DE QUELQUES ASPECTS INTRODUCTIFS SUR LES BA-KOONGO DU CONGO-BRAZZAVILLE

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«  La culture d’une nation est le miroir où se reflètent ses connaissances, ses croyances et ses traditions originales. C’est, en bref, une clé à l’aide de laquelle on peut ouvrir la porte de la connaissance de son peuple et de ses institutions. Un jugement clair reposant sur des informations exactes est, à son tour, le vrai chemin vers l’amitié et la sympathie parmi les nations du monde. »

Le Prince F. KONOYE

  1. APERCU SUR LA CREATION DU ROYAUME DE KOONGO

 

Il existe une documentation abondante sur l’Histoire de l’ancien royaume de Koongo. Une liste des sources et travaux concernant l’histoire de l’ancien royaume a été publiée en 1953 par Mgr J. CUVELIER. Du XVIe au XVIIIe, les récits de voyage et les relations des missionnaires ont composé des tableaux plus ou moins détaillés de la société et de la civilisation Koongo.

A dire vrai, c’est à la fin du XIXe siècle que les historiens attachés à la connaissance de l’ancien royaume de Koongo, vont pondre des travaux d’une importance capitale. A titre d’exemple, PAIVA MANSO a effectué, en 1877, une publication de sources portugaises qui fut complétée par A. DE ALBUQUERQUE FELNER en 1933. Puis le mouvement de recherche s’est accéléré ; le révérend père ANTONIO BRASIO fait paraître, coup sur coup, les quatre premiers volumes des Monumenta Missionaria Africana (1953-1954) où figurent des textes originaux du XVIe siècle se rapportant à Koongo et à l’Angola ; Mgr J. CUVELIER édite diverses relations, puis, avec la collaboration de l’abbé J. JADIN, commence à publier en 1954 une vaste documentation intitulée : L’ancien Congo d’après les archives romaines (1518-1640)

D’après l’auteur inconnu de l’Historia do reino do Congo, rapporté par le sociologue et Kongologue Français Georges BALANDIER, le royaume de Koongo aurait été crée en 1275, mais pour la plupart des auteurs ou anciens chroniqueurs, ayant séjourné à Mbanza Koongo ou San Salvador, la capitale du royaume de Koongo, celui-ci aurait été crée à la fin du XIVe siècle.[ BALANDIER G. « La vie quotidienne au royaume de Kongo du XVIe au XVIII siècle » Hachette 1965 P.22. ]  [VANSINA « Les anciens royaumes de la savane » Presses universitaires du Zaïre 2e édition Kinshasa 1976 P.31.

Le héros fondateur du royaume de Koongo est NIMI LUKENI qui, au moment de son accession au trône adopte l’appellation de NTINU WENE, c’est-à-dire du grand chef ou roi. Les traditions locales recueillies par les anciens chroniqueurs affirment que ce dernier était originaire d’un petit royaume dénommé VUNGU (situé sur la rive septentrionale du royaume de Koongo).

Après avoir réussi ses premières conquêtes que constituent la province de SUNDI, une des six provinces du royaume, NIMI ou NTINU WENE sera confronté par un haut dignitaire et grand propriétaire des terres sur lesquelles, il entendait exercer son autorité royale dénommé NSAKU. Pendant plusieurs mois NSAKU ne voudra guère du jeune NIMI LUKENI qu’il considérera comme un usurpateur. Ce n’est qu’à la suite d’une médiation menée par des notables des contrées environnantes que NSAKU mettra fin aux hostilités en acceptant le jeune NIMI et surtout en lui confiant l’administration des affaires politiques du royaume. NSAKU lui-même étant chargé du pouvoir spirituel et, entre autres, de l’intronisation du roi et de ses successeurs.

  1. LES COMPOSANTES ETHNIQUES DE L’ANCIEN ROYAUME DE KOONGO

L’illustre kongologue congolais Raphaël BATSIKAMA, rapporte que la création du royaume de Koongo aurait connu trois grandes étapes évolutives qui sont : [L’Ancien Royaume du Congo et les BaKongo, L’Harmattan 1999 P.180.]

  1. L’ETABLISSEMENT DU PREMIER FOYER DANS LA FONDATION DU ROYAUME DE KOONGO : LE KOONGO-DYA-MPANGALA

L’aïeule de tous les Congolais ou Koongo est NZINGA, fille de NKUWU, elle fut mariée à NIMI et eurent trois enfants (deux garçons et une fille) : VITA NIMI, MPANZU’A NIMI et LUKENI LWA NIMI.

  • VITA NIMI : Fils aîné du couple NZINGA-NIMI, il est aussi appelé NE VUNDA ou NSAKU, le diplomate, le négociateur, celui qui prépare les voies et aplanit toutes les difficultés.
  • MPANZU’A NIMI: réputé pour être un audacieux, un courageux. Il fut un excellent agriculteur et un habile cuisinier. C’est ainsi qu’il fut appelé NDAMB’A NGOLO.
  • LUKENI LWA NIMI : Unique fille d’une fratrie de trois enfants, elle fut aussi appelée VUZI du fait de son caractère difficile.

En somme, la famille (lignage) NZINGA, la responsable pour la création et l’administration de ce premier foyer congolais, fut, à cause de toutes ces caractéristiques du pays, dénommée KYANGALA.

