LA POLITIQUE DE L’EMPLOIS NE S’IMPROVISE PAS…Par Mingwa mia Biango

1ere diffusion: le 21 aout 2011

Dans notre pays, le chômage frappe toutes les tranches d’âge, diplômées ou non, avec des conséquences sociales catastrophiques. Les différentes politiques économiques ont-elles pris en compte ce phénomène qu’est le chômage et peut on attendre d’un gouvernement qui se sait illégitime, considérant chaque jour comme le dernier, un résultat dans la lutte contre le chômage ?

Nous allons dans un premier temps comprendre l’échec de la politique de l’emploi et faire des propositions pour combattre ce fléau.

Le logiciel de la politique de l’emploi et du chômage est de type communiste…

Lorsque nous parlons de création d’emplois au Congo, parle t- on, d’emplois publics ou privés ?

En effet, toutes les études nationales et internationales montrent que la fonction publique au Congo est pléthorique. L’objectif pour l’Etat doit être de la réorganiser pour la rendre plus efficiente. Il n’est donc pas recommandable, excepté les secteurs stratégiques que sont la santé et l’enseignement d’embaucher d’autres fonctionnaires, d’autant plus que notre comptabilité nationale est en faillite par la mauvaise gestion et la gabegie de nos gouvernants.

Après les indépendances les Etats se devaient d’être des Etats entrepreneurs pour des raisons socio-économiques. De nos jours les Etats n’ont plus pour vocation de créer des petites et moyennes entreprises d’autant plus que l’histoire récente de la gestion de celles-ci dans notre pays, nous y dissuade fortement. Malheureusement, le logiciel de la pensée économique des décideurs Congolais est demeuré communiste et Marxiste, même le temps n’y a pas eu raison à l’image de ses dirigeants actuels dont l’incapacité et la paresse intellectuelle, l’absence de la culture du résultat n’ont pu avoir de projet alternatif au Fonctionnariat. Néanmoins, le rôle de l’Etat est de construire un cadre législatif et juridique pour inciter l’investissement des capitaux privés.

Pour créer des emplois, il faut créer des entreprises nouvelles. Le but d’une entreprise est de répondre à des besoins ou des demandes existantes en étant rentable financièrement. La lutte contre le chômage endémique et de masse passe par le recensement des atouts naturels et humains, de l’identification des différents besoins et demandes susceptibles d’intéresser le secteur privé, de l’élaboration de modèles de développement économique et social chiffrés, puis trouver des financements pour leur mise en œuvre. Malheureusement, la politique économique de SASSOU se résume au payement des salaires des fonctionnaires et n’a jamais imaginée que la lutte contre le chômage doit demeurer dans la réflexion économique. Ainsi, sans modèle économique aucun et un pilotage économique à vue, le Congo ne sera qu’une fabrique d’emplois précaires et sans lendemain dans le secteur informel. Il est logique dans ces conditions que le marché du travail soit inexistant car il n’y a pas d’offres d’emplois émanant des entreprises.

L’agriculture est l’avenir de l’emploi au Congo …

Dans l’immédiat, le secteur à fort potentiel pour la création d’emplois et la résorption du chômage de masse est celui de l’agriculture et l’élevage, ajouter l’industrie agroalimentaire. En effet, point n’est lieu d’être un expert pour constater que tous les produits alimentaires que nous consommons sont importés et que seul notre manioc national ne l’est pas encore. Nos terres cultivables sont parmi les plus fertiles au monde et notre réseau hydrographique en est un allier de taille. L’Etat doit aider l’agriculture traditionnelle à se moderniser en une agriculture productiviste par des coopératives de paysans ; d’inciter les investissements de l’industrie agroalimentaire. Celles-ci n’auront aucune difficulté a recruté des chômeurs comme ouvrier agricole pour peu que les conditions de travail et les rémunérations soient en adéquation avec le code du travail.

Pour le moyen et long terme, l’élaboration de nos modèles et politiques économiques, devront être pensée en parallèle avec la refondation des programmes de nos écoles supérieures et universitaires, pour qu’ils soient en adéquation avec le marché du travail à créer, que de former des armées de licencier en sciences économiques…

Ne nous leurrons donc pas, les capitaux privés n’investiront pas dans notre pays, tant qu’il sera dans l’état de nature, c’est-à-dire, sans infrastructures dans les transports, les télécommunications, sans une administration publique compétente et non corrompue, bref d’un environnement favorable au développement des entreprises, ce qui n’est pas le cas de notre pays avec à sa tête, un groupe politico mafieux, sans foi, ni loi.


