Le FMI ne doit pas financer le Cartel d’OYO ni négocier avec Lucien EBATA. Par Rigobert Ossebi

1ere diffusion, le 20 décembre 2017, lorsque que congo-liberty.org, alertait et demandait au FMI de ne pas négocier avec le mafioso Lucien EBATA

Le FMI est présent en Colombie. A-t-il jamais accepté de négocier avec les cartels des narcotrafiquants ? Remplacez, pour le Congo Brazzaville, la cocaïne, poudre blanche par le pétrole, un liquide visqueux et noirâtre, et les experts de Washington auront face à eux des individus de la même trempe que ceux de Medellin ; en beaucoup moins généreux envers leurs compatriotes congolais !

La drogue en Colombie était le moyen de survivre pour un grand nombre de paysans. Le pétrole au Congo a été la cause de l’appauvrissement total d’une population au seul bénéfice de quelques-uns, que l’on pourrait appeler : le Cartel d’Oyo. Constitué principalement par les proches de Denis Sassou Nguesso, leur chef, il a été sans pitié envers les pauvres. Pablo Escobar, le Colombien de Medellin avait une toute autre réputation et n’aurait sûrement jamais prétendu discuter avec le Fonds Monétaire International…

Le FMI affirme accepter d’aider le Congo Brazzaville qu’après un audit sur la gouvernance et la corruption, mais comment peut-on comprendre alors qu’il soit d’accord d’en discuter avec Lucien Ebata ? Ce dernier n’est, ni plus ni moins, que le représentant de ce cartel obscur qui a dilapidé des dizaines de milliards de dollars de revenus pétroliers et creusé un endettement abyssal, de plus de 10 milliards de dollars, tout aussi obscur qu’il avait préalablement tenté de cacher.

Le FMI aurait dû exiger, avant toute aide, comme ce fut le cas pour la Grèce, qu’il se déroule dans le pays de véritables élections, avec un contrôle international.

Au minimum, dans un contexte politique et social totalement figé, des bombardements dans le Pool, des prisonniers politiques emprisonnés, et afin de rompre avec un pouvoir totalitaire incompétent qui a ruiné le pays bien plus que la chute du prix du pétrole, comme le martèle Jean-Luc MALEKAT.

le FMI ne devrait discuter qu’avec les représentants congolais désignés au terme d’un dialogue inclusif, à l’abri de toute pression policière et mafieuse du Cartel d’Oyo.

 Alors, il est absolument choquant d’envisager que le FMI  se retrouve à la même table qu’un Lucien Ebata cornaqué par, plus complice que consultant, Dominique Strauss Kahn, ancien General Manager du FMI, et sûrement conseillé par le tout autant malvenu, et plus encore complice, Yaya Moussa ex-Représentant Résident du FMI.

C’est totalement nauséabond ! Il ne manquerait, dans ce tableau des négociateurs, que Rodrigo Rato, prédécesseur de DSK au FMI, qui a  récemment été condamné à 4 années de prison par un tribunal de Madrid…

Lucien Ebata n’est pas en reste. Il est visé par plusieurs enquêtes financières en France et en Suisse .

Son principal comparse dans ce dernier pays, Philippe Chironi, a été condamné à 6 ans de prison à Saint Marin, pour blanchiment de 83 millions d’euros liés à un transfert de Jean-Jacques Bouya directement du Trésor Public… Bouya, membre imposant du Cartel d’Oyo.

Le FMI a déjà une très vilaine casserole avec l’effacement de la dette en 2010. Une négociation avec Lucien Ebata, “avocat formé à Cuba”, en ajoutant une batterie supplémentaire, fera rejaillir la grande responsabilité de l’institution internationale dans les conséquences liées à la première (casserole)…

Il est grand temps, pour le FMI, d’avoir un petit peu de dignité dans ce dossier. Pas seulement dans des paroles qui se veulent rassurantes, mais bien évidemment dans les actes…!

Rigobert Ossebi

Diffusé le 20 décembre 2017, par www.congo-liberty.org

NON AU PLAN DE SAUVETAGE DU FMI ET A SASSOU-NGUESSO : Comment redresser le Congo-Brazzaville. Par JEAN-LUC MALEKAT

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12 réponses à Le FMI ne doit pas financer le Cartel d’OYO ni négocier avec Lucien EBATA. Par Rigobert Ossebi

  1. Anonyme dit :

    C’est clair et limpide. ll n’y a que les idiots de service qui ne comprennent pas qu’ils sont toujours les dindons de la farce.

  2. Iwarangot dit :

    Et alors on fait quoi ?
    Le Cartel s’en fout du peuple congolais martyrisé. IL NOUS FAUT COMMENCER DES ACTIONS FORTES. L’HEURE DES SIMPLES DÉNONCIATIONS EST TERMINÉE SVP !
    Dieu sera avec nous dès qu’on aura commencé.

  3. Anonyme dit :

    Bien dit OSSEBI

  4. le fils du pays dit :

    A Mr Iwarangot,la recette pour le probleme Congolais,je l’avais prescrite depuis longtemps meme Mr Tsourou l’ancien lieutenant de Mr Sassou l’avait dit avant d’etre envoye dans sa tombe par celui qu’il avait aide a retrouver le trone vassal.Fmi,c’est aussi l’empire et employeur de Mr Sassou.La france aidera le soldat de ses interets Mr Sassou.

