Et si le Congo Brazzaville, par l’engagement solennel de Sassou-nguesso, devenait le Burkina-Congo ou le Congo-Faso ?

le tristement célèbre Sassou-Nguesso

le tristement célèbre Sassou-Nguesso

Eh oui, peuple congolais, si cela pouvait arriver, ne soyez pas surpris pour cette merveilleuse nouvelle, parce que, finalement, en nous voyant nous faire mutuellement mal, par sa faute, notre Président de la République se serait mis à genoux, dans sa chambre, seul devant sa conscience, pour exprimer sa vive et sincère douleur sur toutes ses iniquités à notre égard. En conséquence, il se serait engagé pour l’alternance pacifique au pouvoir.

Sacré Président, si cela pouvait arriver !

Le peuple Burkina-congolais lui couvrira de pétales de roses pour la beauté et la douceur de l’acte et pour avoir, enfin, atteint la dimension humaine.

Donc si le Congo devenait le Burkina-Congo ou Congo-Faso, moi qui suis parfaitement PAKO, je lui dirais simplement grand merci pour la mansuétude de ce geste héroïque qui épargnerait aux congolais, toutes les peines qui caractérisent leur vécu quotidien.

Le Burkina-Congo ou le Congo-Faso deviendra aussi le pays des Hommes intègres, c’est-à-dire, le pays des congolais unis autour des valeurs cardinales de la République que sont l’unité, le travail et le progrès.

Et moi, juché sur les hauteurs de Ekoti ya Monseigneur, je vois, dans mes chimères démocratiques de congolais-Faso, le Président de la République mettre aux arrêts, ses généraux de basses besognes, très déterminés de livrer tous les opposants  à la potence; je le vois demander à son joli garnement de ne plus s’occuper de la vente du pétrole congolais-faso, sinon la justice engagera contre lui, une procédure judiciaire pour crime économique. En tout cas, je le vois demander à son ubuesque secrétaire général du PCT et à ses sous-fifres qui prétendent être de la majorité présidentielle, de mettre un terme à la délinquance politique. Oui, je vois également le très zélé patron (sans entreprises) de l’œil neuf ou 9, reprendre ses ablutions d’antan pour demander pardon à Allah sur les aventures constitutionnelles qu’il avait conseillé au Chef de l’Etat. Là-bas, je vois les rigolos de Pona na éloko (l’argent), réemballer leurs banderoles aux contenus dangereux qui mettent à mal la cohésion nationale.

Dans mes fantasmes de burkina-congolais, je vois, Ikia refuser obstinément le verrouillage des médias congolais ; les ministres redevenus Hommes, demander pardon aux Burkina- congolais pour parjure ; les militants de la majorité présidentielle ne plus exiger de l’argent pour participer aux rendez-vous politiques de leurs leaders ; les interpellés pour, soit disant, délit d’opinion politique, ne plus défiler dans le bureau du procureur de la République qui, lui aussi, a fait son mea-culpa pour tant d’injustice et l’économie nationale se diversifier avec toutes les rigueurs de l’art.

Dans mes hallucinations de congolais-faso, je vois les leaders de l’opposition rencontrer leurs militants du septentrion ; je vois ces militants enthousiasmés exiger la tenue de leurs congrès dans leurs localités ; je vois aussi le Président de la République très embarrassé par ses nombreux bœufs qui exigent sa présence à leurs côtés, de façon permanente.

Dans mon utopie de burkina-congolais, la fausse constitution serait retirée et placée dans les archives des horreurs constitutionnels du Congo-Faso ; le vivre ensemble serait devenu un engagement collectif ; les ressources naturelles ne seraient plus la propriété d’un clan ; les partis politiques bénéficieraient des mêmes atouts ; les girouettes politiques seraient condamnés pour sacrilège ; la jeunesse congolaise bénéficierait de toutes les attentions de la nation ; les mamans cesseraient d’encourager et d’accompagner les bandits politiques ; la justice serait devenue juste et bonne et, enfin, la Nation Congo-Faso se percevrait par tous, comme un havre de paix et de la concorde nationale.

Ce Congo-Faso là, est simplement platonique. Je sollicite votre indulgence pour mes divagations interminables. C’était quand même fantasmagorique.

Bon, je reviens sur terre et quitter mes rêves d’enfant.

Si nous sommes sérieux. Croyez-vous que le Président de la République, protégé par des barrières militaires, économiques, politiques et mystiques, peut être visité et émerveillé par le génie de la paix et de la concorde nationale pour promouvoir l’alternance pacifique au pouvoir ? Hum ! Trêve de rêverie.

Jean KUKHAT

Diffusé le 10 décembre 2015, par www.congo-liberty.org

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7 réponses à Et si le Congo Brazzaville, par l’engagement solennel de Sassou-nguesso, devenait le Burkina-Congo ou le Congo-Faso ?

