Hausse des prix de carburant, de l’eau et de l’électricité au Congo : le gouvernement Makosso II rattrapé par ses mensonges

Depuis quelques temps au Congo, Anatole Collinet Makosso (ACM) s’est délibérément laissé happer par les fourches du diable en allant d’un mensonge à un autre, mensonges habituels du pouvoir de Mpila, en multipliant les plans les plus machiavéliques pour faire souffrir les  populations congolaises. Il a ainsi jeté son dévolu sur le sadisme : il prend le prétexte du diktat du FMI pour justifier les déboires, la mauvaise gestion et la hausse des prix de carburant, de l’électricité et de l’eau.

A beau mentir qui vient de loin.

Il est effarant de constater que l’annonce de l’augmentation des prix du super-carburant, de l’eau et de l’électricité n’a pas été préalablement mûrie, examinée et jaugée avant qu’elle ne soit livrée au public. Le gouvernement est pris dans son propre piège ; il suffit de s’en tenir à l’aveu glissé dans une phrase de l’injonction (correspondance n° 230633/PMCG-CAB du 14 juillet 2023) assénée au Ministre d’État, Ministre du commerce des approvisionnements et de la consommation, Alphonse Nsilou, par le chef du gouvernement, pour voir à quel point  l’impréparation fait partie du mode de gouvernance du pouvoir de Brazzaville. On ne peut pas comprendre qu’à ce jour, les mesures d’accompagnement ne soient pas prises.  Un gouvernement responsable aurait déjà en amont pensé à créer des conditions idoines pour atténuer les souffrances des populations. Celui-ci avoue ne s’être pas encore déterminé « sur les niveaux d’augmentation à appliquer aux produits vendus… ». C’est de l’amateurisme, d’autant que l’injonction d’ACM  a fait l’effet boule de neige. Claude Alphonse Nsilou s’est empressé de réajuster le tir en s’adressant aux directeurs généraux des sociétés industrielles (correspondance n°00120/MCAC-CAB du 14 juillet 2023). Tout ceci fait désordre et illustre bien l’incompétence qui caractérise le gouvernement Collinet II. On en vient à croire que ACM n’a pas prise sur son gouvernement. Pourquoi ses ministres ne se sentent pas obligés de le renseigner ? Et que font donc les conseillers, les chargés de missions et le directeur de cabinet adjoint de la primature ? Ces soi-disant cadres,  censés  apporter une certaine expertise à la gestion des affaires publiques, n’ont pour nom que d’apparat. Les Congolais s’interrogent à juste titre sur leur rôle et leur fonction sinon celle qui consiste à arpenter les couloirs à longueur de journée et à attendre que de somptueux émoluments leur soient versés à la fin du mois.

On n’est pas loin de penser que le premier ministre devient aveugle et sourd ou travaille en vase clos, et que le conseil de cabinet qu’il préside régulièrement est une arène où se tient un pugilat oratoire cacophonique et discordant qui met en péril l’harmonie, l’entente et le chorus. ACM est vraisemblablement confronté à une crise d’autorité, et les exemples sont légion.

Que le premier ministre, son gouvernement et les corrompus qui n’ont pas semble-t-il de choix face au diktat du FMI, nous disent s’ils ont réalisé l’audit de la SNPC, respecté la réduction du train de vie des dignitaires, respecté les 14 déclencheurs, etc., tels que exigés  par le FMI ? Pourquoi alors vouloir augmenter seulement le carburant et autres en sachant que cette décision va tuer à petits feux 80% des Congolais ? Il faut être dupe pour croire que les approches de l’économie néoclassique connues sous l’appellation de « consensus de Washington », avec les programmes d’ajustement structurel, ont déjà tiré les pays africains de la boue. Ce qui revient à dire que le Congo n’a pas besoin du FMI pour sortir du chaos. Il suffit que les dignitaires de Brazzaville ramènent l’argent planqué dans les paradis fiscaux et réduisent les émoluments des institutions y compris ceux des parlementaires et conseillers, s’ils ont encore un peu de fibre patriotique et de cœur. Nous en doutons jusqu’à preuve du contraire. Les journalistes, les vrais Hommes de Dieu, les universitaires bref, les Congolais consciencieux doivent prendre leur destin en main s’ils veulent sortir de l’auberge.

