J’EN APPELLE A LA CONSCIENCE DE TOUT CONGOLAIS. Par Yowani Sidi N’GOYI

enfantTout système a en lui son inertie une fin en soi, lorsque les acteurs et surtout les gestionnaires n’ont pas pris la mesure de cette limite.

Le problème du changement de la constitution, je l’ai déjà dit, n’est pas la priorité du moment. Ce dernier en est une pour les dirigeants du PCT leurs partisans leurs partenaires et leur président qui n’ont pas le courage d’avouer, d’annoncer au peuple congolais leur volonté de rester au pouvoir, d’assujettir cette majorité qu’ils croient silencieuse, incapable, ignorante, manipulable à merci.

La problématique est que ce peuple, c’est-à-dire nous, devrions-nous lui accorder cette confiance pour s’éterniser au pouvoir ?

A mon sens voilà le problème qui doit être une des préoccupations de tout congolais quelle que soit son appartenance ethnique, politique et régionale. Même les membres du parti au pouvoir et leurs partenaires je les convie à cette démarche impérative et citoyenne. Nous avons tous, l’obligation de nous élever au statut de patriote, de républicain de poser des actes désintéressés pour le bien-être des autres et le nôtre bien sûr, donc pour le devenir de notre pays.

Que faut-il pour cela ? Revenir à notre propre identité, à notre entendement. Qui sommes-nous, quelle est notre place dans cette société, quelles sont nos responsabilités face aux enjeux du développement économique social et culturel de notre pays et surtout que n’avons-nous pas accompli pour l’émergence de la Maison Congo, la Nation ?

Mais pour cela, il nous faut acquérir une liberté intérieure, s’affranchir des boulets à nos pieds : nos illusions, nos préjugés, nos superstitions, nos intérêts particuliers, nos passions qui nous maintiennent dans ce que KANT appelle la minorité ; notamment ces facteurs, essence de ce sentiment d’appartenance ethnique, ces effets pervers de l’individualisme sans cesse croissant qui en grande partie conditionnent  nos désirs, nos pensées avec une seule méthode, une démarche, l’usage de la raison. Une pensée libre permet d’accéder à une pensée universelle, c’est-à-dire, de ce que je comprends et que tout autre peut appréhender, saisir également. Il faut que nous arrivions à passer d’une hétéronomie à une autonomie, parvenir à une foi en la vertu, en la justice, la foi en soi-même et en l’homme humble qui a le courage de faire son devoir de citoyen. Ce cheminement ne devrait pas être difficile. Il suffit d’avoir un regard différent sur l’horizon, sur le chemin parcouru. Autrement dit, qu’avons-nous fait et que ferons-nous de cette indépendance octroyée ?

Puisqu’il s’agit d’aujourd’hui, ceux qui gouvernent, qu’ont-ils fait de toutes ces opportunités des dernières années ?

Ce bilan subjectif indispensable devrait nous permettre de déboucher sur une remise en cause de soi, donc sur une liberté d’action, de prise de décision et de conscience pour conquérir en même temps cette liberté externe hypothétique. N’est-ce pas, être libre c’est conquérir de tout temps sa liberté !

            La nation en tant qu’objectif, finalité en soi, est loin, identifiable à un lièvre poursuivi par un handicapé moteur, à un nsombé dans le tronc d’un palmier que quête un renard et pourquoi ?

Le pouvoir est « tribalisé ». L’Etat instrumentalisé au profit des intérêts privés d’une minorité clanique. Le pays est devenu un ensemble de sous-ensembles à intérêts, à objectifs divergents et pour lesquels l’intérêt collectif est mineur, en fait, un jeu à somme nulle. Multiples sont les frontières invisibles fruits de l’instrumentalisation de notre appartenance ethnique qui pourtant, est un atout majeur pour notre culture, donc pour nos nourritures de l’esprit ! Une dilution de responsabilités sans précédent par manque de justice ! Qui sanctionne qui ?