 

  1. L’ETABLISSEMENT DU SECOND FOYER OU DE KOONGO-DYA-MULAZA

Après que les Bâtisseurs de Koongo aient réussi à instaurer un ordre socio-politique à Mbanza Koongo ayant de surcroît une forte influence dans les contrées environnantes, le lignage de NSAKU fut principalement chargé d’envoyer quelques membres en missions de reconnaissance et d’exploration. Ceux-ci, s’orientèrent vers l’Est en réussissant par mettre à l’actif de leurs conquêtes des terres ou des régions que sont :

Mpângala, Matâmba, Nsôngo, Nsuku, Nsûndi, Mbâmba, Nsânga, Mpindi, Mpûmbu, Mbûnda, Ngôyo, Bêmbe, Mbînda, Mpêmba, Nsônso, Mbwêla, Lemba, Ndîngi, Kimbôngo, Kindûndu, Zânga, Kôngo, Kikôngo, Kingôyi, Kinsaku, Kinsâsa, Zâmba, Boko, Kimbânda, Kimbîmbi, Ngômbe, Pâza, Ngûngu, Ngându, Lukuni, Mpese, Luwânda, Kinzûndu, Kimpângu, Musânda, Kûmbi.

Ces régions ou territoires, selon qu’ils aient appartenu aux NZINGA, aux NSAKU, ou aux MPANZU portaient des dénominations suivantes

  • NZINGA : Mbâmba, Ngôyo, Mazînga, Kinânga, Mbinda, (Kabînda), Mpângala (Sud)

 

  • NSAKU : Mpêmba, Kakôngo, Mbata, Nsânga, Zômbo, Lêmba, Kiyaka, etc (Centre)

 

  • MPANZU : Mpângu, Nsûndi, Vûngu, Lwângu, Nsôngo, Nsuku, Mpûmbu, Ndôngo, Dôndo, Yombe, Kimbangu, etc (Nord)

 

 

  1. L’ETABLISSEMENT DU TROISIEME FOYER OU KOONGO DYA MPANZU

D’après Raphaël BATSIKAMA dont les sources bibliographiques sont très abondantes sur l’histoire de l’ancien royaume de Koongo, le Koongo-dya-Mpânzu semble être la partie territoriale où les ethnologues européens ont le mieux réussi à fabriquer des races et des tribus. [ BATSIKAMA R. Opcit. P.211.]

Les lignages, les mêmes que partout ailleurs dans le Royaume du Congo, comme on a pu le remarquer, deviennent, observe-t-il, au Kôngo-dya-Mpânzu autant des peuples, des races et des tribus. Parfois même, les descendants d’un même lignage, bien que parlant une même langue, constituent, conclut-il, plusieurs tribus, plusieurs races, plusieurs peuples.

Ainsi l’on y compte, pour le lignage (la famille) de :

  1. MPÂNZU: des Bêmbe, des Dôndo, des Lâmba, des Lûmbu, des Lwângu, des Pûnu, des Sûndi, des Wûmbu, des Yômbe, etc.
  1. NSAKU: des Kâmba, des Kota, des Tsângi, des Vili, des Yaka, etc.
  1. NZÎNGA : des Bwênde, des Ghângala, des Kabinda, des Kunyi, des Mbâma, des Minkenge, des Nyânga, des Woyo, des Yînda, des Lâdi ou habitants d’une partie du Nsûndi établis notamment sur la rivière Lulâdi (Lunzadi), des Batséké, des Yâ-Ntatu,

Il ressort ainsi de cette étude monographique que les originaires des régions sud du Congo-Brazzaville sont les descendants directs de NIMI LUKENI ou NTINU WENE autrement dit sont des Koongo du moins pour la plupart à savoir :

SÛNDI, BÊMBE, LÂDI, DÔNDO, KÂMBA, VILI, GHÂNGALA, KUNYI, KOTA, LÛMBU, MINKENGE, WÛMBU, WOYO, PUNU ETC.

Dans son ouvrage sur « Les Kongo Nord-Occidentaux » publié aux éditions Presses Universitaires de France en 1959, Marcel SORET dresse une liste des composantes ethniques Koongo avec leurs variantes au niveau des appellations que sont :

  1. LAADI : Ladi, Lali, Lari, Ballali, Balari, Bwende…
  2. FUMBU : Bafoumbou, Bamfumu…
  3. KOONGO : Koongo tséké, Koongo yâ Ntâ-ntu…
  4. SUNDI : Nsundi, Bassoundi, Bazundi…
  5. GANGALA : Bahangala, Bagangala, Bagaangala…
  6. NYANGA : Minyanga, Manianga, Bamanyanga, Mayangasi…
  7. BEMBE : Babembe, Babeembe…
  8. KENGE : Kenge, Mikenge, Mikengue…
  9. DONDO : Badondo ; et peut être Ba Inda…
  10. KAMBA : Bakamba, Bakemba, Bakaamba, Nsuku…
  11. KUNYI : Bacougni, Bacoungni, Bakougni, Bakouni, Bakuni…
  12. YOMBE : Bayombe, Bayumbi, Mayombe, Mayumbe…
  13. WOYO : Bahoyo, Bawoyo, Bayoyo, Bawooyo…
  14. VILI : Bavili, Vili, Kabinda…[ SORET M. « Les Kongo nord-occidentaux » P.U.F. 1959 P.2.]