Ghys Fortune BEMBA DOMBE

Diffusé le 17 juillet 2023, par www.congo-liberty.org

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8 réponses à Hausse des prix de carburant, de l’eau et de l’électricité au Congo : le gouvernement Makosso II rattrapé par ses mensonges

  1. LPambou Mkaya Mvoka dit :

    Adresse à Monsieur le premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso

    Pour une fois réfléchissons aux prix de l’eau et du carburant à la place de la politique politicienne.

    Monsieur le premier ministre Anatole Collinet Makosso, les Congolais que nous sommes n’aimons pas l’analyse économique. Il y a au Congo des docteurs en économie mais qui restent d’abord des théoriciens de l’économie au lieu d’être des praticiens capables de conseiller le gouvernement et les différents ministères grâce à l’établissement des plans de prévention concernant l’utilisation de nos ressources économiques.

    Monsieur le premier ministre Anatole Collinet, la gestion du prix de l’eau et du carburant ne sont pas des domaines difficiles à gérer. Malgré les recommandations du Fonds monétaire et de la Banque mondiale qui ont pour bréviaire l’augmentation du prix de l’eau ou du carburant. C’est la seule solution que ces deux organisations connaissent, alors qu’il existe une palette d’instruments pour laisser les prix du carburant et de l’eau stables pour des populations congolaises dont les niveaux des revenus pour la majorité sont faibles.

    Monsieur le premier ministre, l’économie reste un domaine négligé par les autorités congolaises et les conseillers économiques ne sont pas souvent à la hauteur des recommandations qu’ils vous font et celles qui sont destinées aux différents ministères et directions générales et surtout au Ministère de l’économie et au Ministère des finances.

    Je ne suis pas naïf sur le mode de désignation des conseillers qui repose plus sur l’entre-soi, le réseau que sur les compétences réelles. La proposition que je fais ici n’a pas vocation à être la seule mais elle repose sur une approche économique fondée sur la réalité de nos économies du tiers-monde que le Fonds monétaire et la Banque mondiale considèrent tout simplement comme productrices de recettes fondées sur la hausse des prix des produits quotidiens essentiels comme l’eau et le carburant ou les matières premières.

    Le consensus de Washington, c’est à dire la valorisation de l’économie de marché et des droits de propriété de contrats, met les pays africains dans une situation difficile dès lors que ces pays doivent accepter des plans d’ajustement stricts pour rembourser la dette extérieure aux pays occidentaux.

    Revenons à la gestion du prix de l’eau et du carburant au Congo Brazzaville.

    1. Il faut analyser cinq critères avant d’y apporter une réponse, sur lesquels doivent réfléchir les économistes congolais pour gérer l’eau et l’essence, considérées comme deux biens collectifs primaires pour les besoins quotidiens des populations congolaises. Ces cinq critères sont: l’offre et la demande, les coûts de production, la réglementation et un critère que l’Etat doit mettre en place, à savoir les subventions dès lors que l’on décide une augmentation des prix de ces biens primaires.

    2. – L’offre
    L’offre de l’eau et de l’essence, ainsi que leur gestion et leur distribution, est assurée par des sociétés publiques ou privées. Le gouvernement congolais, que vous dirigez, peut prendre la décision de fixer le prix de l’eau et de l’essence et compenser le delta d’une hausse éventuelle grâce à la subvention mise en place par l’Etat. Prenons un cas d’hypothèse: un litre d’essence coûte 300 francs CFA, le gouvernement décide de passer de 300 à 500, le delta, c’est à dire les 200 francs CFA serait financé par le gouvernement. D’où viendrait l’argent de la subvention ? Une hypothèse de travail: le gouvernement peut décider deux actions, créer une caisse de subventions qui serait abondée par une taxe faible prélevée sur tous les ministères, ainsi qu’une taxe de 1 à 2% prélevée sur la vente du pétrole et de toutes les matières minérales et forestières. Il faudra organiser les conditions de gestion de cette caisse de subventions pour éviter la fraude et la corruption.