Ebonga ébonga té, toujours meilleur ! Yo moto oko bonguissa mboka oyo ! Ni ngué ke yidika buala yayi ! Tels sont nos aveux d’impuissance, plutôt de lâcheté !

Un groupe ou une équipe qui a échoué pour réunir les conditions indispensables pour parvenir à une Nation, mérite-t-elle un plébiscite, une grâce ? Non !

Lorsqu’on a œuvré pour la division et non l’unité d’un peuple, pour assoir son pouvoir, on n’a pas ce mérite d’être anobli ! Cela n’est étonnant pour personne qu’aujourd’hui, ils brandissent la paix comme instrument d’invective, d’admonestation comme monnaie contre le silence de leurs voix amères, contre leurs certaines carences de privilèges à venir ainsi contre leur stratégie du tout ou rien. Ce peuple n’aspire qu’à une paix non négociée et non négociable, une liberté, un bonheur d’œuvrer pour son destin si ses libertés externe et intérieure lui sont garanties. L’essence d’une paix durable est avant tout que chaque citoyen se situe en dessous des lois de son pays, respecte les institutions et ces textes : la Loi fondamentale et autres textes de lois, traités et non les manipuler pour servir des intérêts privés et/ou de groupe.

            Quant au développement économique, il n’existe pas de politique cohérente, sinon un inventaire d’objectifs d’un projet conçu pour faire passer la pilule de l’après-guerre, qu’on ne respecte même pas. Des projets d’investissements mal conçus et dont la rentabilité actualisée demeure incertaine, la durée de vie certaine, c’est-à-dire avant le terme normal d’amortissement. Certains rétorqueront que des dépenses d’investissement ont été faites pour l’intérêt de la collectivité. Je n’en disconviens pas. Mais à ceux-là, je leur demande de raisonner par eux-mêmes et d’instruire en terme de coûts réels d’opportunité par rapport aux finances engloutis et à la fiabilité, à la fonctionnalité de ces immobilisations pour le bien-être du peuple congolais. N’aurions-nous, pas pu faire autrement et plus avec ces ressources ?

Les artères de Brazza et de Pointe-Noire en sont des exemples.

            A cela, il faut ajouter l’arrogance de ceux qui  devraient être humbles devant et, parmi cette population qu’ils ont le devoir de servir, ou qu’ils représentent. L’opulence dans laquelle ils vivent, ils l’exposent en glaive, en étendard dans leur environnement composé des déshérités. Une simple étude sociologique sur la répartition des richesses, sur les nominations à des postes de responsabilités, ministère par ministère au mépris des règles de gestion des ressources humaines peut étayer ce qui vient d’être dit. La corruption est devenue l’outil pour réduire au silence ceux qui ont faim, ne peuvent se soigner. Même nos prétendus représentants sont devenus les premiers corrupteurs. Et pour cause, la séparation des pouvoirs est biaisée. Ils deviennent acteurs de l’exécutif ! Eux aussi, n’ont qu’une obsession celle de s’éterniser dans ce statut pour le partage du gâteau, pourtant fini ! Les détournements sont la source d’enrichissement individuel. Ils se sont appropriés sans réserve, des biens publics ! Nos villes sont devenues des champs de toutes les batailles. Le système éducatif autrefois satisfaisant s’illustre par la pléthore d’effectif, par le déficit d’enseignants, par la baisse de niveau de connaissances, de savoirs, savoirs être et faire acquis, les épreuves pour l’acquisition des diplômes se négocient, une université reléguée à quel rang au classement des africaines !

Quant au chef, d’un Etat expirant, le nôtre, en tant qu’individu, il m’importe peu puisque, un mortel et en dessous de toutes lois comme tout autre. Ne dit-on pas que l’histoire jugera ! Mais en tant que responsable d’un système qu’il a mis en place pour gouverner et qui a conduit notre pays dans une succession d’états de déséquilibre sans précédent, il devrait décoder le langage, le supra langage, le métalangage de ceux qui vivent sous le poids du soleil, des eaux de pluies, des nuits sans eaux, sans électricité, que des rêves comme moyen de survie, en se persuadant qu’il existe d’autres Hommes pour gouverner la Cité. C’est ce qu’on appelle l’alternance politique ! Parvenir à cela est une nécessité, un respect de la parole donnée au moment du serment, sous la foi de cette constitution qui est la sienne !