Par RUDY MBEMBA-DYA-BÔ-BENAZO-MBANZULU (TAATA N’DWENGA)

Diffusé le 09 décembre 2016, par www.congo-liberty.org

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77 réponses à DE QUELQUES ASPECTS INTRODUCTIFS SUR LES BA-KOONGO DU CONGO-BRAZZAVILLE

  1. Une culture fantastique, nous devrions nous rencontrer en tant que natifs et intellectuels du peuple Kongo. Le retard est immense sur l’éveil et la prise de conscience face à la perfidie des co-locataires de l’actuel Congo Brazzaville. Article minutieux et fouillé.
    NUNGA MUNA NUNGA (coûte que coûte, jusqu’au bout), la tradition et la vérité vaincront !

  2. Mingwa Biango dit :

    Cher Rudy,

    Juste un mot, merci beaucoup…je rêve d’une conférence à ce sujet entre toi et le professeur Ngoye Ngala ! Nzambi salisa
    Que Dieu te guide

  3. Gabio dit :

    Finalement tout le monde est kongo ou quoi! Meme les balali a Zanaga, Bambama, Ibiti (Sibiti) ou a Franceville sont donc tous des kongo. Les bafumbu eux aussi font desormais partie de la tres grande famille koongo qui ne cesse de s’aggrandir au fil des publications de nos « intellectuels du peuple Kongo ». Pauvre Ngalieme chef de bafumu de la rive gauche du fleuve, grand pere de Niarkos, et pauvre Mpountaba, chef de bafumu (de Boko a l’actuelle Brazzaville) de la rive droite du fleuve a l’arrivee de Stanley et de De Brazza doivent se retourner dans leurs tombes en apprenant qu’ils ont ete posthumement classes comme etant kongo.

    Le recrutement de toutes les ethnies et races du monde pour faire partie du royaume kongo se poursuit sans relache dans les officines kongologues. A cette allure et vu les relations etroites que ceux qui se veulent kongo (Poaty Pangou, Moudilou…) ont avec sassou, il ne serait pas surprenant que sassou et ses mbochis fassent leur entree dans la famille kongo. Pour cela, il suffit d’un petit jeu de mots pris comme reference dans les livres des esclavagistes blancs pour prouver l’appartenance des mbochis dans le royaume kongo. Puis on passera aux autres « nordistes » pour un tour de recrutement complet. Ca va ensuite s’elargir au Gabon, Cameroun, Tchad, Centrafrique voir Mali puisqu’il ya des Samba la-bas.

    Dans ce cas, pourquoi ne dites vous simplement pas que tout le monde est kongo au Congo ou en Afrique ou meme dans le monde? comme ca votre Poaty Pangou arretera de parler de l’etat kongo, teke ou ngala.

    Il y a des recherches qui meritent le « Ig NOBEL » PRIZE, tellement qu’elles paraissent inutilement rigoureuses.

  4. TATA NDWENGA dit :

    Tout à fait d’accord avec toi mon frère MINGWA, j’ai un profond respect pour des doyens comme NGOYI NGALA dont les travaux sur nos ancêtres sont une sorte de trésor pour mieux parfaire la société congolaise de demain.

    Tenons bon et réjouissons-nous d’avoir parmi nous des anciens comme NGOYI NGALA que je considère comme un véritable kongologue !

  5. David Londi dit :

    @Gabio,

    ce qui est effrayant c’est de ne pas avoir la curiosité d’aller vous faire une idée plus en allant chercher des éléments de validation. L’auteur vous donne les noms des auteurs. Prenez votre courage à deux mains et cherchez les preuves qui infirment ou confirment cette thèse. Vous avez une vaste bibliothèque, internet !

  6. Gabio dit :

    Londi,

    Les publications de Rudy Mbemba, c’est comme les interviews et publications de Poaty Pangou. Ce sont des litanies connues de tous ceux qui visitent les sites web de la diaspora congolaise depuis plusieurs annees. On a beau dire et demontrer a ces 2 « intellectuels du peuple kongo » que leurs incatations repetitives n’avaient pas des bases serieuses, ils font comme si rien n’etait et continuent leur chemin. On a beau demontrer que les bembes ou les laris comme kolelas n’etaient pas les kongo, lui s’en fout. Au contraire, il continue son recruitment et ajoute les balali et autres qui ne lui ont rien demande.

    Dans quel but il faut toujours imaginer elargir artificiellement la famille kongo? Pour convaincre malhonnetement les gens a croire aux incatations de Poaty qui veut que tout le sud du Congo soit kongo. N’est ce pas, par hazard, la conclusion de cet article de Rudy?

  7. MU-NGUNGA NKALA dit :

    Mais alors démontrez nous que les bêmbe ou lari ne sont pas kongo ! Fournissez nous les références bibliographiques. Cela paraît être plus intelligent et intellectuellement plus honnête que de venir nous parler de Robert POATY ou on ne sait qui ?

    Ah Ba Congolais kiadi mingi !

  8. David Londi dit :

    @Gabio,

    je comprends votre dépit et votre lassitude sur ce sujet qui reste sensible, pour preuve, depuis plus de 10 ans l’enseignement de l’Histoire du Royaume Kongo a été retiré du cycle primaire. On peut aborder l’analyse des différentes souches en appliquant la méthodologie des linguistes comme l’a fait C. Anta Diop.

