LA PROCLAMATION DES RESULTATS DU SCRUTIN PRESIDENTIEL DU 20 MARS 2016 PAR LA COMMISSION TECHNIQUE ELECTORALE (CTE) CREEE PAR L’OPPOSITION EST LEGALE EN DROIT CONSTITUTIONNEL CONGOLAIS

Les électeurs font la queue devant un bureau de vote lors de l'élection présidentielle à Brazzaville, le 20 mars 2016

Les électeurs font la queue devant un bureau de vote lors de l’élection présidentielle à Brazzaville, le 20 mars 2016

Le dimanche 20 mars 2016 le régime de Monsieur SASSOU-NGUESSO, infatigable et indécrottable fraudeur électoral, a fait couper toutes les communications (téléphone, Internet, SMS) pour accomplir le tripatouillage des suffrages validés par des procès verbaux à la sortie des bureaux de vote et dûment signés par les représentants des candidats. Depuis le lundi 21 mars 2016 la lecture desdits procès verbaux renseigne que le Général Jean Marie Michel MOKOKO est en tête au premier tour, suivi de Parfait KOLELAS. Monsieur SASSOU-NGUESSO, Président de fait sortant est battu, il n’est donc pas qualifié pour le second tour.

Depuis dimanche, l’attente se fait longue, le Congo est visiblement promis à toutes les convulsions si Monsieur Sassou s’autoproclame vainqueur au premier tour par « un coup K.O. » ou se dit qualifié pour le second tour. Ce qui apparaitrait aux yeux du peuple congolais comme une forfaiture attentatoire à ses droits démocratiques.

Pour prévenir ce lourd soupçon de fraude l’opposition congolaise a mis en place sa propre Commission Technique Electorale (CTE), chargée de publier les suffrages exprimés au sortir des bureaux de vote sur la foi des procès verbaux.

En droit constitutionnel congolais, c’est à tort que les tenants du pouvoir   allèguent que les résultats qui seront proclamés par la CEP seraient « illégaux ». Bien au contraire, la CEP est une structure légale. Elle découle en effet de l’exercice d’un droit constitutionnel reconnu à la résistance à un régime tyrannique exerçant le pouvoir en violation de l’ordre constitutionnel établi. Ce droit est tiré du préambule de la constitution du 15 mars 1992 qui reconnait sans ambigüité « le droit et l’obligation de tout citoyen de résister par la désobéissance civile à défaut d’autre recours, à quiconque entreprendrait de renverser le régime constitutionnel, de prendre le pouvoir par un coup d’État ou de l’exercer de manière tyrannique ».

Au regard de l’interprétation positiviste et normativiste du droit constitutionnel, c’est-à-dire de la norme écrite comme source d’interprétation stricte du droit, la constitution du 15 mars 1992, adoptée par 96,32% des voix, n’a été ni révisée ni abrogée après le 15 octobre 1997. Cette constitution ne comportant pas par ailleurs l’expression « abrogation », mais la terminologie « révision » rappelée en son article 178 qui encadre les conditions d’initiative déterminant cette révision par le biais de la loi organique.

Le régime d’exception issu du coup d’Etat du 15 octobre 1997 n’avait donc pas observé les mécanismes de cette révision. En droit, cette constitution est toujours en vigueur bien qu’elle ait été malmenée par le corpus constitutionnel illégal ayant jalonné l’encadrement des pouvoirs et des institutions du régime d’exception du 15 octobre 1997 jusqu’à ce jour. Occurrence est faite à l’Acte fondamental du 25 octobre 1997 sur le fondement duquel Monsieur Sassou prête serment en octobre 1997 devant une Cour suprême qu’il s’est illégalement constituée, à la constitution du 20 janvier 2002 et à la constitution du 20 octobre 2015.