  1. Anonyme dit :

    Pour Sassou et ses proches le pouvoir est une question de vie ou de mort. C’est ce qu’explique un des leurs ci-dessous, je vous laisse apprécier…

    Mwana Tchambitcho dit :

    07/12/2015 à 11:02

    Vous êtes tous en train de délirer, vous êtes tous naïfs, comme si vous étiez étourdis. Vous me faites penser à un boxeur qui a été tellement malmené qu’il ne comprend plus ce qui se passe autour de lui, même quand l’arbitre a sifflé la fin du combat, lui il veut continuer alors qu’il n’a plus de force, il a perdu presque tous ses moyens, et au finish il tombe tout seul, il vient de perdre connaissance. On dit que c’est un boxeur groggy. Quand il va se réveiller il va faire « bilwa lwa ou biloba loba ou bipuangasa ou kozonza zonza). C’est ce que vous faites tous ici.
    Pierre Ngolo a dit le débat sur la constitution est clos. Fort de son alliance avec le vrai MCDDI et les autres partis du camp présidentiel, le PCT est plus for que jamais avec les pleins pouvoirs que la nouvelle constitution accorde à son leader Otchombé Mwana ba Mouébara, qui est le candidat plébiscité par le camp présidentiel pour l’élection présidentiel 2016. Voilà le combat qui doit être le votre, organisez-vous pour trouver un candidat au lieu de vous distraire avec le combat des femmes ou le combat pour l’Etat du Sud Congo, ce sont des digressions.

    Mwana Tchambitcho dit :

    07/12/2015 à 11:04

    Pour le combat des femmes, je vous jure que vous perdez votre temps et votre énergie. Il ne peut y avoir un combat entre les femmes et nous, car on les adore, même si elles cherchent à nous combattre, on finira par le faire connaître le gout de notre virilité. Munari qui semble être plébiscitée pour être le leader des femmes ici, elle connaît très bien le gout de la virilité des gens de Tchambitcho. Vous croyez que c’est pour rien qu’elle est la seule de l’opposition qui peut aller à l’étranger et revenir, comme elle veut , Vous croyez qu’après avoir travaillé comme égérie de Lissouba, nous l’avons acceptée avec nous, sans condition, pour qu’elle devienne ministre ? C’est notre manière de fonctionner avec les femmes, on les connaît très bien. Nous, on n’est pas violents avec les femmes, car on les adore, même si elles nous insultent, au final on va leur tapoter les fesses, vous comprenez ce que je veut dire, parce qu’on a le nerf de la guerre en abondance. On peut refuser un milliard mais pas 10, 20 ou 30 milliards, on en a toujours, car on le prend au trésor public. Et puis, on a aussi la possibilité d’user de notre pouvoir, vous comprenez qu’on peut offrir un poste ministériel, donner une partielle du pouvoir, sinon on passe à l’étape finale, c’est la pression partout, jusqu’à ce qu’on obtienne le corps qu’on désire, car après l’argent, il n’y a rien de sublime que la femme, nous on adore la femme, on peut lui faire du mal, au contraire, on lui offrira du plaisir. Renseignez-vous, on a des plantes qui n’existent que chez nous, elles nous apportent une cure de jouvence et de virilité. Vous voyez qu’on a tous les atouts. Alors, les femmes qui vont la gueule en Europe, on vous attend ici, pour vous faire connaître le gout de notre virilité.

    Mwana Tchambitcho dit :