    Ceux qui travaillent sur le sujet, Lisbonne et Rome sont des destinations de choix. Tout est écrit depuis le XVIe siècle. Dieu seul sait que je me bats contre les thèses de Poaty mais nous devons affronter toutes les parcelles de notre Histoire pour mieux affronter nos démons qui nous hantent depuis les indépendances. À aucune période de notre Histoire récente nous avons abordé les contradictions qu’elle instille dans nos débats et notre rapport à l’autre. Cet autisme a fait monter la bête immonde, la duperie érigée en système de gouvernement, le Tribalisme. Tout le monde sait que toutes les cultures se valent.

    Cette démarche ne doit donc pas consister à les hiérarchiser mais à maîtriser notre Histoire pour mieux prévenir certaines dérives à l’avenir. Je suis convaincu que le fait d’avoir fait des impasses ou s’être appuyés sur une culture étrangère qui avait pour but essentiel de nous déraciner pour mieux nous asservir. Ils l’ont fait avec les afro-américains qui l’ont compris et commencent à reconstruire les ponts avec les africains. Le point d’appui est très important pour aller loin ou déplacer les montagnes et des montagnes nous en avons, surtout face à un dictateur qui en joue.

    L’unicité culturelle ne garantit pas forcément une stabilité politique dans un pays. Hitler a persécuté les Juifs pourtant il était de culture judéo-chrétienne. Au Congo, nous avons vu les bakongos et les laris se détester de 1963 à 1970 sous Massamba Débat pourtant il y a des différences culturelles et sociologiques très infimes, non perceptibles d’un béotien en la matière. L’homme restera toujours un prédateur pour l’homme et ce depuis la nuit des temps, Caën n’a-t-il pas tué Abel ?

  9. Gabio dit :

    Reference pour les Bembes:

    Naissances d’une societe: espace et historicite chez les beembe du Congo
    GEOGES DUPRE

    Tu peux mettre ce titre dans google pour retrouver le livre.

    Pour les laris comme Kolelas, pas besoin de reference pour savoir qu’il est teke de Ntsoule

  10. David Londi dit :

    @Gabio,

    merci pour la référence, j’irai jeter un oeil !

  11. MU-NGUNGA NKALA dit :

    Croyez-vous que cette seule source bibliographique à savoir Georges DUPRE permet-elle d’affirmer ou de croire que les Bêmbe ne sont-ils pas Kongo ?

    En quoi Dupre serait-il plus fiable que d’innombrables auteurs même d’origine Kongo-bembe comme Ngoyi Ngala ou Ferdinand Ngoma voire Balandier ou Randles etc

    Pour votre gouverne Monsieur Ngoyi Ngala de souche Kongo-bembe a fait une superbe thèse sur les Kongo de la vallée du Niari. L’auteur de façon remarquable fait un descriptif des Bêmbe en tant que Kongo avec une immense bibliographie dans laquelle y figure votre Georges DUPRE. A mon sens, intellectuel et historien de grande qualité et congolais de surcroît appartenant à la famille Kongo, il est mieux placé que DUPRE pour savoir lui, ne serait que pour son vécu qu’il est kongo ou pas !

    La linguistique bembe ne vous interpelle t-elle pas ? L’existence des clans de façon identique comme dans d’autres groupes voire l’organisation famille ne suffisent-elles pas à vous démontrer que les Bêmbe sont des vrais Kongo. Parmi les clans Kongo au centre duquel, l’on situe les Bembe si vous ne le savez pas, c’est le clan bumba dont le patriarche est appelé Mu-Kutu qui fut réputé pour la culture des produits comme les arachides.

  12. Gabio dit :

    Londi,

    Justement on n’a pas besoin de cette unicite ethnique que veut creer l’auteur de cet article et Poaty Pangou. Pourquoi veulent t-ils coute que coute faire croire que tout le monde dans le sud du Congo est kongo, que veulent t-ils en faire surtout lorsqu’on sait le but de Poaty Pangou? Les miliciens de sassou massacrent tout le monde dans le Pool sous pretexte que ce sont tous des kongos comme veulent le faire croire Rudy Mbemba et Poaty Pangou. Parce que pour sassou, tuer les kongos n’entrainent pas des reactions des autres ethnies comme s’ils ne comptaient pas comme des humains. Et ce genre d’ecrits, non seulement n’ajoute rien de bon a la connaissance parce que des faussetes sautent aux yeux, mais aident sassou a dire a ses parents qu’ils tuent seulement ces kongos qui ne les aiment pas depuis toujours. C’est faux, les balles des miliciens de sassou ne choisissent pas entre les tekes, laris, hangala, mikengue ou kongos qui sont tous habitants du Pool. Ils tuent tout le monde.

    Je ne suis pas contre l’ethnologie, mais lorsqu’elle n’apporte rien, elle ne sert a rien.

    Pourquoi inventer des histoires? Depuis quand les kota sont-ils devenus des kongos? Il est de notoriete publique que les yaka du Congo sont des tekes tres proches des teke lali.

  13. Gabio dit :

    Mu-Kutu! savez-vous que cette expression se trouve chez tous les tekes et signifie la meme chose?

    Combien de references voudrez vous? avez vous au moins lu celle-ci, et avez vous compris que la langue bembe est tres proche du teke? Lisez d’abord ce livre et dites moi ce qui est faux. Les methodes et materiels de recherche qui ont donne lieu a cet ouvrage ont ete largement exposes, dites moi ce qui peut vous paraitre errone.

