LA SECESSION DU SUD-CONGO EST-ELLE EVITABLE ? Par Pascal Malanda

Manifestation Pointe-Noire le 20 octobre 2015

Manifestation Pointe-Noire le 20 octobre 2015

Je pense que oui, mais j’y crois de moins en moins !

La dernière phase de la campagne référendaire et surtout la répression qui s’est abattue sur la partie Sud du pays sont révélatrices d’une fracture grandissante entre le Nord et le Sud du pays.

Les meetings conjoints IDC-FROCAD ont entretenu le sentiment d’une unité nationale autour d’une cause commune : un Congo respectueux des lois, une république approfondissant la démocratie. Le 20 octobre 2015, la désillusion a été grande. Pendant que le Sud du pays, de Pointe-Noire à Brazza-Sud était en ébullition, Brazza-Nord et le Nord du pays étaient plongés dans un silence assourdissant. Pendant que des morts ont commencé à tomber à Pointe-Noire et dans Brazza-Sud, Brazza-Nord sortait déjà de sa torpeur pour afficher une normalité sournoise. Brazza-Nord semblait jouer une partition musicale millimétrée. Quelles que soient les explications qui seront données plus tard, le mal est fait et il est énorme. Nous avons aujourd’hui la preuve que le pouvoir, fort du contrôle de la force publique et du soutien extérieur de la France (même si c’est à la suite d’un revirement spectaculaire), mais surtout fort d’une puissance financière inédite se sent imbu et cède à la tentation de la division et de la vassalisation. Aucun argument de politique classique ne peut plus le retenir.Manifestation Pointe-Noire le 20 octobre

Panafricain convaincu, je voudrais une fois de plus affirmer mon attachement à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale. Je crois en l’Afrique des grands ensembles dans un monde globalisé. Toutefois, il m’est de plus en plus difficile d’invoquer ces arguments comme remède à l’arrogance des autres. Que la direction du PCT soit une minorité hyper-active qui prend en otage le reste de nos compatriotes du Nord, il y a des choses que nous ne pourrons plus justifier au reste de la Nation. Tous les dirigeants de l’opposition doivent se rendre à l’évidence : La fracture nationale devient intolérable. Il y va de sa crédibilité en tant que force politique porteuse d’un espoir. Il est triste de constater que la fracture entre le Nord et le Sud transforme l’Etat congolais actuel en une chimère. Une chimère d’autant plus dangereuse qu’elle broie systématiquement toute velléité de progrès démocratique.

Le handicap démographique qui pousse à craindre les urnes dont aucun candidat du Nord ne pourrait sortir vainqueur ne peut justifier tant d’hypocrisie et de barbarie. La presse nationale, entièrement soumise au projet d’un parti unique qui ne se gêne plus du tout, nous sert au quotidien une propagande nauséabonde. Pour éviter un embrasement du pays, nous avons en coulisse et à différents niveaux essayé de trouver un consensus national. Nous avons cru faire les concessions indispensables à une alternance apaisée. Tous ces efforts, toutes ces concessions ont été rejetées sans ménagement. Au contraire, nous sommes aujourd’hui soumis à des faits accomplis d’une rare gravité : déni de démocratie et crimes de guerre. Il faut une réponse à la taille de ce défi. Nous sommes obligés aujourd’hui de reconnaître que ceux qui ne faisaient pas confiance au PCT avaient en partie raison et accepter (avec une grande tristesse) que ceux qui, comme Modeste Boukadia et Robert Poaty-Pangou prônaient la division pacifique du pays n’avaient peut-être pas tout faux.

Si le constat est fait qu’une minorité prend le reste du pays en otage grâce à la complicité ou la passivité d’une partie de la nation, cette nation-là cesse d’être viable. La démocratie est étouffée : Il faut en tirer les conclusions. Le pouvoir veut passer en force par un référendum truqué. Ce qui se passe devant nos yeux, c’est la prise en otage de l’avenir du Congo. Pendant 55 ans, nous avons vécu dans un espace politico-territorial où la violence et l’hypocrisie ont été érigées en mode de gouvernance. Peut-on encore arrêter cet engrenage infernal ?IMG_3374

Jusqu’il y a peu, j’étais un farouche opposant à la division du pays. Je caressais le rêve d’un sursaut national, d’une réelle réconciliation malgré l’immense souffrance occasionnée par des guerres interminables. Depuis le 25 octobre, je constate avec effroi que mon Congo idéal agonise. Le Congo de mon enfance à Poto-Poto où mes meilleurs amis étaient du Nord comme du Sud du pays. Mes yeux s’ouvrent sur un désastre. Dans une grande partie du Sud-Congo, le ras-le-bol est atteint : « Ya mé lunga !, la coupe déborde !»  Même ceux qui hésitaient, pensent que le moment est venu de poser franchement et courageusement la question de l’unité nationale.

Au pseudo-référendum du 25 octobre 2015, nombreux sont ceux qui au Sud du pays veulent répondre par un vrai référendum sur l’autodétermination du Sud-Congo. Une conférence sur la question devient inéluctable. Le risque est aujourd’hui que l’immense majorité des Congolais opprimés qui ne se reconnaissent plus dans l’Etat tyrannique patiemment construit par le PCT depuis 1968 au Congo décide de quitter ce navire en détresse et de plus en plus meurtrier. Que ceux qui pensent que le Congo ne peut pas être dirigé par quelqu’un d’autre qu’un membre de la famille régnante se retrouvent dans une Corée du Nord où le pouvoir est transmis de père en fils. Libre à eux. Ce Congo-dynastique n’est pas le mien !

Naturellement, ceux qui, aveuglés par leur projet de privatisation du Congo, ne reculent plus devant rien taxeront les autres de fossoyeurs de l’unité nationale, crime passible de poursuite et de violence. Mais devant l’imminence de l’implosion du pays, ces menaces n’ont plus aucune efficacité. Les jeunes qui dans le Sud du pays ont fait face, mains nues, à une force publique déchaînée et sans pitié, ont montré leur détermination à s’opposer à ce macabre projet.

En cette année 2015 finissante, Le Congo se trouve à la croisée des chemins. Le président se trouvait déjà à une bifurcation avant le 22 septembre 2015. Il pouvait d’une part arrêter le projet suicidaire de changer la constitution à des fins personnelles. Il pouvait  d’autre part respecter les institutions et permettre une alternance démocratique et pacifique en 2016. Nous nous étions engagés à nous battre pour lui organiser une sortie honorable et une retraite tranquille. Il a préféré céder à la tentation du pouvoir pour le pouvoir. Il a préféré prendre le risque de déclencher une grande instabilité du pays.

