JOSEPH KABILA ET SASSOU NGUESSO MEME COMBAT : Eugène Diomi Ndongala doit être libéré et retrouvé vivant à Kinshasa !

Diomi Dongala

Un monstre siège au sommet de la République Démocratique-Dictatoriale du Congo. Il parle peu, ne sachant que dire à la population qu’il a trouvée dans ce pays, il prive les journalistes de la liberté de presse, les opposants (en fait la majorité) de la liberté d’expression , les activistes des droits de l’homme de la liberté de faire connaître les droits humains et toute la population congolaise de son droit de revendication et à libres élections non truquées. 

Il monte des stratégies pour déstabiliser le Congo, et ce, depuis son arrivée dans ce pays en 1997 dans les rangs de l’AFDL. 

Il corrompt n’importe qui afin d’atteindre son objectif avec l’argent qu’il a ramassé dans ce pays. Certains politiciens courent derrière lui, vite il les emballe dans un tourbillon de violences, leur fait miroiter la fortune pour asseoir son pouvoir sur le sang du peuple congolais sans pain ni paix. 

Les congolais corrompus vendent la mèche à cet étranger venu de Tanzanie via le Rwanda. Comme tout dirigeant de régime totalitaire, Joseph Kabila cherche à souiller et à disqualifier les congolais qui veulent l’instauration d’une vraie démocratie, d’un État de droit, de paix et justice. Il est hostile aux congolais conscients parce qu’ils réveillent la dignité et la conscience du peuple. 

Démasqué par le rapport des experts des Nations Unies sur sa complicité dans les conflits qui déchirent la RDC, ayant signé des accords de complaisance pour le rétablissement de la paix au Kivu alors qu’il en est instigateur, Joseph Kabila a la rage; il ne veut pas mourir seul. 

Rattrapé par les rapports des témoins, observateurs nationaux et internationaux et des nations unies sur les fraudes organisées et les violences pré et post – électorales de novembre 2011, l’homme s’est décidé d’intimider les leaders politiques, les hommes dont la voix porte pour les empêcher d’éclairer le peuple. Il tient coûte que coûte à déstabiliser l’opposition majoritaire congolaise; seul obstacle à la réalisation de la mission qui lui a été confiée par les pays étrangers voisins et pilleurs du Congo.

 Kabila est aux abois : soyez vigilants et ayez le courage de soutenir tout fils et toute fille du pays accusé injustement par sa clique dans le seul but de discréditer les porteurs de vérité.

C’est le cas d’Eugène Diomi Ndongala, Président de la Démocratie chrétienne (DC), fidèle soutien et porte-parole de la Majorité Présidentielle Populaire (MPP), coalition de 70 formations congolaises (UDPS, MLC,DC, etc…) soutenant le Président, véritablement élu en novembre 2011, Étienne Tshisekedi, trainé dans la boue et toujours mis en résidence surveillée – semi-prison à son domicile par les alliés des rwandais à Kinshasa. 

Sans respect d’aucune procédure judiciaire, depuis le 27 juin 2012, on parle de la disparition mystérieuse d’Eugène Diomi Ndongala , ancien Ministre des mines en 2003 et 2004, dans la capitale, dans son propre son pays.

 Une chose est vraie; c’est que Eugène Diomi Ndongala dérange le pouvoir en place à Kinshasa:

– Il refuse de siéger dans l’Assemblée Nationale comme Député à cause des fraudes électorales et réclame le recomptage des voix pour légitimer le vainqueur d’une élection sans tâche : Etienne Tshisekedi, élu du peuple ;

– Il participe à la création de la Majorité Présidentielle Populaire (MPP) avec ramification dans la diaspora congolaise ;

– Il organise le 23/06/2012 une messe, en hommage aux victimes des violences de l’Est, au cours de laquelle la population a acclamé son Président élu, Etienne Tshisekedi, sorti provisoirement de sa résidence surveillée ;

– Enfin, il projette la séance des signatures de la charte des adhérents de la MPP à la cathédrale Notre dame de Fatima de Kinshasa-Gombe pour le 27Juin 2012, jour de sa disparition.

Pourquoi l’actuel gouvernement imposteur a-t’il fait capoter ce projet de réunion démocratique avec une prétendue accusation odieuse, ridicule et sans preuve de pédophilie ? 