    Mais en quoi les livres ecrits par les esclavagistes blancs parlant du royaume kongo sont t-ils plus importants que les affirmations disant le contraire?

    A propos des references suplementaires, Congo-Liberty n’accepte pas que je poste les liens. De toutes les facons, peu importe, elles ne suffiront pas a vous faire comprendre, tellement que croyez a votre histoire. Une fois toujours dans ces memes litanies de Rudy, on nous a dit que HAITI etait un nom kongo. Voyez-vous comment votre exageration peut vous affoler!

    Supposons que le royaume kongo a existe, comme l’empire romain par exemple. Est ce qu’on peut dire que toutes les ethnies ayant fait partie du royaume ou empire kongo etaient toutes des kongos? Israel a fait partie de l’empire romain, mais est ce qu’on peut dire que les juifs sont des romains? Toutes ces ethnies cataloguees comme etant anciennes membre du royaume kongo, savaient t-elles qu’elles faisaient partie de cet ensemble ou que c’est l’esclavagiste qui l’a dit pour elargir son champ de chasse aux esclaves supposes etre les sujets d’un hypothetique roi kongo que l’esclavagiste lui meme a cree pour mieux piller la population africaine et attribuer la responsabilite a ce fameux roi cree de toute piece, et qui fait la fierte de Rudy Mbemba aujourd’hui?

    Les africains font pitie. Au lieu de chercher a mieux faire pour avancer l’homme noir, on s’attarder sur des nullites.

  14. Bakala dit :

    Quand je serai très riche, je consacrerai une partie de ma fortune à faire découvrir aux jeunes Koongo d’Angola, RDC, Congo et Gabon, leur histoire. Un peuple sans histoire n’a pas d’avenir. Or nous avons une riche histoire à transmettre et faire connaître aux générations à venir.

  15. Kongo dia kongo dit :

    Les auteurs de certaines descriptions Kongo, estimées inconvenantes à ses phantasmes ne seraient que des esclavagistes blancs et d’autres, auteurs de descriptions jugées convenantes à ces phantasmes seraient des ingénieux personnages qui seraient gentiment venus partagés leur culture comme dirait l’autre champion de droite française!

    Il en faudra vraiment des générations au congo pour que l’évolution élimine le virus de la médiocrité mbochi!

  16. LE SUDISTE dit :

    On est kongo par la culture et au premier chef par la langue que l’on parle et par le nom que l’on porte . Une autre preuve de la communauté culturelle entre deux ethnies kongo est l’usage des mêmes mots pour exprimer une réalité numérique . En d’autres termes tous les kongo utilisent les mêmes mots pour exprimer les chiffres nécessaires pour la description des quantités . Chez tous les kongo ou les bakongo on dit mosi ,molé ou zolé , tatu , yia , tanu…. pour dire un,deux trois,quatre ,cinq….Ils disent tous par ailleurs kumi et nkama pour exprimer les nombres cinquante et cent .
    Il se trouve que les beêmbé et les lari comptent en utilisant les mêmes mots et partagent un certain nombre de noms parmi lesquelles : ngoma , mabiala ,malanda,nkombo,nkengué…
    Le beêmbé et le lari ont en commun environ 60% de vocabulaire .Est-ce un hasard? Je ne pense pas .
    Pour terminer , il n’y a pas l’ombre d’un doute que beêmbé et lari sont tous des kongo même si cela ne semble pas plaire à tout le monde mais c’est la réalité .

  17. Voici un site intéressant qui interpeler tout Koongo: TV NSANGU ZA KIKONGO.
    C’est un site web angolais que j’avais découvert par hasard et je reviens chaque fois que j’ai le temps le visiter.

    En écoutant les interviewés, j’étais surpris de reconnaître la plupart des langues Koongo de la république du Congo: kamba, dondo, vili, punu, kugni, lari-kongo, mikengué, sundi, yombé, lumbu, etc.

    J’étais très ému de constater par moi-même que nous avons la même origine que les habitants du nord de l’Angola et du sud-ouest de la RDC.

    C’est un héritage à partager avec les jeunes d’aujourd’hui et à venir qui semblent déconnectés. En RDC et en Angola, les Koongo ont pris conscience de leur histoire et la revendiquent. Ce travail de sensibilisation reste un chantier ouvert au Congo-Brazzaville.

  18. Uhem mesut dit :

    Il faudrait peut-être aussi revenir sur la définition du termes Kongo, qui ne se limite pas uniquement à l’appartenance ethnique. D’où les errements intellectuels de certains sur l’appartenance ou pas de telle ou telle groupe humain.

  19. MU-NGUNGA NKALA dit :

    @ Gabio

    Je vous cite :

    « ……Une fois toujours dans ces memes litanies de Rudy, on nous a dit que HAITI etait un nom kongo. Voyez-vous comment votre exageration peut vous affoler!  »

    Pour confondre l’auteur Monsieur Rudy MBEMBA, il serait préférable que vous nous apportiez ses écrits d’après lesquels, HAITI est un nom Kongo.

    Cette manière de mener les débats me paraît plus intelligible et plus constructive que de rester sur des contestations ou oppositions qui ne nous avancent guère.

    En tout état de cause Georges DUPRE n’est point une référence biblique ou encyclopédique au point de nier l’appartenance des Bêmbés et Lari à la famille Kongo.

