Le tyran ne s’émeut point de la mort de ses semblables, que ce soit par balles, grenades ou bombes. Il s’arrange bien souvent pour en être même la cause, en pur assassin. Cette infamie suffit certainement à rendre ses concitoyens indifférents à la mort de leur bourreau. Comme dans un miroir, le tyran observe ici en tant que témoin, sa propre mort qui semble être la seule chose susceptible de l’épouvanter. Peut-être, prendra-t-il conscience de l’égalité des vies humaines et de leur caractère sacré.
Le tyran en effet est le pire dirigeant qui puisse exister. Sur l’échelle de négation, il dépasse de loin le despote, le dictateur, l’oligarque et le monarque dans leurs dérives autoritaires. Non seulement le tyran conjugue les défauts totalitaires de ces derniers, mais en plus, il les surclasse par sa paranoïa. Le tyran a non seulement peur, mais en plus, du fait sa peur souvent maladive, il a des hallucinations paranoïaques. Toujours sur la défensive, il est hanté en permanence par des craintes de tous genres. Pour lui, les autres veulent le nuire ; le tyran préfère donc prendre les devants par hallucination anticipatoire. Il s’engage ainsi dans la nuisance sans mesure. Il tue !
Le tyran tue, bombarde tout ce qui ne paraît pas en accord avec lui. Le moindre différend avec autrui est suffisant pour passer au massacre injustifié et disproportionné du Peuple.
Dans cette entreprise de destruction massive, le tyran s’entoure de personnes serviles, ses complices qui sont les seuls à avoir sa confiance. Il s’entoure d’un cercle fermé et les liens de sang sont les plus privilégiés. Plus le lien est étroit, plus l’intimité est grande avec le tyran et plus, la responsabilité est grande à son côté.
Dans cet ordre de hiérarchie, l’épouse du tyran, ses fils et filles, ses cousins et cousines, ses oncles et tantes occupent une place de choix. C’est après ce premier cercle de proches consanguins que viennent les fidèles de guerre des premières heures, qui crurent jadis à la bonne foi du tyran. Au fil du temps, ces fidèles de guerre, ces lieutenants se voient comme piégés devant des faits accomplis extrêmement graves. Pour leurs propres survies, ces fidèles lieutenants parmi les fidèles, non dénués de sens de discernement, s’accommodent souvent des situations des plus extrêmes. Mais jusqu’à quand cette accommodation peut-elle durer ? Jusqu’où faut-il supporter la complice responsabilité des tueries massives de semblables, d’êtres humains ?
Le tyran pense être suffisamment ingénieux dans son organisation pernicieuse et sa délégation du pouvoir. Mais telle organisation puisant sa sève nourricière dans l’arbitraire, peut-elle résister à toute épreuve ? Peut-elle résister à l’épreuve du temps ?
Il n’y a pas de doute à ce sujet. Cette forme de gouvernance désuète et d’une autre époque alimente subtilement des haines consanguines les plus profondes. Les haines entre frères et sœurs de sang, ne sont-elles pas potentiellement plus explosives. Et pourtant, c’est sur cette fibre que joue le tyran ; c’est sur cette bombe que repose le pouvoir du tyran ; lui qui trouve un sacré malin à les alimenter, à les raviver inconsciemment. Les frères et sœurs, les cousins et cousines, les oncles et tantes détenant des parcelles de pouvoir à différents niveaux se mettent à se jalouser subtilement, à se détester discrètement, à aiguiser jalousement et discrètement leurs haines respectives. Le jour où cette bombe explose, c’est sans doute, une catastrophe tout d’abord dans le premier cercle familial.
Ce jour, le soleil se lève mais le tyran ne se lève pas. A la tentative de vérifier, un silence de mort se fait pesant dans la chambre du tyran. Mais impossible d’en avoir le cœur net. Plusieurs coups forts sur la porte ne suffisent pas à susciter réaction. Il faut donc défoncer la porte mais un problème se pose ! La porte du tyran ne se laisse pas ouvrir par n’importe quel artisan aventurier ! C’est une porte blindée, importée d’Europe, imposée par la nécessité paranoïaque de sécurité. La solution se trouve donc en Europe. Il faut en dépêcher des spécialistes en vue de sauver le tyran s’il reste encore en vie derrière la porte blindée.
Comme une trainée de poudre, la nouvelle se répand. Les plus optimistes disent : le roi a un malaise ! Ils n’imaginent pas possible la mort de leur champion. Quant aux adversaires, ils s’exclament, non sans joie, sans aucun secret de leur espoir macabre en ces termes : il semble que le tyran est mort !