Maintenant, c’est tout le pays qui se trouve à la croisée des chemins. Soit l’ordre constitutionnel est rétabli et le processus d’alternance est relancé, soit le pays va à la division programmée. Un Congo uni sous un régime autoritaire qui ne fait aucun effort pour lutter contre les injustices et la paupérisation grandissante devient de plus en plus impossible.

Nos compatriotes du Nord qui ont cédé à la tentation régionaliste par corruption, intimidation, capitulation ou tout simplement par peur de représailles, sont aujourd’hui les seuls à pouvoir sauver ce qui reste de l’unité nationale. La rumeur affirme que l’argent a été distribué dans Brazza-Nord ; l’armée a certes quadrillé le Nord de la capitale, mais rien ne justifie le fait que le Sud du pays se soit lancé tête baissée dans une grande désobéissance civile tandis que le Nord observait un silence coupable et presque égoïste.

Pointe-Noire était encore plus quadrillée par l’armée que Brazza-Nord, mais la soif d’alternance était plus forte et a permis de vaincre et la peur et la corruption. Le pouvoir a-t-il joué la carte de la division pour montrer que seul le Sud revanchard souhaitait une alternance à la tête du pays tandis que le Nord pacifique faisait bloc derrière le président ? Si c’est le cas, nos (encore) compatriotes du Nord du pays doivent nous prouver le contraire. Le Sud a payé sa part, que les autres prennent leur responsabilité. C’est à eux de montrer par des actions concrètes et pacifiques qu’ils sont contre l’état actuel des choses.

On m’accusera de céder aux sirènes de la division du pays. A ceux de mes amis du Nord et du Sud qui le penseront, je voudrais lancer ce déchirant cri de cœur: «  Voyez où nous mène votre obstination. Réfléchissez avant d’aller plus loin. Arrêtez ce suicide collectif tant qu’il est encore temps. Vous devez nous prouver votre bonne foi en rétablissant un minimum de confiance entre le Nord et le Sud. Si ce n’est pas fait, nous serons contraints de nous aligner sur la nouvelle donne et soutenir une sécession du Sud-Congo. Puisque vous ne jurez plus que par le référendum du 25 octobre 2015, nous allons cautionner le référendum demandant à la population du Sud-Congo, si elle souhaite perpétuer le Congo uni sous la coupe d’une oligarchie ou si elle préfère sortir de cet Etat moribond où elle se reconnaît de moins en moins. »

C’est en désespoir de cause et la mort dans l’âme que je voterais en faveur de l’indépendance du Sud-Congo.

Le temps presse…

Pascal Malanda

Diffusé le 30 octobre 2015, par www.congo-liberty.org 

INTERVIEW DE ROBERT POATY-PANGOU : référendum anticonstitutionnel , désobéissance civile, génocide des sudiste et création de le l’Etat du Sud-Congo…

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29 réponses à LA SECESSION DU SUD-CONGO EST-ELLE EVITABLE ? Par Pascal Malanda

  1. Mabio dit :

    Comme le dit l’auteur, je crois que la solution devient inéluctable. Il n’y a plus à demander à nos amis ou partenaires du Nord de nous prouver le contraire, les faits sont là, il faut que la division se fasse. C’est avec peine que nous prenons ces positions que nous condamnions tous hier, mais je crois que Robert Poaty- Pangou peut désormais compter sur moi.
    Que la lutte continue

  2. Uhem mesut dit :

    Où vous situez la frontière nord de l’état du sud Congo? Faudra t-il mettre en place une zone démilitarisée, une sorte de zone neutre pour limiter les risques de conflits? Ce qui est sûr, c’est qu’il faut mettre le préfet zident et son maître (la France) devant le fait accompli. Retrait unilatéral, en se basant sur l’historique de notre accession à l’indépendance.

  3. MUNU dit :

    Ne Soyons pas naïf, ne pratiquons pas non plus la politique de l’autruche. Il nous faut savoir à qui on a affaire. il nous faut mieux connaître l’ennemi pour le combattre. Sécession ou pas, rien ne s’obtiendra par la négociation. Sassou nous l’a montré, démontré et prouvé. Sans lutte armée, nous n’obtiendrons pas la liberté. Sans lutte armée le Congo, du nord au sud, sera une possession nguéssoiste avec non pas des Congolais pour citoyens ou même des sujets, mais des esclaves.

  4. S. NKALA dit :

    Le problème de Poaty, que je critiquais jusque la et que j’ai décidé de soutenir, c’est de manquer d’approche historique sur la situation du Congo, de façon à comprendre le fait sociologique qui génère tant de violence, de mauvaise gestion et le partage non équitable des ressources du pays.

    Cette erreur d’analyse l’a conduit dans le passé à dissocier les tékés de kongo de son idée d’autodétermination ; ce qui est historiquement anachronique de par la composition du tissu ethnique dans l’espace Sud. Je pense qu’il a fait évoluer son discours suite à nos critiques.

    La réalité au Congo est que nous avons une usurpation du pouvoir régalien par des personnes dépourvues d’humanisme républicain, incapable de contribuer à l’évolution générale pour bien de l’ensemble de ceux qui partagent l’espace dit Congo, hérité de la colonisation.

    Ces personnes ont développé un mode de gouvernance basé sur la concentration des leviers de pouvoirs au sein d’un cercle ethnique mbochi, que l’on chercher à conserver par la violence et la corruption, tout cela pour un résultat qui se traduit par le pillage du patrimoine national.

    Lorsque l’on se réfère à l’histoire, on s’aperçoit que cette peuplade de mbochi n’est jamais rentrée dans l’histoire du progrès et de la gestion extra-clanique, se limitant à des chefferies dont le mode de fonctionnement, loin de ce que l’on a pu voir chez les kongo et le tékes, Mossi, zoulou…se caractérise par la violence, le mensonge, la paresse, la confusion entre le patrimoine du Congo et leur propriété privée…

    Pour se rendre compte de la similitude entre le parcours historique des mboshi et la situation actuelle du Congo il suffit de lire le rapport détaillé PONEL à Dufourq sur les mbochi.

