DISCOURS DE SASSOU : NO ROAD = IMPASSE – SANS ISSUE – CUL-DE-SAC . Par Jean-Noël Mabiala

Jean-Noël Mabiala

Jean-Noël Mabiala

Ma 1ère réaction après la rhétorique de l’occupant du Palais du Peuple, alias « demi-dieu » (DD) de ce 22 décembre 2015 devant les députés, représentants du Peuple congolais, se résume par une formule : NO ROAD… Sassou engage le pays dans un NO ROAD, une voie sans issue. NO ROAD c’est en fait un sigle que je décline en NOuveau Régime Ouvertement Arbitraire et Anti-Démocratique, avec un avant-goût de Dynastie…

A chaud, je dirais d’abord que comme depuis le début de cette aventure, Demi-Dieu fait tout à sa guise, comme il lui plaît. Ne lui demandez pas de lire Platon avec sa Res Publicus ou de se frotter à Montesquieu avec son principe de la disposition des choses, de sorte que le pouvoir arrête le pouvoir. Trivialement, disons que azosala oyo alingi, na nko ! La politique du Congo est tombée au ras des pâquerettes, au niveau des bagarres de quartiers, na esprit ya mwana Mpila, na esprit ya bayakuza. A ce niveau, il ne sera pas difficile pour quiconque de faire mieux ! Les jeux sont ouverts ! Évidemment pas en allant prêter un semblant de reconnaissance à sa mascarade d’élection, sans règle opposable à tous !

Ensuite dans le fond, comme plusieurs observateurs l’ont prédit, cette intervention est un non-événement. Je doutais déjà et désespérais que DD soit encore capable de prendre une décision raisonnable et responsable dans l’intérêt supérieur de la Nation. A la place, on a eu droit au déni, à l’intolérance de l’altérité et à son mépris pour l’opinion de la majorité de la population, qui s’oppose à son entreprise de déstabilisation du pays et de distillation de la haine, à sa stratégie funeste visant à concocter le cocktail détonnant du déluge, qu’il appelle de tous ses vœux pour après son interminable règne.

Que dire de la désinvolture avec laquelle le président évoque le flottement entre les deux constitutions ? Cette invention de son cru qui fait railler notre pays sous les chaumières de toutes les chancelleries dans le concert des nations sérieuses. Cet hybride constitutionnel qu’il salue comme le fruit du génie du « souverain primaire, dans sa grande sagesse ». A se demander s’il invoque le Peuple souverain ou ses collaborateurs, initiateurs de sa constitution ! Concentrant lui-même désormais les principaux pouvoirs de la défunte république, il ne serait pas étonnant que dans sa bulle, dans son univers féérique, ses collaborateurs et ses fanatiques remplacent le peuple comme source de légitimité et de souveraineté !

Pour une analyse plus approfondie de tout le discours, je proposerais de commenter cinq passages, pour espérer démystifier un texte que d’aucuns présenteront bientôt comme le discours fondateur, « le discours de la méthode » de la pseudo nouvelle république.

L’élaboration de l’avant-projet de loi électorale

  1. « Tous les partis et autres associations à caractère politique ont été invités à se joindre au ministre de l’intérieur dans le cadre de l’élaboration de l’avant-projet susmentionné. J’ai appris, avec satisfaction, que tous y ont répondu favorablement »,

Quand on se réfère à la fin de non-recevoir réservée récemment à la délégation du FROCAD-IDC qui a voulu répondre à l’invitation du ministre de l’intérieur sur la gouvernance électorale, comment ne pas voir dans ces propos de la mauvaise foi ou une volonté de désinformation !

Ce qui va changer avec la république nouvelle

  1. « La détermination et l’espérance d’un meilleur avenir ont triomphé de la peur et de l’intox. Quelle belle leçon de courage et de civisme ! Quel profond attachement à la démocratie ! Ainsi est née la République nouvelle avec ses promesses d’égalité, de fraternité, de partage et de solidarité ; ses promesses d’équilibre et de collaboration harmonieuse des pouvoirs… »

Après les 15 ans d’un premier règne (1977 à 1992), après une transition flexible de 5 ans (1997-2002) et deux septennats de présidence sans partage, ni anicroche (2002-2015), quel aveu d’échec que de découvrir un président qui confie à de vagues promesses d’un nouveau système politique (sa nouvelle république), les aspirations légitimes du peuple Congolais à l’égalité, la fraternité, la solidarité et au bien-être auquel ils sont en droit de prétendre du fait des abondantes ressources du pays ! Bien malin celui qui devinera pourquoi la nouvelle république ne promet ni la liberté, ni la fin des 4 pénuries chroniques (eau, électricité, essence, emploi) ! Ce sont les 5 obstacles sur lesquels les Congolais ont trébuché en suivant le chemin d’avenir qu’on leur avait promis sans embuche…

