DES MILICES D’ÉTAT AUX MILICES PRIVÉES AU CONGO : La militarisation du champ politique (1ère partie). Par Dieudonné Antoine GANGA

Enfant soldat au Congo-Brazzaville
(guerre civile juin-octobre 1997) )

Notre pays, le Congo, après une brève expérience démocratique de trois (3) ans (1960 – 1963) au cours de laquelle, trois (3) partis politiques, le Mouvement Socialiste Africain (M.S.A.) de M. Jacques Opangault, le Parti Progressiste Congolais (P.P.C.) de M. Félix Tchicaya, et l’Union pour la Démocratie et la Défense des Intérets Africains (U.D.D.I.A.) de M. l’Abbé Fulbert Youlou étaient en compétition, a basculé dans l’ère du parti unique pendant 27 ans (1964 – 1991), sous la houlette des Présidents Alphonse Massamba-Débat, Marien Ngouabi, Jacques Joachim Yhombi-Opango et Denis Sassou-Nguesso.

À l’aube des années quatre-vingt-dix (90), les bouleversements qui ont emporté les démocraties populaires de l’Europe de l’Est , la nouvelle attitude de la France à l’égard des pays africains (discours de la Baule du 20 juin1990 du Président François Mitterrand) , et le réveil des aspirations démocratiques au sein du peuple congolais, conduisent à la tenue de la Conférence Nationale Souveraine en février 1991. Celle-ci définit une période de Transition Politique au cours de laquelle, le Gouvernement a préparé la mise en place des Institutions démocratiques élues, à savoir : la Présidence de la République, l’Assemblée Nationale, le Sénat, le Conseil des Régions, de Districts, de Communes et d’Arrondissements.

Ce changement politique avec le passage du parti unique vers un système démocratique ne s’opère pas sans difficultés. Il se traduit, en effet, par une série de tensions et de violences entre les trois formations politiques, à savoir le Parti Congolais du Travail (P.C.T.) du président Denis Sassou – Nguesso, le Mouvement Congolais pour la Démocratie et le Développement Intégral (M.C.D.D.I.) du Premier Ministre Bernard Kolelas, et l’Union Panafricaine pour une Démocratie Sociale (U.P.A.D.S.) du Président Pascal Lissouba, Président élu à 62% par le peuple congolais à l’issue d’une élection libre et transparente, organisée de surcroit par le gouvernement de Transition sous la houlette du Premier Ministre André Milongo, qui, tous rivalisent pour la conquête, ou pour le maintien au pouvoir. Ces tensions ont dégénéré par trois fois en conflits violents en 1993, 1997 et 1998.

L’une des grandes particularités de tous ces conflits internes congolais est l’existence des milices privées solidement armées dans chacun des principaux camps et qui se sont constituées à partir de 1992.

Ces milices qui ne sont pas nées du hasard, trouvent leurs origines ou leurs racines dans une tradition milicienne bien ancrée au Congo, née à l’époque des partis uniques, le Mouvement National de la Révolution (MNR) sous le Président Alphonse Massamba-Débat et le Parti Congolais du Travail (PCT) sous le Président Marien Ngouabi, prônant respectivement le socialisme scientifique et le marxisme-léninisme. L’on a vu alors naitre d’une part les milices de la Jeunesse du Mouvement National de la Révolution (J.M.N.R.), de l’Union de la Jeunesse Socialiste Congolaise (U.J.S.C.) du P.C.T) et d’autre part, les milices populaires et ouvrières dont la mission était celle de défendre la Révolution de 1963 et ses acquis, contre l’impérialisme et ses valets locaux, les contre – révolutionnaires.

  1. Militarisation du champ politique ou la genèse des Milices.

A/ Sous le monopartisme de 1964 à 1991.

Les milices sont des « Organisations paramilitaires constituant l’élément de base de certains partis totalitaires ou de certaines dictatures ». Elles ont existé au Congo pendant toute la période monopartite durant 27 ans, plus d’un quart de siècle, de 1964 à 1991, sous les Présidents Alphonse Massamba-Débat, Marien Ngouabi, Jacques Joachim Yhombi – Opango et Denis Sassou – Nguesso.  