La constitution du 15 mars 1992 n’a donc jamais été révisé ni abrogée, l’opposition est donc fondée à s’en prévaloir pour tirer la légalité de la CEP chargée de proclamer les résultats du scrutin présidentiel du 20 mars 2016. En droit national congolais la CEP est une structure légale créée conformément à la loi suprême, il s’agit par conséquent d’un acte de résistance à la tyrannie du régime de Monsieur Sassou. Plusieurs indices concordants prouvent que celui-ci est entrain de concocter un tripatouillage des suffrages sortis des urnes. Il s’agit d’une grave atteinte aux droits démocratiques des électeurs congolais qui se sont exprimé librement suivant le candidat de leur choix.

La rigueur de la science du droit qu’exige son interprétation normativiste implique que la CTE a été crée en conformité au droit constitutionnel congolais. Cette structure est d’autant légale au regard dudit droit qu’elle s’impose comme un acte de résistance au coup d’Etat constitutionnel amorcé le 15 octobre 1997 et dont la phase ultime sur le moment de l’histoire devait se traduire par la « réélection » de Monsieur Sassou le 20 mars 2016. Ce coup d’état dont Monsieur Sassou est l’organisateur en chef, le concepteur intellectuel, a traversé plus d’une décennie. L’Acte fondamentale du 25 octobre 1997 a constitué son  acte inaugural, son relais historique a été assumé par la constitution du 20 janvier 2002, puis la constitution dite du 20 octobre 2015.

Dans une optique identique, la CEP est un acte de résistance aux différents crimes de profanation commis par le régime de Monsieur Sassou contre le républicanisme congolais dont les jalons ont été posés par la Conférence Nationale Souveraine de 1991 et dont la constitution du 15 mars 1992 constitua l’œuvre écrite la plus accomplie.

La CET porte l’estocade au régime d’exception, puisque celui-ci n’était plus le Congo, le Congo était celui de la Conférence Nationale.

Simplement, la CET s’impose comme une réappropriation du républicanisme congolais hérité de la conférence nationale souveraine et liquidé par le régime d’exception issu du coup d’état du 15 octobre 1997. Celui-ci est en quelque sorte une traduction congolaise du régime du Général Augusto PINOCHET au chili, la similitude étant frappante par ailleurs. En effet, saisie par des parlementaires de la gauche chilienne soutenue par les familles des victimes du tyran, la Cour suprême de Santiago du Chili, la plus haute juridiction du pays, rendit un arrêt historique le 8 août 2000. La Cour  invalida l’immunité pénale de juridiction que le dictateur chilien s’était octroyée par une loi complaisamment votée par l’assemblée en 1990 pour absoudre ses massifs crimes de sang. S’appuyant sur le coup d’état sanglant de 1973 qui suscita par l’assassinat du Président Salvador ALLENDE, et à la suite duquel Pinochet accéda au pouvoir, la Haute Cour affirma qu’en droit, entre septembre 1973 et octobre 1990, pendant 17 ans, le Général Pinochet n’avait ni le statut de Chef de l’Etat ni la qualité de Président de la République du Chili. La Cour avait conclu que Pinochet ne bénéficiait que d’un simple principe d’opportunité politique justifiant la levée de son immunité de juridiction. En tant que présumé criminel contre l’humanité pour avoir commis des crimes extradables, il était par conséquent passible de toute peine pénale.

Cette jurisprudence est largement applicable au régime de Monsieur Sassou, celui-ci n’a jamais été ni le chef de l’Etat ni le Président du Congo-Brazzaville du 15 octobre 1997 jusqu’à ce jour. D’autant que, comme Pinochet, Monsieur Sassou a concocté une nouvelle constitution le 20 octobre 2015 dont les articles 10 et 96 encadrent et organisent l’absolution des massifs crimes de sang dont certains sont constitutifs de crimes contre l’humanité, commis par le régime dont il est l’ordonnateur en chef, un effroyable et copieux répertoire criminogène qui a peu d’égal en Afrique contemporaine. L’article 96 alinéa 1 de la constitution prêt-à-porter et dite du 20 octobre 2015 a fait du Congo-Brazzaville un pays situé en périphérie des Etats civilisés.

