Collectif des partis de l’opposition congolaise, signataires de la déclaration du 17 août, relative aux élections législatives de 2012.
Communiqué de presse
Les présidents des partis de l’opposition, membres du Collectif, ont appris avec consternation le drame survenu dans le quartier de Makazou à Mfilou, à la suite du crash d’un avion-cargo d’une compagnie arménienne, affrété par Aéro-Service, le vendredi 30 novembre 2012 à 18h.Une délégation des présidents de ces partis s’est rendu sur les lieux de l’accident pour constater la gravité de la situation. Ce crash a occasionné d’énormes dégâts matériels et causé la mort de plusieurs dizaines de personnes, contrairement au mensonges débités par télé-Congo qui, dans une première version avait prétendu que « l’avion s’était écrasé dans une zone inhabitée et qu’il n’y avait aucun mort », avant d’annoncer dans son édition de 20h que « le crash de l’avion avait causé des dégâts matériels peu importants et la mort d’une seule personne ».
Au nom des partis membres du Collectif, la Conférence des présidents exprime sa compassion et sa solidarité aux familles éprouvées et leur présente ses condoléances les plus attristées.
Ce crash du 30 novembre 2012 prolonge la série noire des accidents d’aéronefs, survenus ces dernières années dans les installations aéroportuaires à Brazzaville, à Pointe-Noire et à l’intérieur du pays. Les présidents des partis membres du collectif soulignent que tous ces évènements douloureux sont le résultat d’une mal gouvernance générale notamment, la conséquence de l’absence d’une véritable politique d’aménagement du territoire, de gestion des risques et des catastrophes, des transports en général, des transports aériens en particulier, secteur où officient des acteurs non professionnels, soucieux avant tout de faire des profits et qui ne respectent nullement les normes internationales de navigation aérienne. La sécurité des personnes et des biens est le cadet de leurs soucis.
Comme on le sait, à Brazzaville, à Pointe-Noire et à Dolisie, les aéroports sont construits à proximité des quartiers résidentiels à forte concentration des populations, alors que les normes internationales interdisent toute forme de proximité entre les zones d’habitation et les zones susceptibles d’abriter des activités présentant des dangers pour les populations, tels les aéroports, les dépôts d’armes de guerre ou de stockage des produits chimiques toxiques, etc.
Pourtant, plusieurs alertes étaient déjà données par les crashs antérieurs d’avions à Pointe-Noire comme à Brazzaville, toutes choses qui auraient pu conduire le gouvernement à mettre en œuvre des dispositifs de prévention en matière de sécurité des personnes et des biens. Le problème de la sécurité des populations ne préoccupe pas le pouvoir. En effet, c’est en octobre 1980 que la décision de délocaliser les casernes et de déplacer les aéroports de Brazzaville, et de Pointe-Noire a été prise lors d’une réunion du Bureau politique du PCT, élargi au gouvernement, présidée par le général d’armée Denis Sassou Nguesso. Trente-deux (32) ans après, rien n’a été fait. Bien au contraire le gouvernement a fait le choix de réaliser d’importants investissements tant à Brazzaville qu’à Pointe-Noire. Le pouvoir passe son temps à acheter massivement les armes de guerres et à entretenir des mercenaires dans les environs de Brazzaville, Owando et Oyo.
Par ailleurs, les présidents des partis membres du collectif exigent que les aéronefs en service soient bien entretenus et qu’ils réunissent les conditions techniques exigées pour être autorisés à naviguer dans l’espace aérien congolais, en toute sécurité.
La responsabilité des crashs d’aéronefs incombe d’abord au pourvoir qui n’a pas pu ou su mettre en place une politique optimale de transport, garantissant la sécurité des personnes et des biens.
Les présidents des partis de l’opposition, membres du Collectif exigent que le gouvernement prenne les mesures nécessaires, non seulement pour une prise en charge des sinistrés et des familles éprouvées, mais aussi et surtout pour promouvoir une véritable politique dans le domaine des transports aériens.
En renouvelant leurs condoléances aux familles éprouvées, les présidents des partis membres du collectif appellent le peuple congolais à exiger du pouvoir, la mise en œuvre de nouvelles règles de gouvernance politique, économique, sociale et environnementale, aux fins d’éviter aux filles et fils du Congo les catastrophes meurtrières à répétition comme le crash de Mvou-Mvou à Pointe Noire en 2010, les explosions du 04 mars 2012 à Mpila, Kanga-mbandzi, Ouenzé et Talangaï à Brazzaville et le crash de Makazou-Mfilou du 30 novembre 2012.
Que les âmes des victimes du crash de Makazou-Mfilou reposent en paix
voila un collectif des tintins comme son supplétif Congo ya moukalou
Exigez! Exigez! toujours et toujours, la démission du despote Sassou afin de remettre sur pieds, les pratiques d’un Etat de droit dans une République démocratique .
Sassou tombera avec le concours de tous (tintins et autres congo ya…). Ce n’est pas en stigmatisant les autres que l’on arrivera à bon port : la démocratie pour tous.
Ouais bandes d’incapables cette soit-disant opposition dont a plupart des membres ont léché et lèchent toujours les bottes ensanglantées du dictateur sassou. Vous participez aux travaux de cette assemblée nationale de croupions. Vous faites le jeu du dictateur sanguinaire sassou. Raison pour laquelle, Vous êtes incapables de provoquer un véritable sursaut national pour dégager le dictateur sanguinaire sassou.
Arrêtez d’endormir le peuple congolais, par vos fausses déclarations et gesticulations qui n’aboutissent à rien sinon que du bla bla; l’on vous connait tous et un jour viendra où vous aurez aussi des comptes à rendre au peuple congolais qui continue de souffrir sous le joug du dictateur sanguinaire de sassou!
Un jour viendra… Le Peuple congolais vaincra…