En effet, après 1964, avec la naissance du parti unique, le Mouvement National de la Révolution (M.N.R.), arrivent de nouvelles idées et de nouvelles exigences pour les forces armées. La révolution serait menacée de l’intérieur comme de l’extérieur ; les « ennemis de la Révolution » se trouveraient partout ; elle a donc besoin d’être défendue de manière populaire par son peuple. Naît alors l’idée, peut-être non partagée par le Président Alphonse Massamba-Débat, de créer la « Défense civile » le 15 juin 1965 , pour protéger la Révolution et imposer la dictature du prolétariat. Voir décret ci-dessous.

Naissent aussi les idées de nationaliser les écoles, de supprimer les mouvements chrétiens d’apostolat des jeunes et d’embrigader les jeunes dans la jeunesse du Mouvement National de la Révolution (J.M.N.R.), fer de lance de la Révolution, chargée de faire triompher les idéaux du marxisme – léninisme.

Ainsi, pour la première fois dans l’histoire du Congo, la jeunesse congolaise, en dehors de l’armée régulière, se familiarise avec les armes de guerre. Elle est alors dotée d’une véritable armée « la Défense Civile » qui dispose de ses propres officiers comme son leader le lieutenant Ange Diawara Bidié, et d’officiers des Forces Armées Congolaises, renommée Armée Nationale Populaire (APN), le 22 juin 1966. Par ailleurs, ces officiers et les camarades cubains exportateurs de la révolution prolétarienne assurent la formation des jeunes embrigadés.

Des slogans du genre « Seule la lutte libère », « Production-Discipline-Fusil », « Nous ne laisserons les armes que lorsque la victoire sera totale. », sont enseignéset diffusés. Aucun critère autre que le militantisme à la Jeunesse du Mouvement National de la Révolution (J.M.N.R.) n’est requis pour « intégrer les rangs.»

Chaque milicien reçoit au moins une arme de guerre qu’il détient ou garde par devers lui. Ipso facto, l’arme et les munitions deviennent sa propriété exclusive. Les bavures sont nombreuses et les victimes données pour solde de tout compte au nom de la Révolution. Ce qui entraine fatalement la fragilisation de l’Unité Nationale, de l’esprit républicain et de la paix sociale. Entre-temps, ont lieu les premiers affrontements armés entre l’Armée régulière et la Défense civile, lors du Mouvement Insurrectionnel du 31 juillet 1968 dirigé par le commandant Marien Ngouabi, et qui est présenté comme une « opération salutaire destinée à arrêter la dérive peu orthodoxe du Président Alphonse Massamba-Débat chantre non pas du socialisme scientifique mais du socialisme bantou. »

Lors de ces affrontements au camp « Biafra » à « l’Angola Libre » siège du Mouvement Populaire pour la Libération d’Angola (M.P.L.A.) à l’entrée du quartier Météo de l’arrondissement de Makélékélé, les jeunes de la Défense Civile « formés pour défendre la Révolution » tiennent la dragée haute aux militaires de l’Armée qui, à force de frustration, ne supportant plus la doublure faite par la Défense Civile, décident de passer à l’action et d’en finir.

 Au lendemain de la réussite du Mouvement Insurrectionnel, le Commandant Marien Ngouabi dissout la Défense Civile et la Gendarmerie Nationale, puis procède à l’épuration de l’armée. Ainsi 340 officiers, sous-officiers, commissaires et inspecteurs de police ainsi que des hommes de troupe sont simplement écartés au seul motif d’insuffisance idéologique décelée sans aucune investigation, et remis purement et simplement à la disposition de la Fonction Publique.