Mingua mia Biango

Président du Cercle de Réflexion pour des Idées Nouvelles au Congo

Contact : [email protected]

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18 réponses à LA POLITIQUE DE L’EMPLOIS NE S’IMPROVISE PAS…Par Mingwa mia Biango

  1. Merci mon frère Mingua , sassou n’a jamais pensé créer des emplois au congo , parce que il pense que les congolais plus qu’ils sont affamés , mieux ils obéissent , en plus ça lui fait beaucoup courtisans , pour maintenir sa mafia familiale au pouvoir !!!

  2. le fils du pays dit :

    Il n’y a d’etat au Congo.L’etat au Congo s’appelle Mr Sassou,sa famille et ses amis.Ils improvisent et bricolent tout.Ce monsieur a lui seul est tout le mal qui ronge le Congo depuis 1968.Congolais réfléchissez et trouvez une solution pour votre survie

  3. J. NIGER dit :

    Dans l’esprit des compatriotes, les notions de responsabilité et de culpabilité sont sans doute distinguées.

    Sassou nous le savons tous, devra répondre de plusieurs actes. Mais sur le plan strictement économique, il est tenu pour responsable de son incompétence et coupable, car il est la cause des conséquences actuelles.

    Les Congolais devront lui imputer les résultats de sa politique de l’emploi. Sommes-nous toutefois raisonnables d’exiger un tel rendement à un putschiste pour qui, le pouvoir sert à se remplir les poches? .Les riches du Congo, capables de dépenser plus d’1 million d’euros en France, sont du clan ou membres de sa cour.

  4. J. NIGEL dit :

    BON BAC à tous nos compatriotes qui planchent dès ce matin en philo .

    Souhaitons leur de réussir un devoir personnel en se méfiant des idées convenues et des avis tout faits.

    Prouver,argumenter, confronter des jugements de manière objective possible, penser avec autrui ,tel est l’exercice du jugement,l’art de la conduite d’une réflexion cultivée et ordonnée.

    ! BONNE DISSERTATION DE PHILOSOPHIE !

  5. MOUAGA 2 BZ dit :

    Toujours des discours inspirés par la haine et la jalousie. Dire aujourd hui que la majorité des congolais sont en chômage est une insulte a l’endroit du peuple congolais. Cela dépend aussi de la définition du chômage selon vous, parce que au delà de la multiplication des efforts fournis par le président de la république pour éradiquer le chômage dans ce pays, les jeunes congolais n’ont jamais croiser les bras, ils ne cessent d’entreprendre pour ce prendre en charge.

  6. TAATA N'DWENGA dit :

    Bel article et belle réflexion qui rejoint celle de nos pères de l’indépendance pour lesquels, l’agriculture était aussi la porte ouverte du maintien de notre indépendance économique.

    « Nos terres cultivables sont parmi les plus fertiles au monde et notre réseau hydrographique en est un allier de taille. L’Etat doit aider l’agriculture traditionnelle à se moderniser en une agriculture productiviste par des coopératives de paysans ; d’inciter les investissements de l’industrie agroalimentaire. » Parfaitement en accord avec vous mon cher frère et compatriote

  7. Lousolo dit :

    La question du chômage au congo et partout dans le monde est très sensible, mais qu’en est il exactement au Congo? Au congo tous ceux qui veulent travailler, peuvent trouver le boulot, mais malheureusement les jeunes pense que travailler c’est être dans un bureau de la fonction public, la majorité de ceux qui sont des chauffeur pensent qu’il ne travaille pas juste un exemple. Mais qui peut nous dire aujourd hui en dehors des administrations publics et des sociétés para étatique, combien de société compte ce pays ? Malgré cela le président de la république en grand manager ne cesse de vendre les atout de se pays aux investisseur étranger pour cela il crée même les zones économique spécial, la zone industrielle de maloukou……

  8. lumiere dit :

    Pour les question d’agriculture qu’est ce que le président de ce pays n’a pas fait pour réconcilier les Congolais avec la terre, les discours, les villages agricoles, le fond de soutient a l’agriculture pour les congolais qui ont des projets. L’homme ne s’arrête pas la il va jusqu a mettre sont discours en pratique en pratiquant l’agriculture.

  9. le fils du pays dit :

    A chaque fois que les gens disent les vraies choses sur la mauvaise methode de Mr Sassou a conduire les affaires aussitot ses griots aux cerveaux a la taille des huitres crient a la haine.Ecoutez soyez serieux un instant,Mr Sassou est au pouvoir depuis juillet 1968 et le Congo arrete pas sa descente a l’enfer.Le Congo est a l’image de Mr Sassou,mafia,incompetence,insouciance,mauvais choix de projets et les priorites,l’amateurisme,la mediocrite,l’emancipation a tout prix par l’argent vole du peuple bref un chao total dont le premier responsable reste Mr Sassou.

