Ceux et celles qui continuent d’appeler Coup d’Etat la situation qui a prévalue au Gabon le Mercredi 30 Août au petit matin ne m’en voudront certainement pas trop, car nous leur demandons maintenant de cesser de nommer cette situation « coup d’Etat. » .
Évidemment, il n’y a pas eu un coup d’Etat au Gabon contre les Bongo : il y a tout simplement eu une petite révolution interne de Palais. Ceux et celles qui, sans même trop connaître les arcanes des palais présidentiels africains, ont douté très tôt le matin du 30 Août 2023, de l’authenticité de ce prétendu (et faux) coup d’Etat au Palais du Bord de mer à Libreville. avaient évidemment des raisons valables pour justifier leurs positions et doutes. La suite des événements a fini par leur donner raison : la situation qui a eu lieu à Libreville est bel et bien l’orchestration d’un scénario savamment pensé, mûri et mis en scène avec minutie. Révolution de Palais ! Ni plus, ni moins ! Un scénario assurément pensé en coordination avec les acteurs les plus internes du clan Bongo (dont le nouveau maître des lieux) et les Maîtres qui coordonnent les choses avec les exécutants attentifs.
On ne fait pas un coup d’état en plaçant à la tête de la nouvelle équipe un homme appartenant à la fois et directement au clan familial et au premier cercle du régime que l’on prétend chasser. On ne fait de révolution pour le peuple en plaçant à la tête du pays un homme qui s’est immensément enrichi dans le régime qu’il prétend changer, enrichissement illicite au détriment du peuple. Mais ça, c’est l’objet d’un autre débat.
Cinéma d’Hollywood à Libreville !
Ce qui s’est passé à Libreville au Gabon est une exception très spéciale des Tropiques africains. Du vrai cinéma de qualité où tout le monde est presque gagnant. Du gagnant-gagnant. Sauf peut être les adeptes de la Démocratie de Socrates , Jean Jaurès ou Georges Washington , car ce cinéma de Libreville ne s’inscrit pas dans le mode de fonctionnement de la démocratie occidentale.
Ali Bongo, ancien président mis à la retraite par son propre neveu-cousin et garde le plus rapproché, Brice Clotaire Oligui Nguema, est un gagnant de ce cinéma spécial. Malgré ses appels folkloriques et satiriques « Make some Noise », Bongo est assurément le premier gagnant de cette révolution de palais. Il peut enfin se reposer, dans la tranquillité et l’intimité d’un homme souffrant et réduit, loin des caméras inquisitrices ! Merci les Maîtres et les maîtres!
Le deuxième gagnant de cette révolution de palais est, sans aucun doute, le Peuple du Gabon ! Ce peuple se sent libéré des griffes et de l’empoigne sans relâche des « Bongo » qui règnent sans interruption sur ce peuple depuis 1967. Un triste record. Personne n’en voudra à ce peuple de manifester sa joie dans les rues, même si les joies dans les maisons sont assez mesurées! Même les fausses joies peuvent avoir des résultats positifs.
La France, qui évidemment assure la tutelle (non-dissimulée) de la Garde présidentielle et républicaine du Gabon est, évidemment le Maître-gagnant de ce cinéma savamment pensé, orchestré et abouti. Qui pourrait blâmer la France pour ce scénario qui n’a pas fait verser le sang humain des pauvres innocents ou fait brûler des maisons des pauvres gens de Libreville, Oyem, Franceville, Mouila, Port-Gentil ! En tous cas pas nous. Tant qu’il n’y pas de casse matérielle et de pertes de vies humaines, je ne comprendrais pas pourquoi dans ces moments-ci , on pourrait faire des reproches acerbes contre la France. Mais je suis convaincu que mes frères et sœurs comme Kemi Seba, Franklin Niamsy, Nathalie Yamb et autres nous contrediront et donc ne seront pas du même avis que nous. Kemi Seba demandait, Mercredi dans la mi-journée, au nouveau maître de Libreville de suivre les pas de Ibrahim Traoré du Burkina Faso ou de Assimi Goita du Mali ; mais pas les traces du « vendu Damiba» ex-chef de junte au Burkina Faso. J’ai peur que les espoirs de bonheur de mon frère Keba attendent encore leur réalisation.
Pour terminer, il y a sûrement lieu de souligner que dans ce cinéma assez spécial du Gabon, il y a sûrement eu un perdant. Le perdant, c’est la Démocratie-mode-occidental. Oui, certains ont des arguments valables pour dire que c’est un vrai coup d’Etat contre la démocratie telle que voulu par les peuples. Un coup d’Etat contre les élections démocratiques du Gabon qui se sont tenues le Samedi 26 août dont nous ne connaîtrons jamais les vrais et officiels résultats. Désolé pour les adeptes de la Démocratie-mode-occidental ! Désolé cher Professeur Ondo Ossa, vous qui croyez avoir gagné les élections. Vous allez encore attendre !!!