Cela étant, les terminologies « Son Excellence le Président Denis Sassou-Nguesso », « le Chef de l’Etat Sassou-Nguesso », « Chef des armées », relèvent d’une imposture historique. Il en découle forcément un glissement sémantique et langagier violant et déformant la réalité du droit constitutionnel congolais en tant que support de qualification des fonctions de Monsieur Sassou. Puisque, en droit, celui-ci doit être regardé comme le « chef » d’un régime d’exception en rupture avec le processus démocratique inauguré par la conférence nationale souveraine de 1991.

En somme, la Commission électorale Technique (CET) mise en place par l’opposition IDC-FROCAD va réparer cette une injustice lorsqu’elle proclamera les vrais résultats sortis des urnes pour contrecarrer la fraude qui se dessine, elle va accomplir la revanche symbolique du peuple congolais victime d’un crime profanation perpétré contre sa démocratie naissante. A la faveur de cette proclamation légale des résultats sortis des urnes la CET annoncera en même temps le crépuscule du régime d’exception du 15 octobre 1997, celui de la restauration autoritariste. Les congolaises et les congolais chanteront avec ivresse leur hymne national : la Congolaise.

Roger MVOULA MAYAMBA

Juriste

Diffusé le 23 mars 2016, par www.congo-liberty.org

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24 réponses à LA PROCLAMATION DES RESULTATS DU SCRUTIN PRESIDENTIEL DU 20 MARS 2016 PAR LA COMMISSION TECHNIQUE ELECTORALE (CTE) CREEE PAR L’OPPOSITION EST LEGALE EN DROIT CONSTITUTIONNEL CONGOLAIS

  1. ekolo dit :

    Monsieur BOUKA,
    Vous savez que vous avez publiè des résultats qui ne réflètent pas la réalité du terrain. Lorsqu’on accepte des postes, il faut prendre ses responsabilités même au prix de sa vie. Vous serez responsable de tous les morts ordinaires que provoquera votre imposture. Les plaies de la conscience ne se cicatrisent pas. Si vous avez encore une conscience, tirez-vous une balle dans la tête. Honte à vous! La force de la vérité est qu’elle dure.

  2. Anonyme dit :

    Merci pour l’article, cet article dope mon mental, on va gagner. Brillantissime contribution intellectuelle pour la résistance qui commence. Heureusement qu’il y a encore des juristes compétents et patriotes, toute résistance doit être encadrée par des universitaires et intelelctuels patriotes. Merci Monsieur Mvoula, aux patriotes la patrie sera reconnaissante.

    Merci pour cette brillante contribution

  3. PAROLE DE DIEU VIVANT dit :

    Un esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte, ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort, seule la lutte libère. dixit Thomas SANKARA. Les congolais aiment trop pleurnicher auprès du colonisateur, le peuple n’attend que le mot d’ordre d’un leader. Le problème de nos leader c’est qu’ils ont peurs d’aller en prison et laisser les belles fesses dehors. Je ne suis pas tribale mais il faut compter sur les laris car Sassou n’a peur que d’eux au Congo. Si Kolelas dit un mot vous verrez des sardines sans têtes descendre dans les rues et OKOMBI pourrait également initier des hostilités dans les plateaux. La Bouenza, la Lékoumou, le Niari et surtout le Kouilou dont je suis originaire ne sont que des poltrons « YOUMA »

  4. CD Jumeau dit :

    Hier, je croyais à une farce en lisant ces médias étrangers (français) qui déclaraient l’ex président du Congo Denis SASSOU NGUESSO devant le général MOKOKO et KOLELAS. Mais, j’ai suivi télé foufou annoncer dans le journal de 20h la victoire du dictateur dès le premier tour, avec près de 70% à lui tout seul. Et 30% reparti entre les 8 autres candidats dont le très populaire MOKOKO, ou encore KOLELAS et OKOMBI. C’est complètement invraisemblable!