    – La demande est le fait de la population. Il reste au gouvernement de gérer une distribution de l’eau dans tous les quartiers en améliorant les infrastructures. Une partie des paiements de ces infrastructures serait soutenue par la caisse des subventions.

    – Les coûts de production et la réglementation.
    En économie les coûts de production déterminent les prix. Le prix est influencé par les fluctuations du marché international du pétrole et ce prix fait l’objet d’ajustements en fonction de différents critères, comme les marges des distributeurs ou la politique voulue par le gouvernement congolais. Pour mon pays le Congo Brazzaville, je recommande que, sur la base de la subvention des prix de l’essence, que le gouvernement de Monsieur Anatole Collinet Makosso fixe des prix plafond.

    3. Je n’ai pas la science infuse mais, en tant que membre de la diaspora, ayant fait quelques études d’économie, il me semblait nécessaire d’apporter une petite pierre à la construction d’une réflexion économique empirique dans mon pays le Congo, alors que trop souvent cette réflexion économique reste uniquement théorique.

    Voici quelques linéaments d’un débat qui peut s’étendre sur toute la vie économique congolaise. Il reste au gouvernement de réfléchir sur les pistes que je viens de présenter et qui ne sont pas exclusives pour la mise à jour d’une économie fondée sur la gestion des prix de l’eau et de l’essence dans notre pays.

  2. Val de Nantes dit :

    Aaah , l’économie.!!.,
    Comment parler des coûts de production , quand la maîtrise de la chaîne de production du pétrole échappe à l’État ( lire l’interview d’un certain Kiki Sassou sur le sujet) ??., Nous vendons un produit des producteurs étrangers et notamment française…
    Dés lors ,le prix de vente du produit est irréel et ne reflètent en rien son coût de revient .
    En microéconomie ,il ya deux approches fondamentales : la satisfaction de l’agent économique par rapport à sa contrainte budgétaire et celle du producteur pour maximiser son profit .
    Dans le cadre congolais ,de ce je sais ,par manque des statistiques économiques officielles sur le produit pétrolier , il m’est difficile d’avancer la moindre hypothèse crédible sur les coûts d’exploitation du pétrolier.
    N’étant pas producteur direct ,le Congo Brazzaville ne gère que les coûts d’exploitation ,car les coûts de production relèvent du producteur direct , c’est à dire les compagnies multinationales étrangères…
    Pourquoi ??.
    C’est simple , comme bonjour !
    L’ étude des facteurs de production reste inconnue de l’État congolais , d’où le flou qui entoure l’exploitation du pétrole au Congo Brazzaville.
    Le coût marginal , le coût moyen sont des variables économiques, dans la détermination des coûts de production et donc du prix final du produit pétrolier..
    CM = Ct/ q ,et Cm= dCt /dq.
    Explications :
    CM est le coût moyen, qui s’obtient par la qualité de la production divisée par l’unité de production.
    Cm est le coût marginal , obtenu par la variation du coût total sur la variété de l’unité ,ou quantité produite , c’est à dire le coût de revient de la dernière quantité produite..
    Bref, toutes ces informations économiques ne sont pas à la disposition de l’État congolais.
    Maintenant , vous aurez compris pourquoi , Kadhafi vendait son pétrole à la pompe à des prix défiant toute concurrence. Il maîtrisait toute la chaîne de la production pétrolière. Lorsqu’on connait les coûts de production,on maîtrise les prix de vente , et surtout la structure du prix …..
    Les subventions étatiques ne sont que des solutions provisoires , à moins d’augmenter le pouvoir d’achat des salaires , c’est à dire les salaires réels déduits de toutes les charges.. Ceci relève de la macroéconomie…
    Mais lorsqu’on connait la structure du budget national , il est pratiquement impossible d’en ponctionner une partie pour amortir les prix de vente du pétrole , sachant le prix du baril de ce dernier est fluctuant au gré des tensions mondiales et s’y ajoutent les pratiques mafieuses , qui enveloppent l’activité pétrolière au Congo Brazzaville…

