Pour commencer les Agences Nationales de l’Aviation Civile des pays membres de l’ASECNA expriment un besoin en personnel auprès de l’Ecole Africaine de la Météorologie et de l’Aviation Civile (EAMAC) dans les cycles de formation de différentes options à savoir les cycles de technicien, technicien supérieur et ingénieur en météorologie, navigation aérienne et électronique informatique. Pour le cas du Congo donc, c’est l’ANAC Congo qui exprime ce besoin. Une fois l’EAMAC informée des besoins de chaque Etat membre, elle organise en étroite collaboration avec l’ANAC, le concours d’entrée qui le plus souvent a lieu en Mai .Les dossiers de candidature sont déposés au centre de formation de l’ANAC Congo situé non loin de l’aéroport Maya-Maya.
La mise en route des candidats admis au concours est normalement prise en charge par la Direction d’Orientation des Bourses (DOB), seulement depuis environ trois ans, même les frais de mise en route, c’est-à-dire le billet d’avion Brazzaville-Niamey n’est même plus pris en charge par l’Etat congolais par le biais de la DOB .Sur les trois dernières années les candidats admis ont donc dû se rendre à Niamey à leurs propres frais. Une fois à Niamey ceux-ci sont privés de bourse, elle n’a pas été payée dans ce pays depuis 2016, les étudiants qui y sont cumulent donc 3 ans de bourse impayées pour certains d’entre eux. Cela ne s’arrête pas là, non seulement nous sommes privés de frais de mise en route depuis 3 ans, de bourse depuis 2016, nous sommes également privés de diplômes une fois la formation achevée faute de non acquittement des frais de scolarité par l’Etat congolais et ce depuis 2011.
Depuis 2011 , l’Etat congolais n’a pas payé les frais de formation des étudiants congolais, le Congo étant le seul pays parmi les 17 Etats membres de l’ASECNA dans cette situation, à savoir la non prise en charge des frais de mise en route des candidats admis, bourses impayées depuis 3 ans et surtout frais de formation impayés donc 8 ans. Avec tout cela on pourrait croire que les autorités prennent conscience de la situation que nous étudiants congolais à l’EAMAC vivons dans ce pays sahélien où même le climat nous est hostile et pourtant en dépit de nos nombreuses et multiples démarches, aussi bien auprès de la DOB ,de l’ANAC Congo, du Ministère des Transports et de l’Aviation Civile, de la Primature de la République, de l’Assemblée Nationale et même auprès de la Présidence de la République, jusque-là aucune mesure n’a été prise pour remédier à cette situation, nous commençons à croire que ceux qui nous ont envoyé ici ne se soucient guère de ce qui peut nous arriver, notre sort ne leur importe pas du tout. Ils continuent d’exprimer les besoins chaque année et chaque année envoient en moyenne une vingtaine d’étudiants.
Soucieux de l’avenir de leurs enfants, nos parents ont pris l’initiative de voir chacune des autorités susceptibles d’apporter une solution à cette situation afin de faire bouger les lignes. Ainsi ils se sont rendus à la DOB pour s’enquérir des dispositions prises pour trouver une solution à ce problème, à l’ANAC ils ont été reçus par le Directeur Général de l’ANAC, en la personne de Monsieur Serge DZOTA ,au Ministère des Transports et de l’Aviation Civile ils ont été reçu par l’un des proches collaborateurs du ministre, à la Primature ils ont été reçu par l’un des proches collaborateurs du Premier Ministre, Monsieur Clément MOUAMBA .Après toutes tractations une commission tripartite DOB-ANAC-Ministère des Transports et de l’Aviation Civile aurait été mise en place pour sortir de cette impasse, laquelle commission se rendrait à Niamey pour enfin résoudre ce problème .Jusque-là nous n’avons vu aucune trace ni un seul fruit du travail effectué par cette commission, si effectivement elle avait été mise en place.
Lors de la visite de M. Dénis SASSOU NGUESSO à Niamey dans le cadre de la Première Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement sur la Commission du Climat dans la Région du Sahel tenue le 25 Février 2019,nous avons saisi cette opportunité pour lui faire part de notre situation. Malheureusement en raison de son emploi du temps chargé nous n’avions pas pu avoir une audience avec lui, en revanche deux de ses plus proches collaborateurs nous avaient accordé un peu de leur temps : le Ministre des Affaires Etrangères, Monsieur Jean Claude NGAKOSSO et l’un de ses principaux conseillers Monsieur Jean Dominique OKEMBA. Nous avons remis un document à Jean-Dominique Okemba dans lequel figuraient nos doléances, mais également des propositions à M. Denis Sassou-NGuesso sur les différentes possibilités dont dispose l’Etat congolais pour s’acquitter de la dette qui est la sienne auprès de l’EAMAC, et pour qu’enfin depuis 2011 des étudiants congolais sortent de l’EAMAC avec leurs diplômes.