    Ce rapport nous donne à comprendre pourquoi l’on se sert aujourd’hui de ces hommes de peu de foi pour mieux spolier le Congo :

    « A Pombo(Bas Alima), le 30 Juin 1885. Pour Ponel, les Mbochi: « Ce Peuple est le plus sauvage que j’ai rencontré. La ruse et le mensonge sont chez eux des habitudes tellement invétérées que même dans les cas les plus insignifiants, ils en usent comme pour la défense de leurs intérêts les plus graves. Rebelles à tout ce qui leur semble une entrave, orgueilleux, superstitieux à l’excès, les Mbochi sont les être les moins sympathiques qu’il soit possible d’imaginer. Leur avidité, l’âpreté qu’ils mettent dans la conclusion des marchés en font de désagréables clients à tel point que les Apfourou. Il n’y a aucun cas à faire en leur parole. J’en ai eu dix fois la preuve depuis mon arrivée au Bas Alima. Ils n’ont aucune notion, même vague, de ce que nous appelons l’honnêteté, fait assez bizarre, car la note dominante de leur caractère est l’esprit de propriété poussé à l’extrême, sous toutes ses formes.

    Ils sont paresseux…Ils vivent au bord de l’eau et ne connaissent pas la pirogue…
    Ils ne jurent que par les fétiches appelés onganga» »

  5. VAL dit :

    La vision prophétique de nos ainés MODESTE ET POATY , est entrain de se matérialiser sur le
    terrain. Car, j’ai la funeste impression que les fils et filles du nord ,bien que tous ne soient pas
    logés à la même enseigne sassouiste ,opte pour cette posture politique ,car épidermiques à
    l’idée de se faire diriger par un fils du sud .SI COMME l ‘a su bien dire pascal malanda dont j’ai
    apprécié l’analyse, sinon la mentalité politique nordiste la question de la scission de notre pays
    devient prégnante .L’on ne peut accepter que, l’on tuât les fis et filles du sud de notre pays comme
    des chiens ,
    pour ma part , le Congo, que nous aimons tous, est devenue une épave ,le tribaiisme va le perdre.
    Vous n’avez qu’à voir les nominations à des postes responsabilité civile et militaire pour mesurer
    la détermination de sassou à esclavagiser la partie sud du pays . Au point que nos pauvres parents, nous demandent, si au sud, n’avions pas étudié .
    REGARDEZ OUENZE POTO POTO NKOMBO NGAMAKOSSO MOUKONDO MOUNGALI DES
    VILLAS EN ETAGE ET REGARDEZ BACONGO MAKELEKELE MFILOU ETC C’est l’écologie forcée , en fait rien, car leurs enfants sont soit enseignants à MAYOTTE , REUNION etc soit à
    PARIS ,rejetés par le pouvoir nordiste Je ne pense pas qu’il faille tergiverser longtemps , l’histoire
    a réuni des gens, qui n’étaient pas faits, pour vivre ensemble , nous devons en tirer les conséquences .JE LARMOIE QUAND JE LE DIS , MAIS DE GRÄCE qu’ on divorce
    merci

  6. Bissakera dit :

    Cher Pascal,

    Je comprends parfaitement ta colère et je la partage entièrement. La partie Sud du pays paie depuis des années l’incurie d’une politique qui n’a pas pour projet que l’accentuation de la différence entre un Nord fictif et un sud cosmopolite. Ton constat est juste, mais il faut aller jusqu’au bout de ton raisonnement. Il se trouve que dans le système Sassou, il y a des ressortissants du sud qui jouent les figurants et qui laissent croire à l’existence d’une nation. Ce serait bien que tous ces figurants démissionnent. Or ils ne le font pas.ils ont permis au chef de la Mafia Sassou d’entretenir l’illusion d’une nation congolaise et d’un Etat congolais. Comment peux-tu expliquer les engagements de Koumba (Président de l’assemblée d’origine Loubou) et de Mabiala (Ministre et originaire du Niari) a lancé l’idée d’une nouvelle constitution ?

    Sassou a pris en otage non seulement une partie de la Cuvette Centrale (pays Mbochi) mais aussi les cadres des différentes régions du Congo qui ne savent plus que le mot démission fait partie des pratiques politiques. Le problème que nous vivons est celui de la lâcheté de nos cadres quel que soit leur département d’origine. Regarde comment Bouiti Viaudo Maire de Pointe-Noire laisse sa propre ville dépérir, et pourtant c’est un 100 % Vili.
    Reprenons nos esprits et menons la lutte (ressortissants du Sud et Ressortissants du Nord) pour dégager Sassou et son système. Je n’ai jamais cru à cette fiction du Nord et du Sud. Sassou est un mal pour les gens du Nord comme pour les gens du Sud. Ce qui compte pour Sassou: c’est sa personne et son clan familial. J’ai appris lundi dernier, en écoutant le journal de France Culture que Sassou avait été un enfant adopté. Si cette histoire est vraie, on peut trouver là une partie des explications sur sa politique. Je te signale que dans le Nord du Congo, il y a des gens qui meurent de faim. Or si Sassou était un chef du Nord, il ne laisserai pas sa population mourir de faim. Ce n’est donc pas un Chef. Il nous reste à vous qui vous définissez comme sudistes et aux autres qui pensent être du Nord qu’ à se battre pour obtenir le départ de cet enfant adopté. Pour conclure, comme tu l’as sûrement compris, mes parents se sont installés dans les années 1945 à Pointe – Noire juste à la fin de la grande guerre. Nous sommes nés (mes soeurs, frères et moi) et avons grandi à Pointe-Noire durant les années 60 et 70. Je suis probablement ton ainé et je porte en moi la culture de Pointe-Noire et du sud Congo. Nous sommes beaucoup dans ce cas et ce n’est pas Sassou qui va séparer le sud du Nord. Dans une dizaine d’années, Sassou ne sera plus là.
    Battons-nous pour dégager cet imposteur. C’est tout. Faisons vivre le Congo dans la résistance et nous le reconstruirons demain du Sud au Nord. De Ponton la belle à Epéna
    Merci de m’avoir donner l’occasion de dire ce que je pense de ce faux débat de création de l’Etat du Sud Congo. Je connais personnellement Modeste Boukadia.C’est un frère que j’apprécie pour son courage politique. C’est un lutteur, mais il se trompe sur ce sujet. Il aurait dû toucher un mot à son aîné le doyen Aloyse Moudileno Massengo qui est un grand Monsieur, un immense patriote et qui ne lui aurait pas laissé bâtir cette fiction politique.

