Une délégation entière, celle du Congo-Brazzaville, a mystérieusement disparu. Mireille Nganga, porte-drapeau et championne de lancer, Grâce Mouambako, sprinteur non-voyant, et son guide ont quitté le village olympique sans laisser de trace.
Lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques, Mireille Nganga, assise dans son fauteuil roulant, avait captivé l’attention en brandissant fièrement le drapeau du Congo-Brazzaville ; souligne Le Parisien qui rapporte la mystérieuse disparition. De son côté, Grâce Mouambako, accompagné de son guide, se préparait avec détermination à représenter son pays lors des épreuves de sprint. Pourtant, quelques jours après, la situation a pris un tournant des plus inquiétants.
Le dernier signe de vie des deux athlètes et de leur guide remonte au jeudi 5 septembre, alors qu’ils résidaient encore au village paralympique de Saint-Denis. Depuis, ils n’ont plus donné de nouvelles. C’est le week-end dernier que le responsable de la délégation congolaise a signalé leur disparition, incitant les autorités à ouvrir une enquête pour « disparition inquiétante« . La brigade de répression de la délinquance contre la personne a été saisie pour tenter de les retrouver.
Des performances sportives incroyables avant de disparaître
Les deux athlètes ont pourtant bien participé aux compétitions pour lesquelles ils étaient qualifiés. Mireille Nganga, en fauteuil depuis ses neuf ans, s’est illustrée en terminant ses épreuves de lancer de javelot et de poids les 2 et 4 septembre. Même si elle n’a pas décroché de médailles, sa performance a été saluée par ses supporters. Grâce Mouambako, de son côté, a terminé à la quatrième place de sa série du 100 mètres avec un temps de 12,07 secondes, une amélioration par rapport à ses derniers Jeux à Tokyo où il avait été disqualifié pour un retard en chambre d’appel.
Toutefois, quelques jours après ces épreuves, les deux athlètes et le guide de Mouambako ont disparu sans explication. Les comités paralympiques et olympiques du Congo-Brazzaville n’ont, pour l’heure, fourni aucune information supplémentaire sur cette mystérieuse disparition.
Les athlètes ont-ils fugué ?
Les autorités envisagent désormais plusieurs hypothèses. L’une des pistes privilégiées est celle d’une fugue délibérée. Ce scénario est d’autant plus plausible que le Congo-Brazzaville a récemment fait face à un incident similaire lors des Jeux olympiques de Paris. Trois de ses sportifs avaient été signalés disparus peu avant la clôture des Jeux, une situation démentie par le Comité olympique congolais qui avait affirmé que les athlètes en question étaient rentrés au pays ou restés en France dans des contextes professionnels.
La question de la fuite vers des pays économiquement plus favorables reste donc sur la table. La délégation congolaise, tout comme d’autres délégations africaines, semble être touchée par ce phénomène récurrent où des sportifs disparaissent au cours d’événements internationaux.
Ce phénomène semble souligner un malaise plus profond, où des athlètes provenant de pays économiquement défavorisés voient dans ces événements internationaux une opportunité de rester en Europe. Si cette hypothèse venait à se confirmer dans le cas des athlètes congolais, elle poserait à nouveau la question des conditions de vie dans ces pays et de la pression exercée sur les athlètes pour performer à tout prix….lire la suite sur Closer
On s’y attendait. C’est la preuve du mal être congolais, où le Dieu monétaire, c’est à dire l’argent est devenu la chasse gardée des politiciens criminels congolais…
Selon Nietzsche « : Le Dieu des églises monothéistes est mort au Congo Brazzaville » il y a été substitué par le Dieu monétaire, Dieu absolu, auquel nous vouons un culte pathologique au point de marcher sur les vies humaines et notamment congolaises ..
Tout est bon à prendre au Congo Brazzaville. Les occasions de voyage demeurent l’ultime chance de respirer l’air frais autre que celui pollué du pays…
Une fuite prévisible. La vie au Congo Brazzaville, pour les handicapés,est ravalée au rang des non êtres.
Quelle est la politique des handicapés au Congo Brazzaville, à commencer par l’accessibilité aux bâtiments ??. ..
C’est l’une des conditions de la subordination de la délivrance du permis de construire des ERP ( établissements recevant du public) et IGH ( immeuble de grande hauteur).
Bref,le pays ne possède pas une politique appropriée aux handicapés ,dans la gestion optimale de leur quotidien….
Et ne parlons pas de l’absence de la prise en charge financière de leurs handicaps ,qui améliore et facilite les difficultés inhérentes à leurs états physiques et mentaux…
Le Dieu monétaire n’a qu’un seul fidèle : le personnel politique et affidés …
Cette fuite est la preuve des épreuves sociales insurmontables que vivent les congolais.