La paupérisation est certaine ! Nul ne l’ignore. Alors, s’ils aiment ce pays, ils doivent apprendre à reconnaître leurs limites d’incompétence, leur ladrerie et ses effets pervers négatifs. Et si nous aimons ce pays, j’en appelle à votre conscience car nous avons cette obligation d’être des éclairés au sens de KANT, des nationalistes pour parvenir à : je suis avant tout congolais puis, élément d’une ethnie quelconque, donc libre d’entreprendre dans les limites de ce pays, pour que chacun de nous devienne un républicain, qui est un état d’esprit avant tout !

Et le moment venu, il faudra un inventaire exhaustif, instaurer un dialogue de l’universel afin de doter le pays des institutions d’un Etat moderne, dans le but de bâtir notre Nation, car comme le dit Emmanuel KANT dans « Qu’est-ce que les lumières », …Une révolution peut bien entrainer la chute du despotisme personnel et de l’oppression née de la soif de richesses et de la domination, mais jamais une vraie réforme de mode de penser ; au contraire, de nouveaux préjugés serviront aussi bien que les anciens, de lisière à la grande masse. 

Yowani SIDI N’GOYI

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5 réponses à J’EN APPELLE A LA CONSCIENCE DE TOUT CONGOLAIS. Par Yowani Sidi N’GOYI

  1. CES GOUROUS POUR CONSEILLERS COMPLEXÉS INTELLECTUELS. COLLE2012 M dit :

    CES GOUROUS POUR CONSEILLERS COMPLEXÉS INTELLECTUELS QUI FONT PERDRE DES MILLIARDS AU CONGO
    MARCO VILLA, JOSE VEIGA, OLLIVIER, COULIBALY, MENSAH etc.

    Ce n’est pas parce que les fils de votre clan n’ont pas certains profils qu’il n’ y a pas de congolais capables d’occuper certains postes que vous confiez aux étrangers. La GÉOCOMPÉTENCE ou la La TRIBO-COMPÉTENCE que vous pratiquez à outrance tue l’esprit patriotique!
    Le Congo est un petit pays qui souvent a brillé par le patriotisme des cadres, mais depuis l’avènement d’une caste Crypto- Népotique familiale et tribaliste au pouvoir ce passé glorieux n’est plus qu’un lointain souvenir.
    !
    Les enfants adultérins reconnus sur le tard ont des cachets et des passeports avec profession FILS DE PRÉSIDENT à plus de 40ans… En 35 ans de pouvoir, pas un seul ingénieur , pas un seul diplômé de grandes Écoles publiques, d’ingénieurs ou de Commerce, mais des Fonctions Étatiques qui sous d’autres cieux sont celles de l’Elite intellectuelle d’un pays.

    Par cette médiocrité les cadres congolais ne sont plus compétitifs à l’international. Combien de congolais sont cadres dans le Système des Nations Unies? Dans les grandes entreprises internationales?
    Les acheteurs de cette matière grise sont ceux que le Pr OBENGA désignaient comme PYGMÉES INTELLECTUELS à l’image de leur idole: Bouya; Osso, Ngoyo, KOKO Sassou, KIKI Sassou, Joujou etc. tellement limités intellectuellement qu’on leur vend n’importe quoi pour leurs patrons respectifs:
    Sassou, Adada ou Ondongo pour le plus grand malheur du Budget du Congo.

    MISÈRE DU TRIBALISME! PARCE QU’ILS NE PEUVENT PAS AVOIR DES PROFILS IDOINES DANS LEURS PROPRES TRIBUS…

  2. Isidore AYA TONGA de Makoua universaliste congolais dit :

    Congo-Brazzaville: pourquoi devrons-nous être uni et ensemble pour éviter la tenue d’une élection Présidentielle en 2016?

