Ancien ministre des Finances de monsieur Denis Sassou Nguesso entre 1997 et 2002, ainsi que député de Gamboma de 1992 à 2002, monsieur Mathias Dzon est sans conteste un homme politique de premier plan au Congo-Brazzaville, comptable à certains égards avec d’autres de la chienlit que traverse notre pays.
Opposant congolais remuant depuis son départ du gouvernement congolais issu de la guerre civile du 05 juin 1997 qui fit 400 000 morts, ce dernier est devenu un habitué des coups d’éclat en cavalier solitaire car Président de son micro parti l’Union patriotique pour le renouveau national (UPRN). Ses conférences de presse sont des cirques médiatiques avec des annonces sans lendemain. C’est un opposant politique seul avec son parti et ses fanatiques. À cette allure, il ne sera élu que Président de Gamboma si tel est son destin national.
Banquier de la banqueroute du Congo-Brazzaville, l’homme se présente bien au point de se faire passer pour le premier de la classe, un homme incontournable de la scène politique congolaise, un homme providentiel en somme que le Congo-Brazzaville attend pour le sortir de ce chaos dans lequel il est englué depuis des lustres. Mais tout ceci n’est que du vent, de la tartufferie digne des universitaires congolais tyranniques, dépourvus d’empathie vis-à vis du peuple congolais qui ne comprend pas ce qui lui arrive tant ses élites, ses cadres ses dirigeants, ses opposants se fourvoient toutes et tous dans un jeu macabre de l’entre soi.
L’action politique ne consiste pas à surréagir, mais à anticiper les événements afin de donner une vision, une perspective enviable à son peuple pour son bien-être.
Dans un texte du 14 février 2023, monsieur Mathias Dzon et l’alliance ARD exigent « l’arrêt de l’exécution des accords illégaux signés avec le Rwanda ». Dont acte ! Mais à quand remontent ces accords ?
En homme politique averti, monsieur Mathias Dzon aurait dû savoir que le Rwanda a signé avec le Congo-Brazzaville huit accords de coopération dans divers domaines dont la Défense, lors de la visite d’État du Président rwandais Paul Kagamé du 11 au 13 avril 2022 au Congo-Brazzaville. Ce dernier s’était par ailleurs exprimé devant le Parlement congolais.
Nombreux d’entre nous avions tiré la sonnette d’alarme et dénoncé depuis 2022 ces accords qui n’ont jamais été ratifiés par le Parlement congolais ni publiés au journal officiel, devant un silence assourdissant d’une partie de l’opposition congolaise.
Après sa brillante élection à la députation, madame Claudine Munari Mabondzot, représentante du peuple à l’Assemblée nationale, opposante devenue servile, a brillé par son mutisme sur cette question qui touche beaucoup à notre souveraineté nationale en particulier avec la cession de nos terres arables. Le silence coupable de notre Chef nommé de l’opposition congolaise, monsieur Pascal Tsaty Mabiala, est à mettre au compte des faits divers, tant l’homme tel un caméléon a su s’adapter à la couleur rouge du drapeau du PCT (Parti congolais du travail), symbole du sang des victimes congolaises de la barbarie de ce parti-État. Le but inavoué de certaines opposantes ou de certains opposants congolais est de participer au délitement de l’État congolais par la sauvegarde des privilèges. Les principes de moralité et d’éthique devant guider toute action politique sont remisés sous le boisseau.
Le réveil tardif après une période de léthargie de monsieur Mathias Dzon sur les accords entre le Rwanda et la Congo-Brazzaville n’est qu’un coup politique, un calcul politique visant à occuper le devant de la scène politique avec des effets de coup de menton, un geste péremptoire dont l’homme est un habitué. Qu’à cela ne tienne, vaut mieux tard que jamais, tout homme a droit à la rédemption, et qui sommes-nous pour juger ? Néanmoins, il est de notre devoir de rappeler tout le temps, à tout moment, à tout instant que le calvaire que vit le peuple congolais est indicible, insupportable. En cela, il mérite une attention particulière et constante de toutes les actrices et de tous les acteurs du changement. Seule la cohérence de nos actions politiques et la mutualisation de toutes nos ressources seront le garant du succès que le peuple congolais attend de nous pour la restauration de la démocratie. Les combats d’arrière-cour avec des agendas cachés n’ont plus de sens dans la situation actuelle.
Avec des retards d’analyses de la situation socio-politique du pays, comment voulez-vous encore une fois diriger ce pays ?
Certaines voix de l’opposition congolaise s’élèvent pour chanter les louanges de faiseur de paix de monsieur Denis Sassou Nguesso, l’unique et seul responsable de ce qui se passe au Congo-Brazzaville. N’a-t-il pas coutume de dire à ses ministres larbins qu’il est le seul qui décide de tout ? La réconciliation nationale au Congo-Brazzaville passe par un dialogue national inclusif, le rétablissement de libertés fondamentales et la libération des prisonniers politiques. Sans complaisance aucune vis-à-vis de ce pouvoir mafieux, nous devons nous engager dans la voie de la démocratie, bien que système politique imparfait, seule issue pour la paix au Congo-Brazzaville que nous avons toutes et tous en partage.
N’ayons pas la mémoire courte et souvenons-nous de la cérémonie pleine de sens dans notre tradition bantoue, le symbolique du lavement des mains du 10 juin 1991. C’était le symbole de la cohésion nationale au-delà de nos différences idéologiques, du renouveau démocratique, d’un nouvel élan donné à un pays qui jusqu’alors n’avait connu que la violence politique. Ce fut chassé le naturel qui est revenu au galop avec la guerre civile du 05 juin 1997 perpétrée par monsieur Denis Sassou-Nguesso et ses acolytes. L’homme est retors et ne peut changer sa nature clanique et tribaliste.
C’est Jean-Paul Sartre qui écrivait : « Dans la vie, on ne fait pas ce que l’on veut, mais on est responsable de ce que l’on est ».
Qui êtes-vous monsieur Mathias Dzon dans le combat pour la liberté du peuple congolais ?
Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA
Diffusé le 23 février 2023, par www.congo-liberty.org
Dzon qui veut dire dieu en téké, sauf que ce Dzon Mathias est un diable , éternel serviteur de Sassou Dénis depuis la préparation du coup d’état, jusqu’à ce jour ! Car Dzon directeur de la banque BIDC qui octroie un crédit frauduleux à Otto Mbongo pour nourrir les jeunes gens miliciens à Tsambitso . Au lendemain du Coup d’état Dzon un téké est bombardé ministre des finances chose inhabituel à chez Sassou Dénis qu’il nomme un non Mbochi à ce poste ! Dzon c’est aussi l’affaire Umberto cette fameuse banque qui promettait des intérêts jusqu’à 30% qui vient achever nos parents du sud Congo au sortir de la guerre. Les populations de Mouyondzi doivent déchanter pour avoir soutenu cette diablesse aussi maîtrisée de Sassou , Mabonzo Claudine qui depuis se cache sur Paris avec ses émoluments de députée de l’assemblée de Sassou !