  7. Mabio dit :

    @Cher frère Bissakera, Pascal malanda a fait une très bonne analyse et je pense que la meilleure solution et la moins pire c’est la séparation du Congo. Maitre Aloyse Moudileno Massengo n’aurait rien dit, ce n’est pas aujourd’hui que Messieurs Boukadia et RPP prônent pour un état du Sud-Congo. Nous sommes des hommes et femmes valeureux, nous ne pouvons pas être réduits à des esclaves, nous sommes au 21ème siècle.

  8. Anonyme dit :

    Téléchargeons le livre ci-dessous. Lisons-le, partageons-le avec tous ceux qui veulent voir le Congo libéré de cette dictature brutale et sanguinaire.
    N’improvisons rien dans notre combat contre la dictature…

    http://www.aeinstein.org/wp-content/uploads/2013/09/FDTD_French.pdf

  9. Anonyme dit :

    On est reparti dans les tergiversations et littératures de salon. Alors qu’aujourd’hui ! on devrait mettre nos Egos et nos divergences de côté, nous rassembler et n’avoir un seul mot d’ordre derrière lequel on puisse tous se retrouver pour bouter cette mafia hors du pays, les divisions et palabres continuent, c’est édifiant.
    L’unité c’est ce qui a fait défaut hier et qui fait encore défaut aujourd’hui.
    Vous pensez qu’avec de belles phrases et vos divisions vous allez effrayer Sassou, mais soyons sérieux, au contraire vous lui simplifiez la vie.
    Pour l’instant, alors que tout était prévisible, son plan à fonctionné et tout c’est passé comme il l’avait prévu alors qu’amenez vous de nouveau qui pourra faire aujourd’hui ce que vous n’avez pas pu faire hier.
    Pendant ce temps le peuple souffre et paye un lourd tribu c’est d’abord la qu’il faut regarder vous pourrez tergiverser après le départ de Sassou car cette tâche est déjà assez difficile.
    Pendant ce temps la machine du pct tourne à plein régime et ils ont touts les moyens pour cela.

    C’est sur qu’à ce niveau Brazza n’est pas Ouaga.

  10. Lubu Telewo dit :

    Ne nous voilons pas la face, car ni le dictateur infatigable et ses thuriféraires, ni les disciples de la Françafrique ne laisseront la poule aux oeufs d’or qui est au sud (le Kouilou) leur échapper. Aussi séduisante que cette idée puisse paraître, la scission du Congo n’entraînera que conflits et morts inutiles. Le « pseudo référendum » nous a bien révélé que Sassou ne dispose plus du soutien inconditionnel des populations qui lui étaient jusqu’à très récemment acquises. Ce discours sécessioniste ne peut que servir au maintien du dictateur, car il alimenterait la réthorique et la propagande des officines de Mpila qui cherchent à donner l’impression aux populations du nord qui n’adhérent pas au projet du dictateur de se maintenir à vie au pouvoir, que ce noble combat pour la restauration de l’Etat de droit ne cacherait qu’un conflit nord/sud larvé…
    Il est de notre devoir de RASSEMBLER le maximum de Congolais (de tous les horizons du pays) pour vaincre cette dictature brutale aux relents de monarchie.

  11. Kassava de Tsibakala dit :

    Chers compatriotes,

    Je pourrais sûrement irriter nombreux d’entre vous, lorsque je vous dirai que le Congo peut éviter une sécession et perdre l’actuelle intégrité territoriale.

    Mais le prix sera dur pour certains des éternels abonnés tribalistes.

    1) – Tous les partis politiques actuels du Congo doivent être abolis.

    2) – Tout prochain parti politique congolais désireux de participer aux élections nationales, devra présenter une liste minimum de 120.000 membres. Ces militants doivent représentés une proportion minimale de 10.000 militants ou membres par région du Congo.

    3) – Le directorat de chaque parti congolais devra représenter le Congo dans toute sa diversité ; soit 11 ou 12 membres selon le nombre en vigueur des régions.

    4) – La démocratie n’est une bulle de savon, dont un seul individu ayant le souffle peut entretenir jusqu’à son éclatement.

    5) – La politique doit être exercée pour résoudre les problèmes du peuple et non pour résoudre les problèmes d’une certaine élite.

    6) – C’est qui emmènera inéluctablement à un rebondissement sur le rehaussement du débat politique au Congo. Il n’existe plus de nos jours des vrais débats politiques autour des problèmes socio-économiques du peuple.

    7) – Les partis politiques doivent nous offrir des modèles de société que nous devrions choisir selon nos convictions et non à des appartenances idiotes du genre : tribus, régions ou même sectes.

    Vive le Congo.

  12. Kassava de Tsibakala dit :

    Chers compatriotes, ( des retouches nécessaires …. texte trop rapide)

    Je pourrais sûrement irriter nombreux d’entre vous, lorsque je vous dirai que le Congo peut éviter une sécession et de ne pas perdre l’actuelle intégrité territoriale.

    Mais le prix sera dur pour certains des éternels abonnés tribalistes.

    1) – Tous les partis politiques actuels du Congo doivent être abolis.

    2) – Tout prochain parti politique congolais désireux de participer aux élections nationales, devra présenter une liste minimum de 120.000 membres. Ces militants doivent représentés une proportion minimale de 10.000 militants ou membres par région du Congo.

    3) – Le directorat de chaque parti congolais devra représenter le Congo dans toute sa diversité ; soit 11 ou 12 membres selon le nombre en vigueur des régions.

    4) – La démocratie n’est pas une bulle de savon, dont un seul individu ayant le souffle le plus fort, peut entretenir en vol jusqu’à son éclatement.

    5) – La politique doit être exercée pour résoudre les problèmes du peuple et non pour résoudre les problèmes d’une certaine élite.

    6) – C’est ce qui emmènera inéluctablement à un rebondissement sur le rehaussement du débat politique au Congo. Il n’existe plus de nos jours des vrais débats politiques autour des problèmes socio-économiques du peuple.

    7) – Les partis politiques doivent nous offrir des modèles de société que nous devrions choisir selon nos convictions et non à des appartenances idiotes du genre : tribus, régions ou même sectes.

    Vive le Congo.