    PHILOSOPHIE !
    Une maison quel-quelle soit ne peut être construite sans socle, ni fondation et même sans structure architecturale – Sinon, elle s’écroulerait dans le temps comme un château de cartes.

    Une période de 3 ans de travaux et de mise aux normes structurelles et contractuelles du bail sera nécessaire afin que le bailleur-propriétaire (peuple souverain) puisse préparer dignement et choisir librement son prochain nouveau locataire qui, on le sait, n’aura plus de marge de manœuvre confiscatoire du bien collectif.

    J’appelle cela, la période de transition politique post dictature Denis Sassou Nguesso !

    Explications et réactions http://congo-objectif2050.over-blog.com/2015/05/congo-brazzaville-pourquoi-devrons-nous-uni-et-ensemble-eviter-la-tenue-d-une-election-presidentielle-en-2016.html#ob-comment-ob-comment-76795851

  3. Devoir de memoire et éducatif du citoyen Congolais au XXIe siècle dit :

    Un peuple qui n’a pas de mémoire ou de droit de mémoire est un peuple qui, inéluctablement sera tourné vers l’amnésie, le négationnisme et la répétition de la barbarie, de la violence et l’intolérance politique…

    Après avoir été formé en France et pendant la première année de la période de Transition politique post dictature Denis Sassou Nguesso – la nouvelle garde républicaine composante de toutes les tribus et régions du Congo Brazzaville sera opérationnelle dès le mois de juillet 2017.

    Celle-ci sera entre autre en charge de la protection de deux monuments historiques ou de deux mémoriaux dédiés d’une part:

    1- au devoir de mémoire contre l’intolérance politique perpétrée au cours de ses 55 et 56 dernières de la république congolaise (noms et prénoms des auteurs et des victimes, photos, images, sons, témoignages, expositions, débats, enseignements, etc seront au centre de cette édifice monumentale).

    2 – au devoir de mémoire des grands hommes et femmes politiques, intellectuel(le)s, artistiques, culturel(le)s, économiques, environnementaux(le)s et sociétaux(les) de 1944 à nos jours et du futur.

    Ce mémorial sera le panthéon congolais (noms et prénoms des grands hommes et femmes photos, images, sons, témoignages, expositions, débats, enseignements dès le primaire jusqu’à l’université, etc seront au centre de cette édifice monumentale)…

    Ces deux monuments historiques seront mis à la disposition des chercheurs, du grand public congolais, africain et international (entré tarifé et ou subventionnée par l’état congolais et par la mairie de Brazzaville reconstruite selon les standards normatifs d’urbanisation internationaux des villes capital).

    Nous pensons par ailleurs que la date du 5 février, du 5 juin ou du 15 octobre de chaque année au Congo Brazzaville sera dédiée à la journée de commémoration contre l’intolérance politique – et les dépôts de fleurs en mémoire de la victime inconnue seront déposés par le Président de la République, les membres du gouvernement, les associations de victimes, par le Président de la constituante et prochainement de l’assemblée nationale et par des corps constitués ou représentants des institutions sous régionales, continentales et internationales accréditées au Congo Brazzaville.

    Quant au mémorial des grands hommes et femmes politiques congolaises – la date du 28 septembre de chaque année sera dédiée à cette commémoration.

    Dans tous les cas la période de transition politique au Congo Brazzaville ouvrira des perspectives civilisationnelles nouvelles et signera l’entrée du Congo Brazzaville dans la civilisation 3.0 et ultérieurement à la civilisation 4.0 dès 2037.

    A suivre

    Explications et réactions http://congo-objectif2050.over-blog.com/2015/05/congo-brazzaville-pourquoi-devrons-nous-uni-et-ensemble-eviter-la-tenue-d-une-election-presidentielle-en-2016.html#ob-comment-ob-comment-76795851

  4. KOKOLO ZASSI dit :

    Pourquoi le Congo a-t-il sombré dans une telle déperdition morale, sociale et économique ?