Par-dessus tout, une question subsiste : En quoi sa première constitution du 20 janvier 2002, a empêché Sassou de faire régner l’égalité dans le partage des richesses du pays pendant au moins ses deux derniers septennats intangibles, ou depuis qu’il est revenu au pouvoir en 1997 ? Si tel était le cas, pourquoi nous a t-il pondu des bilans annuels mirifiques sur l’État d’une Nation rayonnante et en voie d’émergence ?

Circulez, il n’y a rien à signaler, et alors !

  1. « Il est bon avant tout de constater que ni l’État ni le pays ne sont en situation de crise institutionnelle. » Ah bon ! Et pourquoi tout ce tintamarre ?
  2. Un état qui vogue entre deux constitutions pendant des mois, ne serait pas en crise institutionnelle ?
  3. Un État dont le chef d’État est traqué par ses compatriotes dans les rues de Paris, comme un vulgaire criminel, contraint de s’abriter derrière un bataillon de miliciens ramenés de Brazzaville ou recrutés dans Paris comme en juin 2015 et une colonne de CRS, comme lors de la COP en décembre, ne serait pas un État en crise institutionnelle !
  4. Un pays dont l’ambassade est prise d’assaut par des citoyens qui s’estiment trahis par le non-respect de son serment par le chef de l’Etat ; des citoyens qui considèrent comme un coup d’État la volonté de leur Président de plonger le pays dans le chaos, ce qui au bas mot indiquerait une crise de confiance (condition sine qua non du contrat social), ne serait pas un pays en crise institutionnelle !
  5. Un état dont la femme du chef relègue le ministre de l’enseignement au second rang lors de l’inauguration d’un établissement public construit avec l’argent du contribuable ou le fruit d’une coopération internationale (sûrement la chinoise, en vogue) ; si un tel Etat visiblement théâtre d’un mélange des genres, n’est pas en crise institutionnelle, quel est l’article constitutionnel qui définit les fonctions de l’institution 1ère Dame de la République, avec les rapports de préséance par rapport aux membres du gouvernement ?
  6. Un état dont certains membres du gouvernement rendent compte avant tout à leurs mentors, qui sont les fils, neveux et filles du chef ; qui peuvent ainsi les démettre à leur guise …. Un État où le fils, dont on ne connaît aucune source de revenus privés, à part son salaire à la tête des entreprises publiques, s’érige en bienfaiteur terminant les chantiers qu’une municipalité (pas n’importe laquelle, mais celle de la capitale économique du pays) peine à boucler le budget, équipant des établissements hospitaliers publics, au grand damne du ministre de tutelle… ne serait pas dans une aberrante confusion de rôles ? Le généreux donateur étant élu dans une lointaine circonscription et président de fondation privée… et si aucune instance de l’Etat ne pointe le moindre risque de conflit d’intérêt, cet Etat ne couverait-il pas un dysfonctionnement quelque part ?

Et soit, supposons en effet que le pays n’était pas en crise institutionnelle, jusqu’au funeste projet de changer la constitution, sur quoi se fonde alors ce projet ? La réponse est dans sa nouvelle constitution : volonté de tripatouillage constitutionnel pour modifier le régime politique, sortir de la république ; pour s’aménager un pouvoir à vie, une dynastie, pour une porte de sortie de scène, en toute impunité.

Après les JA, place au JE : l’ouverture des joutes électorales

Je vois venir ceux qui vont tenter de nous convaincre qu’il ne faut pas pratiquer la stratégie de la chaise vide et donc vont argumenter pour une participation de l’opposition à la prochaine mascarade d’élections. Je vous invite simplement à méditer les 4ème et 5ème morceaux choisis :

  1. « Je voudrais ici faire remarquer qu’aux dires de l’ensemble des dirigeants politiques et participants aux diverses concertations organisées dans notre pays, tout a déjà été dit sur la gouvernance électorale. »
  1. « Il ne resterait plus qu’à mettre en œuvre, avec rigueur et un suivi conséquent, les recommandations ou les décisions issues des différents dialogues et concertations. »

D’une part, se fonder sur des ragots, sur des « dires », glanés on sait comment, là où il y a les rapports de Sibiti et de Diata, sans compter ceux des premières concertations, plus inclusives, le procédé relève de l’ironie ou du sarcasme complétement déplacé dans ces circonstances. Ce qui cache à peine la ruse sous-jacente… L’artiste est accoutumé du fait. Et l’emploi du conditionnel dans le second paragraphe (Il ne resterait plus qu’à) est éloquent.