D’autre part, en décembre 1969, le Président Marien Ngouabi crée le Parti Congolais du Travail (P.C.T.), parti d’avant-garde, unique et marxiste-léniniste.  Lequel parti deviendra un Parti-État et dirigera ipso facto tous les organes de l’État. Sa nouvelle culture est le reflet de la traduction d’une mentalité de politique de violence, de feu et de sang, comme l’affirment ces slogans : « Nous devons utiliser la violence révolutionnaire contre la violence réactionnaire », « Pas de liberté aux ennemis de la liberté » et « Le pouvoir est au bout du fusil. » L’Armée Populaire Nationale (A.P.N.) dont la devise est on ne peut plus tranchante, pleine de vigilance et d’ardeur « Vaincre ou Mourir. » Le mot ou plutôt la devise de la jeunesse congolaise unifiée devient « Solidarité – Discipline – Fusil. » L’on y trouve le thème « Fusil », sans erreur. C’est donc dans cette atmosphère que le génie politique vient expliquer que la Révolution qui « a repris son élan doit être totale et pour cela, la vigilance du peuple travailleur contre les contre – révolutionnaires, doit être redoublée et réorganisée. »

Le Parti – État décide aussi de redonner les armes aux populations civiles, tout en précisant que ne peut accéder au port d’arme de guerre qu’un militant appartenant à une structure de production. C’est en sorte la Défense Civile qui renait pour constituer la milice dont les composantes sont les suivantes : la Milice Ouvrière, la Milice Estudiantine et la Milice Paysanne. Les miliciens, on les trouve partout : dans les entreprises d’État, dans les lycées, dans l’université, dans l’administration, dans les quartiers et dans les régions.

La Milice du Parti – État, avatar de la Défense Civile, est l’armée sans règles militaires réelles, même si à sa tête sont placés des officiers de l’Armée Populaire Nationale (A.P.N.) Elle répond à un seul commandement, de son Etat-major général au sein de la commission politique à l’armée. Elle appartient au parti unique, comme l’armée nationale appartient à l’État.

Investie enfin du triple rôle de police municipale, de police politique et de milice d’État, la Milice va cristalliser la légitimité de la violence urbaine et rurale. Patrouillant de jour comme de nuit, elle commettra impunément de nombreuses violations des droits de l’homme. L’on s’arroge le droit de tuer, de disposer de la vie ou de l’avenir des autres citoyens, simplement parce que l’on a le pouvoir de le faire, la force de le faire en application du principe « le pouvoir est au bout du fusil » et parfois du simple fait du Prince.

L’avènement de la Démocratie avec la tenue de la Conférence Nationale Souveraine en 1991 va dissoudre la Milice sans pour autant se préoccuper que l’on n’a pas assouvi la soif de puissance et l’attrait que l’arme de guerre a créés dans la tête d’une certaine jeunesse qui ne sait rien faire, et à qui aucun projet de société n’est proposé. Cette jeunesse qui est devenue une véritable pompe à aspirer les jeunes ruraux pour les transformer en citadins, qui ne tardent pas aussi à constituer une clientèle politique facile, une fois que tombent leurs illusions de puissance, d’insertion et de réussite sociale. Qui plus est, la Milice qui recrute large dans les milieux des jeunes désœuvrés, donne des illusions d’emploi et de formation à l’étranger en même temps que de puissance. La Milice donc dissoute, les jeunes qui en faisaient partie se trouvent à nouveau « désœuvrés » et abandonnés à eux-mêmes. Néanmoins, ils possèdent des armes et constituent le terreau fertile où les leaders politiciens véreux et assoiffés de pouvoir, privilégiant leurs intérêts au détriment de l’intérêt national, iront recruter des éléments pour former leurs milices privées. Celles-ci, contrairement à leurs aînées, la Défense Civile ou la Milice, toutes deux milices populaires, ne dépendent pas de l’État ; elles sont individuelles, particulières ou privées et ne prennent pas part aux Forces Publiques.  

Miliciens au Congo-Brazzaville (guerre civile juin-octobre 1997)

Destinées au départ à défendre un simple citoyen, en l’occurrence un leader politique (Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntoumi, Bernard Kolelas, Pascal Lissouba, Denis Sassou-Nguesso, Jacques Joachim Yhomby Opango) dont elles deviennent le bras armé plutôt que celui de leurs partis respectifs, elles s’illustreront dans l’exécution de basses besognes, comme le pillage systématique des biens d’autrui et de l’État ; elles s’illustreront aussi dans l’arrestation arbitraire et dans la séquestration dans les geôles privées que certains de leurs leaders avaient soit installées dans leurs parcelles, soit dans les parcelles ou villas des voisins qu’ils avaient réquisitionnées manu militari, comme au Far-West d’antan aux États-Unis d’Amérique.