Pour le reste, nous souhaitons bonne route aux nouveaux maîtres du Gabon. Nous souhaitons bonne joie au peuple du Gabon. Et nous ne pouvons fermer nos bouches pour dire aux Maîtres que les aspirations réelles de ce Peuple du Gabon, comme aussi des peuples du Congo voisin, du Cameroun , de la Centre-Afique, de la Guinée, du Niger, du Mali, … ne sont pas dans les bouleversements spectaculaires dans le sang ; ni les casses aux lendemains incertains, mais plutôt dans la vraie restauration de la vie humaine dans toutes ses dimensions de dignité, respect, partage. Le dernière question que chacun ou chacune ici est en droit de se poser, c’est de savoir pourquoi l’Union Africaine a dit-on suspendu le Gabon de ses instances. Encore du cinéma !
Bon vent Peuple gabonais!
Bissa Bô
Diffusé le 01 septembre 2023, par www.congo-liberty.org
Gabon : « C’est une révolution de palais » selon Albert Ondo Ossa
Albert Ondo Ossa, candidat de l’opposition qui estime avoir gagné la présidentielle s’est exprimé sur TV5Monde pour la première fois depuis le coup d’Etat. Il dénonce une « révolution de palais » et affirme que c’est Pascaline Bongo, la sœur d’Ali Bongo, qui se trouverait derrière le général Brice Oligui Nguema à la tête des putschistes.
Source : TV5
Ce cinéma, du vrai cinéma, est loin de nous livrer ses vrais tenants et aboutissants: ni les noms de ses vrais metteurs en scène, ni les noms des ses vrais acteurs, ni les faces des vraies victimes , on ne les saura pas !!! Les enjeux de ce cinema dans ce pays special sont trop gros, trop grands, tres vastes: de la France au Congo-Brazzaville, de l’Angola au Cameroun, du Benin au Maroc… Ce petit pays Gabon est un mystère inpénetrable dont les Bongo ont tenu les cordes et secrets lugubres pendant plus de 60 ans.
Les gabonais n’ont pouvaient plus de ce régime moribond, donc cette révolution de palais est une avancée pour la population gabonaise . Brice Oligui est des deux ethnies opposées du Gabon. Il serait un gage pour l’unité du Gabon. Cependant au Congo Brazzaville même une chèvre ferait mieux que Sassou-Denis, car dernier a perdu le sens de l’humanité.
En définitive ,mieux vaudrait être gabonais que congolais, dans le sens de la photosynthèse politique , c’est à dire que les gabonais passent à la nouvelle respiration. Le gabonais est un malade, qui a trouvé en NGuema un nouveau médecin,sorti de l’école Bongonaise,et qui a bien ausculté le corps gabonais pour lui apporter un tant soit peu une aspirine , calmant la douleur des années de souffrance Bongonaise..
Cette maladie appelée « : la Bongonaise »a muté,donc un progrès en NGuematisation ,car son médecin a promis de nettoyer les écuries d’augias Bongo au moyen d’un Karcher , à la hauteur du mal infligé au peuple gabonais.
Les premiers déclarations ou intentions politiques ramenent l’être gabonais au centre des préoccupations politiques dont la bonne gouvernance..
Bien sûr , contrairement aux congolais,dont on imagine facilement l’envie de l’envie gabonaise ,le gabonais retrouve un nouveau médecin..
Chers amis, je reviens vers la salle de fête ou de réanimation pour y voir les premières salves réparatrices du docteur Olivier..
Docteur ou charlatan ? ,l’avenir gabonais est suspendu à l’éthique NGuemoise…
On peut lui faire crédit ,car il aurait lu Machiavel dont la pensée l’aurait hautement instruit .En témoigne sa dernière interview avec la presse.
Lire ,docteur Brice .
Au regard de ce qui se passe dans la famille Bongo – Sassou et de la similitude comportementale face aux finances publiques,la diaspora exige tout simplement le départ sans effusion de sang de Sassou du pouvoir..
Le boa gabonais a été enventré ,on y a vu l’abominable. Mieux serait d’écourter la misère congolaise , sachant que la conception politique de deux côtés de gémellaire…..
Que Sassou et son clan se rendent à l’évidence. Les tarots sont cuits .Le docteur Brice a bien scalpé le menu Bongo – Sassou..
Vite , cédez le pouvoir au lieu de souffrir de la NGuematisite..