D’autre part, concernant cette formule « Il ne resterait plus qu’à mettre en œuvre » (il n’y a qu’à), le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle traduit soit de la même ironie de la part de l’orateur, soit de la légèreté, de l’inconscience voire de l’incompétence, pour le moins, de la part de ses conseillers. Pour s’en convaincre, il suffit de se rappeler que les conditions d’une élection sincère et transparente sont réclamées en vain depuis plusieurs années, et qu’il y a des recommandations et des conditions qui ne peuvent être réunies, des dispositions qu’il est illusoire d’espérer mettre en place dans le temps fixé d’autorité, là encore sans concertation.

Enfin, le pire, ce qui est plus consternant et pitoyable, c’est le sadisme qui veut que le soi-disant père de la Nation, qui a déploré les attentats de Paris et ses innocentes victimes, n’ait pas eu un mot, pas un seul, pour la douleur des parents qui ont perdu leurs enfants dans les événements du 20 octobre à Brazzaville et Pointe-Noire, ni pour l’élève tué à Dolisie par ses forces de l’ordre, plutôt des suppôts du diable, soi-disant pour avoir refusé un cadeau (un cahier à l’effigie du fils prodige)… Du jamais vu au Congo, même pas aux pires heures du monopartisme, où le culte de sa propre personnalité était à son paroxysme.

S’il dénie à ces enfants le droit d’avoir une opinion différente de celle de ses fanatiques, il aurait au moins pu considérer qu’ils étaient victimes de manipulations et promettre que justice leur sera rendu, quand la justice punira les instigateurs. Non, peine perdue, plus une once d’humanité à attendre de ce personnage !

Il a peut-être dû s’abstenir craignant qu’il ne puisse convaincre qu’il n’est pas lui-même à l’origine de ce désordre !

Pour le reste, c’est la fuite en avant, mais dans une impasse ; jusqu’à ce que le Peuple arrête l’hérésie et l’obscurantisme.

AU NOM DE LA PATRIE, en ces temps de fêtes hélas plutôt sinistres, pour l’ensemble des Congolais, Je formule le vœu que M. Sassou se ressaisisse avant qu’il ne soit trop tard.

Vivement que le soleil se lève sur Notre Congo.

Jean-Noël Mabiala

Diffusé le le 23 decembre 2015, par www.congo-liberty.org

Le dictateur Denis Sassou Nguesso annonce l’élection présidentielle au premier trimestre 2016

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14 réponses à DISCOURS DE SASSOU : NO ROAD = IMPASSE – SANS ISSUE – CUL-DE-SAC . Par Jean-Noël Mabiala

  1. le fils du pays dit :

    Vous voulez la liberte,la paix,cohesion sociale,le bien etre et le fameux developpement alors faites comme l’Algerie.prenez vos armes et chassez la france du Congo don’t l’arbre qui cache est son valet-pantin-gouverneur noir et serviteur(Mr sassou Denis).C’est le feu des canons qui vous liberera de la Mr Sassou c’est a dire de la france,le reste c’est du pipo,du bla bla.Prenez les armes

  2. OSSAMI dit :

    Que dire de plus, rien sinon demander à la vraie opposition pas celle de Fila qui accompagne depuis longtemps sassou dans ses conneries quelles sont les actions à entreprendre maintenant que sassou en fait à sa tête.

    Continuera t-elle à être civilisée avec un sauvage ou elle est se comportera en sauvage pour aider le peuple à arrêter sassou et son clan.
    Mabiala, Miérassa, Okombi, Dzon, société civile, nous attendons votre mot d’ordre pour passer à l’action, pas civilisée mais violente , sassou n’entendant que ce langage. Il n’ ya plus rien à analyser, l’autre camp ne connaît pas le bon sens.

  3. le yaya dit :

    Bon texte, il a plutôt félicité ses sbires d’avoir tirer sur les manifestants pacifiques et le peuple majoritaire. C’est du cynisme, j’écris avec un cœur serré, il ne faut pas faire couler ses larmes, il faut du courage et être déterminer pour faire partir sassou. Il suffit que quelques personnes pour le chasser et je crois que le pays sera bientôt en ébullition trop c’est trop.