    Chers amis, chers opposants, levez-vous, nous sommes derrière vous! Général MOKOKO, BOWAO, KOLELAS, TSATI MABIALA, OKOMBI, MUNARI… NOUS SOMMES EN GUERRE CONTRE Denis SASSOU NGUESSO. C’est le moment d’agir! Allah Uakbar

    Je pense, par ailleurs, que le Congo de demain devra couper tous les liens avec la France et trouver d’autres partenaires (Canada, Chine, Allemagne, Brésil… même Russie) pour notre développement réel. La France est le fléau qui alimente le sous-développement dans toute l’Afrique Francophone. Ils installent des idiots dictateurs contre la volonté des peuples pour soutirer presque gratuitement nos matières premières. Malgré cela, ils ne construisent pas grand-chose chez nous mais veulent aussi nous maintenir comme des esclaves. TROP DES NÔTRES SONT TOMBÉ, TROP DE SOUFFRANCE, TROP DE PAUVRETÉ … Je suis révolté !

  5. Smalto dit :

    Monsieur MVOULA. Excellente contribution intellectuelle. Elle s’avère utile car le combat contre le coup d’état d’hier se fera conjointement sur deux fronts (1) intellectuel et (2) la mobilisation populaire. Vous pourriez actualiser votre analyse juridique en intégrant la Charte de l’Union africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance signée le 18 juillet 2007 par le Congo bien que non ratifié à ce jour, qui proscrit les changements non constitutionnels du pouvoir. Cette Charte a joué un rôle non négligeable au Burkina car ce pays l’avait signé en 2007 et ratifié en 2010.

  6. S.Manunta dit :

    Oh congo mawa mingui. Bla bla bla, le congolais aime trop bavarder. Pendant que vous bavardez et pleurnichez ,SASSOU organise et gagne les elections donc arretez vos bla bla. Et puis de quelle opposition parlons nous? Tous assoiffés de pouvoir, s’ils aimaient vraiment leur pays ils n’allaient jamais travailler avec SASSOU. Ils ont tous mangé et bu avec SASSOU, et aujourd’hui ils veulent nous faire croire que ce sont des anges. Tous des opportunistes qui veulent embraser le pays pour des interets personels.Le jour ou le congo aura de vrais opposants, peut etre que je changerais d’avis, mais pour le moment mon choix est clair et net ;papa DENIS SASSOU NGUESSO le père de la nation congolaise.
    PS: MUNARI alias JUDAS ESCARIOTE) va planter les patates à Mossendjo, traitre, tu as trahit soit LISSOUBA que SASSOU, QUI seras le prochain?

  7. okana dit :

    Sassou Nguesso fait vraiment honte aux Congolais et à toute l’Afrique noire. Comment peut-il oser tricher lorsque les choses sont très claires. L’opposition a cette fois-ci les preuves pour montrer au monde entier que Sassou ne sera plus le prochain président de la république du Congo. Je pense que la tricherie a quand des limites. Sassou cherche a bien prouver au monde entier qu’il est voleur, qu’il manque du respect à son peuple et au monde civilisé.
    Je demande à l’opposition de rassembler toutes les preuves de sa victoire, de photocopier tous les procès verbaux sortis des bureaux de votes et les déposer dans toutes les représentations diplomatiques et des institutions internationales présentes à Brazzaville, d’envoyer aussi une copie dans d’autres pays et dans les médias internationaux pour bien prouver que Sassou cherche à voler la victoire du peuple Congolais. Si Sassou insiste la seule solution c’est l’insurection populaire. Dans ce cas là, on doit l’attraper et le punir sévèrement, car il ne veut pas que l’on règle les choses dans la paix.

