Par Hervé Zebrowski
Kigali, 11 août 2024.
Le grand stade de Kigali, de 30 mille places, magnifique, parfaitement entretenu, déborde de spectateurs. Plusieurs milliers de soldats s’apprêtent à y parader. En effet Kagamé célèbre, en ce jour, sa réélection à la présidence de la République du Rwanda, reconnue par 99 % des électeurs.
Pour cette manifestation, ont été invités 44 chefs d’États africains. Seuls 22 se sont rendus à l’invitation. Les grands absents se nomment Félix Tshisekedi, Président de la RDC, Évariste Ndayishimiye, Président du Burundi, Yoweri Museveni, Président de l’Ouganda. Celui-ci cependant a délégué son fils, chef des armées de l’Ouganda, Muhoozi Kainerugaba.
Il faut souligner la présence de Faustin-Archange Touadera, Président de la République Centrafricaine, qui accueille sur le territoire de son pays 4000 « soldats rwandais de la paix » . On note également la présence de Denis Sassou Nguesso, Président du Congo Brazzaville, dit l’empereur par tous ses confrères africains. Il vient de concéder au Rwanda 983 km² du territoire de la République du Congo Brazzaville. Ces 983 km² se trouvent à quelques encablures de la capitale de la RDC, Kinshasa. Faut-il le rappeler, Brazzaville et Kinshasa sont, pour des raisons historiques liées à la conquête coloniale, les deux capitales les plus proches du monde. Quel funeste projet le soldat Kagamé et le policier Sassou Nguesso mûrissent-ils ensemble pour ouvrir un nouveau front de guerre au Nord de la RDC et permettre ainsi à l’Occident, sous tutelle américaine, d’œuvrer à la balkanisation de ce géant africain de 100 millions d’habitants ?
A cette célébration de la quatrième élection de Paul Kagamé à la magistrature suprême de son pays, le Pasteur américain, ami de Bush et d’Obama, manquait pour administrer la bénédiction traditionnelle. Avait-il seulement été invité ? S’était-il abstenu ? De la même manière, Mgr Antoine Kambanda, cardinal-archevêque de Kigali, ne prononça aucune prière ni aucune bénédiction. Il faut redire ici que le prédécesseur de l’archevêque de Kigali, Mgr Vincent Nsemgiyumva, a été assassiné le 7 juin 1994 à Kabgayi par les Forces Populaires Rwandaises (enquête de la gendarmerie nationale française) et repose toujours à ce jour dans la fosse commune où il fut jeté.
Notons également qu’en 2018, le République du Rwanda décrétait une loi relative au contrôle des Églises et de leurs clergés : cette loi a conduit la République du Rwanda à fermer près de 10 mille églises, à exercer un contrôle strict sur la validité des vocations du clergé ainsi qu’à interdire la construction de nouvelles églises, à moins que ces dernières disposent d’1/2 hectare de terrain – difficilement possible dans ce pays surpeuplé et montagneux de 26 mille km² pour 13 millions d’habitants.
2. Brazzaville, 15 août 2024.
Le premier président de la République du Congo Brazzaville, l’Abbé Fulbert Youlou, était habité par une foi immense en Jésus Christ Ressuscité. Il avait confié son pays à la Vierge Marie pour guider les premiers pas de sa jeune République du Congo. Pour la porter avec fierté sur les fonts baptismaux, il décréta le 15 août, jour de l’assomption de la Vierge Marie, Fête Nationale de la République du Congo (Brazzaville).
En ce 15 août 2024, 64ème anniversaire de l’indépendance du Congo Brazzaville, le Président Sassou Nguesso a formellement interdit la « Marche Contre La Misère » organisée par quelques jeunes leaders courageux de Brazzaville, appartenant ce qu’il est convenu d’appeler la société civile. Cette « Marche Contre La Misère » entendait protester, en ce jour de Fête Nationale, contre l’absence totale des mesures promises par le Président Sassou Nguesso qui, le 1er janvier avait décrété l’année 2024 : Année de la Jeunesse. Il avait promis ce jour-là la création de 100 mille emplois pour les jeunes. Au huitième mois de cette année 2024, malgré la promesse présidentielle, le Congo Brazzaville poursuivait sa descente infernale vers une misère de plus en plus débordante et un chômage des jeunes en croissance perpétuelle. Le porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Moungalla, déclarait lui-même, en ce mois d’août 2024, le Congo Brazzaville en état de cessation de paiement sur la télévision officielle Télé-Congo.