    07/12/2015 à 11:06

    Pour le combat de la création de l’Etat du Sud Congo, vous perdez également votre énergie et votre temps. Si ce combat devrait aboutir, aucun de vous ne connaîtra cette victoire, car il faudra des décennies pour y arriver. Pour y arriver, vous devez passer par les Nations unies, où interviennent la France et les USA de façon dictatoriale. Alors ces deux puissances ne vous donneront leur accord que si nous ne pouvons plus satisfaire leurs intérêts. Or à chaque fois que notre pouvoir est menacé, nous, on monte les enchères, on proposer beaucoup plus, on garantit leurs intérêts. Remarquez qu’un ministre d’Etat chez nous gagne 22500 euros et le président français gagne moins de 20000 euros. En plus, le président français ne peut jamais toucher à l’argent du trésor français, mais nous on fait ce qu’on veut de celui du Congo. Vous comprenez qu’on peut lui donner ce qu’on veut sans limite, à lui, à tous les autres, y compris au chef des organismes internationaux, y compris la francophonie, où vous allez manifester aujourd’hui. Vous comprenez pourquoi ceux qui nous critiquaient sont tous en train de nous défendre ? Nous faisons la même chose ici au pays. Nous, on n’est pas tribaliste, car on n’aime tous les congolais, on n’est pas hypocrite. L’un des meilleurs amis de notre guide Otchombé est un certain Boussoukou Boumba. Notre problème est que le pouvoir est une question de survie, on ne peut plus vivre sans. Nous savons que la plupart de ceux qui sont avec nous, ne nous aiment pas, mais nous on les aime vraiment tant qu’ils respectent et acceptent notre pouvoir. Vous croyez que Florent Ntsiba nous aime, mais non, il a essayé de nous attaquer avec son FROLIBA, et a échoué, et depuis, il nous sert. Les exemples de ceux qui nous aiment pas sont nombreux, Yhombi, Landry Kolélas, Moudoudou, Bokamba, Mampouya Eliot, Pierre Mabiala, Mongalla, la liste est nombreuse. Mais ils sont comme les femmes, ils nous aiment à cause de notre argent. Mais nous on les aime sincèrement. Même NTUMi, qui est le seul a avoir réussi à nous troubler le sommeil, nous l’avons vaincu, lui aussi on l’aime. Dans les débuts de la guerres de 1997, on luttait seulement contre les cocoyes, car Kolélas et les Ninja qui étaient pourtant avec nous étaient devenus neutres. Puis ils ont été comrrompus par Lissouba qui leur avait donné beaucoup d’argent du trésor public, et surtout le poste de premier ministre, alors Kolélas avait décidé de nous combattre. Lors que nous sommes revenus au pouvoir, comme on l’aimait toujours, on l’a fait venir ici avec la dépouille de sa femme et tous ses enfants, jusqu’à les nommer ministres. Malgré tout ça, vous pensez toujours qu’on est tribalistes, quelle ingratitude. Mais nous restons toujours bons pour ceux qui veulent travailler avec nous pour continuer à bâtir le Congo par l’émergence…

  2. nkila ntari dit :

    c’etait un mirage ! sassou ct vaincre ou mourir ts les moyens st bons! pour son depart!

  3. Tsoua dit :

    Quel votre argent, vous en avez ou vous êtes des voleurs qui vivaient hier de pêche, de chasse et de cueillette, vous avez découvert Mfoa par yaka noki noki .En découvrant la ville vous vous accrochez aux choses que vous avez découvert à partir 1968, vous n’êtes que des opportunistes qui ont la peur de perdre les privilèges, parce que n’aimant pas le travail, la vie d’hier vous guette et la peur resurgit .Les KONGOS vont en fait connaître les sanitaires, l’ordre,le travail, le respect, mais en vain vous restés égal à vous même, jusqu’à inonder le KONGO de tous les etrangers aux alentours, vous n’aimez pas ce pays, mais comme vous le dites si bien SON ARGENT ET SES RICHESSES

  4. Tsoua dit :

    A lire : vous êtes restés égal à vous même

  5. Sitou Mpaka dit :

    Sassou roule sur un autoroute à contre sens au mépris de la loi, Ce type est un déséquilibré ! Comme les membres de sa famille ils sont tous des malades mentales . Alors la psychiatrie lourde s’impose à chacun dans cette famille ! Et cette thérapie c’est la révolte du peuples congolais pour mettre hors d’état de nuire cette famille qui est un poison pour le pays !!!

  6. Ulysse dit :

    En ce qui concerne le Burkina Faso on constate que le changement tant attendu est en marche, mais dans la continuité. Puis qu’un ex baron de l’ancien régime a été élu par les citoyens burkinabés, dès le premier SVP. Comme quoi il y a eu beaucoup d’enthousiasme autour de cette affaire burkinabée. Nous congolais n’étions pas non plus des campaoréistes convaincus. Nous sommes plus tôt attachés au grand symbole panafricain qu’incarnait Thomas Sankara. Cela étant, inutile de s’ingérer dans les affaires de ce pays, contrairement à un certain Balai Citoyen qui s’était découvert une soudaine passion congolaise. Jusqu’à s’approcher au plus près de nos cotes, de l’autre côté à Kinshasa. La seul porte devant la quelle ils n’ont jamais balayée étant celle de la fondation Open Society d’un certain Soros. C’est donc cet homme qui projete d’imposer son libéralisme sauvage sur le continent, via des révolutions entièrement contrôlées de l’extérieur. Avec l’arrivée d’un cadre de l’ancien régime au pouvoir cela risque d’ être plus compliqué, car il y a le risque qu’éclate un conflit. Enfin, le souhait est que le peuple du Faso retrouve la paix et l’unité, pour que le pays se développe dans la stabilité politique. Je félicites leur attachement aux valeurs de la démocratie que nous partageons tous.

  7. MUNU dit :

    Où est passée la fameuse alliance URD-PCT sensée être le socle de l’unité nationale? Ah naïveté que de massacres subis par les Congolais du sud à cause de toi !!!

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