  13. ngpma emile dit :

    je suis partisan de la partition car le nord semble s’accomoder avec sassou tout au moins pour que le pouvoir reste au nord. RPP tu l’avais vu plus tôt que les autres. à l’époque on te traitait de fou ,de limité ,tribale, radical….. que sais-je; mais toi tu disais la vérité je te suis à 100%100. car la répression qu’ont subit les peuples du sud en témoigne long.

  14. alerte générale dit :

    C’EST MALHEUREUX HONTEUX ET INDIGNE…..
    Urgent – Je suis IDC, FROCAD et SOCIÉTÉ CIVILE: Certains congolais de la diaspora, infantilisés et conseillés par ceux qui ont donné un coup de pouce à Sassou à la veille de son référendum, veulent mettre en place un Conseil National de Transition, ce qui aura pour conséquence de casser la dynamique actuelle. Les congolais doivent rester vigilants pour ne pas tomber dans le piège de ceux qui veulent nous endormir afin de servir leurs intérêts. Notre soutien à l’IDC, au FROCAD et à la SOCIÉTÉ CIVILE est sans faille. http://www.opinion-internationale.com/2015/10/28/soutenez-la-creation-du-conseil-national-de-la-resistance-et-de-la-transition-du-congo_38109.html

  15. Iloyi dit :

    Pourquoi Ambroise Noumazalaye est-il tant vénéré par les cadres du Nord ? Qui dans le Sud Congo s’est posé cette question ? Le pouvoir pour le Nord, rien que pour le Nord et à jamais pour le Nord. La conquête non par les urnes mais par les armes, sa conservation non pas par les urnes mais par les armes qui en ait le théoricien ? Ambroise Noumazalaye après qu’il ait été demis de ses fonctions de premier ministre du premier gouvernement de la Révolution des 13 14 et 15 août 1963, pour mauvaise gestion. Sassou a  »surferé » sur cette idéologie devenue obsession pour les cadres et intellectuels du Nord Congo. Mais il l’a surtout utilisé à son propre profit. Le pouvoir n’est plus pour le Nord, rien que pour le Nord et à jamais pour le Nord, il a doublé tout le Nord et continue à le rouler dans la farine, en faisant de cette idéologie qui obsède le Nord, le pouvoir pour Sassou, rien que pour les Sassou et à jamais pour les Sassou. Tant que les cadres et intellectuels du Nord Congo ne remettrons pas en cause cette idéologie et son concepteur, tant qu’ils ne se rendront pas compte, et avec eux tous les congolais du Nord, que Sassou et sa famille les utilisent à leurs profit à eux, le fossé entre le Nord et le Sud du Congo ne fera que s’agrandir, malgré le grand de mariages entre congolais du Nord et du Sud. Tant que tous les postes de responsabilité dans l’administration, l’armée et la gendarmerie, la police, les sociétés étatiques et paraétatiques, la santé, l’éducation, la justice … seront à 90 % détenus par des congolais du Nord (aucun d’entre eux ne peut refuser d’être placer à un poste de responsabilité au nom de son bien-être), les congolais du Sud seront de plus en plus frustrés. Après tout congolais du Sud et congolais du Nord ont étudié ensemble, ils savent qui vaut quoi. Et quand ceux du Sud voient leurs anciens collègues de classe, qui étaient moins brillants que eux les commander par le seul fait qu’ils sont du Nord et eux du Sud, comment ne pas comprendre leur frustration ? Notons que cette frustration existe aussi entre congolais du Nord, parce que plus on est proche du feu plus on se réchauffe quand c’est la saison sèche, plus on est proche des Sassou plus on est élevé, enrichi. Mais on est moins frustré que ceux du Sud Congo. Il y a des congolais du Sud qui sont à des postes de responsabilités. Oui mais lesquels ? combien sont-ils ? A quel prix ? Et qui sont leurs principaux collaborateurs et vrais décideurs ? Des congolais du Nord ! Sauf mauvaise foi, aucun congolais ne peut nier ce tableau. Quelle solution ? Diviser le Congo ? Ne l’est-il pas déjà ? Sassou est le mal du Congo. Le PCT, son instrument, doit disparaître à jamais du paysage congolais.

  16. Pascal Malanda dit :

    Lu pour vous dans le Monde en ligne:

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/10/30/sassou-maitre-du-congo-jusqu-en-2031_4800166_3212.html

    Voici quelques extraits

    « Sassou », maître du Congo jusqu’en 2031 ?
    Par Joan Tilouine (Brazzaville)
    Le Monde.fr Le 30.10.2015 à 12h23 • Mis à jour le 30.10.2015 à 12h24

    Le pouvoir fait fi
    de l’exaspération d’une partie
    de la population
    Denis Sassou-Nguesso, l’ex-agent de renseignement devenu général puis président passé par un marxisme tropical et brutal, vient en effet de démontrer sa mainmise absolue sur ce riche pays pétrolier dont près de la moitié des 4,4 millions d’habitants vit sous le seuil de pauvreté. A la tête d’un système clanique et opaque, le pouvoir fait fi de l’exaspération d’une partie de la population.
    Instrumentalisation du traumatisme de la guerre
    Certains de ces Etats, parmi les plus corrompus de la planète, ont aussi en commun des années de conflits armés qui ont bouleversé la région dans la seconde moitié du XXe siècle. Ce sombre passé est aujourd’hui transformé en atout par ces présidents qui n’hésitent pas à instrumentaliser le traumatisme de la guerre pour justifier la répression et leur maintien au pouvoir…
    Mais les temps ont changé. Désormais, plus de 70 % de la population a moins de 25 ans et n’a connu qu’un seul et unique président. Ces jeunes ont suivi en direct les renversements par la foule de dictateurs d’Afrique du Nord en 2011 et, trois ans plus tard, du président burkinabé Blaise Compaoré, un proche de Denis Sassou-Nguesso…
    « Déphasage complet »
    « C’est un terrible aveu de faiblesse que de dire “Sans moi, le système s’effondr
    e et la guerre reprendra”, car la longévité au pouvoir est incontestablement un facteur d’instabilité en Afrique, explique un diplomate africain en poste dans la région. Ces pouvoirs d’Afrique centrale, en déphasage complet avec les attentes de leurs peuples et du reste du continent, ne vont pas tenir, même avec des changements de Constitution. Et le pire est à craindre s’ils imposent leurs enfants pour leur succéder. »
    Non sans une certaine paranoïa, ces chefs d’Etat ne s’entourent plus que des membres de leur famille ou de leur ethnie. Au Congo, en Guinée équatoriale, en Angola, les enfants de présidents ont vu leur influence politique et économique décupler, au point d’incarner le visage de la réussite entrepreneuriale africaine, à l’instar de l’Angolaise Isabelle Dos Santos.
    Certains, comme le pétrolier controversé Denis-Christel Sassou-Nguesso, se verraient bien succéder un jour à leur père, comme l’a fait Joseph Kabila qui règne sans gouverner en République démocratique du Congo depuis la mort de son père, Laurent Désiré Kabila, assassiné en 2001.
    La « tragédie dynastique », selon les mots d’un diplomate occidental, est également à l’œuvre au Gabon, où Ali Bongo a succédé à son père, Omar Bongo, décédé en 2009, après quarante et un ans à la tête de l’Etat….