A SUIVRE ( Les milices sous l’Ère Démocratique)

Par Dieudonné Antoine GANGA

Ancien Ministre des Affaires étrangères 1992

Ancien ambassadeur du Congo à Washington (USA) et à Addis Abeba (Éthiopie)

Diffusé le 18 juin 2020, par www.congo-liberty.org

CONGO-B : SI L’ON PARLAIT DE NOS ENFANTS ET DE NOS JEUNES. Par Dieudonné Antoine GANGA.

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9 réponses à DES MILICES D’ÉTAT AUX MILICES PRIVÉES AU CONGO : La militarisation du champ politique (1ère partie). Par Dieudonné Antoine GANGA

  1. Samba dia Moupata dit :

    Le moins que l’on puisse dire , c’est que le président Massamba Débat à eu tort de créer cette milice d’état dénommer défense civile . Car c’est Ange Diwarra son commandant en complicité avec Marien Ngouabi qui demanda aux troupes de déposer les armés , cet ainsi qu’arrivera sa chute du pouvoir , pourtant avec un bilan économique très honorant. Marien Ngouabi à eu la milice nationale , Lissouba les Aubevillois . Mais Sassou Dénis arrive avec ses milices privée Cobras et Ninjas , car le vrai patron de la milice Ninjas c’est Sassou Dénis puisque c’est lui qui apporte la logistique et l’argent à Bernard Kolélas . Depuis cette milice privée cobra s’est transformée en milice d’état la dénommée DGSP une milice 100% Mbochis qui à transformée le département du pool en terrain de chasse , parole du deuxième personnalité de la barbarie Mbochi Jean Dominique Okemba .

  2. Lucien Pambou dit :

    Merci Monsieur le ministre Ganga pour ce texte qui peut être une explication de la destruction de la société congolaise par la faute de ses hommes politiques avides de pouvoir.

    Pourquoi la jeunesse congolaise sert de chair à canon

    Les hommes politiques congolais sont tellement préoccupés par le pouvoir politique comme source de rémunération qu’ils finissent par sacrifier leurs enfants et petits enfants au nom de l’ethnie tribu.
    L’enfant doit être protégé au nom d’un droit universel. En Afrique, on constate que la faiblesse des milices privées en termes de personnes oblige à un détour par l’enfance. Pauvres de nous Congolais, on sera toujours dominé car la civilisation n’est pas notre espace de vie.

  3. Wilfrid SATHOUD dit :

    L’existence des premiers parti politique créée dans notre pays par Jean Félix Tchicaya (PPC), Jacques Opangault (MSA), Fulbert Youlou (UDDIA-RDA) remonte à la période coloniale, avant 1960.

  4. Lucien Pambou dit :

    A wilfrid SATHOUD

    Vous avez raison de dire que les trois partis politiques cites(UDDIA-RDA, MSA, et PPC ont ete creees avant l’independance donc pendant la periode coloniale

    Neanmoins Mr ganga explique les places et les roles des partis cites ci dessus pendant la periode dominée par l immediate independance au moment ou le congo recouvre sa souverainete juridico politique en tant qu Etat-Nation

  5. Isidore AYA TONGA 100% Intérêt général dit :

    LE POOL: PABLO SERAIT- IL UN GIBIER QU’ IL FAUT TRAQUER ? LA PAIX SERAIT ELLE AU BOUT DU FUSIL ?