  3. Samba dia Moupata dit :

    On est chez les fous , comment comprendre un pays pétrolier où l’inactivité touche 95% des 80% de la population dans la partie sud du pays ! Le prix du bus vient de doubler de 150 à 300 cfa , imaginons le calvaire de ma cousine qui vit a Nganga Lingolo et doit venir vendre ses légumes au marché Total avec 1200 CFA en frais de transport avec le phénomène de demi terrain ! Ou encore les prix des denrées alimentaires qui ont doublés ! L’état Mbochi parle d’une exigence du FMI ,,alors que c’est Sassou Denis qui n’arrive plus à payer ses miliciens Mbochi de la DGSP . Collinet Makosso un fils kongo qui vient justifier la bêtise Mbochi.

  4. Val de Nantes dit :

    Lire , notamment français .
    et ne reflète en rien .
    Je précise pour votre gouverne que le prix de vente pétrolier comprend l’essence ,le pétrole ,le plastique , le goudron , parfum , gaz etc.
    Une augmentation du prix de l’un entraine mécaniquement ceux des autres ( effets domino ).
    Par contre ,si l’État congolais avait la maîtrise de la production du pétrole ,en réalisant une production basée sur les économies d’échelle ( multiplier plusieurs unités de production ) il aurait vendu à vil prix les produits pétroliers.D’où la nécessité de disposer d’une raffinerie à la Dangote ( Nigeria) pour diviser en deux ,trois ,etc les coûts de production de notre pétrole.
    Mais lorsque le Congo Brazzaville ne produit pas directement le pétrole ,il le revend aux Congolais , en situation de monopole, sachant qu’il ne répercute que les conséquences de ces coûts d’exploitation.
    Les coûts d’exploitation, c’est la somme des coûts de production plus tous les coûts annexes ( distribution , salaires , énergies , taxes etc . Ainsi par exemple,le litre d’essence est tributaire de toutes ces charges..
    Il faudrait comprendre la structure du prix de l’essence pour améliorer son prix final sur le marché..
    Quelle est la part fiscale de l’État dans le prix de l’essence ? C’est l’une des questions qu’il faudrait se poser.
    Quand Kiki parle de 30% qui sont rétrocédés à l’État congolais sur la vente totale du produit pétrolier , les produits pétroliers et notamment le prix de l’essence à la pompe en subit une augmentation exponentielle pour couvrir les dépenses dispendieuses de l’État congolais dont on connaît la mauvaise gouvernance…
    L’effet domino a pour conséquences : la cherté de la vie ,la pauvreté ,la mauvaise qualité de vie et donc la finitude congolaise…
    Voilà comment les 30% garantissent le pouvoir dictatorial au mépris de la démocratie congolaise…
    Le prix de l’essence ,au regard de la déclaration de kiki ,est d’origine plus politique que commerciale ,car il porte par devers lui, toute la signification de la sujétion congolaise au diktat français. C’est le sens du souhait constitutionnel qu’exprime la France , à travers le maintien de la structure du pouvoir central au Congo Brazzaville…
    Cette grille de lecture met à nu toutes les manigances françaises sur la manipulation de la vie politique congolaise, dont Lissouba paya rubis sur l’ongle… La recherche de l’indépendance véritable au Congo Brazzaville a un coût politique et donc un coût pétrolier. L’ histoire politique sanguinaire du Congo Brazzaville nous a montré que l’un ne va pas sans l’autre…
    Si la France subventionne les produits pétroliers , c’est grâce à la maîtrise des facteurs de production du pétrole…
    En réalité , elle fait un jeu de passe- passe et ne subventionne rien.. C’est Total ,par la variation de la production ( coût marginal ) abaisse le coût de la dernière quantité produite. Cela n’impacte en rien le budget français , assujetti aux critères de Maastricht…
    C’est donc la France qui,par un néocolonialisme clientéliste, fixe les produits pétroliers au Congo Brazzaville et surtout le prix de l’essence..À toutes fins utiles ,il est important de comprendre les enjeux géopolitiques ,géostratégiques , nationaux qui influent sur tous les produits pétroliers au Congo Brazzaville ..
    NB,le Congo Brazzaville ne produit pas le pétrole ,il n’en vend que les produits dérivés dont l’essence…
    L’indexation du produit pétrolier au prix du baril est une fourberie congolo- française ,du fait de la méconnaissance de la formation du mécanisme des prix pétroliers sur le marché international de la part de l’État congolais…
    Quels arguments économiques a -t- il pour justifier l’augmentation des produits pétroliers au Congo Brazzaville ??…
    Qu’en sait il de la réalité de la production du pétrole par les multinationales ??.
    Que sait- il du volume produit par jour ouvrable ??…
    Kiki , à la barre ,svp!! .
    Du foutage de gueule !!.
    Des prix pétroliers imaginaires !!.
    C’est comme la France qui fabrique du pain , et le Congo Brazzaville ne sait qu’en vendre… Congo Brazzaville, simple vendeur du pain , pardon du pétrole !! .
    Depuis quand un revendeur se subventionne t – il ??… Il mangerait son trésor , tel est le cas congolais….
    En microéconomie , il y a toujours deux intérêts qui s’opposent : l’acheteur congolais et le producteur congolais. Sauf que, dans le contexte pétrolier ,le Congo Brazzaville est acheteur direct du pétrole ,un monopole oligarchique.