Plusieurs heures sont nécessaires, dans l’attente des experts occidentaux. A l’arrivée, leur constat est sans équivoque: le tyran est mort ! Certes, il n’est pas criblé de balles, mais sa dépouille est déjà raide. Cela fait plusieurs heures qu’il est mort.
Toutes sortes de supputations animent les causeries sur la cause de cette mort subite. Empoisonnement ? Intrigues familiales ? Vieillesse ? Maladie ? Mort naturelle ? Des doutes qui alimentent une déchirure dans la famille. La succession n’eut pas été préparée cependant. La bataille se fait rude à son sujet dans le cercle familial du pouvoir et dans le camp de l’opposition.
Dans certaines contrées du « ni-minè-dougou », l’accueil de cette nouvelle prend une tournure triomphale. Les populations sont en liesse. Pour elles, l’alternance a lieu naturellement et la démocratie devra trouver un souffle nouveau car, le tyran est mort. Lui qui paraissait indéboulonnable, n’a pas su résister à la mort, visiblement naturelle…
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« ni-minè-dougou » signifie en langue dioula ou bambara (parlée en Afrique de l’Ouest : Mali, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Conakry), pays où l’on fauche la vie.
Par Idrissa Diarra
Géographe & politologue.
Secrétaire Exécutif du Mouvement de la Génération Consciente du Faso
(MGC/Faso)
Courriel : [email protected]
Diffusé le 8 mai 2016, par www.congo-liberty.org
Il y a 62 ans et 1 jour le france (7 mai 1954 – 7 mai 2016) c’est fait l’aminer par une armé patriotique Vietcong’o…
https://www.youtube.com/watch?v=h3J6vvhM5A0
Si il y a quelques choses que j’ai compris, c’est que l’occident ne comprend le langage de la diplomatie que sous la contrainte. Quand le RAPPORT DE FORCE s’équilibre on peut passer à la diplomatie.
Pour revenir sur le cas du Congo le gouvernement parallèle à bien vu le jour, il est composé unique de 4 ministères régalien (Défense, Justice, Affaire Étrangère et Finance). Ces ministères constitue un fer de lance dans la LUTTE actuelle qui nous mènera vers un transition…
Sur le point diplomatique les usurpateurs ne contrôles plus rien. Sur le plan militaire même si une minorité tribalisé soutient l’usurpateur une grande partie des FAC reste républicaine. Il peut tout arriver actuellement, il ne faut qu’une étincelle pour briser la poutre rempli de termines… loool !!
Il y a quelques choses en préparation et qui a le doux parfum de la LIBERTÉ… Triste fin pour l’usurpateur !
Le destin du Kongo est entre nos mains. LE VIEUX SASSOU NE DOIT PLUS DORMIR…
SI J’AVANCE SUIVEZ-MOI,
SI JE RECULE TUEZ-MOI,
SI JE MEURS VENGEZ-MOI !!!
Vive le Congo, Vive la Liberté, Vive le peuple congolais !!!
Bien dit….
Que ceux qui ont des oreilles entendent, et que ceux qui entendent comprennent…
A bon entendeur salut!
KOO’ NGOH
Help.
y a t- il quelqu’un qui a compris les raisons de la demission de Madame Yoka au ministere de culture ? Madame s’offusque de la publications des images à caractere pornographique, mais curieusement Elle fait omission des crimes, de la corruption, de l’immoralité et l’incompetence de son tres cher monsieur 8 % qu’elle a accompagné pendant 14 sombres années. Comme su Congo le ridicule ne tue pas, Madame Yoka a une echelle tout a fait curieuse pour classer les delits qui peuvent conduire à la decheance ou non, selon sa conception, la pornographie est plus detestable que le crime, l’immoralité , la corruption, les detournements des ronda publiques, voyez vous le niveau culturel des personnes qui ont eu en charge la lourde tache de faire la promotion des bonnes moeurs?