Le grand journaliste de la chaîne de télévision R7, Christian Perrin, avait interrogé ces intrépides jeunes Brazzavillois brutalisés par la gendarmerie lors d’une manifestation qu’ils avaient préparée et menée au début du mois d’août : ils entendaient informer ainsi le public de la future « Marche Contre la Misère » prévue pour le jour de la Fête Nationale.
Ainsi donc, le 15 août 2024, la Fête Nationale du Congo Brazzaville fut réduite au seul défilé militaire et policier traditionnel, passé en revue, comme chaque année depuis 45 ans, par le Président Sassou Nguesso. Celui-ci, debout dans son command-car, vêtu de son costume bleu marine, le visage impassible, l’éternelle coiffure de cobra royal étonnamment noire pour un nonagénaire, telle une statue de pierre, se présentait devant le Général Guy Blanchard OkoÏ, chef d’Etat-Major des Forces Armées Congolaises. Ce général est Français. Il a passé sa jeunesse en France et a préparé l’École de Saint Cyr au lycée militaire d’Aix en Provence où il a été reçu à cette prestigieuse grande école. Le 8 juillet 2014, le président de la République Française avait élevé le Général Guy Blanchard Okoï au rang d’Officier de la Légion d’Honneur. Debout lui-même dans son command-car, il invitait en aboyant d’un air martial le Président Sassou Nguesso à inspecter ses troupes.
Qui, devant le spectacle de ce jeune général franco-congolais, honoré par la France, n’a pas eu une pensée pour son prédécesseur, le Général Jean Marie Michel Mokoko, croupissant depuis 8 années dans les sinistres geôles de la prison de Brazzaville ? N’est-il pas cet héroïque général qui refusa le doux exil proposé par la France pour rester jusqu’au bout aux côtés de son peuple, acceptant pour cela la prison que lui réservait le tyran de Brazzaville ?
Sans aucun doute le général Jean Marie Michel Mokoko avait les moyens de se lancer dans l’aventure d’un putsch, notamment au moment des élections de 2016 qu’il avait largement gagnées. Une quinzaine d’années auparavant, en 1991, lors de la Conférence Nationale Souveraine, présidée par Mgr Ernest Kombo, , le Général Mokoko était alors Chef d’Etat-Major des Armées aux cotés de cet évêque. Ces deux hommes, Mgr Ernest Kombo et le Général Jean Michel Mokoko avaient pressenti que toute tentative de putsch, attendue par le peuple tout entier, se terminerait par un bain de sang. En effet Sassou Nguesso, ils le savaient, aurait trouvé dans cette guerre fratricide le même soutien que la France allait lui apporter six ans plus tard en 1997, lors de l’effroyable embrasement de guerre civile que connut le Congo Brazzaville et qui fit près de 400 mille morts, selon des sources françaises parfaitement informées et réduites au silence. Ces 400 mille morts, massacrés dans cette guerre fratricide en 1997 dans le Congo Brazzaville, furent le « Rwanda français » dont personne ne parla. Ainsi, de nouveau en 2016, à l’instar de Mgr Kombo en 1991, le Général Jean Marie Michel Mokoko n’ignore pas qu’un putsch justifié entraînerait son pays dans un nouveau bain de sang : par son héroïsme aujourd’hui oublié et nié, il a préservé son peuple.
En effet, qui, aujourd’hui à Brazzaville, se préoccupe de l’héroïque Général Jean Marie Michel Mokoko dépérissant dans sa cellule de la sinistre prison délabrée de la capitale, construite en 1940 ? Aucun son, aucune image, aucun compte rendu d’un aumônier de prison ou de la Croix Rouge.
