Pourquoi le camarade Dénis Sassou-NGuesso est furax contre le Président Emmanuel MACRON ?
Les relations entre le Président Emmanuel MACRON et le camarade Dénis Sassou-NGuesso n’ont jamais été excellentes ; malgré les efforts de séduction de l’autocrate congolais qui se plaint d’être constamment humilié par le président français, comme l’illustre une fois de plus, la séquence qui précède un énième Sommet sur la préservation des forêts tropicales « inutile », pour les populations africaines, et pompeusement intitulé ONE FOREST SUMMIT.
Première humiliation : L’attribution du ONE FOREST SUMMIT à Ali Bongo du Gabon
L’opportunisme est l’un des aspects qu’il maitrise et qui explique en partie sa longévité au pouvoir. Le camarade Dénis Sassou- Nguesso fut d’abord dans les années soixante un révolutionnaire marxiste-léniniste, démocrate à la chute du mur de Berlin dans la décade quatre-vingt-dix, multimillionnaire, voire milliardaire, en dollars américains pour avoir privatiser les ressources pétrolières du Congo-Brazzaville à son profit et celui de sa famille, et aujourd’hui Grand chevalier écologiste avec son « Fonds Bleu » outils de chantage et d’extorsion des fonds internationaux alloués à la préservation de la planète.
L’autocrate congolais a reçu comme une gifle que le ONE FOREST SUMMIT se tienne du 1er au 2 mars 2023 à Libreville au Gabon et non à Brazzaville, avec la bénédiction du Président Emmanuel MACRON. C’est dans ce contexte que l’Elysée a rajouté l’escale de Brazzaville qui n’était pas prévue, pour consoler le vieux dictateur congolais dans son orgueil froissé, afin que le serviteur de la vielle France, sauve son « honneur ». Pourvu qu’il en ait encore ! Sacré artiste Emmanuel MACRON !
Deuxième humiliation : Macron refuse de dormir à Brazzaville
Faire plaisir à un ami de la vieille France, oui, mais pas à n’importe quel prix !
En effet, le Président Macron arrivera à Brazzaville le 4 mars 2023, et n’y passera que quatre (4) petites heures, intervalle de temps qui lui permettra de prononcer un discours devant les parlementaires du camarade Dénis Sassou-Nguesso, avant de rejoindre Kinshasa, dernière étape de son périple africain.
Le Président Macron aurait refusé de dormir à Brazzaville pour manifester sa réprobation sur la question des prisonniers politiques et des Droits de l’homme, comme jadis le fit le Pape Jean-Paul II qui y passa seulement quelques heures, pour respecter la mémoire de son ami le Cardinal Emile BIAYENDA, le 5 mai 1980.
Pour paraphraser le titre du roman de l’écrivain camerounais Ferdinand Oyono, le vieux nègre (Sassou-Dénis alias Meka) brandira sa médaille (Emmanuel Macron) qu’il présentera comme un trophée à ses partisans pour montrer qu’il a toujours le soutien de la France ; en vérité, sa seule légitimité, lui qui n’a jamais gagné une élection démocratique. Il devrait profiter de l’occasion pour que son rejeton Christel soit pris en photo avec le Président MACRON, comme l’a fait le Président Paul BIYA avec Franck son héritier de fils à Yaoundé.
Le Président MACRON arrivera à Brazzaville en terre hostile. A moins que les lobbyistes du camarade Dénis Sassou-NGuesso, qui sont toujours à la manœuvre dont les pétroliers, obtiennent du locataire de l’Elysée qu’il dorme une petite nuit à la Case de Gaulle à Bacongo. Celle-ci fut la résidence officielle du Général de Gaulle et aujourd’hui celle des Ambassadeurs de France au Congo-Brazzaville.
Quand Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II refusa de dormir à Brazzaville le 5 mai 1980
Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II, en partance pour Kinshasa à l’époque où le pays s’appelait Zaïre, fit le 5 mai 1980, une furtive escale de quelques heures à Brazzaville en République Populaire du Congo, dont le président était déjà le colonel Dénis Sassou-Nguesso.
En effet, Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II, refusa de passer une nuit à Brazzaville, malgré un lobbying intense du Pétrolier ENI et des cardinaux italiens appartenant à la puissante Loge maçonnique P2 « Propaganda Due» du sinistre Licio Gelli, pour protester contre l’assassinat de son ami, le Cardinal Emile BIANYENDA qui fut enterré vivant le 23 mars 1977 dans la périphérie nord de Brazzaville, six (6) jours seulement après l’assassinat par égorgement du président Marien Ngouabi, double meurtre attribué au Comité Militaire du Parti (CMP) dirigé par le camarade Dénis Sassou-Nguesso.