    Vive la république!
    Que Dieu bénisse le Congo

  8. CD Jumeau dit :

    Les Congolais doivent s’organiser et poser des actes face au criminel Denis SASSOU NGUESSO; suivez l’exemple du BURUNDI où les opposants se sont clairement positionnés pour chasser du pouvoir le dictateur NKURUTOUFI. J’attends de nos opposants qu’ils nous disent les mesures à prendre contre le voleur de la victoire du peuple. Sinon, qu’ils se taisent et nous allons circuler. J’attire l’attention de tous nos vrais opposants que si vous ne faites rien, soyez-en sûr que Denis SASSOU NGUESSO va tous vous neutraliser un par un. Il va soit vous empoisonner ou vous jeter en prison. Il faut lui rendre coup pour coup! TROP C’EST TROP.

  9. ROMAGA dit :

    Lu pour vous par Elenga, Zenga Mambu

    Chers amis, quand on triche, on se trompe toujours quelque part. Si nous prenons les 67,02% donnés par HENRI BOUKA à SASSOU, l’application statistique au regard de 59% du total déjà dépouillé auraient donné à SASSOU 862.011 voix. Or BOUKA donne 597000 Voix à SASSOU ce qui correspond mathématiquement à 46% au lieu de 67%.ERREUR. Autre chose,70% de la Population congolaise vit à Brazzaville et pointe noire. Proportionnellement si on applique la formule statistique, le corps électoral est aussi proche des 70% dans ces deux grandes villes. Pointe Noire n’est pas encore dépouillé. Une source sérieuse indique qu’à Pointe Noire, SASSOU est largement battu par J3M et battu à DOLISIE par TSATY MABIALA, 3eme ville du pays et fait jeu égal avec PAKO à Brazzaville. Même si SASSOU gagnait à 100% tout le nord du pays, Dans les 30% restant de la population congolaise en âge de voter, il ne gagne en ce moment là au maximum 20% des 30%. IMPOSSIBLE DE FAIRE 61%

  10. CD Jumeau dit :

    D’après le site Zenga-Mambu, Denis SASSOU NGUESSO se trouverait à OYO et son frère Maurice à Kinshasa. Ah bon ? Lui qui disait que les opposants fuyaient le terrain en laissant que leurs supporters. QUI A FUIT MAINTENANT? Ça veut dire qu’il a laissé seuls les OKOY et les NDENGUET pour massacrer le peuple. MAIS GARE A EUX!! BRAZZAVILLE VA SE SOULEVER ENSUITE POINTE-NOIRE SUIVRA (OU PN ENSUITE BZ) ET NOUS ALLONS POURSUIVRE LE CRIMINEL JUSQU’A OYO.

    J’attends la déclaration de nos opposants, je propose qu’ils mettent en place un comité dans la diaspora qui sera en charge de mener des actions ici contre les intérêts du dictateur, à défaut d’inviter tout le monde à Brazzaville pour libérer le pays. JE SUIS VOLONTAIRE ET JE SUIS TRÈS SÉRIEUX ! TROP C’EST TROP. SASSOUFIT

  11. DFIP dit :

    Et Pendant ce temps que pense J7M, e, dehors de faire des lettres depuis Paris par son avocat.
    Minable commence aussi par M.

  12. LE DÉMOCRATE dit :

    Cette commission électorale bis vaut ce qu’elle vaut, on est pas là pour juger. Allons, ce n’est pas le genre de la maison, constatons simplement l’errance politicienne de celles et ceux qui se veulent des intellectuels (la fameuse diaspora en compte une ribambelle, ce sont des penseurs)), des leaders politiques de renom, des républicains et des hommes d’Etat. Nous avons coutume à dire que nous n’avons pas de parti politique, notre seul parti est le Congo Un et Indivisible. Or, le simple fait de créé des commissions underground, rock’n’roll, parallèles à la CNEI officielle et paritaire est déjà en soi une forme d’incitation à la division. Bref, je n’entre pas dans la polémique, car pour se développer le Congo aura besoin des cadres de l’opposition et de la majorité. La paix et l’unité sont plus important.