JDM,
L’histoire de la moralité qui offusque la « prude » Mme Yoka n’est que l’arbre qui cache la forêt…Nous savons comment le Néron d’Oyo est prompt à mettre dans sa couche les filles de ses collaborateurs, sans que cela n’ait jamais provoqué aucune démission dans aucun ministère. En fait, malgré tous ses efforts à tenter de jeter l’anathème sur le sud, en mettant à feu et à sang Brazzaville et le Pool, il apparait que le torchon commence à brûler dans la maison de Néron. Pour témoignage, nous pouvons nous référer à l’article rédigé par son soudard de la plume soudan françois qui n’hésite pas à demander au dictateur de « s’amputer », je cite, »s’il veut continuer sa route sans encombre »…
Et là, il semble qu’effectivement des membres commencent à tomber…
http://www.jeuneafrique.com/mag/320443/politique/congo-brazzaville-sassou-quarante-voleurs/
Alors Marc Oko que retenons nous en conclusion? Ou pensent-ils que tous etudiants qui passent par l’université Marien Ngouabi , malgre les conditions de travail deplorables, ne sont pas en mesure de constater le geni de destruction de Monsieur 8 %? Meme les enfants de moins dix ans disent deja : Sassou » Muyibi « . Ce que Madame Yoka n’a pas pu constater.
Le Congo a besoin d’un veritable exorcisme pour oter de l’esprit du Congolais le gene de l’immoralité , de la concussion, du crime. Il est consternant de se rendre à de se rendre à l’evidence que meme les intellectuels ne sont pas epargnés , au contraire, ils y prennent du plaisir, ils laissent aller, exultant de leurs sales besognes a la maniere des despotes du17e siecle.
Beau texte d’Idrissa Diarra
En effet, le terme « exorcisme » est bien choisi, car il nous faut expulser l’entité maléfique Sassou et son système mafieux « PCT » qui se sont emparés du Congo, depuis plus d’une quarantaine d’années, pour le tirer vers le bas… Car, nous sommes en train de toucher actuellement le fond.
Le cas du pamphlet « de démission » de dame Yoka, s’il était avéré que c’est bien une production de son esprit, serait fort intéressant, car il ferait ressortir au grand jour les fissures au sein de l’édifice du régime. En effet, nul n’était besoin pour elle de quitter son poste (occupé 14 ans durant) avec perte et fracas, éclaboussant le « pornographe », et ternissant par là l’image de son cousin Néron Sassou…
Quoi qu’il en soit, « let’s wait and see ».
Les massacres du Pool et la politique des trois singes (IVERIS – 18 avril 2016)
http://bit.ly/1Xg2t7D
C’est une plume romanesque à l’eau de jasmin. Elle semble s’inspirer de la nouvelle philosophie politique qui fait la fierté de la jeunesse montante du Faso. Cette dernière a le vent en poupe (otan en emporte le vent) et ambitionne de se répandre partout sur le continent sans discernement, à l’instar du Balai Citoyen en séjour irrégulier à Kinshasa, sur l’autre rive. A travers le texte on sent l’influence de la société civile ouest-africaine américanisée (le selfie olomidien devant la maison blanche en dit long) qui accompli à son insu la géostratégie des dominos. Le Burkina Faso est devenu un important centre de diffusion de la pensée libérale et libertaire, il n’est pas étonnant que la plus part de ses ressortissants songent à un Grand Soir africain, pour la gloire du monde de la finance. L’impérialisme, à bas ! Le néo-colonialisme, à bas ! Disait le visionnaire T.Sankara.
Le deluge se pointe à l’horizon à l’image du diable qui se debat dans l’eau benite, le navire chavire, mais il y a tout de meme un dilemme pour les fideles du » fête na fêtisme » ou du » bongo yi ke le ou yi ke le ve » et , nous savons tous que quand la misere frappe à la porte, l’amour s’echappe par la fenetre, les » jusqu’au boutistes » iront -ils jusqu’au » crush » final du systeme? Revoyez le discour de Thomas Sankara à Pointe Noire, il etait accompagné par monsieur 8 % et le president Français , analysez bien la reponse du president François à Sankara, je crois que c ‘etait une menace voiléé. Monsieur 8% hait les remontrances et , cela l’emene tout droit contre le une, si avec le prix du baril de petrole au dessus des 100 US $, il a mis en gage le petrole jusqu’en 2020, maintenant le Tour revient au port, demain ça sera certainement la foret ,ensuite toutes les terre du pays, n’attendons mieux de cet irresponsable , il est temps d’arreter l’hemorragie.
On peut le dire. Il va tout simplement vendre le pays tout entier.
Une partie des « Panama Papers » a été mise en ligne et est accessible au public ce lundi soir sur le site du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ).
Le Consortium international des journalistes d’investigation espère que les internautes trouveront d’autres noms de fraudeurs importants qu’il n’a pas, lui, réussi à déceler.
https://offshoreleaks.icij.org/
Sur Mme yoka, qu’elle s’offusque d’abord de ce que fait sa sœur qui est aussi bombardée procureure auprès de oko ngakala et qui nuisent terriblement à la justice congolaise aux ordres de leur père d’abord et ensuite téléguidé par sassou le cancre.