  4. val de nantes dit :

    Que ceux qui ont le goût du sacrifice , entre en action , notamment du coté des militaires à l’instar
    des DIAWARA, KIGANGA etc .
    La seule solution qui vaille c’est utiliser la force ,pour sauver le pays de la pandémie mbochi .
    Nous aurions été des arabes, on aurait opté pour des actions kamikazes , avons nous cet ADN ,?
    L’heure n’est plus aux discours , mais à l’action, de quelque nature qu’elle soit pour la libération de
    notre pays ,le défi nous est lancé par le conard voleur d’Oyo .
    Après avoir éliminé tous ses congénères , TCHYSTERE, KOLELAS, MILONGO ETC sassou se prend pour le propriétaire du CONGO BRAZZA car il a l’impression que ,en face, il n’y a personne pour lui contester le magistère politico-moral qu’il exerce sur le pays .
    En mars 2016 , mois d’élections présidentielles , notre pays, a rendez vous avec la mort de nos compatriotes qui diront NON, à cette mascarade, et ce sera peut être , la fin du CONGO UINIQUE .
    Comme quoi d’un mal peut sortir un bien , et le SUD CONGO sera une évidence , le comportement
    de SASSOU nous y prépare , à nous de saisir, cette perche .

  5. Joseph KOKOLO ZASSI dit :

    Dans une république des babouins, dirigée par des babouins en concertation avec des bonobos, on ne peut s’attendre qu’à la multiplication des âneries. Si l’institution présidentielle est malade à cause de la « nouvelle constitution », d’où l’organisation anticipée de la présidentielle, mais qu’adviendra de l’assemblée dite nationale ? D’un côté il faut un président élu sur la base de la « nouvelle constitution », et de l’autre côté, des députés venant de l’ancienne constitution. Ah, quand on n’a pas le niveau, on se cache derrière la dictature, en s’autoproclamant chef de tout : chef d’État, chef de coups d’État, chef président, chef des armées, chef des milices, chef de gang, chef de loge, chef de village, chef de quartier, chef nation, chef peuple, chef des détournements des deniers publics, chef compte en banque, chef riche, et bientôt chef empereur pour enfin finir chef dieu lorsqu’il quittera cette terre. En tout cas ses fanatiques lui réservent ce titre, je n’en doute pas un seul instant. Pitoyable cette nouvelle mascarade.

  6. Bonne analyse!
    La seule chose que vous avez oublié de dire, c’est qu’il invite, avec la plus burlesque des irronies, le peuple congolais à être stoïque: SOUFFREZ, MAIS NE CRIEZ PAS!

    QUE DIEU ENTENDE VOS PRIERES

  7. Que dire de plus? Rien, si ce n’est un bravo pour cette analyse. Toutefois, ce que je peux ajouter avec certitude est que petit satan tombera au printemps 2016. Il n’y aura plus de descendants de satan au Congo au printemps 2016, car le peuple reprendra son pouvoir au prix du sacrifice suprême qui lui sera imposé par sassou, le chef des mbochi.

    Restons calmes et prêts pour cette bataille finale qui aura lieu dans les 4 prochains mois. C’est une fatalité à laquelle nous ne pouvons echapper et dont l’issue sera la victoire totale des congolais contre petit satan sassou, le chef des mbochi.

    Nous allons vaincre, car le sort de petit satan est scellé.

  8. lecongo2016 dit :

    Prendre les armes c’est peut être une solution, mais vous devrez le savoir comme en 1997 c’est l’armée Française qui portera secours a sassou et que c’est les français qui iront recruter tous le mercenaires de la terre (l’Angola le Tchad, le Maroc, le Rwanda, le Burundi et autres) pour nous tuer.
    NOTRE PÉTROLE REPORTE EN France :
    Plus de 20% du budget
    La géoponique (notre pétrole est servi par la France dans les pays d’Afrique de l’ouest moins cher qu’au Congo
    Si nous voulons la solution des armes nous devrons nous reprocher de PUTIN.

  9. D'ALEXIS dit :

    Je milite désormais pour une scission.
    Car, que gagnons-nous à avoir un despote putschiste comme « président »?

    Qu’a gagné le Sud Congo depuis que Sassou est au pouvoir, 34 ans déjà? De nombreux assassinats impunis, mais loués. Nos régions n’ont pas besoin d’un dirigeant du Nord. C’est sensé que le Nord en dise autant.

    Ngouabi fut l’initiateur, le géniteur de cette culture de brimade envers le Sud, de son appauvrissement .

    Nous avons tout perdu au contraire : en démocratie, en investissement, dans la modernisation de nos villages, dans l’apprentissage de notre philosophie, dans l’aide à nos jeunes, dans la promotion d’un Etat que Sassou a assassiné et remplacé Ngouabi.