Ayant informé les plus hautes autorités de notre pays nous espérions et ce à juste titre qu’une solution serait enfin trouvée à ce problème, mais trois mois plus tard il n’en est rien. Pire l’ANAC par le biais de son Directeur Général, Monsieur Serge DZOTA a encore exprimé un besoin pour l’année 2019-2020 alors que les deux dernières générations sorties de l’école, à savoir les générations 2015 et 2016 sont encore en attente de recrutement, une troisième génération celle de 2017 sortira d’ici à Juillet pour un total d’environ de 75 personnes qualifiées et compétentes comprenant aussi bien des techniciens, des techniciens supérieurs que d’ingénieurs.
Pourquoi diable l’ANAC exprime-t-elle un besoin alors qu’elle ne prend pas en charge les étudiants qui sont déjà présents ici et ne recrutent pas ceux qui ont déjà fini leur formation et qui cumulent jusqu’à deux ans d’attente ? A quelle(s) structure(s) revient (ent) la prise en charge de nos frais de formation ? Telles sont quelques-unes des nombreuses questions que nous nous posons. Pour répondre à la seconde nous nous sommes penchés sur le code de l’Aviation Civile de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) qui stipule en son article 1, alinéas 1 et 2 que: Chaque État membre a l’obligation d’établir et de maintenir en existence, une Autorité de l’aviation civile, qui soit un établissement, organisme ou autorité, public à caractère administratif autonome selon la terminologie et les règles propres à son droit interne dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière et administrative.
L’Autorité de l’aviation civile est dotée des moyens qui lui permettent d’accomplir sa mission en toute indépendance par rapport aux autorités de l’État membre et doit pouvoir disposer, pour ce faire, de ressources suffisantes. L’Autorité de l’aviation civile de chaque État membre est chargée de la mise en œuvre de la politique de l’aviation civile nationale et communautaire, notamment de la réglementation et du contrôle de l’aviation civile, en matière de sécurité, de sûreté et d’économie. Le Congo étant un membre de la CEMAC devrait se soumettre à ce code et en ne s’en tenant qu’à lui il paraît clair et net que c’est de la responsabilité de l’Etat congolais de payer nos frais de formation. Quoi qu’il en soit tout ce qui nous importe c’est de rentrer avec nos diplômes une fois notre formation achevée, nous voulons jouir de ce droit quoi est le nôtre, pour la fierté de notre beau pays et aussi celle de nos qui a placé tant d’espoir en nous .Nous sommes conscients de la situation économique actuelle du pays mais tout ce que nous réclamons ce sont nos diplômes, sinon comment pourrions-nous passer une, deux ou trois ans hors du pays pour raison d’études et rentrer sans un seul document justificatif, sans diplômes ?
Niamey abritera en Juillet de cette année un sommet de l’Union Africaine lors duquel le Congo sera représenté par Dénis SASSOU NGUESSO et nous osons espérer qu’à l’issue de ce voyage, 4 mois après son 1er voyage dans ce pays frère, que notre situation connaîtra un dénouement heureux.
Le Collectif des Etudiants congolais de l’ l’Ecole Africaine de la Météorologie et de l’Aviation Civile (EAMAC).
Diffusé le 08 juillet 2019, par www.congo-liberty.org
Faible montant, cela ne représente que 0,144% des sommes englouties par ECAir. Qu’à fait l’État congolais pour récupérer une partie de ce fric dilapidé? rien. Les montants non payés représentent moins de 1 mois de facturations quand CoeM de Marco Villa se faisait payer rubis sur l’ongle par Jean-Jacques Bouya et Fatima Beyina-Moussa.
DITES À NOTRE AMI MALGACHE D’ENVOYER LE COURRIER AU FMI.
C’EST ENCORE UNE DETTE CACHÉE DE L’IDIOT sassou.
Par Isidore AYA TONGA,
Un peuple qui a tout renoncé à ses droits et devoirs de peuple perd tout naturellement sa qualité de peuple. Il est par conséquent traité de peuple opprimé ou esclave ; à la différence des peuples libres qui ne renoncent jamais à leurs droits et devoirs de peuple. Chez ces peuples, quand il arrive une situation d’injustice ou d’oppression ; ils s’indignent d’abord puis se structurent et s’organisent et enfin agissent. La liberté et la dignité sont ancrées dans l’ADN, la culture, les sociétés et civilisations de ses peuples libres. Par ailleurs, vendre sa liberté et sa dignité, c’est perdre toute son existence. Le plus grand honneur humain est de se contenir dans le malheur, de supporter la douleur avec liberté et dignité. https://www.youtube.com/watch?v=ZBWIDcWhhkw
S’y ajoutent les dettes des frais d’études de certains de nos compatriotes ayant étudié en FRANCE et le lot des frais de retour au CONGO impayés ,vous avez là ,la panoplie de l’incompétence sanguine de cette caste qui est au pouvoir …
Le Congo est un pays virtuel où les supposées autorités ont longtemps avalé le mot de la honte pour le substituer à la fameuse phrase : courage ,fuyons ; PARDON , RESTONS ..