  5. Val de Nantes. dit :

    Ayant un monopole oligarchique , l’État congolais a aussi le monopole oligopolistique , c’est à dire il est seul vendeur pour plusieurs acheteurs sur le marché congolais..
    Cette situation de non- concurrence favorise des abus de situation de rente : l’augmentation du prix de l’essence..
    Dans les pays du Golfe ,le prix de l’essence est très bas ,du fait d’une production du pétrole favorisée par une maîtrise des coûts de production et la réalisation des économies d’échelle sur la production de tous les produits pétroliers..
    La seule solution pour que le Congo Brazzaville s’en sorte , c’est d’être le principal producteur du pétrole au moyen de la construction d’une raffinerie congolaise…
    Quels sont les avantages des économies d’échelle ??..
    C’est produire plus en plusieurs quantités pour abaisser le coût de revient et donc le prix de l’essence à la pompe…
    Cette possibilité n’est détenue que par le producteur et non l’acheteur ,car il compte maximiser le coût de revient de la dernière quantité produite,et donc le profit.
    Exemples :
    Un boulanger produit 10 pains à 2 euros,vente prévue : 20 euros.
    En économie d’échelle : le boulanger produira 20 pains sur les 10 pains..
    Alors, comment,il va s’y prendre ??.
    Chaque pain des 10 pains sera divisé en deux : ce qui donne 20 pains ,et vendus à 1 euro,ce qui fait 20 euros .le producteur maximise toujours son profit,et l’agent économique, c’est à Homo- economicus maximise sa satisfaction sous sa contrainte budgétaire….
    Soit une formule mathématique : R étant le revenu du marché du travail,x ,et px ,le bien x et son prix x et le y et py ,le bien y et le prix y.
    Formule de maximisation de la contrainte budgétaire : R = px.x + py.y .Je suis satisfait si mon revenu R acquiert les deux biens x et y .
    Mais il faudrait utiliser les dérivées partielles pour savoir le nombre de quantités de produits obtenus par mon revenu.

  6. R dit :

    en matiere dexploitation petroliere le congo ne supporte aucun cout de production ni de distribution.cest un contrat de partage qui lie l’etat congolais a un operateur petrolier a charge a ce dernier des verser des loyers a letat congolais a quelle periode a quel seuil a quel taux de reference….en quelle monnaie de reference? les reponses a toutes ces interrogations se trouvent dans les dispositions du contrat de partage, contrat sous seing prive.seuls letat congolais et total en ont copie avec ampliation a leurs avocats respectifs. arretez decrire du nimporte quoi.

    bien entendu cest le dollar qui est la monnaie internationale reconnue comme tel par les RUU du commerce international.

    donc que ce soit clair,le petrole congolais est vendu dans le marché international(cest a dire offre internationale demande internationale monnaie internationale langue d’echange internationale soit langlais droit de vente internationale juridictions ou tribunaux internationaux ) de brent a londres.

