Habitué à être à la fois juge d’instruction et procureur dans sa République bananière en faisant exécuter au petit matin des dizaines d’innocents pour maquiller l’assassinat de Marien Ngouabi dont il est l’auteur, Sassou Denis découvre à ses dépens les vertus de la séparation des pouvoirs dans une démocratie. Ce n’est pas Florent Ntsiba qui annonçait sur les ondes avec délectation les exécutions sommaires qui dira le contraire. C’est le même Sassou Denis qui instrumentalise la « justice » au Gondwana en faisant condamner injustement à vingt ans de prison par sa cour des criminels, le général Jean-Marie Michel Mokoko, le vainqueur de l’élection présidentielle de 2016.
Dans son indigne bafouille rédigée par un nègre niais datée du 22 novembre 2024 et publiée sur le site du Canard Enchaîné, le dictateur Sassou Denis menace Serge Tournaire, vice- président du Tribunal judiciaire de Paris.
Son crime ? Délivrer un mandat d’amener contre son épouse, Antoinette Tchibota, femme au foyer, propriétaire d’un conséquent patrimoine immobilier en France dans une enquête sur des biens mal acquis.
L’on s’étonne par ailleurs du silence du Ministère français de la Justice et du Syndicat de la magistrature. Les outrances du dictateur Sassou Denis portent atteinte à la dignité du juge Serge Tournaire qui fait du droit et au respect dû à sa fonction. Un magistrat est considéré comme une personne dépositaire de l’autorité publique.
Averti, écrit-il, dans cette bafouille par un avocat parisien, Sassou Denis, le nègre de salon, le sous-Préfet de la France qui a toujours obéît aux ordres de son Maître, fait sembler de s’offusquer.
De quoi son épouse, Antoinette Tchibota, qui se dit être originaire du Kouilou sans être capable d’indiquer le village de ses ascendants a peur, si elle ne se reproche rien ?
Pour qu’elle soit mise en examen, il faut l’existence des indices graves ou concordants rendant vraisemblable qu’elle ait pu participer, comme autrice ou complice, à la commission d’une infraction. Si tel n’est pas le cas, Antoinette Tchibota peut être placée sous le statut de témoin assisté.
Si « la justice commence par le respect de soi-même », Sassou Denis, le violeur constitutionnel, se déshonore en faisant écrire par son nègre que « je me dois de vous avertir, dès à présent, que si une telle convocation était lancée, mon épouse n’y répondrait pas ». Fermez le ban!
Plus cocasse, c’est de lire dans cette même bafouille les accusations de Sassou Denis contre le « piétinement par la justice française des droits et des usages ». Ces mêmes droits et usages qui sont littéralement bafoués depuis quarante ans au Congo-Brazzaville par ce même Sassou Denis! C’est l’hôpital qui se moque de la charité.
Contrairement à ses baroques allégations, Sassou Denis ne jouit d’aucune immunité « présidentielle » faute de légitimité. La Justice française peut l’interpeller à sa descente d’avion pour outrage à un magistrat (article 434-25 du Code Pénal Français qui réprime le fait de jeter le discrédit sur une décision juridictionnelle, dans des conditions de nature à porter atteinte à l’autorité ou à l’indépendance de la Justice).
Plus consternant, comment peut-on comprendre que Sassou Denis qui a pillé notre pays jusqu’à sa carcasse avec la bénédiction du colon, ose condamner le professionalisme d’un juge qui ne fait que son travail?
Sassou Denis devrait et doit apprendre que la France est un Etat de droit. L’Etat de droit suppose la séparation des pouvoirs qui vise à éviter la concentration du pouvoir dans les mains d’un desposte comme lui. Il désigne un Etat dans lequel la puissance publique est soumise aux règles de droit.
Comme la menace est la seconde nature de Sassou Denis, sa bafouille se termine piteusement en ces termes contre les Français vivant au Congo-Brazzaville : « Nombreux sont les Français qui travaillent au Congo et qui participent à l’économie de notre pays. Je veux espérer qu’ils n’y seront jamais aussi mal traités que nous le serons à travers votre instruction« .
Cela dit, nous devons saisir les inepties de la bafouille de Sassou Denis comme une opportunité pour le faire vaciller. Le glaive de la justice désigne ainsi ce que juger peut avoir de douloureux. Si au Congo-Brazzaville tout le monde ferme sa gueule en raison de sa dictature, son arrogance au micro de France 24 lors d’une interview avec Marc Perelman est celle d’un dictateur aux abois.
Sassou Denis se retrouve à présent comme le personnage de Ferdinand Oyono dans « Le vieux nègre et sa médaille en toque ».
Ne tirant aucune leçon de la chute des dictateurs, Sassou Denis pense encore avoir quelques cartes en mains pour influencer la Justice française. Même si Emmanuel Macron est affaibli depuis la dissolution, il ne prendra pas le risque de se comporter comme Jacques Chirac qui avait fait ouvrir nuitamment les portes de la prison de Paris-La Santé pour faire libérer Jean-François Ndénguet.
Gouverner dans une démocratie et non dans une République bananière, « c’est maintenir les balances de la Justice égales pour tous ».
Sassou Denis est un tyran abominable qui impose sa dictature sans opposition possible au Congo-Brazzaville et le bourreau d’opéra qui exerce sa violence, son arrogance et ses menaces dans une bafouille qui est loin d’effrayer le juge Serge Tournaire.


Olivier Mouebara
Diffusé le 27 mars 2025, par www.congo-liberty.org
Sassou Denis confond le juge Serge Tournaire à Oko Ngakala . Le narcissisme de Sassou révèle son déni de réalité, ce garçon Mbochi était allé supplier le néocolonialiste Jacques Chirac pour qu’il retourne aux affaires après une guerre civile très sanglante qui a couté les vies des dix mille congolais innocents ! Avant hier ce voyou Mbochi s’étonnait à Madingou d’un chantier d’hôpital inachevé et envahit par la savane ! Alors que l’argent publique a servi d’acheter des villas et appartements somptueux en occident.