Depuis son indépendance, la République du Congo (Brazzaville) ne compte aucun ennemi extérieur et n’a mené aucune opération militaire visant à défendre ses frontières. Elle entretient cependant des forces armées très nombreuses dont la seule mission est tournée vers le maintien de l’ordre à l’intérieur des frontières du pays. Seules, quelques délégations de cette armée sont employées à l’extérieur des frontières pour aller soutenir des forces d’intervention de la MINUSCA, sous l’autorité de la Rwandaise, représentante permanente de son pays auprès de l’ONU, Valentine Rugwabiza, qui fut ambassadrice du Rwanda aux Etats-Unis, au début des années 2000. C’est ainsi que l’on put voir défiler en ce 15 août 2024, 90 gendarmes et 90 policiers revenant de la République Centrafricaine où ils interviennent dans la région de Bambari. Ils prêtent ainsi main forte aux 4000 soldats rwandais qui occupent la République Centrafricaine. Ainsi donc on peut dire que les Forces Armées de Kagamé sont chargées par l’Occident de la conquête ou de la reconquête de ces territoires, tandis que les Forces de gendarmerie et de police du Congo Brazzaville sont chargées, elles, du maintien de l’ordre dans ces mêmes territoires reconquis par l’armée de Kagamé.
En 2014, c’étaient les soldats français de l’Opération Sangaris qui s’efforçaient de restaurer la paix dans ce pays déchiré. Mais qui se souvient du 24 mars 2014 à Bouali en République Centrafricaine ?
Ce jour-là, à une centaine de kilomètres au Nord de Bangui, le commandant Bonaventure Aboma, à la tête d’un détachement de l’ONU du Congo Brazzaville, incapable de s’emparer d’un chef de milice nommé Maurice Komono, raflait douze otages, femmes et enfants compris, qu’il fera exécuter sauvagement. Ce crime contre l’humanité a été très précisément documenté par l’organisation Human Rights Watch grâce à des médecins légistes argentins. Où le commandant Bonaventure Aboma se trouve-t-il aujourd’hui, lui qui fut rapatrié à Brazzaville après son crime ?
En ce 15 août 2024, on a aussi pu voir, au loin et furtivement dans le ciel, défiler l’Armée de l’Air Congolaise, composée de 4 ou 5 hélicoptères Mig de fabrication russe. Durant ce survol en arrière-plan, quel Congolais n’a pas songé aux tirs meurtriers de ces hélicoptères dans la région du pool en 2016, détruisant de nombreux villages , notamment à Soumouna et Mayama. Il s’agissait d’une opération prétendant pourchasser le fameux et étrange Pasteur Ntumi, « caché dans les buissons » selon les dires de son allié, Denis Sassou Nguesso. En ce mois de septembre 2024, chacun peut voir le Pasteur Ntumi déambulant librement dans la région de Dolisie. Ainsi donc l’Armée de l’Air congolaise n’a qu’un seul ennemi : les habitants du Pool. Elle n’a qu’un seul fait d’arme glorieux : le massacre de son peuple dans la région du pool.
Seuls, quelques centaines de notables convoqués étaient assis à la tribune d’honneur pour assister à ce défilé guerrier. Outre le corps diplomatique, le gouvernement au grand complet, l’Assemblée Nationale, le Sénat et sans doute leurs familles, figuraient aussi les autorités religieuses du pays avec notamment l’Archevêque de Brazzaville placé protocolairement à côté de l’Imam. Triste témoignage d’une république africaine qui se veut laïque à l’image de ce que lui impose le modèle laïc de la République Française, dans un pays animé d’une foi religieuse profonde et à 90 % chrétienne.
Ainsi fut célébrée, sans le peuple congolais, la Fête Nationale du Congo Brazzaville, conduite par Denis Sassou Nguesso et son général franco-congolais Blanchard Okoî. Quatorze année plus tôt, ce dernier, encore jeune colonel, avait paradé à la tête de son régiment lors du défilé du 14 juillet 2010 sur les champs Élysées tandis que Sassou Nguesso s’affichait à la tribune non loin du Président Sarkozy.
3. Brazzaville, dimanche 11 août 2024.
Re-consécration du Congo à la Vierge Marie.
Plus de 100 mille Brazzavillois derrière l’Arche de la Vierge Marie du quartier Massala à la place mariale.