    les congolais ne parlent pas anglais les plus serieux parlent francais.sinon que cest le lari lingala munukutuba avec un francais rempli de fautes.

    cest total qui vend les stocks congolais raffines aux usa cest total qui connait les different acheteurs internationaux et modalites de ventes mais ce nest pas total qui encaisse cest plutot le tresor public francais qui en assume la pleine responsabilte. docn le versement se fait au niveau des livres comptables congolais ouverts au niveau de la banque de france.

    a charge a cette banque de reverser au tresor public la part qui revient a letat congolais en procedant selon les humeurs des relations entre le congo et la france a des coupes financieres(mossein hojjeij commisimpex ecair….) .

    la banque de france peut dire au tresor public on devrait vous verser 25 000F cependant un creancier de letat congolais est venu dans nos bureaux muni dun jugement vous ayant condamne par contumace a singapour.je lui ai remis ces 15 000 et je dois aussi percevoir mes agios pour prestations bancaires dont 2% de taxe legale de lunion europenne conclusion je ne dois vous verser que 7000fcfa.

    voici le releve du mouvement bancaire la date et la signature. ok? le tresor public ne dit rien et demeure pantois

    voila un peu comment fonctionne le mecanisme dexploitation du petrole.

    docn le budget en souffre surtout en terme de prevision des recettes.la banque mondiale que vous critiquez a raison de deconseiller aux pays producteurs de petrole de batir leurs previsions budgetaires sur le petrole.le petrole decrit une sinusoide.gare a ce pays dont le budget aura une correlation positive avec la trajectoire decrite par le petrole

    concernant la hausse qui vous etonne qui dit hausse dit manifestement surveillance des elasticites. attendons voir comment reagira la demande. la demande peut etre inelastique et ce au grand dam des adversaires de l’Etat congolais qui ne trouvent du poisson qu’en eaux sont troubles. en eaux tranquilles non la peche est nulle pas de poissons.

    donc c’est un loyer (somme d’argent) une redevance petroliere qui est verse a l’etat congolais. ce loyer a un niveau plancher fixe lors de la signature du contrat de partage. c’est un contrat et non autre chose.le congo na pas de navires battant pavillon congolais qui quittent pointe noire pour houston aux usa chargés de brut. non

    dans un tel contexte on ne peut meme pas parler de couts de productions. le congo ne produit rien. toute la logistique petroliere est francaise. le congo est tiers extranei dans le cycle d’exploitation (achat production et vente) petroliere.

    dans ce contrat letat congolais a un role passif en dehors du role regalien qui consiste a garantir la securite et la surete des ressources humaines nationales et internationales travaillant sur les sites petroliers.il n’attend que sa part.

    AU MOINS DEPUIS QUE NOUS AVONS APPELE A LA FIN IMMEDIATE DE CETTE TROP LONGUE VEILLEE LE DEBAT DEVIENT SERIEUX.

  7. LPambou Mkaya Mvoka dit :

    Réponse mon frangin et petit frère Val de Nantes

    Enfin le débat économique sur le site congoliberty. Cher Val de Nantes merci de contribuer au débat économique que je souhaite depuis fort longtemps sur le site congoliberty. Sur deux points, je souhaite apporter une contradiction: les salaires réels et la construction de la raffinerie.

    Les salaires réels depuis les néoclassiques représentent le pouvoir d’achat d’un travailleur en fonction de sa productivité marginale. On ne sait pas identifier de façon précise la productivité marginale des travailleurs congolais. En revanche, on a un indicateur nominal que représente l’indice des prix à la consommation. Cet indicateur fait l’objet d’une augmentation qui sans contrôle peut entraîner une hausse des prix, donc l’inflation. Si on raisonne en termes de salaire réel sur les prix élevés, on risque d’avoir une baisse du pouvoir d’achat. Il ne s’agit donc pas d’augmenter le salaire mais de prendre le risque d’augmenter le salaire nominal. Evidemment si le salaire nominal augmente et les prix augmentent en même temps, l’effet attendu est nul. Il faut donc au numérateur augmenter les salaires nominaux et maitriser les dénominateurs, c’est à dire l’indice des prix en réglementant celui-ci, ce qui permet aux salariés d’avoir un pouvoir d’achat élevé.