    La réponse, nous la connaissons tous. Nous avons à la tête du pays, depuis presque 40 ans, un homme qui a fait allégeance aux forces du mal. Un homme qui a choisi de servir les forces obscures qui ne se nourrissent que du sang des autres. Ces autres qui sont livrés en sacrifice pour satisfaire sa gloutonnerie du pouvoir et de l’argent facile. Cet homme qui a réussi l’exploit de rendre esclaves des millions des Congolais sur leur terre ancestrale. Cet homme veut poursuivre son œuvre de destruction totale du Congo en voulant organiser la pérennisation de son système odieux et immonde. Les rejetons qu’il a semés ici et là deviennent une véritable armée privée au service de la cause. Tout se passe comme si les Congolais sont envahis par des gens venus en conquérants et qui n’hésitent pas à massacrer pour faire régner leur volonté de les soumettre (les derniers événements en date sont les massacres perpétrés au domicile de l’ancien colonel Ntsourou Marcel, sans occulter les autres crimes commis dans ses innombrables cachots privés, etc.). Même pendant le règne colonial, jamais la volonté du colonisateur n’a été aussi féroce que celle qui nous est offerte par le démolisseur infatigable et sa clientèle.

    Que peuvent faire les populations martyrisées du Congo ?

    La réponse est simple : les Congolais doivent suivre les exemples des autres peuples qui ont refusé la soumission, l’escroquerie politique, l’imposture et la déchéance des mœurs. Je pense notamment au peuple Burkinabè qui a inauguré l’une des merveilleuses pages de son histoire, même si le chemin reste teinté d’embûches. Juste non loin de nous, au Burundi, les populations qui sont lassées des agissements de leur président qui ne les respecte pas et qui veut aller au-delà du raisonnable, se battent avec bravoure même si les armes ne sont pas égales. D’un côté vous avez des gens armés jusqu’aux dents et qui tirent à balles réelles, de l’autre vous avez des populations aux mains nues et qui résistent. Le même scénario est en cours dans notre pays, si on s’en tient aux différentes gesticulations mises en scène par celui qui se prend pour un émir, alors qu’il n’est que le descendant d’une petite chefferie tropicale perdue dans l’immensité de la forêt du Mayombe ou du massif du Chaillu. En même temps, vous avez, à une toute petite échelle, une armée de courtisans qui se prennent pour des indécrottables soutiens du système avilissant. Le système a lui-même préparé les conditions de sa chute. A condition que la prise de conscience soit effective, amplifiée et entretenue pour libérer le pays du chemin de l’enfer. C’est en cela que je souscris totalement à ton appel. Mais le syndrome de Stockholm a tellement envahi tous les opprimés du Congo, la tâche s’avère immense et douloureuse. C’est le prix à payer si on veut retrouver nos lettres de noblesses qui ont fait de nous ce que nous sommes : des gens hautement qualifiés et libres. Nous ne devons pas continuer à entretenir une complaisance complice à l’égard d’un système très très dangereux pour l’avenir de tous. Seule la lutte libère. C’est plus que jamais d’actualité.
    Patriotiquement

  5. Sam Bousky dit :

    Il y a de quoi s’interroger sur le bien fondé de ces consultations demandées par le président de la République. En fait, il a déjà les réponses à ses préoccupations. Pour preuve, cet extrait de son message à la Nation, devant le Parlement réuni en congrès, du 12 août 2014: « Aujourd’hui, l’activité nationale progresse de façon régulière, à la mesure de nos avancées. La paix est durablement établie. Le spectre de la violence est à jamais éloigné. LES INSTITUTIONS POLITIQUES REMPLISSENT CONVENABLEMENT LEUR OFFICE CONFORMÉMENT A LEURS MISSIONS. Notre démocratie s’affermit chaque jour. »
    On ne change pas ce qui marche. J’espère que les congolais le lui ont rappelé. Patriotiquement.

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