Sauf que ,dans le cas du Congo ,ils y restent en ayant le sacré monopole de piller .
La mission qui nous échoit ,c’est celle de réveiller, par ce canal numérique , les cerveaux endormis ,par du trop plein de sassoufolie ,de nos compatriotes .
Recherchons de façon intempestive l’origine de ce mal dont souffre notre pays ,et au bout de ce diagnostic sans complaisance , nous débusquerons inévitablement le virus qui ne cesse de ronger le corpus congolais .
Certains de nos compatriotes sont perdus par l’immensité du chaos que connait notre pays ,mais il suffit de mettre le curseur sur la véritable cause qui déstabilise notre pays pour étancher la peur du lendemain ..
Question : Peut on mettre tous les oeufs dans un même panier ?
Cette question vaut aussi sur les finances publiques de notre pays ?
Est ce qu’il serait pas prudent de puzzler ou de répartir ,au prorata des richesses des régions agglomérées les finances publiques de notre pays ,de façon à éviter un effondrement généralisé de la structure principale ,ici, imagée par notre pays ?
Quand vous tournez le dos à l’intelligence ,vous vous condamnez à gérer les affres de la misère et nous y sommes ,sous SASSOU , à croire que tous les congolais sont cons , je m’en exempte .
LES DERNIÈRES NOUVELLES DU SASSOULAND: RESTRUCTURATION DE LA DETTE CHINOISE, CE QU’ON VOUS A CACHÉ. LES LANGUES SE DÉLIENT. La dernière échéance pour payer une partie de la fameuse dette chinoise est fixée au 21 janvier 2046… Seront-ils encore de ce monde? Et la dette des traders pétroliers en Suisse ? La dette intérieure qu’on appelle dette creuse ? Vous voulez encore mettre le Congo sous tutelle du FMI ? Vous n’êtes pas des Congolais, allez-vous jeter dans le fleuve.
Le Congo est toujours humilié, le nez dans la merde ! Quelle incompétence! Pendant ce temps, le despote et ses kleptomanes se croient tout permis dans une inconscience totale. Pire, Sassou et ses canailles n’ont aucun amour propre ! La honte ne les éclabousse point.
Gaspillage de fonds, dilapidation des deniers publics, achats égoïstes et voyages multiples sans enjeux se multiplient sans la moindre attention aux dures souffrances des compatriotes.
Avec Sassou rien de bon ne se fera au pays.
Mes amis,
Soyons un peu sérieux entre nous nous-mêmes-là !
Ces étudiants congolais envoyés au Niger, tout comme ceux envoyés a Cuba sont à 90% des électeurs de monsieur Sassou nguesso. Que le mot « concours » ne vous trompe pas.
Donc, étant des electeurs de sassou guesso, alors ils connaissent les méthodes de sassou guesso: la violence, les armes, le sang, et rien d’autres.
En plus, ils vivent au Sahel, au Niger, pays ou ils ont a coté d’eux les maitres dans l’art de prendre les otages.
Donc, au lieu de pleurnicher, ils feraient mieux d’appliquer toutes ces methodes: celles du maitre du congo et celles du Niger: prendre en otage tous les représentants de l’etat congolais au Niger. Dans la violence qu’ils connaissent.
Si le serviteur mouamba envoit un autre voleur pour aller vouloir negocier avec les etudiants, alors celui-là aussi peut etre pris en otage.
Jusqu’aux negociations finales: bongo é bima !
Plus jamais ,cette forme d’Etat au CONGO ,car elle aura montré toutes ses limites ,depuis l’indépendance , nous végétons à la lisière d’un fou errant dans une asile .
Le départ de SASSOU dont on souhaite voir se réaliser le plus vite ,sera l’ultime occasion pour le pays de mettre l’intelligence au centre de la réflexion précieuse des initiatives institutionnelles calibrées aux besoins impérieux des congolais décidés à tirer le pays vers le haut .
C’est un retard mental que nous inflige SASSOU au travers de ces sassoufolies dont les conséquences impacteront longtemps le quotidien des compatriotes , mais la domestication de l’éducation pourrait nous sortir de ces années noires où le tribalisme fut le critère de sélection dans l’administration publique .
L’ETHIOPIE nous en donne l’exemple .