« Josué, fils de Nun, appela les prêtres et leur dit : « Portez l’Arche de l’Alliance et que sept prêtres portent sept trompettes en cornes de bélier en avant de l’Arche de l’Éternel. » puis il dit au peuple : « Passez et faites le tour de la ville et que l’avant-garde passe devant l’Arche de l’Éternel. » (Josué, 6, 6-7)
Les fondateurs de la République du Congo, Jacques Opangault, l’Abbé Fulbert Youlou, Alphonse Massemba Débat et bien d’autres, avaient consacré à la Vierge Marie la République du Congo (Brazzaville) en instituant solennellement sa Fête Nationale au jour de la fête de l’Assomption de la Vierge Marie. Devant la trahison de cet esprit, réitérée depuis 45 ans par Denis Sassou Nguesso et aggravée en cette année 2024 par l’interdiction de la « Marche Contre la Misère », l’archevêque de Brazzaville décréta en ce 11 août 2024 une grande fête mariale. Afin de la préparer, il institua auparavant un triduum (trois jours de prière) à la Vierge Marie. Il mobilisa alors les 60 curés de ses 60 paroisses afin de réunir leurs fidèles pour ces trois jours de prières à Marie. Ce triduum devait conduire, le dimanche 11 août, à un grand rassemblement fervent de tous les fidèles au quartier de Massala pour une grande marche derrière l « Arche de Marie » guidant la foule chantante et dansante jusqu’à la cathédrale du Sacré Cœur de Brazzaville. Cette cathédrale , située au sommet d’une butte au cœur de la ville , est une des plus vieilles cathédrales conservées d’Afrique centrale.
Ainsi en ce dimanche 11 août, l’Archevêque de Brazzaville, premier des prêtres de l’archidiocèse, vêtu d’une soutane blanche et coiffé d’une casquette de base-ball blanche assortie, comme tous ses confrères, marchait à la tête d’un immense cortège. Tandis que la foule grossissait, le défilé avançait insensiblement au rythme des cantiques, tel un fleuve puissant, trois heures durant, suivant et entourant l’Arche magnifiquement fleurie de la statue de la Vierge Marie, exacte réplique de la Vierge de Lourdes. Cet artefact vénéré par la foule était porté par une dizaine d’hommes. A la tombée du jour, la marche arriva devant la cathédrale, sur la place mariale. Celle-ci ne pouvait contenir toute l’assemblée. De nombreux soldats, dont quelques chefs reconnus, avaient rejoint le cortège dans cette marche priante et fraternelle, ainsi que quelques personnalités politiques ralliées à la procession pour partager la prière de la foule.
L’appel de l’Archevêque fut donc entendu. Devant l’arche de Notre Dame du Congo, sur la place mariale, au pied de la cathédrale du Sacré Cœur, entouré de ses 60 curés, des membres du clergé, de nombreux laïcs consacrés, l’Archevêque introduisit sa grande prière à Marie, en citant l’un de ses amis pasteur pentecôtiste : « Sans Marie, Jésus ne serait plus Jésus. » Puis il proclama, invitant les pèlerins à reprendre d’un seul cœur toutes les intentions après lui :
( …)
Par le cœur de Notre Dame de l’Assomption-
Nous te renouvelons la consécration du Congo-
Nous te renouvelons la consécration du Congo-
Ô Toi, Notre Dame d’Afrique-
Toi qui sais tout de nos peines et tout de nos besoins-
Nous te confions nos peurs, nos peines, nos incertitudes-
O Toi Notre Dame du Congo, Notre Dame d’Afrique-
Prends nous dans tes bras maternels-
Accorde, à nous tous, la délivrance des maux qui nous affligent-
Libère nous de la puissance des ténèbres-
Libère nous de la puissance des ténèbres-
Libère nous de la puissance des ténèbres
–
Afin que nous puissions avoir l’unité, la délivrance de nos péchés, la paix, la liberté des enfants en Dieu.-
O Toi Notre Dame d’Afrique-
Regarde notre Congo-
Regarde Brazzaville-
Accablés de toutes sortes de souffrances-
Regarde notre Congo-
Regarde notre Afrique-
Tourmentés par la pauvreté-
Au nom de ton Fils et par sa Résurrection-
Brise ces chaînes qui pèsent sur nos vies-
Brise ces chaînes qui pèsent sur nos vies-
Ouvre l’intelligence et la sagesse de nos dirigeants-
Qu’ils aiment le peuple-
Qu’ils servent le peuple-
Qu’ils fassent avancer le pays-
Qu’ils fassent avancer le Congo-
Et que l’Afrique se lève-
Toi qui contemple de la Croix-
L’eau jaillissante de Son Côté-
Lave le Congo-
Lave l’Afrique-
Dans tous ses pays et toutes ses régions-
De tout ce qui ne vient pas de ton Fils.-
Lave nos cœurs-
De tout ce qui ne vient pas de ton Fils-
Prends nous dans tes bras maternels pour nous renouveler et nous confier à ton Fils Notre Seigneur-
O Toi, Notre Dame du Congo-
Nous te renouvelons le Consécration du Congo-
Nous te renouvelons la consécration du Congo.-
(…)
Par Hervé Zebrowski
Dernier collaborateur laïc et bénévole
De Mgr Ernest Kombo, évêque d’Owando
Président de la Conférence Nationale Souveraine
Du Congo Brazzaville en 1991
Rappelé à Dieu le 22 octobre 2008
Diffusé le 15 septembre 2024, par www.congo-liberty.org
Surtout une prière satanique destinée à l’adresse des politiciens français,complices dans le génocide économique que connaît le peuple congolais…. .