  13. Anonyme dit :

    GRANDEMENT ATTENTION: Le clan d’Oyo et associés est aux aboits:

    (((( URGENT )))))

    Nous attirons l’attention de tous les congolais qu’un complot médiatique mensongère au niveau des réseaux sociaux venant du côté de la minorité du pouvoir sortant (PCT et apparentés ) visant à créer délibérément une division tribale sans cause et sans raison, entre deux frères de lutte pour le changement et la libération du Congo Bzv J3M et Parfait Kolelas.
    Ne vous laissez pas berner et entraîner sur de telles manipulations machiavéliques dans le but de diviser pour mieux régner.

    L’IDC- FOCAD y compris les deux frères de lutte J3M et Packo sont unis pour une cause commune:  » la liberation du Congo contre un régime de tiran dictatorial et totalitaire.
    Soyez et restez unis pour une cause noble car nous sommes déterminés à allez jusqu’au bout avec la dernière énergie qui puisse exister.

    Restons tous les congolais acquis à la bonne cause, celle de libérer notre très cher beau pays du joug prédatrice d’OYO et associés.

    Suivons attentivement les consignes que nous guide la plate forme salvatrice IDC-FROCAD-J3M.

    La lutte continue.

  14. CD Jumeau dit :

    JE PENSE QUE NOS LEADERS DE L’OPPOSITION DOIVENT LANCER UN APPEL A MOBILISATION Y COMPRIS AUX MILITAIRES QUI SONT POUR LE PEUPLE AFIN DE CHASSER Denis SASSOU NGUESSO DU POUVOIR. CE N’EST PAS UNE AFFAIRE DU SUD CONTRE LE NORD, MAIS DU CONGO CONTRE Denis SASSOU NGUESSO ET TOUTE SA BANDE. APPELEZ LES VILLES A SE SOULEVEZ! Si Ouenzé et Talangai sont pris, Denis SASSOU NGUESSO TOMBE. EN CE MOMENT LES BLINDES N’ENCERCLENT QUE BACONGO ET MAKELEKELE COMME TOUJOURS. POURQUOI LES AUTRES NE SE SOULEVENT JAMAIS ? C’EST CURIEUX !

  15. Pythagore dit :

    Nul n’entre ici s’il n’est géomètre, enseignait Pythagore à ses disciples.

    Pour mieux appréhender les résultats de IDC_FROCAD.
    Ci joint les populations du Congo par département.

    http://www.cnsee.org/index.php?option=com_content&view=article&id=135:popdep&catid=43:analyse-rgph

  16. CD Jumeau dit :

    JE DEMANDE A KOLELAS PARFAIT DE PROTÉGER LES MILITANTS CONTRE LES AGRESSIONS DE LA POLICE DE NDENGUET. ET SI ON S’ARMAIT NOUS AUSSI?

    Général MOKOKO, BOWAO, MABIALA, OKOMBI, MIERASSA, MUNARI… QUE FAIT-ON? LA PLUS PART D’ENTRE NOUS ICI EN OCCIDENT N’AVONS RIEN A GAGNER OU A ENVIER CHEZ LES NGUESSO PUISQUE NOUS NE FAISONS PAS DE LA POLITIQUE ET NOS VIES SONT TRANQUILLES ICI. MAIS, NOUS AVONS DE L’EMPATHIE POUR NOTRE PEUPLE, NOUS PENSONS A NOS FAMILLES QUI SUBISSENT LA TERREUR, VOILA POURQUOI NOUS NOUS JOIGNONS A VOUS LES OPPOSANTS POUR LIBÉREZ LE PAYS. Moi, mes parents (dont je n’ai aucune nouvelle) vivent à Bacongo et ce sont des laris comme on dit dans le pays, mais je soutiens à 100% le Général MOKOLO comme bien d’autres certainement, donc c’est n’est pas une lutte du SUD contre le NORD comme voudrait le faire passer Denis SASSOU NGUESSO, mais une lutte entre le CONGO contre lui le dictateur, le voleur de la victoire du peuple. C’est contre Denis SASSOU NGUESSO et sa bande que nous rentrons en résistance et il faut déjà des actions fortes. Dans une lutte de libération, il peut y avoir des sacrifices. TROP C’EST TROP