  17. Pascal Malanda dit :

    A tous ceux qui pensent que la sécession n’est pas une solution, je dis tout simplement ceci. Si vous avez une solution viable et rapide pour nous sortir du bourbier qu’est devenu le Congo, je suis preneur. Il y a encore quelques jours, j’étais comme vous, farouchement opposé à la partition du pays. Tous les morts tombés après le 20 octobre 2015 sont pour moi la goutte qui a fait déborder le vase. Combien de jeunes vies nous faut-il encore sacrifier sur l’autel de la bêtise pour décider d’arrêter cette construction monstrueuse qu’est devenu le Congo ?
    Ma coupe est pleine. Y en a vraiment marre-marre-marre ! Ceux qui croient encore en un Congo uni n’ont qu’à nous prouver le plus vite possible que nous nous trompons. Je crois que nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus supporter un esclavage qui ne se cache même plus.
    Combien d’années nous faut-il encore subir un système qui étouffe les libertés les plus élémentaires et appauvrit les populations ? A quoi servent un héliport et un stade à Kinkala, Madingou ou Impfondo alors que ces milliards jetés chaque année lors de la municipalisation accélérée auraient pu servir à construire des usines et créer des emplois ?
    Chaque jour qui passe sans que les choses ne bougent ne fait que renforcer de façon exponentielle les rangs des sécessionnistes et cela m’attriste. La seule chose qui pourrait désormais me faire changer d’avis, c’est un retrait de cette nouvelle constitution de la honte ainsi que l’application intégrale des recommandations de la concertation de Dolisie en 2013 pour une vraie gouvernance démocratique. Et même dans ce cas, pour éviter de rechuter comme on l’a fait après la Conférence Nationale Souveraine je me battrais pour un Congo fédéral. Chat échaudé craint l’eau froide.
    Nos (encore) compatriotes du Nord Congo peuvent encore sauver les choses. C’est à eux de convaincre la famille régnante de reculer. Pourquoi eux ? Parce que c’est en leur nom que se construit et se perpétue cet odieux système. S’ils prennent leur distance du PCT, alors le pouvoir se rendra peut-être compte de son isolement et reviendra au bon sens avant qu’il ne soit trop tard.
    Trop de sang coule pour rien dans cet enfer à ciel ouvert!

    Pascal Malanda

  18. Obela Ngampio Cyriaque. dit :

    NON, LA SCISSION DU CONGO N’EST PAS EVITABLE.
    EN D’AUTRES MOTS PLUS CLAIRS<, LA SCISSION EST INEVITABLE.
    C'est la seule option qui reste pour une coexistence pacifqiue entre le sud et le nord de ce pays. Point.
    Bravo cher frere RPP.

  19. ELLIOS dit :

    Il n’y a pas de problème entre Nord-Sud du Congo. POATY et BOUKADIA sont tous deux des illuminés! Nous avons une jurisprudence au Congo dans ce cas de figure:1963! YOULOU avait démissionné pour qu’il y’ait pas de sang des Congolais qui coule quoi qu’il avait raison! Pourquoi sassou ne le fait-il pas alors qu’il est désavoué par l’ensemble des Congolais Nord-Sud? Simplement parce qu’il aime le Congo pour lui et non pour les Congolais! Le problème au Congo c’est sassou et ses élites Nord-Sud! Lui qui proclame la paix c’est lui qui tue, c’est le qui sème le désordre! Il a fabriqué ses opposants (OKOMBI, KOLELAS, etc), comme YOULOU a fabriqué Massamba-Débat, qui l’a tué ensuite avec le MNR! La corruption bat son plein au Congo et à l’extérieur, c’est ça le plan sassou! Mettez de côté la rhétorique de la division du Congo permettant à sassou d’en convaincre ses siens pour son contrat à durée indéterminée. Travaillons pour son éviction!

  20. ZINGA MBEMBA dit :

    Un mbochi adepte de kimuntu a rejoint l’E.S.C, verifiez par vous m$ême:

    https://www.youtube.com/watch?v=qfn9SY25zcQ

    A partager sans modération

  21. Lubu Telewo dit :

    @Pascal Malanda

    Cher Pascal, je conviens avec toi que ce qui s’est passé au cours de la semaine du 20 octobre 2015 m’a profondément choqué, et a laissé au fond de moi des blessures qui prendront certainement beaucoup de temps à guérir. Des moyens disproportionnés et dignes des pires dictatures (tirs à balles réelles, hélicoptères pour gazer les populations, enlèvements, exécutions sommaires, etc.) ont été utilisés sur des manifestants pacifiques et des populations paisibles ; et tout cela dans l’indifférence (???) de nos compatriotes originaires du nord. Il est vrai que les populations du sud du pays sont plus enclines à ne pas collaborer avec des régimes injustes, mais je ne pense pas qu’il faille d’emblée jeter l’anathème sur tous ceux qui étant du nord ne profitent pas directement des retombées de ce régime kleptocrate et criminel et ne soutiennent pas (malheureusement dans le silence) cette dictature . Combien d’usines y a t-il au nord du pays ??? Je ne pense pas qu’elles soient légions… Nous sommes plus ou moins logés à la même enseigne. On a souvent repproché aux originaires du sud d’être des fanatiques, mais on sait maintenant où se trouve réellement le fanatisme… Ce fanatisme qui cherche par tous les moyens à ne pas voir la réalité, celui qui excuse et absous tous les crimes économiques et de sang, et ne s’indigne pas devant la folie et l’injustice. Le soutien aveugle et stupide que beaucoup de Congolais offrent à leurs leaders politiques n’est pas loin de celui que l’on offre à son équipe de football préférée… La fracture mentale, que la machine propagandiste du PCT a savamment entretenu et exarcerbé au fil des années, doit être comblée et guérie. Il faut donc dans l’immédiat travailler à enlever les oeillères à ceux qui ne veulent pas voir que ce régime mène droit le Congo dans un mur. Il faut que les Congolais cessent de collaborer et les moyens pour y parvenir existent bel et bien. Si après tout ce cela, nos frères du nord continuent de soutenir ce régime criminel, alors je pense que nous pourrons penser à d’autres alternatives…

