et financière ,une sorte de stabilisateur des régions fédérées ,en difficultés et non une division géographique …
    C’est quoi la vacuité des compétences régionales ?.
    C’est l’argument pernicieux de faire croire que certaines régions seraient moins loties en ressources humaines bien formatées que d’autres…
    Cet argument pèse comme le poids de la tige d’une allumette .
    Pourquoi ?.
    Dans le cadre fédéral , avec son esprit libéral , la ressource humaine se veut mobilisable à tout temps . La compétence est transrégionale et foncièrement patriote ,car de la construction du nouveau CONGO dépendra la formation du capital humain . Les formations sont , certes , financées ,par les régions ,mais il n’en demeure pas moins que le capital humain qui en résulte participera au développement des autres régions .Il n’y a aucune étanchéité des frontalières entre régions ,celles -ci sont invisibles ,du fait du caractère national du fédéralisme , en témoigne la nation ALLEMANDE …
    Si certains doutent du déséquilibre de compétences entre régions , par cette explication , le doute est levé …
    Nb : une région fédérée ,au bout , de 10 ans pour y remédier .
    COMPOSTEZ VOTRE TICKET FEDERATEUR POUR UN NOUVEAU TRAIN, appelé CONGO na sika ..
    Arrêtez d’acheter les plats institutionnels cuisinés par UBER Français ; la diaspora a mitonné pour le CONGO UN PLAT institutionnel LOCAL ( piment ,gombo ,etc ) .Faites en la commande auprès de @DAVID et @CHRITIAN .Ce sont nos deux Etchebests congolais …
    Qui dit mieux !!. Le pays d’abord !!.

  7. Paul Jean-Ernest OTTOUBA-KASSANGOYE dit :

    @M. David Londi.
    Votre dernière livraison est une heureuse initiative. Elle nous arrive à point nommé. Elle vient relativiser des postures qui pensaient avoir déniché le graal. Elle vient remettre un peu d’ordre dans le cafouillis récent autour du bien fondé de l’Etat fédéral au Congo.
    S’il est un point auquel je suis particulièrement attaché et qui serait trop long d’expliciter ici, en dehors des fondations institutionnelles, c’est la nécessité d’asseoir cet Etat sur la recherche scientifique et sur la statistique: véritables supports d’aide à la décision et au développement économique.
    Nous constaterons avec un immense regret le manque actuel du moindre centre de recherche et de formation pluridisciplinaire adossée au pétrole, aux forêts, aux eaux, etc. Ne parlons pas du manque de données-quand elles ne sont pas approximatives- relatives à un « portrait social et économique » du Congo.
    Pour « la défense et l’illustration » de l’Etat fédéral au Congo, il y a de la place pour toutes les intelligences.

  8. Samba dia Moupata dit :

    Cher David Londi, aujourd’hui les Mbochi portent la responsabilité essentielle des cinquante ans du naufrage congolais ! Ces derniers excellent par leurs médiocrité notoire et les crimes diversifiés. Car le président Massamba Débat avait entamer la révolution industrielle ! Un vrai chef kongo est au service du peuple de l’humain. Il doit travailler pour l’intérêt général.

  9. Val de Nantes. dit :

    @cher Jp,
    Les statistiques ne sont pas les bienvenues dans un régime dictatorial.Car elles sont le reflet de la réalité de la gouvernance de la res publica.
    C’est cette appréhension des faits mesurés et mesurables que craint un régime politique qui n’en est pas un …
    Les statistiques , filles des mathématiques , ont déconstruit plusieurs dogmes dont celui de la dictature.

  10. Val de Nantes. dit :

    Et si le fédéralisme était la providence politique congolaise !.
    De la providence divine ,nous n’en savons rien. À l’instar du curé Meslier , dans son testament,il y professa un terrible athéisme integral ,en disant : »le seul fait que des vers de terre soient écrasés prouve que Dieu n’existe pas »..
    Sacré Meslier . Bizarre , pour un curé.
    Alors , contentons- nous du fédéralisme providentiel…
    Exactement,la pensée de Spinoza « : deus sive natura ». Autrement dit le Dieu est dans le fédéralisme..ou encore Dieu est nature.
    Bien que St Augustin nous ferme la porte du salut ,; la grâce congolaise est d’origine fédérale .Ce qu’on appelle la tangente congolaise…
    Le fédéralisme,en effet, a germé dans les têtes diasporiques avant de rugir dans les rues congolaises. C’est un mélange complexe d’indignation , d’intelligence , et d’espérance.
    La métamorphose de la colère diasporique en vertus publiques préfigure le bonheur congolais.
    Le Congo Brazzaville est l’objet de la pensée fédéraliste , nous y travaillons..

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