    JE CONSIDÈRE QUE NOUS SOMMES EN GUERRE PARCE QUE Denis SASSOU NGUESSO A DÉJÀ POSÉ PLUSIEURS ACTES DANS CE SENS DEPUIS LE 20 MARS.

  17. INDIGNE dit :

    URGENT!!! URGENT!!!

    MBOULOU EST ENTRAIN D ANNONCER SUR TELEFOUFOU LES RESULTATS TRONQUER DES ELECTIONS.

    LA SITUATION EST GRAVE CONGOLAIS….

  18. INDIGNE dit :

    Soulèvement, soulèvement populaire dès lors, il suffit que le feu s’allume quelque part pour embrasser tout sur le passage. Congolais debout fièrement pour la liberté confisqué depuis par le despote satrape Sassou nguesso.La lutte de libération a commencé.Tous les moyens sont bon d’ou est ce que l’on soit

  19. CD Jumeau dit :

    URGENT, URGENT, URGENT

    Par RFI Publié le 24-03-2016 Modifié le 24-03-2016 à 07:26

    Selon les résultats officiels, le président sortant Denis Sassou-Nguesso remporte la présidentielle congolaise du 20 mars dès le premier tour avec 60,39 % des voix, a annoncé jeudi 23 mars le ministre de l’Intérieur Raymond Zéphyrin Mboulou. Guy-Brice Parfait Kolélas arrive deuxième, suivi du général Jean-Marie Michel Mokoko.

    Avec AFP,

    C’est confirmé. Le président sortant Denis Sassou-Nguesso est réélu dès le premier tour avec 60,39% des voix. Le ministre de l’Intérieur, Raymond Zéphyrin Mboulou, a annoncé les résultats de la présidentielle du 20 mars à la télévision nationale congolaise en plein milieu de la nuit ce jeudi.

    Guy-Brice Parfait Kolélas arrive deuxième avec un score de 15,05%, suivi du général Jean-Marie Michel Mokoko qui obtient 13,89% des suffrages.

    Mercredi, ces deux candidats avaient contesté les résultats partiels publiés la veille par la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), qui donnaient le président sortant en tête avec 67% des voix.

    Dimanche, le scrutin s’était déroulé en l’absence de télécommunications dans tout le pays, pour des raisons de « sûreté générale » avait déclaré les autorités.

  20. CD Jumeau dit :

    JE VOUS ANNONÇAIS ICI DES LA PREMIÈRE HEURE QUE NOUS ÉTIONS EN GUERRE CONTRE Denis SASSOU NGUESSO. Ci-HAUT SE TROUVE LA PREUVE!

  21. CD Jumeau dit :

    Dites, ça veut dire que la CNEI de Denis SASSOU GNUESSO avait à sa tête 2 présidents, BOUKA et MBOULOU? BOUKA A T-IL FAIT MARCHE ARRIÈRE? DANS TOUS LES CAS, CE SONT DES GRANDS VOLEURS CES GENS!

    DÉSOBÉISSANCE CIVILE! OUI OUI OUI!!!
    LA DIASPORA DOIT AUSSI MENER DES ACTIONS CONTRE TOUS LES INTÉRÊTS DE Denis SASSOU NGUESSO! IL DOIT PARTIR… Allaaah Uakbar!!!