    Que gagnons-nous sinon honte et sarcasmes auprès des collègues qui ne comprennent pas l’imbécilité de certains hommes politiques africains.

    Seuls des Sudistes peuvent moderniser, leurs Régions : nos écoles, hôpitaux, facs, usines et l’art de la politique.

    Le Sud a raison de refuser qu’un vieux putschiste fraudeur et sanguinaire s’occupe de son sort!

  10. Les opposant veulent aller aux élections avec abousassou vous croyez que vous allez gagner même si vous faite un candidat unique vous faite honte boycotter ces élections il vous nargue vous allez faire campagne ou s’il vous plaît ne partez pas aux élections vous serrez ridiculiser ce que nous voulons faire partir sassou qu’il ne se présente plus elections

  11. ebaka ollando cyr dit :

    Si l ‘opposition s ‘ hasarde de répondre à cet invite de participer aux élections présidentielles parrainées par MBOULOU , çà serait une haute trahison et en payerait le prix .
    L’ acceptée s ‘est légitimé les démarches de SASSOU ,au niveau international , en même temps c ‘est faire montre d ‘une impuissance et incapacité de destituer ce dictateur au pouvoir .
    Je crois que les bonnes intelligences sauront faire le bon choix .L’ unique solution est de boycotter ces élections .Puisqu’il est habitué à marcher sur les cadavres pour accéder au pouvoir , il n ‘a que le faire de nouveau aux yeux du président Français qu ‘il a bravé et rendu impuissant . La DIASPORA CONGOLAISE , ira applaudir Hollande à son palais pour le sort réservé à notre pays ,fruit de son discours de DAKAR , lors du sommet de la Francophonie .

  12. Iwarangot dit :

    Franchement et sincèrement, je ne pensais en aucun moment, que Sassou, sans gêne, sans élégance, comme un bon voleur et avec beaucoup de cynisme, pouvait aller au changement de la constitution de 2002. Quel égoisme ! Il a même oublié pourquoi cet article sur l’alternance y avait été placée.

    Le  »président » est malade. Je l’ai regardé attentivement pendant son discours, l’homme n’est plus le même, il souffre d’un déséquilibre mental aigu. Après 32 ans, cela peut se comprendre, mais aller jusqu’à changer la constitution ???
    Même nos amis du pct devraient surveiller notre frère Sassou. Il est en perdition. Les jours qui viennent vont nous en dire plus..

  13. Iwarangot dit :

    Tu as raison cher Ebaka, aller aux élections, c’est la plus stupide des décisions que notre opposition. Mais nous comprendrons aisément, qu’elle nous a menée en bateau pour couvrir Sassou avec son coup d’état. ce serait une honte international, une malediction après tous ces martyrs…

  14. Wabuza dit :

    Mes amis,
    Je reste, pas étonné , mais sans voix face au silence de certains parties politiques tel que le RDD du Général Yhombi. Où est passé l’Esprit Républicain de ce Grand Homme d’Etat ? Mais que dire des autres…. Là où Sassou est fort , il faut au moins lui reconnaître cela, c’est imposer la famine au Peuple Congolais et donc soumettre tout une classe Politique dont les Noms depuis l’indépendance de ce pays non pas changés.
    À quand une jeune classe politique ? Quand je parle de jeune classe politique , j’y ajoute aussi intègre , pas comme les Gokana Denis, Moungala ….etc qui certes compétents mais ont vendu frères, sœurs ,mères et pères pour être invité à la mangeoire de Mpila. Et le comble , ils font pire que leur propre chef…..
    Il faut simplement que la Nation Congolaise se lève , Sassou veut terroriser les congolais et lui imposer un système esclavagiste dont la Famille serait au sommet de cette chaîne alimentaire.
    Je suis triste de voir une brillant ingénieur comme Gokana Denis formé en Europe être la cheville ouvrière de ce système et réseau de corruption mis en place par lui pour le compte de son Maître.
    Système consistant à piller le Congo-B des revenus de la vente de ses ressources pétrolières au travers de divers Sté écrans à l’exemple de AOGC et ses filiales.
    Je ris quand je vois un autre brillant cadre congolais mentir devant la Nation Congolaise alors que je crois pas un mot de ce qu’il lis; M. Moungala où est passé votre volonté d’un État Exemplaire au service de son Peuple?
    Il est vrai que l’argent de Mpila rend autiste mais surtout amnésique.
    Cette Nation Congolaise que vous mépriser tant se réveille et elle n’est n’ai amnésique n’ai autiste, elle se souviendra de VOUS TOUS.

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