    Après « Ntumi » aujourd’hui « Pablo » et demain après Sassou Nguesso et l’histoire va-t-elle se répéter dans le futur ailleurs au Nord? Le terrorisme d’état de demain ou de l’après Sassou Denis est tout justement le terrorisme d’état dans le Pool actuel qu’on ignore et pourquoi? Parce que le futur ou l’avenir est tout justement le passé et le présent qu’on ignore. Après investigation, les images sont récentes. Ces troupes ont été envoyées par JDO, afin de perturber le Pool et ainsi, camoufler leur guerre de succession du pouvoir. Ces images sont récentes. Ces troupes ont été envoyées pour rechercher Pablo. Ces militaires ont été envoyés pour rechercher soi-disant « Pablo ». Un pauvre paysan qui est soupçonné de faire un coup d’État. C’est fou…
    LE POOL: PABLO SERAIT- IL UN GIBIER QU’ IL FAUT TRAQUER ? LA PAIX SERAIT ELLE AU BOUT DU FUSIL ? https://www.youtube.com/watch?v=WlW1sNG2KSY

  6. Samba Axel dit :

    La racine de toutes ces milices et leurs partis politiques, c’est la soit disante revolution des 13,14 et 15 Août 1963, dites les 3 Glorieuses en Histoire, comme le rappelle en parlant de l’arrivée de Massamba Débat, car si Youlou n’avait pas été déposé par un syndicat totalement acquis aux soit disant socialistes de l’armée, aujourd’hui le Congo ne serait pas comme aujourd’hui. Youlou ensemble avec Opangault avait une autre vision du développement. Rien que sous l’époque du Congo comme territoire de l’empire français avec sa diplomatie agissante des leaders politiques comme Tchicaya, Opangault et Youlou, dont le représentant du Congo et du Gabon à l’assemblée nationale française, M. Félix Tchicaya, le Congo abritait déjà le siège de l’OMS Afrique, et sous Youlou, le Congo était le 1er pays en Afrique Noire francophone à avoir une télévision publique inaugurée en novembre 1958, aujourd’hui notre TV Congo est l’ombre d’elle même. Déjà Houphouet copiait Youlou, était impressionné par le learship de Youlou, regardez la Côte d’Ivoire maintenant après 30 ans de règne, et imaginez comment devrait être le Congo, si Youlou faisait juste 15 ans même au pouvoir.  »Youlou a tout volé, nous rebâtirons de nouveau, vive la liberté, oyé, oyée », et après 6o ans, rien n’a été rebâti comme promis, ce qui a bâti ou rebâti, ce sont les villas des voleurs, des hommes politiques qui pensent qu’à leurs familles. Bref, la racine de toutes ce smilices, c’est Massamba Débat (bien qu’il avait un bilan économique relativement bon, mais celui de Youlou allait être meilleur en 15 ans de pouvoir), c’est Ngouabi, c’est Yombi, c’est Sassou, c’est Lissouba avec un tribalisme exacerbé , le père du tribalisme en politique en politique au Congo, un intellectuel obscure ayant du tribalisme dans le sang, et Sassou actuel ne fait copier ce que lu Lissouba avait fait: le Tribalisme. Le Congo sera construit par nous autres là, on arrive en politique, on sur le volet économique d’abord, ensuite c’est la politique

  7. LE WEBMASTER - TOUT PROPOS HORS SUJET EST SUPPRIMÉ dit :

    La rédaction de ce site prend beaucoup trop de temps pour proposer des sujets et susciter des débats dignes. Nous n’acceptons pas que des internautes sciemment détournent le débat qui doit tourner sur l’article proposé. Ne pas le faire, c’est ne pas respecter non plus l’auteur. Le sujet abordé est celui des milices.
    Congo-liberty n’est pas un défouloir.
    Tout propos hors-sujet sera supprimé et les récidivistes blacklistés
    À bon entendeur salut !

  8. Anonyme 5 dit :

    Parfaitement d’accord avec vous Axel Samba à 100%

  9. Le dernier bantou kongo dit :

    Bonsoir ! Le problème avec ce genre d’article, c’est que Monsieur Ganga ne puisse pas se rendre disponible pour un débat contradictoire sur le plateau de Congo liberty par exemple. Juste deux questions à vous poser cher compatriote en raison de mon désaccord profond : 1- quelles sont les bases anthropologiques de la création des milices décrites dans votre article ? 2- si pour vous coup d’État militaire est une conséquence d’une guerre dite civile,quelles sont alors les causes lointaines et immédiates de leurs superpositions ?

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