En octobre 2015, le journaliste Boisbouvier publie aux éditions La Découverte « Hollande l’Africain », portrait du président français qui semble définir une nouvelle réalité de la Françafrique dont il voulait se débarrasser quand on se réfère au 58ème engagement de sa campagne électorale. Hollande et l’Afrique de 1954 à nos jours, est le sujet que nous décrit l’auteur.
La jeunesse politique de Hollande
D’après Boisbouvier, Hollande est pour la première fois en Afrique lors de son stage en Algérie de Boumédienne où il ne cache pas ses penchants pour l’union de la gauche. Son premier voyage en Afrique noire se situe à la fin de l’année 1979 à Mogadiscio en tant qu’étudiant de l’ENA. Jusqu’en 2002, aucun déplacement au sud du Sahara. Son rapport avec l’Afrique commence quand il est au service de Mitterrand dès 1981. Celui-ci, se montrant tiers-mondiste, développe une amitié franco-africaine sur fond de relations coupables avec les despotes africains qui financent illégalement certains partis politiques. Devenu Premier secrétaire du PS, Hollande évite de se compromettre dans les « salissantes affaires africaines » ; Guy Labertit, responsable Afrique du PS déclarait: « En Afrique il n y a que des coups à prendre » (p.69). Alors que Lionel Jospin est devenu Premier ministre pendant la période de cohabitation, Hollande fait la connaissance de moult camarades africains en novembre 1997 à Brest. Son premier dossier africain, celui de la Côte d’Ivoire s’avère explosif. Avant la contradiction électorale qui oppose Ouattara à Gbagbo, il déclare son soutien pour ce dernier alors que l’UA voulait la reprise de l’élection. Marqué en 2002 par la défaite de Jospin à la présidentielle, il ne souhaite pas intervenir dans la politique françafricaine de Chirac, sinon la découvrir : « Il est vrai que Chirac a souvent plaisanté en privé en disant : « En Afrique, il faut bien que les dictateurs gagnent les élections, sinon ils n’en feront plus» » (p.89). Embarrassé par l’attitude rétrograde de Gbagbo (insurrection violemment mâtée des pro-Ouattara et disparition du journaliste André Kiefer), Hollande rompt avec ce dernier en octobre 2004.
L’image de l’Afrique revient dans le débat chez Hollande quand il ironise sur la politique africaine de Sarkozy, suite à son discours de Dakar en juillet 2007. Pour Boisbouvier, Hollande, probable candidat à la présidentielle, s’avère plutôt franchouillard. Pour lui, la politique étrangère n’est pas déterminante pour une élection. Contre toute attente, les mésaventures de Dominique Strauss Kahn aux USA lui ouvrent la porte de la candidature présidentielle pour 2012. La politique étrangère sera de la partie.
Quand Hollande tente de soigner son image d’Africaniste
Lorsque Hollande gagne les primaires d’octobre 2011, Boisbouvier nous rappelle son premier geste : il va déposer une gerbe de fleurs au pont de Clichy en mémoire des Algériens jetés dans la Seine en 1961. Il s’entoure d’anciens Africanistes de Mitterrand comme le Franco-togolais Koffi Yamgname pour masquer sa méconnaissance des affaires africaines. N’ayant rencontré aucun despote africain avant 2012, Hollande n’a pas de passé françafricain. Il se montre différent des autres dans le 58è engagement de sa campagne : « Je romprai avec la Françafrique en proposant une relation fondée sur l’égalité, la confiance et la solidarité » (p.145). Boisbouvier se demande comment, dans cette nébuleuse vieille de plusieurs décennies, Hollande compte-t-il marquer le changement dans cet « affairisme » et ces réseaux occultes. Et c’est avec joie que les Africains saluent sa victoire à la présidentielle de mai 2012. Ils vont observer ses premiers faits et gestes.
Des promesses à la realpolitik
Est nommée au poste des affaires africaines, Hélène Le Gal qui n’a pas de « passé trouble » en Afrique : aucun lien particulier avec les despotes. A ces côtés à l’Elysée, Thomas Mélonio, le monsieur Afrique du PS qui voudrait s’attaquer à la Françafrique : faudrait-il continuer à financer d’importantes bases militaires et donner une vraie indépendance monétaire aux zones franc CFA ? Son ministre délégué au développement, Pascal Caufin, opte plutôt pour la transparence des industries extractives (pétrole, gaz, uranium…). Mais comment traduire la rupture ? Au 14è Sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie à Kinshasa, Hollande invective les dictateurs qui veulent s’éterniser au pouvoir en tripatouillant leur Constitution. Pour lui, « les valeurs démocratiques devraient être au-dessus des intérêts nationaux ». Mais cet élan démocratique va s’estomper à partir de mai 2012 avec la guerre contre les Djihadistes au Mali, et quelques temps après quand Bozizé est chassé par les Séléka. Paris ne réprimande plus Ndjamena au sujet de la démocratie, Deby devenant incontournable dans cette guerre du Mali et dans la lutte contre le djihadisme en Afrique centrale. Revient alors le règne de la realpolitik : Hollande est obligé de revoir son 58ème engagement. Il y a eu, à partir de 2000, d’autres puissances émergentes (la Chine en tête) qui investissent massivement en Afrique. Hollande se lance alors dans la diplomatie économique : « (…) en dix ans, la France a perdu [en Afrique] la moitié de ses parts de marché (…) au profit des pays émergents (Chine, inde, Brésil, etc. » (p.261). Et son discours vis-à-vis des Africains change de ton pour sauvegarder les intérêts nationaux. Les despotes ne sont plus considérés de la même façon avec sa théorie du « verre à moitié plein et à moitié vide ». D’une part, on réprimande certains présidents qui veulent se maintenir au pouvoir en changeant de Constitution (les deux Congo, le Burundi et le Rwanda) et d’autre part, on « accepte » d’autres (Togo, Gabon, Cameroun). Comme en politique, les réseaux présidents-à-vie sont importants, l’auteur rappelle ces mots pertinents de Robert Bourgi : « En politique, on ne peut pas aller loin sans réseaux […]. Avec la Françafrique, on faisait gagner des marchés aux entreprises françaises » (p.299).