  10. DELAPATRIA dit :

    Cet article épingle un sujet d’intérêt croissant qu’est l’emploi, par voix de conséquence le chômage. Je note pour ma part que le Congo n’a jamais autant disposé d’emplois pour sa population comme aujourd’hui. Tant à la fonction publique que dans le secteur privée. Ceux qui suivent l’actualité nationale auront constaté avec moi que dans tous les secteurs de la vie économique, tout se met en œuvre pour que le pays émerge. La construction de la zone économique de Maloukou prévoit la création de plusieurs milliers d’emplois. De même, le lancement de la zone économique de la Sangha-Cuvette, avec ATAMA plantation, a engendré et va encore généré des emplois substantiels.
    Le secteur des mines, de l’énergie avec la construction des barrages de Liouesso et autres, ainsi que la construction d’un port sec à Dolisie augurent un avenir prometteur.
    Dans un avenir proche, le problème qui se posera, et qui se pose déjà est celui des compétences.
    C’est donc sur cette problématique que gouvernement qui a déjà commencé à travailler, devra poursuivre ses efforts, ainsi que les opérateurs privés pour ne pas faire la part belle aux expatriés demain.
    Dans tous les secteurs, le gouvernement avec à tête, le Président de la république, les efforts considérables sont entrain d’être menés, pourvus que la paix retrouvée demeure pérenne.

  11. Lousolo dit :

    Analysant plutôt les faits sans parler de Sassou et de sa famille, parlant de lui en tant que président. En plus il n’est pas le seul président qu’a connu ce pays, quelle est le bilan de Lissouba?? Amusant nous a faire la comparaison, tout de suite on ce rend compte que Sassou ennemi préfère doit normalement rester au pouvoir.

  12. PATRIOT MAN dit :

    Avec l’ouverture des zones économiques de Maloukou et d’ATAMA, des perspectives heureuses concernant l’emploi sont envisagées. Toute fois, le pays qui est en chantier, n’ a jamais offert autant d’emplois à sa population tant dans le public que dans le privé.
    Le gouvernement avec à sa tête Denis SASSOU NGUESSO, ont entrepris de pourvoir dans un delais relativement court des milliers d’emplois directs et indirects.
    Ces efforts devraient se poursuivre dans la formation et la spécialisation pour que les expatriés plus qualifiés ne s’engouffrent dans l’embellie future;

  13. lebien dit :

    Comme a su le dire Mr MOUAGA 2 BZ « toujours des discours inspirés par la haine et la jalousie »
    Mais la haine contre qui? Aujourd’hui beaucoup de congolais sont au chômage par ce qu’il manque réellement l’emploi ou encore par ce que le congolais n’est pas formé? au moment ou la France pays développé compte environ 11% du taux de chômage, les USA 7,5%, Chine 6,4, pour vous dire que chômage est un facteur qui existe dans tout monde même dans les pays développés donc pour Congo en tant que congolais nous pouvons faire mieux pour lutter contre le chômage, aujourd’hui le congolais n’est pas formé et se basse sur tout ce qui est bas. Mr le fils du pays pendant le mandat de Mr pascal Lissouba les congolais en connu des impayés de salaires, de bourses pensez plutôt a vous secouez pour activer l’initiative prisent par le président Sassou. on est pas le seul pays ou il y’à les chômeurs pensant plutôt à donner une bonne image de notre pays pour que les investisseurs s’y intéressent

  14. DELAPATRIA dit :

    Dans tous les secteurs économiques, un dynamisme sans précédent est constaté. Le gouvernement est en passe de gagner le pari de l’emploi. Les préalables y afférents sont mis en place, pour permettre à la fois le recrutement d’un nombre important de congolais et de promouvoir l’initiative privée; avec l’énergie et les voies de communication, c’est le chemin de l’émergence qui se dessine.

  15. le fils du pays dit :

    Nous attendons le Jerry Rawlings Congolais qui fera le menage au Congo.La methode Jerry rawlings sera appliquee au Congo.Un soldat Congolais pourra s’inspirer afin de mettre a jamais de l’ordre et la discipline.

  16. Lousolo dit :

    Encore un enemi de la paix, comme ca vous souhaiter qu’on vous laisse les comandes de ce pays c’est malheureux

  17. Anonyme dit :

    Qui peut-me citer le nom des societes congolaises qui vont permettre a notre economie nationales de decoller et d’embaucher la jeunesse congolaise. Aujourd’hui il y a quel secteur d’activite hors petrole et gaz qui emerge? Je me pose des questions sur les strategies du gouvernement en place.

  18. J. NIGER dit :

    Remarque finale pertinente. En effet, notre pays gît dans les abymes du sous développement parce que au sommet, trône « un groupe politico mafieux, sans foi, ni loi ».

    Bien vu!!

    C’est donc d’abord cet ogre prédateur qu’il faut détruire. Assainir le Congo afin de le transformer au profit de tous.

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