Les assassinats et les scandales sont la nature de sassou nguesso:
Lu sur la toile…
Récemment réélu à l’issue d’élections plus contestées qu’opaques, le Président congolais Denis Sassou Nguesso voit de nouveau son nom associé à un scandale financier de portée mondiale. Selon les dernières révélations des Panama Papers, la « dynastie » Nguesso confisque une partie de la rente pétrolière congolaise via des sociétés offshores domiciliées dans plusieurs paradis fiscaux.
Le Congo-Brazzaville est l’un des pays d’Afrique qui détient le plus de richesses dans son sous-sol. L’exploitation de son pétrole assure 75% des revenus de l’État et pourtant plus de la moitié des congolais vit toujours sous le seuil de pauvreté. Rien d’étonnant si on se fie au dernier scandale impliquant la famille dirigeante, au pouvoir depuis plus de 30 ans. En effet, selon les révélations de nos confrères du quotidien Le Monde ainsi que 108 autres rédactions de 76 pays, les Nguesso blanchissent une bonne partie des revenus issus du pétrole via des intermédiaires comme Lucien Ebata, 47 ans et proche ami de Denis-Christel Sassou Nguesso, le fils du Président congolais.
Les dirigeants de Forbes Afrique impliqués
Lucien Ebata, trader pétrolier congolais, est également le fondateur et PDG du magazine Forbes Afrique, toujours élogieux à l’égard du régime de Sassou. L’homme a fondé en 2004 la société Orion Oil, établie en Suisse et immatriculée au Seychelles depuis 2009 par la firme Mossack Fonseca. Par ailleurs, l’associé d’Ebata, Philippe Chironi, un français vivant en Suisse, est dans le viseur de la justice française dans l’enquête sur les biens mal acquis. Le cofondateur d’Orion Oil et administrateur de la société Forbes Afrique Media Holding est soupçonné « d’avoir participé à des opérations de blanchiment de détournement de fonds public au profit de la famille Sassou-Nguesso ». Orion Oil est spécialisée dans le commerce physique de pétrole brut et de produits raffinés (diesel, fuel). Elle compte parmi ses clients la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), dont Denis Christel Sassou-Nguesso, est directeur général adjoint. La SNPC a été crée par des proches du clan Sassou lorsque ce dernier est revenu au pouvoir en 1998 à la fin de la guerre civile. Parmi eux, Bruno Jean Richard Itoua, actuel ministre de la recherche scientifique qui a été mêlé à d’importants détournements de fonds via des sociétés fictives, selon une enquête de la Cour fédérale américaine. Les documents révélés par les Panama Papers l’impliquent également dans la direction de deux sociétés, Denvest Capital Strategies et Grafin Associated SA, enregistrées par Mossack Fonseca au Panama et aux îles Vierges britanniques.
Denis-Christel Sassou Nguesso, le dénominateur commun
Selon les Panama Papers, le fils du président a mandaté Mossack Fonseca dans les années 2010 pour créer une société domiciliée aux îles Vierges britanniques, la Phoenix Best Finance Ltd. Denis-Christel Sassou Nguesso, par ailleurs député au parlement congolais, est aussi dirigeant de l’unique raffinerie du pays, la Congolaise de raffinage (Coraf), en plus de sa position à la tête de la SNPC. Il serait en relation directe avec une nouvelle génération de négociants en pétrole et consent à les laisser s’enrichir par les commissions perçues sur chaque transaction. Contacté à Brazzaville par Le Monde, il nie en bloc : « Je ne connais ni Mossack Fonseca ni Phoenix, ni ces traders [de pétrole congolais] soi-disant proches de moi. » Pourtant, son nom apparaît dans des documents de Mossack Fonseca à côté de celui du négociant de pétrole Jean-Philippe Amvame Ndong, fondateur de la société de négoce Philia SA. Selon l’ONG suisse La Déclaration de Berne, Philia SA aurait bénéficié de contrats avantageux pour acheter aux sociétés publiques congolaises des produits pétroliers à des prix inférieurs à ceux du marché.
Bulukutu, tout sauf ça.
Non, pour cette dame, le crime d’etat, la concussion, la repression sont aussi blâmes que la pornographie, à ce que je sache, etre actrice de pornographie est une profession, par contre criminel ou voleur ne figure pas encore sur un passeport.
Dans un pays qui ne produit rien de ce qu’il consomme, tout est possible. Vendre les bijoux de familles c’est déjà vendre le pays.