Hollande a-t-il respecté son 58è engagement ? Pas du tout dans la mesure où la Françafrique continue de s’imposer sur le continent, militairement par des interventions dans les « zones à richesses naturelles (Mali, Niger, RCA, etc.) et économiquement par le Franc CFA toujours garanti par le Trésor français. Depuis De Gaulle à Hollande en passant par Mitterrand, Chirac, Sarkozy, pour ne citer que ces noms, La politique françafricaine n’a pas changé en dehors des présidents qui se sont succédé à la tête de la France.
Revue du livre réalisée par Noël Kodia, analyste pour Libre Afrique – Le 21 décembre 2015
L’entente cordiale entre les deux forces de résistance aux dictatures des deux rives du fleuve Congo: Il s’agit bien d’une entente cordiale entre les deux forces de résistance politiques en lutte contre les tyrans Denis Sassou Nguesso et son homologue dictateur Joseph Kabila.
Dans l’agenda pour l’alternance politique en 2016/2017 – la première des deux patries- sœurs qui se libère du joug tyrannique (Sassou Nguesso ou Kabila) devient automatiquement une base arrière militaire de la résistance pour renverser militairement le dictateur resté encore en place.
Dès que les deux Congo se libèrent de leurs tyrans respectifs – une coalition armée congolo-congolaise contre les dictateurs périphériques n’est pas exclu… https://www.youtube.com/watch?v=6bh_gF1Ugds
Ce que le Congolais doit savoir.
Sassou et son clan ils sont des terroristes au service d’un système, ils ne reçoivent que des ordres. Qui donne les ordres?
Il faut faire une analyse du monde pour le savoir.
Les USA reste la plus grande puissance mondiale économiquement car le dollar reste la money d’échange, et militairement par le nombre des bases militaires a travers le monde.
La Chine est devenu le pays qui procède la grande liquidité monétaire dans le monde (c’est le pays qui prête a tout le monde, et en plus l’usine du monde entier.
La Russie, après avoir métrisé la technologie des rockets elle est devenue la plus grande puissance nucléaire, elle précède des missiles balistiques battant le raccord de la porter (l’écart avec l’objectif).
Elle est aussi passée, le grand importateur de l’énergie dans le monde.
LA PREMIÈRE LOI DE LA THERMODYNAMIQUE, LA CONSERVATION DE L’ÉNERGIE, EN D’AUTRE THERMES (ON NE PEUT NI CRÉER NI DÉTRUIRE DE L’ÉNERGIE ON NE PEUT QUE LA TRANSFORMÉE)
Cette loi ramène l’homme primitif car la dépendance de l’énergie est incontournable.
Le monde est pleine transition.
OU EST LA France DANS TOUT CELA, ELLE OCCUPE LE 4 OU LE 5 RANG DANS LE MONDE MAIS COMMENT?
Elle est peut être la plus grande puissance militaire dans EU, mais ou est l’économie de la France
C’est sa l’existence des cancres comme sassou et son clan.
@ lecongo 2016,
Quand allons nous cesser de croire que tous ces incirconcis continueront vont etre les maitre du monde? C’est nous qui acceptons d’etre des pantins en voulant toujours les imiter. Nous avons la connaissance mais voulons toujours qu’en rentrant au Pays qu’on aie un poste ou on aura beaucoup d’argent et aller au boulot tire a quatre epingles pour ensuite ecraser nos semblables. Nous n’avons meme pas le sens du partage et la sagesse de respecter ce qui appartiens a l’autre. Cette culture sauvage d’arracher les choses d’autrui. UN petit Pays avec comme seuls secteurs d’investissements les mini-hotels pour forniquer et les taxis de Belgique pour poluer l’air.