Néanmoins, ce voyage permit au souverain pontife de prier sur la tombe du Cardinal Emile BIAYENDA et de célébrer une messe devant des milliers de congolais au Boulevard des Armées, avant de rejoindre dans l’après-midi Kinshasa, de l’autre côté du fleuve, où l’attendait le Général zaïrois Mobutu Sese Seko.
Malgré les sourires de circonstance, Sa Sainteté Jean-Paul II infligea une véritable humiliation au camarade Dénis Sassou-Nguesso, le président du Comité Central du Parti Congolais du Travail (PCT), le premier parti marxiste-léniniste en Afrique.
LA REDACTION
Diffusé le 21 février 2023, par www.congo-liberty.org
Article très intéressant.
On aurait voulu qu’il lui posât un gros lapin ,signe de désapprobation de cet affreux régime..
Mais la diplomatie géostratégique basée sur le colonialisme économique l’a emporté sur l’idéal démocratique et humaniste..
L’ économie française externalisée au Congo Brazzaville a encore bon dos ..
Tout homme politique français a ,dans son ADN , les germes du patriotisme économique réduit aux seuls intérêts français..
Nous sommes immatures et impreparés à la défense de nos causes nationales.
La défense économique en est une.
Le ticket congolais d’accès aux nations civilisées n’est pas encore oblitéré.
Sassou Dénis c’est le pompier pyromane fou , ce dernier avec sa nièce Nono Soudan font ravager nos forêts avec l’exploitation sauvage de l’or à kellé (cuvette ouest) , à Kingoué (Bouenza) , l’exploration du pétrole dans le kouilou. Ces populations manquent d’eau potable suite aux sabotages de la nappe phréatique dans les forêts. En plus arrêtez de vénérer ces godillots avec des appellations comme parlementaires ! Non c’est un ramassis idiots complices de Sassou Dénis , dont les 3/4 sont Mbochi. Le président Macron le sait c’est pourquoi ce sans intérêt de dormir à Brazzaville. Sassou Dénis c’est l’antithèse de la république.
Il ferait mieux d’aller au contact de la population y recueillir leurs avis sur la gouvernance criminelle et punitive de Sassou.
D’où l’argument fédéraliste d’inhiber cette fonction présidentielle afin que le peuple, d’où émanent les lois de la république, soit l’interlocuteur privilégié avec le monde étranger et notamment les dirigeants étrangers.
Comme le bateau de Thésée , ce sont les lois de la république qui forment un peuple..
Cette démocratie représentative n’en est pas une ,car elle oublie ,une fois installée,les désidératas pour lesquels elle a été élue..
Comprendre le bateau de Thésée , c’est mieux cerner la place du peuple dans une république..
C’est un bateau antique ,, qui use des pièces qui la constituent pour garder , quelques soient les époques ,la même forme , même agencement.
Donc , ce ne sont pas les pièces renouvelables du bateau qui en font un bateau , mais la totalité du bateau , c’est à dire la forme..
Tout simplement , comme le dit Jean Bodin « : ce sont les lois de république qui font un peuple ».
D’où le souci de déposer dans les poches du peuple congolais leur morceau de souveraineté nationale, leur volonté de décider de leurs choix socio- économiques ..
Les époques ne sont jamais linéaires ,avec leurs exigences diverses ,il faudrait adapter nos institutions à la nécessité de résolutions de nombreuses problématiques qui perturbent le bien être de la population congolaise..
Macron doit affronter la réalité sociale congolaise afin qu’il se fasse une idée de la méchanceté,de la bestialité de la nature de la coopération entre la France et le Congo.. Cette coopération se borne à la seule volonté du prétendu président de la république. Sachant qu’un président dictateur n’est pas le représentant légitime d’un peuple ,la France se tire les balles sur les pieds en Afrique centrale…
Si la France s’imagine traîter avec le peuple congolais, au travers de son représentant non élu , elle court le risque de se faire chasser du Congo Brazzaville, à l’instar du Mali ..La fin d’une chose , c’est la naissance d’une autre chose.. c’est à dire que la vie se déploie en se posant en s’opposant…
L ‘excuse fallacieuse de non ingérence dans les affaires intérieures d’un pays est une fiction, elle a vécu.. Elle a pris ,sous l’angle juridique, la forme de non assistance à peuple en danger.. Il y a une corrélation évidente entre la posture française et la misère sociale congolaise…..