    Par ailleurs je partage le post de : Le Sudiste aux termes desquels :

     » On est kongo par la culture et au premier chef par la langue que l’on parle et par le nom que l’on porte . Une autre preuve de la communauté culturelle entre deux ethnies kongo est l’usage des mêmes mots pour exprimer une réalité numérique . En d’autres termes tous les kongo utilisent les mêmes mots pour exprimer les chiffres nécessaires pour la description des quantités . Chez tous les kongo ou les bakongo on dit mosi ,molé ou zolé , tatu , yia , tanu…. pour dire un,deux trois,quatre ,cinq….Ils disent tous par ailleurs kumi et nkama pour exprimer les nombres cinquante et cent .
    Il se trouve que les beêmbé et les lari comptent en utilisant les mêmes mots et partagent un certain nombre de noms parmi lesquelles : ngoma , mabiala ,malanda,nkombo,nkengué…
    Le beêmbé et le lari ont en commun environ 60% de vocabulaire .Est-ce un hasard? Je ne pense pas .
    Pour terminer , il n’y a pas l’ombre d’un doute que beêmbé et lari sont tous des kongo même si cela ne semble pas plaire à tout le monde mais c’est la réalité  »

    Là on n’a pas besoin de DUPRE pour mettre en lumière ses traits caractéristiques qui définissent l’appartenance de mes frères Bêmbé et Lari à ma famille Kongo.

    Ici, le post de Le Sudiste n’est-elle point d’une intelligibilité ou rationalité évidente ? C’est aussi ça être intelligiblement convaincant, digne de foi et de confiance car cela me fait plonger à ma propre réalité pour avoir vécu à Mouyondzi, Kinkala et Loubomo.

  20. Je suis en train de lire les commentaires à propos du substantif Kongo et autour de sa notion variable.

    Pour les natifs du Congo, le Kongo est une langue, une culture comme disait Madame de Staël « la littérature, c’est l’expression sociale d’un peuple ».

    Aussi, la notion et le générique Kongo constituent les sédiments d’un peuple. Ajoutés à cela, les territoires, les aires du Kongo viennent de la disparition des anciennes royautés que je cite ci-dessous, vu les écrits des explorateurs du XVème siècle, lire pour cela « Georges Balandier, le révérend Tempels, Cheik Anta Diop ainsi que Théophile OBenga et Ngoye Ngala ».

    Nous venons des anciennes royautés, royaume Kongo, royaume Téké et royaume Loango.

    Nous devrions nous réunir, apporter nos documents, discuter en hommes éveillés, avertis, pour apporter plus de lumière à ce projet. Et pourquoi pas, plus tard, constituer un groupe de chercheurs et tenir une bibliothèque pour Congo liberty ou tenir des conférences à ce sujet.

    Bon week-end à tous !

  21. S. NKALA dit :

    A une période où nous devrions réfléchir sur des sujets plus préoccupants, il n’y a pas inintérêt à la distraction ou aux lectures fantaisistes de l’histoire à la manière de RUDY MBEMBA-DYA-BÔ-BENAZO-MBANZULU (TAATA N’DWENGA).

    L’auteur de article, comme bon nombre d’illuminés ont tendance à englober tout le monde dans l’univers kongologique, ne font jamais l’effort assez élémentaire de s’informer sur la lecture angolaise de l’histoire du royaume Kongo.

    Car, le cœur du royaume est bien en Angola où se situe San Salvador, alias Mbanza Kongo.

    Pour les angolais, il n’y a aucun doute dans leur histoire lecture officielle de l’histoire : le royaume Kongo est situé entre le nord de l’Angola et une partie de l’ex-Zaïre.

    La présence des kongo au delà de cet espace géographique s’explique purement et simplement par la décadence du royaume écrasé par les forces militaires portugaises, la bataille d’ambouila, l’abandon du commerce au profit de l’Angola(voir l’histoire de Ngola), les ravages du trafic des esclaves…

    Tous ces événements ont conduit à des vagues de migrations vers un espace géographique qui couvre le sud de l’actuel Congo Brazzaville.

    Quand on ne connait pas ces fondamentaux, à la portée de out le monde, il est évident que l’on puisse patoger dans des approximations, allant jusqu’à voir dans les laris, des descendants de Nimi Lukeni.

    Quelle blague!

  22. MUSU MINDOULI dit :

    RUDY MBEMBA-DYA-BÔ-BENAZO-MBANZULU (TAATA N’DWENGA) devrait faire le tour de la région du Pool, dans les zones peuplées de laris, pour leur poser la question de savoir :

    « Pourquoi habitent-ils dans des villages ayant hérités des noms tékés, comme Ngamampiémé, Kinkala(en référénce à la rièvière nkala), Kimpila…

  23. VAL DE NANTES , dit :

    ATTENTION pendant que nous kongolisons , YAYA JAMAIS , revient sur le lieu du crime .Ce fut trop beau ,pour être vrai .
    A croire , qu’il aurait eu un coup de tél de SASSOU , fleuri des milliards de CFA .

  24. Kuna dit :

    Ah pauvre Gabio: toujours dans le sens contraire des aiguilles d’une montée. Gabio est capable de vous dire avec force que 1+1= 3. Avec de tels individus prisonniers dans leur idéologie du déni et du négationnisme comment voulez-vous que nous sortions de notre sous développement culturel, économique, social et politique? Est ce que cela vous étonne que le président sortant de Gambie qui a pourtant reconnu sa défaite et félicité la victoire du nouveau président élu il ya une semaine, revienne sur sa décision Pour demander un nouveau vote. Bon Dieu! Où va t on? Ah le maître es magouille Sassou est passé par là. Car pour l’homme de Mpila on n’organise pas les élections pour les perdre. Vous verrez que Gabio va soutenir ce mauvais perdant.

