Dans le cadre des négociations sur la convention collective des travailleurs des banques, assurances et caisses du Congo et au sortir d’une réunion de travail présidé par le général et ministre du travail Florent Tsiba , plusieurs syndicalistes des banques et assurances ont été interpellés par la police politique et ont passé plusieurs heures à la DST de Brazzaville au début du mois d’août 2011, dont le syndicaliste Jean aimé Moanda Moanda de la banque Crédit du Congo de Pointe-Noire , filiale du groupe marocain Attijariwafa Bank.
Celui-ci à de nouveau été interpellé à l’aéroport de maya-maya, lorsqu’il rentrait à Pointe-Noire où il travaille par le colonel « B » de la DST dont nous taisons le nom et lui a forcé la main pour qu’il signe un procès verbal sur le protocole d’accord proposé par le pouvoir de Brazzaville sur l’issue des négociations qu’il n’a d’ailleurs pas signé, puisqu’allant à l’encontre des revendications des travailleurs du secteur.
Il lui a été néanmoins signifié une interdiction de quitter le territoire national jusqu’à nouvel ordre, en attendant les conclusions de l’enquête que la DST a diligentée sur la déstabilisation « imaginaire » de l’Etat par les syndicalistes.
Il faut dire que dans sa paranoïa, le pouvoir policier de Brazzaville voit des coups d’état partout.
La FESYTRABAC menace d’observer une grève d’avertissement de 72 heures à compter du lundi 22 août jusqu’à la grève générale pacifique illimitée.
Voir aussi l’article : Congo : les travailleurs du secteur bancaire menacent d’observer une grève illimitée
Publié par Patrice Ibarra pour www.congo-liberty.org