Pourquoi, en l’absence de preuve et sans production d’un mandat judiciaire de perquisition, le 26 juin, la veille de la disparition-enlèvement d’ Eugène Diomi Ndongala du 27 juin 2012, des policiers, dirigés par le Colonel Kanyama ont fouillés à Kinshasa le siège de Démocratie Chrétienne, le parti Eugène Diomi Ndongala ? Ce au prétexte d’une affaire de pédophilie aucunement imputable à un parti politique.  

Pourquoi menacer le curé de la cathédrale en lui interdisant de ne pas recevoir les adhérents de la MPP? 

Pour rafraichir nos mémoires, le président des Sans voix Floribert Chebeya, convoqué par le Général John Numbi, a été enlevé, et son corps a été retrouvé nu le lendemain, à côté des mèches et préservatifs pour simuler un viol. 

Entre temps, un avis de recherche fantaisiste était lancé par les services de l’État contre Fidèle Bazana, son chauffeur, soit disant qu’il aurait tué son patron et se serait enfui. Pourtant on l’a tué lui aussi et on n’a pas restitué son corps à sa famille jusqu’à présent, il y a plus d’un an. 

Pour camoufler cette histoire, le film «La mort de Floribert Chebeya ou crime d’État » est interdit de diffusion en RDC. 

Encore un autre homme qui dérange et purge une injuste peine: le Pasteur Fernando Kutino, qui, pour avoir voulut organiser une mobilisation sur le thème «Sauvons le Congo», est enfermé à la prison de Makala à Kinshasa. 

La chaine de radio télévision message de vie RTMV du Pasteur Fernando Kutino a été pillée par les gendarmes; le pouvoir kabyliste, dans sa mission de destruction du Congo, écrase tout sur son passage. On a collé au Pasteur de fausses accusations qu’il a toujours contestées. Quelle coïncidence cette action a été menée juste le même jour, le 27 juin 2012, comme pour le cas de l’enlèvement-disparition de Diomi.

Il se passe des choses horribles en RDC: des graves violations des droits de l’homme se commettent sur notre territoire; la justice serait – elle morte ? 

Entretemps, des populations congolaises sont massivement déportées dans des camps des réfugiés au Rwanda ; les rwandais les ont remplacés dans leurs maisons congolaises, des filles et femmes sont violées chaque jour, des maisons brulées, des milliers d’enfants traumatisés et plus de huit millions de morts. Les minerais sont illégalement exploités et vendus sur les instructions du Président du Rwanda, Paul Kagame.

Le Rwanda, comme l’Ouganda, le Burundi et la Tanzanie exportent, dans le sang et la fraude, plus de minerais que leurs sols nationaux ne pourront jamais en produire. 

Les multinationales font leur business avec la complicité des dirigeants de certaines grandes puissances. Toutes ces atrocités se commettent sous les yeux des représentants de la communauté internationale qui a longtemps gardé silence. Maintenant que les rapports des Nations Unies confirment la responsabilité du Rwanda depuis plus de 15 ans, tout porte à croire que les coupables et leurs complices seront enfin bientôt poursuivis puis condamnés par les tribunaux internationaux. 

Mais pourquoi à ce jour deux poids, deux mesures ?

Les criminels Laurent Nkunda, Bosco Ntanganda, James Kabare, Paul Kagame et Joseph Kabila sont plus dangereux que Kutino ou bien Diomi. Il faut que la justice s’occupe d’eux. 

Que la pudeur, l’hospitalité et le patriotisme demeurent à jamais nos valeurs.

Le Congo a besoin de Diomi Ndongala pour sauver ses enfants.

Anastasie Mutoka

Journaliste congolaise

NDLR : Au Congo-Brazzaville, sur la rive droite du fleuve congo, où sévit un autre régime militaro-dictatorial, aussi féroce que celui de Joseph Kabila , Sassou Nguesso procède de la manière, et nous déplorons des arrestations arbitraires d’opposants politiques .

Photo ci dessus: Marie-Paul MPOUELE humilié et torturé à la maison d’arrêt de Brazzaville

Depuis plus de quatre mois, croupissent dans les geôles privées et officielles du régime, le Journaliste et porte parole d’une plate forme politique Marie Paul Mpouélé, l’avocat Hervé Malonga, malgré la demande de relaxe du tribunal de Brazzaville, et plusieurs officiers militaires accusés à tort des explosions des dépôts d’armes de Mpila, du 4 mars 2012.

Au Congo-Brazzaville, Hervé Ambroise Malonga restera encore quelque temps en prison

Par Bari ma Mbinda

www.congo-liberty.org