    Le problème est le suivant: le gouvernement est-il capable d’obliger les entreprises privées à augmenter les salaires tout en maitrisant les prix grâce à la réglementation et grâce à l’établissement d’un bouclier tarifaire concernant la hausse du prix de l’eau, de l’électricité et de l’essence.

    Le bouclier tarifaire est un mécanisme qui vise à protéger les consommateurs des hausses importantes des prix portant sur l’eau, l’électricité ou l’essence. Il reste au gouvernement congolais de mettre en place le mécanisme afin de moduler une fluctuation trop forte des prix sur le pouvoir d’achat des ménages. Il faut, au-delà du mécanisme économique à mettre en place, du courage politique et de la résistance face aux lobbies d’importateurs et de producteurs locaux. Le bouclier tarifaire peut être dénoncé et remis en cause à tout moment car il peut entrainer des distorsions du le marché et décourager des investissements.

    Tu parles de créer une raffinerie dans une approche plus globale de la distribution de l’eau, de l’électricité et de l’essence à une population dont les revenus sont faibles. La création d’une raffinerie est une bonne chose, encore faut-il que l’Etat impose une politique réelle de coûts complets en matière d’exploitation, de distribution et de gestion. Si la raffinerie est créée par des investisseurs étrangers, ceux-ci, au nom de la concurrence, auront le droit d’imposer leurs stratégies en matière de tarification et de prix et donc l’effet attendu peut être limité pour les populations congolaises à faibles revenus.

    Merci frangin, cela me fait plaisir, enfin le débat économique sur congoliberty.

  8. Val de Nantes dit :

    J’ai respecté celles et ceux qui n’ont pas le goût pour les mathématiques . J’ai opté pour une économie un peu littéraire ,avec moins de formules mathématiques , alors que la microéconomie est l’économie mathématique. À l’instar de Galilée qui disait que « :l’univers sera écrit en langage mathématique », il avait complètement raison..
    Pour ne pas tomber dans « : l’enflure de l’être_ dixit Sartre , j’ai minoré la présence des mathématiques dans mes explications microéconomiques… Respect des non – mathématiciens, oblige !! ..
    Personnellement, j’aurais voulu démontrer mathématiquement toutes les théories économiques y relatives ,mais ,imbu d’une saine hygiène intellectuelle , j’ai littéralisé mes explications microéconomiques..
    Une fois qu’on a étudié la contrainte budgétaire de l’homo- économicus ,il faudrait étudier la fonction de production du producteur.
    P= f( k,l, r ).,avec ses trois facteurs de production, ou intrants, dérivables en P
    sachant que p est un extrant c’est à dire output..
    Exemple :
    Une voiture est un output ,et sa production, p,,dépend de la combinaison de quelques facteurs de production,dont l’homme ,le capital fixe ,ou argent , et machines ,ce sont des inputs ,car ils entrent dans la fabrication de la voiture ..
    Voilà , j’ai dépouillé mes explications de notions mathématiques pour ,autant que faire se peut , me faire comprendre..Bakabadio m’en blâmerait !!.. Sans oublier mon professeur C.Marche de l’université de Nanterre…
    J’avais tout simplement retrouvé mes réflexes de prof d’économie des entreprises européennes à Melun…et à Meaux Beauval…
    En fait ,je suis inarrétable en microéconomie , tant cette branche des sciences économiques m’a subjugué depuis le Congo Brazzaville, sous le magistère de Louis Bakabadio ,ce fut un délice .On y broyait les mathématiques.Sacré Bakabadio !!.
    Mais, aujourd’hui, j’essaie de gérer plusieurs disciplines accrochées à mon arc. Pas facile !!. …
    Heureux ceux qui boivent les bières 8’6 et autres alcools pour fuir le réel … Le Congo Brazzaville va les questionner sur leur séjour européen.
    Sassou partira du pouvoir,et après ??…

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