  25. NZO-BADILA dit :

    Pour celui qui sait comprendre N NKALA = GABIO = MUSU MINDOULI

    Hier dans d’autres sites, il portait les noms suivants : DIA KU BANZA, NIMA KOKO, La soutane de Youlou, Matsoua sapologue etc

    C’est dire que Monsieur nous le connaissons très bien avec une haine viscérale sur les travaux de l’auteur et très probablement des Lari qu’il ne considère comme Kongo, cherchant ou voulant toujours les prendre pour des produits téké

    Voilà un Monsieur qui veut parler de la bataille d’Ambuila du 29 octobre 1665 dont les causes sont à situer sur une recherche des mines de Mindouli.

    Aujourd’hui Mindouli fait partie de quelle localité ?

    Au lieu de rester sur des critiques stériles, allergiques liées à la personne de l’auteur engagez-vous dans les publications que l’on vous lise. C’est mieux comme ça comme disait Sédar SENGHOR

    Désolé pour votre complexe de tékéisation pour expliquer que sont les Lari…..

    C’est à la fois pathologique ou je ne sais quoi dire !

    Mpassi ee c’est à cause des gens comme vous que les Laris sont exterminés par des criminels comme Sassou Nguesso.

    DZIKI DZIKI DIE MU MENGA !

    BRAVO à Monsieur Rudy MBEMBA dont les travaux sur les Kongo sont une espérance pour le Congo de demain !

    ee nkasukulu eee tsia !

  26. David Londi dit :

    @Si. Nkaya,

    vous apportez une vision portée par les Angolais sur le Royaume du Kongo dont l’épicentre était dans ce pays. Ceci est une vérité admise de tous ceux qui interviennent ici. Votre exposé m’interpelle sur un point, après avoir validé le reste. En quoi cela serait-il impossible d’avoir des liens ou être descendants de Nimi Lukeni par le simple fait d’avoir émigré. Les Français ou les Européens qui sont allés s’installer aux Amériques n’en sont pas pour autant descendants de Charlemagne ou Clovis ? Il n’est point nécessaire de donner l’interprétation des réalités que nous vivons au quotidien à des Étrangers.

    Cette réalité se traduit dans la langue, l’organisation sociale et les affinités culturelles. Béotien dans le domaine, je m’appuie sur des faits. Je suis lari et je peux vous assurer que je comprends, sans avoir appris, avec un peu d’efforts la plupart des langues du sud à l’exception notable du Téké. L’autre point sur lequel on peut insister c’est l’appartenance à une organisation matrilinéaire de ces populations du sud.

    Mon grand-père était pasteur, la Bible qu’il utilisait pour prêcher était en Kikongo de la RDC. En Europe, l’on parle des Latins et des Anglo-saxons et tout le monde admet que les Français, les Italiens, les Espagnols et les Portugais appartiennent à la branche latine. Cette unicité est admise alors pourquoi le Lari, Mbembé, Vili, etc. n’appartiendrait-Il pas à la branche Kongo dont les langues sont même plus proches des unes des autres que le français de l’italien, le portugais, etc. ?

    Cette réalité, je l’ai vécue et je la vis encore, j’ai des parents dondo, lari, basundi et des amis Mbembé, Vili. Je n’ai pas besoin de m’ingurgiter des milliers de pages pour comprendre cet état de choses. Pour les scientifiques, un phénomène est validé quand l’expérience confirme la réalité. Il me semble de par les affinités linguistiques, sociologiques (matriarcat) et les patronymes suffisent pour valider la thèse que le Mbembé, Vili, etc. sont dans le groupe Kongo comme 13% d’Angolais et ceux du Bas-Congo. C’est un point de vue.

    Je me suis déjà insurgé contre le fait que l’on ait substitué le Kikongo en Kituba qui est tout simplement sa forme créole.

    Se reconnaître dans des groupes linguistiques ou éthniques ne veut pas dire exclure l’autre mais plutôt se donner des outils d’intégration plus efficaces. Le seul problème c’est l’ériger en système de gouvernement.

  27. MUSU MINDOULI dit :

    NZO-BADILA, dans un débat aussi sérieux, il ne faut pas réagir avec des arguments de gamin, non seulement en me confondant à d’autres, mais aussi en développant des idées saugrenues comme le rapport entre les mines de Mindouli et la bataille d’Ambouila.

    Tout porte à croire que vous avez perdu les notions d’histoire de l’école primaire.

    Par conséquent, vous ne pouvez pas débattre sur des connaissances qui dépassent le cadre de l’école primaire et nécessitent plus d’investigation.

    Commencez par repérer les localités que j’ai cité dans mon post précédent en donnant une explication sur les noms cités.

    A partir de la, nous pourrons débatte, en citant chacun nos sources.

    Il ne faut pas prendre la vérité pour de la haine, mais pour une invitation à la remise en cause et la recherche DE ses origines.

  28. S. NKALA dit :

    D. Londi, pour une personne qui veut intervenir dans un débat sur l’histoire du Congo, ne pas connaître les travaux de recherche du Dupré, comme vous le révélez dans une réponse à Gabio, relève de l’amateurisme.