L’hypocrisie française est arrivée à un terminus où la répétition des actes inhumains devient insupportable aux yeux d’une génération élevée au cosmopolitisme digital.
Le monde s’est mondialisé par le biais des NTIC avec des exigences démocratiques comme la liberté d’expression ,de pensée ,de contester ,de vouloir son vouloir etc.
Le Congo Brazzaville est entré dans la mondialisation ,ce qui suppose une domestication des contraintes liées aux conséquences de cette nouvelle donnée mondiale.
La liberté est le premier principe de tous besoins légitimes dont doit disposer un peuple mondialisé…
Le respect de soi implique le respect d’autrui… L’ autre , c’est autre que moi..
Alors ,si la France veut se respecter , elle doit respecter le peuple congolais pour établir une relation saine entre les deux partenaires..
Dans le cadre du droit du travail ,on l’appelle « : un contrat synallagmatique ».
D’où plus de considération française à l’ensemble des congolais , moins de dictatures , d’injustices politiques sur le peuple congolais…..
Dans quel pays a – t- on vu un président de la république , ne nommer que les membres de sa tribu à des postes de responsabilité ?..
Y- a t- il une équivalence dans le monde moderne ?..
Le Congo Brazzaville ,est- ce une république ou un village du moyen âge ?
Pourquoi fuir , au point de me dédire , vers la RDC ?.
Le pragmatisme humaniste aurait voulu qu’il s’offrît une immersion dans les dédales du quotidien congolais pour en mesurer la résilience congolaise devant les effets complotistes de l’axe obtus entre la France et le néo – négrier de l’Afrique COLONIALE .
C’était l’occasion d’expérimenter les affres d’un régime dictatorial auquel s’est soumis le peuple congolais ,depuis belle lurette avec belle allure constante , sans le moindre répit .L’enfer terrestre avant le dernier jugement divin . Les congolais ,déjà condamnés avant d’avoir gouté la pomme Adamo – Evique . Lucifer SASSOU se prend pour DIEU ,omnipotent ,omniscient , bref celui qui décide de la photosynthèse de chaque congolais .
La démocratie vampirisée sous l’autel de la satisfaction infinie des désirs matériels illimités .
Car si ce n’est pas l’idée de jouir du pétrole , pourquoi reste -t il au pouvoir ,quand le quotidien des congolais se confond avec celui de la préhistoire ?.
Quelle est la raison ultime qui le fait éterniser au pouvoir nihiliste ?
La sucrerie du pouvoir , sans doute !.
Le CONGO doit penser le pouvoir et non l’inverse ,c’est à dire le pouvoir qui doit penser pour lui , telle est la configuration politique actuelle .
Le CONGO pense , c’est le CONGO qui raisonne . Ainsi le pouvoir est la manifestation de la pensée congolaise c’est à dire la raison .
Autrement dit , un pouvoir non issu des idées est sans contenu . En témoigne le ratage national des différentes conceptions de nos institutions ,depuis la sortie timide de la caverne française d’où on est sorti ,sans vraiment en être sortis .
La nostalgie coloniale course une indépendance inachevée ….
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lire ;; quelles que soient les époques .
remarques d un naze de la politique franco congolaies de la vie politique congolaise et surtout des relations entre le congo et la france
pourquoi le president Macron ne dort pas au congo tout simplement parceque son programme ne lui permet pas
voila c est tout et je je laisse aux speculateurs de la vie politique congolaise de tirer les conclusions qu ils souhaitent et qu ils veulent
cdlt lucien pambou l incompris car il refuse l emotion et la duplicite dans l analyse des faits politiques congolais
Le dodo à Brazza.
In fine, il m’importe très peu de savoir si M. Emmanuel Macron, à la suite de la cohorte des francs-maçons en conclave à Oyo en ce début du mois de février 2023, a fait dodo à la Case de Gaulle (à Brazza) ou pas. Sous les averses et les inondations ou pas.
En revanche, les actes qu’il posera à Brazza -discours compris- à m’intéressent au plus haut point. Dans cet « habitacle » (Max Weber) morbide de la » servitude volontaire »(La Boétie), il sera utile d’en prendre la mesure, de savoir s’ils reposent sur une « rationalité en valeur » et/ou sur une « rationalité en finalité » (Max Weber).
Seront ils un invariant du gaullisme?
5 POINTS POUR LESQUELS EMMANUEL MACRON N’EST PAS LE BIENVENU A BRAZZAVILLE AU CONGO-BRAZZA? https://www.youtube.com/watch?v=9oy2UTP6zto