  22. DEKELONDY dit :

    Pour mémoire, le 28 novembre 1958, les Députés du MSA dirigés par le président Jacques OPANGAULT avaient déserté l’Assemblée Territoriale qui devait se transformer en Assemblée Nationale à la Proclamation de la République. Cela se passe à Pointe-Noire où était basé le Gouvernement territorial du MOYEN-CONGO. Ils avaient préféré ce jour-là rentrer chez eux pour rallier le président Barthélémy BOGANDA qui, lui, avait lancé la CREATION DE LA REPUBLIQUE CENTRAFICAINE à laquelle avait adhéré le président du MSA.

    Autant dire que, sous l’impulsion du Président JACQUES OPANGAULT, le Nord-Congo dont la frontière naturelle était la rivière ALIMA ne se reconnaissait pas dans le REPUBLIQUE DU CONGO actuelle. Ainsi, en 1959, devant les frictions qui se faisaient sentir entre le Nord et le Sud (entre les Ngalas et les Kongos), un Français Député proche du président YOULOU, membre de l’UDDIA, avait élaboré un projet d’organisation d’un REFERENDUM pour demander aux ressortissants des régions Nord du Congo de se prononcer s’ils voulaient rester dans la REPUBLIQUE DU CONGO ou pas. Ce projet n’alla pas à son terme parce que le Général de Gaulle n’en avait pas voulu.

    Aujourd’hui, ce n’est plus aux Nordistes de dire s’ils veulent rester dans la REPUBLIQUE DU CONGO, mais à nous CONGOLAIS DU SUD de nous séparer de nos amis et frères du Nord pour INCOMPATIBILITE CULTURELLE. Quand eux ils pensent barbarie et bestialité, guerre et massacres humains, nous au Sud nous pensons dialogue, concertation, etc. Tous les problèmes ne se règlent pas par le sang.

    Le moment est venu de revoir la copie inachevée de 1959 pour un REFERENDUM D’AUTODETERMINATION DU SUD DU CONGO dont les frontières naturelles seront la LEFINI si ce n’est l’ALIMA au cas où nos frères TEKES voudraient nous rejoindre. De toutes les façons, les TEKES sont aussi honnis que nous les Kongos par les MBOCHIS.

    ALORS, EN AVANT POUR LA PARTITION DU CONGO POUR LE RESPECT ET LA DIGNITE DE TOUS ET LA SAUVEGARDE DES VIES HUMAINES. ON NE PEUT PAS TOUJOURS SUPPORTER LA BARBARIE ET LA BESTIALITE QUOTIDIENNES, SYSTEMIQUES ET SYSTEMATIQUES.

    Je remercie Pascal MALANDA pour cet article qui nous oblige d’intervenir et exprimer nos avis.

  23. ZINGA MBEMBA dit :

  24. DEKELONDY dit :

    Du président YOULOU à SASSOU NGUESSO, trouvez un président issu du Sud qui a recruté des mercenaires de diverses nationalités, loué les services des Troupes étrangères des pays voisins (Angola, Gabon, Tchad, Maroc, etc.) pour aller faire la guerre et massacrer en masse (génocide) des citoyens de son pays, en dehors des présidents issus des régions nord du Congo, particulièrement la CUVETTE, en l’occurrence les MBOCHIS.
    En 1965, les premières victimes tombent. Ce sont le président de la Cour Suprême, M. Joseph POUABOU, le Procureur de la République, Lazare Lin MATSOCOTA, le directeur de l’Agence Congolaise d’Information (ACI), l’Abbé Anselme MASSOUEME. Tous des Kongo. Cela se passe sous la présidence de M. Massamba-Debat.
    Aujourd’hui, avec le recul du temps, on découvre que ces assassinats étaient des assassinats crapuleux instigués par M. Ambroise NOUMAZALAYI (Originaire du Nord).
    En 1970, l’Affaire KINGANGA. Des massacres à grande échelle.
    De 1972 à aujourd’hui, je ne parle pas de l’affaire des « ANDZIMBA » déversés dans le Pool où ils avaient exterminé des dizaines voire des centaines de milliers de personnes, hommes, femmes et enfants, on ne compte plus les charniers, les fosses communes, les conteneurs jetés dans le fleuve Congo, les trous anonymes dans lesquels on jette et enterre des Congolais morts ou vivants, après les avoir aspergés d’essence et brûlés… Je fais court. Je ne rappelle pas les années 1977, 1978, etc., à ce jour…
    NON, LAISSONS NOS FRERES DU NORD VIVRE LEUR BARBARIE ET LEUR BESTIALITE ENTRE EUX. QU’ILS GARDENT SASSOU POUR EUX.
    De toutes les façons, quand on nous massacre, nous ne voyons aucun nordiste lever son petit doigt pour dire : STOP !

    Alors, ça suffit !

  25. Ellios dit :

    C’est très bien DEKELONDY, faisant des efforts, beaucoup d’efforts pour que nous puissions UNIR le CONGO;  » Travail-Unité-Progrès »!