  22. Mwangou dit :

    Bjour!
    N’incitez plus à la violence; ne parlez plus de désobéissance civile… Les Congolais, mieux que vous, ont voulu du changement. Ils ont voté en masse, bien que de nombreux électeurs aient été laissés sur le bord de la route par une administration impossible. Les Congolais savaient que le camp sassou nguesso était en train de tripatouiller les résultats. On n’a pas été surpris par ce qui est arrivé et le fait qu’il y ait déploiement des forces armées est une preuve de plus qui renforce l’idée de la tricherie. Aucun village n’a la conviction de l’honnête victoire de sassou nguesso. Ceci étant, vous là bas, vous trompez l’opinion avec vos belles strophes sur le droit et autre ignominie de ce genre. Vous savez bien que le droit n’existe pas; il n’existe que la volonté de quelqu’un à parvenir à quelque chose. Sassou nguesso est parvenu à ses fins. si vous êtes capables de vous battre arme à la main, vous venez; on trouvera des gens qui vont vous épauler… Comme vous semblez beaucoup plus croire aux vertus des idées, dans ces conditions, ne vous mêlez plus des affaires congolaises, car ce sont les pauvres Congolais ici qui risqueront d’en pâtir; car en vérité je vous le dis, le temps n’est plus loin où sassou nguesso va prêter serment et à partir de ce moment, la prison sera la maison des honnêtes et naïfs contestataires. Si vous voulez agir, vous avez jusqu’à samedi soir. Après ce délai, tout le monde rentrera dans la routine et on ne songera plus à l’élection.

  23. Apport de preuves criminels dit :

    Nous lançons un appel à contribution à tout ceux des âmes bien conscientes qui détiendraient des preuves compromettant les politiques françaises dans la consolidation de la tyrannie de Sassou au pouvoir au Congo Brazzaville de nous les mettre sur la place publique svp. C’est un cri de cœur des pauvres populations de ce pays lassent de cette mafia organisée au sommet de la françafrique. Merci d’apporter les contributions pour la libération de ce peuple.Nous saurons comment les transmettre au FBI pour la suite des événements.

  24. Enfin RFI dit VRAI dit :

    La réélection de Denis Sassou-Nguesso est contestée par le Parti socialiste français. La formation du président Hollande la juge « non crédible » et appelle l’Union africaine et l’Union européenne à se saisir du sujet. De son côté, l’Elysée n’a pas officiellement réagi.

    Cette réélection, le PS la juge « non crédible », car elle a été annoncée, estime-t-il, par une commission électorale notoirement partiale. La formation du président Hollande critique l’ensemble du processus électoral, dénonçant à la fois l’absence de transparence, les coupures de communications avec l’extérieur du pays imposées par le pouvoir, ainsi que l’agression dont ont été victimes trois journalistes après leur entretien avec un candidat de l’opposition.

    Au final, le PS demande aux organisations internationales, et notamment à l’Union africaine et à l’Union européenne de se saisir immédiatement de la question afin de prévenir « une crise majeure pour la région ».

    Le parti socialiste dit-il tout haut ce que le président français pense tout bas ? Oui, répond un parlementaire socialiste bien informé. Le problème pour François Hollande, ajoute ce député, c’est qu’il ne peut pas être le seul chef d’Etat à réagir, il va donc attendre.

    François Hollande ne donnera donc pas son sentiment dans l’immédiat. L’information est confirmée à l’Elysée: le président veut attendre la fin du processus et l’examen des recours pour réagir, mais sa position sur le sujet, le président l’avait laissé entrevoir dès mardi. Ce jour-là, le Quai d’Orsay avait dénoncé le « contexte préoccupant » dans lequel s’est déroulée cette élection.

    Pour lire le communique République du Congo : le Parti socialiste dénonce l’absence de transparence de l’élection présidentielle publié par le secrétaire national à l’International, immigration et co-développement Maurice Braud,

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