  5. CHRISTINE LAGARGE ARRETE TA COMEDIE dit :

    Madame Christine Lagarde en votre âme et conscience « l’ogre de l’Alima, Denis Sassou Nguesso n’a pu gérer l’abondance financière, pourra t-il gérer la pénurie ? » https://www.youtube.com/watch?v=OrrXdG2EQK4

  6. Sitou Mpaka dit :

    Le FMI doit dessaisir le clan d’oyo et arrêté le sabotage , en nommons les administrateurs financiers , afin d’assuré les paiements des salaires , pensions des retraités et la réouverture des hôpitaux publique .Et communauté internationale doit organiser une élection présidentielle claire et transparente et rétablir la République du Congo . C’est ainsi nous allons êtres débarrasser de cette vermine des crétins saboteurs !!!

  7. Bulukutu dit :

    C’est pourtant très simple. Pourquoi fournir une aide financière à un mauvais gestionnaire ? Pourquoi autant de tergiversations ? Le FMI ne peut pas aider un pays où la gouvernance pose problème. Le FMI veut aider un régime d’exception. Il faut qu’il sache que le congo ne paiera pas toute dette contractée avec ce gouvernement d’exception.

  8. Bakala Telema dit :

    Sassou est pris dans son propre piège. Les autres l’ont eu. Il se croyait plus malin, malheureusement son petit jeu a été mis en échec. Ce qui lui reste pour sauver ses arrières est de rapatrier l’argent volé. Les autres ne sont pas prêts de miser un kopeck sur lui tant et aussi longtemps qu’il refusera de cracher le morceau à savoir où il a planqué le fric. Dire qu’il va diligenter une étude sur la corruption n’est qu’une fuite en avant et peine perdue tant nous savons tous que cette étude n’aboutira à rien à moins qu’il accepte de se faire hara kiri, exercice qui ne lui ressemble pas; lui qui toute sa vie a sacrifié autrui pour son ascension.

    A malin, malin et demi. Pour le moment les congolais ont pu faire passer leur message auprès des patrons du FMI auprès de qui ils ont mis à nu ce régime honni.

  9. Paul Jean-Ernest OTTOUBA-KASSANGOYE dit :

    @M. Rigobert OSSEBI
    Vous avez entièrement raison. Nous sommes nombreux à l’avoir souhaité et à le souhaiter encore.
    Et ce, d’autant plus l’entrée du Congo dans le club des pays pauvres très endettés et l’effacement de « sa » dette -une dette privée, puis étatisée- a permis de conforter l’égocratie dans la privatisation de toutes les rentes, sans que tous ceux qui en étaient à la manoeuvre tels que Dominique Strauss Khan-socialiste français au demeurant-, Yaya Moussa et les institutions financières françaises et européennes qui en ont assuré la garantie et la protection morales n’en fussent inquiétés.
    D’où celà tient-il que ce Moussa Yaya soit devenu, avec la Sté Kontinent, « propriétaire » au moins d’un puits pétrolier au Congo? Pourquoi le FMI n’a jamais engagé de procédure pénale contre ces individus, au nom de la protection morale de l’institution?
    Le FMI, la Banque Mondiale, la Banque de France, etc préfèrent « punir » et faire souffrir les peuples avec ses politiques « d’ajustement structurel » que de « punir » les oligarques des Etats mafieux comme celui du Congo-Brazzaville.
    A partir du moment où la revue circonstanciée du FMI constate que l’effacement d’une bonne partie de la dette en 2010, qu’elle a ensuite explosé entre 2010 et 2020, que les 48 mesures recommandées ne sont pas appliquées dans les faits, il n’y a aucune raison de continuer à accorder à cette égocratie les facilités financières qu’elle n’a cesse de réclamer. Même si le Congo en est un des contributeurs.
    A un moment donné, ça suffit comme ça.

  10. Leo kikadidi dit :

    Les chiens aboient la caravane passent

  11. Loubaki dit :

    Léo Kikadidi

    C’est qui le chien (couchant) qui aboie ? Tu parles pour toi ?

  12. Paul Jean-Ernest OTTOUBA-KASSANGOYE dit :

    @M. LOUBAKI
    Entre nous, merci, vraiment, de laisser pisser. Nous avons des chats plus conséquents à fouetter.
    Toutefois, ce proverbe date de 1195 (carvane) sur la base d’un emprunt à la langue persane, puis en latin médiéval en 1161(caravana), pour désigner un groupe de voyageurs ou une file de chameaux, d’ânes, de chevaux, etc. transportés lors d’une traversée de zones géographiques d’accès difficile (désert, montagne). Elle apparaît longtemps après plusieurs usages, appliqués par exemple aux forains (1930), dans les « Mille et une Nuit » de A. Galland.
    François Mauriac en donne une version particulière dans son roman « Le Noeud de vipères » en écrivant ceci: « chien qui aboie ne mord pas », i.e. ceux qui crient fort et menacent ne sont pas forcément les plus redoutables.
    Sauf que l’histoire des Etats unis, ramenée à la séquence de la conquête de l’ouest a été émaillée d’histoires de caravanes qui ne sont jamais arrivées à destination. Les diligences ont souffert de la « révolte » ou de la dissidence des chevaux et des hordes de chiens des indiens des contrés traversées. Et ce n’est pas qu’une affaire de cinéma, genre western. C’est de la réalité factuelle, historique.
    La hantise des jockeys et des drivers, aujourd’hui, tient simplement à cette idée que les chevaux ne sont pas maitrisables. Malgré les progrès réalisés dans leur élevage. A plus forte raison quand les chiens aboient devant eux.
    De sorte que ce proverbe de la caravane qui passe quand les chiens aboient a de moins en moins droit de cité dans la littérature et dans la locution française. Faute de pertinence sociologique dans le discours.
    Sauf chez « les instruits ». On se rassure comme on peut.

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