  26. Mwangou dit :

    A tous ceux qui surfent sur cette prétention à la scission, je dis que vous êtes encore une fois, en train de renflouer le bassin en eau pour alimenter le moulin de sassou nguesso. Je suis du sud, je suis retraité et j’en ai suffisamment vu. qu’il y est une idéologie dont Noumazalay serait le maitre( un dont la nationalité congolaise est douteuse, mais qui a le même parcours social et politique que Ouattara en Côte d’Ivoire), je comprend que sassou nguesso (à la nationalité congolaise souvent remis en cause par beaucoup, car le nom même de sassou, n’est pas courant chez les mbochi, tout comme celui de Nguesso, de Moussa et surement bien d’autres…), ce monsieur a comme idée derrière la tête, le pouvoir pour lui. Mbochi, Bangangoulou et kouyou ont eu tort de l’avoir laissé faire et couvert par ailleurs, dans le crime contre Ngouabi. Ils ont été piègés jusqu’à devenir ses obligés. Mêmes les chrétiens dans le nord du pays, n’ont jamais voulu témoigner, bien qu’ils aient malgré tout payé de leur vie pour certains d’entre ceux qui en avaient eu la preuve.
    il faut faire preuve de perspicacité pour mettre sassou nguesso hors d’état de nuire… voilà la bonne perspective. le reste, c’est tout simplement du défaitisme; ce n’est pas différent du point de vue de ceux qui claironnent partout que  » l’affaire est du ressort de dieu », comme si sassou nguesso n’est pas sous la protection de dieu, puisque des pasteurs vont prier chez lui, et pour lui, des prêtres vont prier chez lui et pour lui, en plus des féticheurs et autres…
    ne nous laissons pas piéger par sassou nguesso.!

  27. Pascal Malanda dit :

    Monsieur Mwangou,
    Je raisonnais comme vous jusqu’au 20 octobre 2015. J’ai même travaillé à une sortie honorable de Sassou en 2016. Nombreux m’ont reproché ici même sur ce site ma naïveté. Je suis au regret de constater qu’ils avaient raison.
    Si Sassou retire son projet de changement de constitution et permet une alternance démocratique, pacifique et apaisée, je ne vois pas pourquoi je persisterai sur une posture sécessionniste. Dans ces conditions, je me battrai pour un Congo fédéral ou confédéral.
    Vous dites être retraité. Si vous êtes du Sud, n’avez-vous pas l’impression que votre vie a été inutilement pourrie par le soutien inconditionnel du PCT à un pouvoir ultra autoritaire et moyenâgeux ? Qu’un clan et ses affidés s’enrichissent au détriment de toute la nation alors que le pays jouit d’un immense potentiel économique et humain, vous trouvez ça normal ? Que les étrangers, Ouest-Africains hier et Chinois, Indiens etc. aujourd’hui tiennent des pans entiers de l’économie nationale, cela ne vous dérange pas ?
    Vous dites que nos compatriotes du Nord sont piégés par Sassou. Je vous le concède. Comprenez que ceux d’entre eux qui font bloc derrière lui sont les vrais responsables du chaos actuel. Il paraît que le Nord du pays vit sous la hantise de cette phrase : « Si je meurs à 12h, les Nordistes qui n’auront pas quitté Brazza avant 14h seront des hommes morts. » Vrai ou faux, nombreux de nos compatriotes au nord du pays cautionnent cette thèse, consciemment ou pas.
    Monsieur Mwangou, savez-vous ce qu’il y a de plus grave et qui me pousse aujourd’hui à embrasser les idées sécessionnistes ? Lisez la nouvelle constitution. Vous y trouverez des articles inimaginables même sous des régimes tyranniques. On ne peut pas garantir l’impunité à un président pour des crimes commis pendant son règne. Au contraire, un président doit craindre la destitution pour haute trahison et les crimes économiques et de guerre sont du ressort de la haute trahison.
    J’ai proposé, ici même une réflexion sur des mesures de protection pour permettre à Sassou de quitter le pouvoir en 2016 sans être inquiété pour les crimes économiques et de guerre. C’était une mesure exceptionnelle et unique, mais surtout assortie de certaines conditions et découlant d’une table ronde nationale, genre « Commission vérité et réconciliation ». Je savais que Sassou avait (et à raison) peur d’être traîné dans la boue comme un chien s’il quittait le pouvoir sans protection. J’étais loin de m’imaginer que ses conseillers pouvaient pousser la bêtise jusqu’au point de couler dans une constitution des dispositions exceptionnelles. Plus grave encore, Sassou a le pouvoir et l’impunité, c’est-à-dire le beurre et l’argent du beurre. Il nous était déjà difficile de défendre l’octroi d’une impunité contre le départ du pouvoir. Nous pensions qu’un respect de la constitution et une alternance apaisée valaient bien une impunité unique et exceptionnelle. Qu’il exige aujourd’hui l’impunité et le pouvoir, c’est prendre non plus seulement les Nordistes en otage, mais toute la nation. Car tenez-vous bien, la nouvelle constitution lui permet 3 mandats de 5ans donc théoriquement, nous nous taperons encore Sasssou jusqu’au moins en 2031. Et si jamais le Seigneur le rappelle à Lui avant ce délai, nous serons à la merci de son fils. Oui, le scénario est bien écrit, puisque la limite d’âge qui empêche son fils de se présenter en 2016 a été levée. En mettant la limite inférieure à 30 ans, il permet à son fils qui n’aura pas 40 ans en 2016, de se présenter, le cas échéant selon les nouvelles règles. Vous avez compris que c’est une dynastie qui nous est préparée. Ce n’est même pas Jean Dominique Okemba qui succédera à Sassou, mais son fils.
    Tout cela se passe avec la bénédiction du PCT et de nos compatriotes du Nord. Si en 2031, Sassou, âgé de 86 ans, décidait de changer une nième fois la constitution, nous n’aurons que nos yeux pour pleurer ? Non, monsieur Mwangou, trop c’est trop. En se soulevant, en protestant contre ce projet inique, Brazza Nord rendra un immense service à la nation.
    Le Sud a fait sa part du travail, il a prouvé son engagement démocratique au prix de vies innocentes. Que Brazza-Nord fasse sa part de travail. Je dis bien Brazza-Nord, car la Sangha, la Likouala et une grande partie de Plateaux ont aussi prouvé leur attachement à la démocratie.
    Si rien n’est fait, je crains que la création du Sud-Congo soit de plus en plus inévitable.
    Monsieur Mwangou, je ne sais pas dans quel état vous avez atteint la retraite, mais je souhaite que vos enfants et vos petits-enfants puissent vivre dans un pays prospère. Et j’espère que vous avez compris qui fait obstacle à l’épanouissement d’un Congo uni.

    Pascal Malanda

  28. Mussu Kouilou dit :

    Il n’y a plus d’autre alternative que la sécession du Sud Congo. Le reste est perte de temps, sang, larmes et recul croissant tous azimuts du Sud Congo et des Sud-Congolais. Cependant, il est temps de dire à nos Compatriotes Sud-Congolais au Congo et de la Diaspora (mêmes ceux ayant acquis d’autres nationalités) à se tenir prêts pour les échéances à venir sur l’Etat du Sud Congo.

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