« Rien ne vient de rien « . Nous sommes en face d’une situation politique, où les tenants de la politique criminelle se sont distribués les rôles : L’intérieur du pays est géré par les suppôts de la criminalité politique et économique et en dehors , les parrains se bouchent le nez, assistant, avec un malin plaisir, à ce génocide du peuple congolais..
Le Congo Brazzaville est victime d’un grand complot, ourdi par une puissance étrangère , c’est à dire la France..
D’ailleurs que savent les français des congolais ???…
Qu’avait dit François Hollande à propos de l’élection présidentielle de 2016??. » » Sassou a le droit de vie et de mort sur ses sujets »… Un visa de tuer et de piller par procuration !! .. C’est la France économique, qui triomphe…
Donc ,parler de la politique congolaise sans y intégrer l’influence nocive de la France me paraît un conte pour enfants……
Nôtre salut dépend de la grâce divine de la France.,Voilà la réalité de la politique congolaise !!…
Dieu absolu pour les politiciens criminels congolais, diable intégral pour le commun des congolais ; on l’adore ou on l’abhorre .
C’est que notre rapport à l’argent reste religieux, nous croyons en l’argent et lui confèrons une puissance à laquelle les congolais livrent leurs vies.
L’argent ,ce Dieu monétaire,sur terre , apparaît comme le Staline congolais dont Sassou demeure le sosie….
Je rappelle à mes compatriotes ,qui n’ont pas encore une idée précise du fédéralisme , que celui ci ressemble à la série de la municipalisation accélérée qu’a connue les territoires congolais sans consistance économique et surtout sans aucune base institutionnelle…. Une perception erronée du fédéralisme.
Imaginez une seule fois qu’on ait investi dans la production des ressources naturelles locales, nous aurions obtenu et touché du doigt les premières salves des économies régionales….. Autrement dit les régions auraient pu déjà rencontrer ce fameux Dieu monétaire dont les politiciens criminels congolais privent les congolais des territoires….
Donc une prière vitaliste pour les régions afin que le Dieu d’Abraham puisse venir à leur aide….
Les régions congolaises ont en marre de l’arrière monde Sassouiste ; et elles voudraient en sortir par une pirouette institutionnelle d’essence économique….
Libérez les régions !!. La diaspora croit dans la région pour y opérer des miracles économiques..Et avec l’avantage de l’absence du tribalisme….Car , avec la théorie Ricardienne du commerce international ou national, les compétences se veulent transfrontalières . Émulation économique oblige !!….
L’argent,au Congo Brazzaville,est plus politique que religieux et économique .. C’est dommage !!.
Et Yahvé dans tout ça !!. .
FOUTAISES OKOI DEVIENT FRANCAIS! DU JAMAIS VU HIER COBRA ET AUJOURDHUI FRANCAIS! MOKOKO CROUPIT EN PRISON AH AH AH AH……
QUI DIT MOKOKO EN PRISON DIT VENGEANCE DU SANG DE PIERRE ANGA
J M M MOKOKO AVAIT TUE A LA KALACHNIKOV PIERRE ANGA DANS LA FORET DIKONONGO AVEC DU MATERIEL MILITAIRE FRANCAIS OFFERT PAR FR MITTERAND
PIERRE ANGA AVAIT PROMIS A LA VILLE DE BRAZZAVILLE TUER DENIS SASSOU NG CE QUE MOKOKO AVAIT TROUVE DINADMISSIBLE
NOUS VOULONS POUR CE PAYS DES BONS HISTORIENS DIXIT ANTOINE LETHEMBET AMABILY