La democratie n’a jamais existe la preuve la France passe a la dictature. La reussite pour l’Afrique c’est craindre DIEU et Respecter la nature. Se retrouver en groupement de personnes qui se levent le matin et vont travailler pour en tirer ce qui nous nourrira et nous guerira et s’en foutre de ceux qui aiment aller s’asseoir dans l’hemicycle. Si personne ne s’occupe d’eux, c’est eux qui viendront vers nous. Je vendrai mes produits a qui je voudrais et eux ils creveront de fin. Je vous donnerai par troc au besoin et l’argent sale qu’ils dilapident leur servira a une luxure qui les emportera.
Mon cher lecongo 2016, sachez placer l’HUMAIN avant toute chose; et ce sera pour ca que je vous respecterez sans vous voir. Ne pas faire comme ces Internautes « mal appris » qui insultent
tout le temps. Merci
Cher compatriotes de la diaspora l’inconstance d’hollande n’est plus à démontré à l’instar du mariage tous et maintenant avec débat de la déchéance de nationalité ! voilà chers compatriotes pourquoi nous devons remué ciel et terre pour changer HOllande.
François LE PEN présente ses vœux de noël au putschiste sassou!
Analyses.. analyses… palabres… tergiversations … littératures… et pendant ce temps Sassou et ses sbires du pct travaillent et mettent en place leur stratégie pour garder la main mise sur le pays.
On ne va pas encore « s’auto-expliquer » à longueur de commentaires ce que tout Congolais sait ou devrait savoir.
Aujourd’hui nous devrions tous n’avoir qu’un seul mot d’ordre et stratégie qui est le départ de sassou et porter cette parole inlassablement aux yeux du monde et des médias internationaux.
Arrêtons de nous trouver des excuses.
Le Congolais veut mais attend que les autres fassent.
C’est sur qu’à ce niveau nous sommes loin d’être à la hauteur du Burkina.
Lu pour vous dans le Figaro.
Dieudonné Niangouna se heurte au président congolais Denis Sassou-Nguesso. L’auteur dramatique, acteur et metteur en scène dénonce le pouvoir de l’homme politique qui dirige depuis 31 ans le Congo Brazzaville et qui vient de changer la constitution, après un référendum controversé, pour être réélu en 2016.
Une prise de position affirmée haut et fort dans une lettre ouverte, adressée début décembre au président, qui a remis en question la tenue du festival international de théâtre Mantsina sur Scène qu’il dirige. Sa 12e édition, qui se tient depuis le 10 décembre dans la capitale du pays, à Brazzaville, a ainsi été compromise par une interdiction de se produire dans les salles et établissements publics.
Rebaptisé Mantsina sur rue?
Mais «loin d’abdiquer devant la bêtise et l’arbitraire», le festival a résolu de se produire en-dehors des murs et d’investir les rues. «Un spectacle déambulatoire pour la plus grande joie des Congolais et un acte de résistance», lit-on dans un communiqué diffusé le 21 décembre. «Il faudrait peut-être à la suite de ce coup d’éclat rebaptiser le festival en Mantsina sur rue», s’interrogent d’ailleurs, non sans ironie, les organisateurs.
Jusqu’au 30 décembre, le festival Mantsina sur Scène rend hommage à Sony Labou Tansi, poète et écrivain congolais qui dirigea notamment la célèbre troupe de théâtre Rocadu Zulu, à Brazzaville. Des dizaines de représentations, performances et lectures en son honneur ou dédiées au théâtre au sens large ont donc été reprogrammées sur les places publiques, dans les jardins, les cours, les marchés… «Partout où grouille la vie», a déclaré Dieudonné Niangouna.
Il faut s’affranchir des politiques et prendre notre destin en main. L’opposition comme le pouvoir négrier de Brazzaville ont montré leur duplicité. Ils ont tous perdu toute légitimité, les uns en organisant le référendum, les autres en accompagnant cette descente en enfer sans mot dire. Nous avons une élite médiocre et pas à la hauteur des enjeux. Ils ont tous tués la République du Congo, supprimés l’état. Nous n’avons plus de gouvernants. Leur pouvoir repose uniquement sur notre consentement. Parce que nous acceptons leur autorité. Alors, à nous de jouer. Nous détenons le pouvoir, enfin, seulement si nous le voulons vraiment.
Tout ce que he retiens ici c’est que LE POLITIQUE c’est Sassou. …. il a donc tout compris!
En lisant tous vos commentaires, je constate encore une fois de plus que la strategie de division du Clan Sassou fonctionne tres bien. Il faut arreter de croire qu’il est Dieu et ses cafards les apotres.
Comme j’ai pu le lire, il est la parce que le peuple Congolais soumis le veut bien. Le Burkina n’a pas plus de richesse que le Congo-B mais la jeunesse de son peuple et son dynamisne ont sauve sa democratie. Pour gagner contre Sassou, il faut etre pret au sacrifice.
Parfois pour etre respecter il faut etre pret a se battre . On ne se bat pas seulement pour etre respecter mais dans notre cas c’est pour l’avenir de notre pays et de nos enfants.
Vous en n’avez pas assez de vivre chez les autres et admirer voir applaudir meme leur mode de vie et leur societe ?
Nous avons un beau pays alors levons nous et allons la defendre Notre Nation du Sud comme au Nord.