    En ce qui me concerne, bien que n’étant pas historien, j’ai ses ouvrages dans ma bibliothèque depuis plus de 20 ans.

    Je suis particulièrement intéressé par ceux portant sur l’histoire de la métallurgie et la politique en Afrique centrale, et celui qui établit une proximité entre bémbé et téké, à travers des mouvements migratoires faisant suite à la décadence du royaume kongo et la productivité des régions situées dans l’espace occupé actuellement par les descendants des migrants.

    Vous avez donc quelques années à rattraper, en évitant surtout la réécriture de l’histoire par des pseudos chercheurs venus du Congo que vous aimez citer.

    J’ai été aussi ignorant que tout le monde, avant de faire le rapprochement entre les interrogations sur l’origine des noms laris et les récits historiques découvert dans des grandes bibliothèques.

    Si j’arrive à trouver quelques moments, je me ferai le loisir de diffuser quelques extraits de lecture des recherches non globalisantes, de la kongologie, comme on peut l’observer chez Rudy Mbemba.

    J’invite aussi Londi à rechercher les documents faisant référence à l’identité du lari le plus célèbre :Matsoua.

    Il est bien mentionné comme fils de Balali.

    Or, le Balali est bien identifié dans l’administration coloniale comme un ascendant téké.

    Et, ce n’est pas de l’histoire ancienne….

  29. MOKONGO ZOBA dit :

    Lorsque le peuple Kongo au sens large, veut parler de lui, voilà que ses ennemis veulent les distraire.
    certains internautes peu éclairés, veulent nous faire croire, avec des références douteuses, que les babembés et les Laris et ne seraient pas de la même famille. A t-on besoin d’ouvrages écrit par je ne sais quel chercheur occidental, avec quel objectif, pour commencer à mettre en doute, ce que nous vivons au quotidien à travers nos langues, nos us et coutumes ?

    Il est évident que sur le territoire actuel du Congo-Brazzaville dans lequel vit plusieurs communautés (Ngala, Téké…) qu’il y ait eu un métissage, quoi de plus normal, et heureusement car c’est une richesse, que nous ne savons pas prendre en compte.

    Mais de grâce, arrêter de stigmatiser le peuple Kongo qui ne se résume pas au Kongo de Boko, mais à toutes ces communautés cités par notre frère Rudy Mbemba que d’aucuns veulent discréditer. L’auteur à le mérite de nous proposer une ébauche de ses recherches, et à ceux que la question intéressent d’apporter d’autres documents ou témoignages pour densifier les connaissances au sujet de l’histoire des Ba-Kongo et de leur Royaume, aux fins de l’Histoire, car cela n’est pas incompatible avec l’éclosion d’un Etat !

    Aux communautés Tékés et NGala de faire la même chose pour ensuite le partager avec toutes les autres communautés du pays, ou de ce qu’il en reste ;

    Le Peuple Kongo ne doit pas avoir honte de revendiquer son identité, mais plutôt d’en être fier, et ne pas se laisser intimider ou désorienter par ses adversaires, pour qui, nous ne sommes que des mokongo zoba

  30. Gabio dit :

    Londi:

    Si tu comprends lorsqu’un bembe dit MU-KUTU ou NGA-BULA ou MUSITU et que tu ne comprends rien lorsqu’un teke de Mouyondzi, Nsiaki, Komono ou Vindza dit la meme chose, il est claire que tu as probleme d’autoblocage. Tu te dis tellement kongo que tu ne fais plus attention au reste.

    Tu es incapable de comprendre le teke de Kindamba ou de Kingoue, comment feras-tu pour comprendre le Kota qui vient de faire son entree dans la nebuleuse kongologue? Quant a votre autre nouveau recru, le Yaka, tu ne pigeras que dale puisqu’il s’agit d’une branche parlant le teke lali comme les nzabi d’ailleurs.

    Moi contrairement a toi, je comprends tres bien le lari, bembe, hangala, teke (y compris le Kota, Yaka, nzabi, lali…), Sounds et meme le kongo de Boko parce que toutes ces langues utilisent les mots et expressions. Donc si je comprends bien, tu ne fais aucun effort de voir plus loin que ton lari. Comme tout lari a la recherche d’une identite, tu veux etre pris pour un kongo.

    Dites moi, Kolelas n’etait t-il pas un lari enterre selon la tradition teke?

    A celui qui me confond a d’autres intervenants, je comprends son desespoir.

  31. Gabio dit :

    Lire Soundi au lieu de sounds

  32. Anonyme dit :

    A GABIO,

    Arrêtons de divertir les esprits, les BEMBES sont bel et bien des KONGOS, ils étaient considérés comme des KONGOS NORD OCCIDENTAUX par BALANDIER et DUPRE. D’ailleurs on n’a pas besoin de ces deux auteurs pour valider cette thèse, car les langues nous aident en ce sens, le bembé, le ndondo et laris sont très proches, ils ont les mêmes noms : Malanda, Mabiala, Bakéloka, Mbelo, Mananga, Matama, Ndoudi.

    Franchement GABIO, je comprends ta frustation, mais fait un ultime effort de dépassement de soi en dépassionnant le débat.
    J’ai dit

    Martine

  33. Anonyme dit :

    Ah! Gabio,

  34. 13.000 personnes fuient les violences dans le Sud du Congo dit :

    De nouveaux accrochages entre rebelles et forces gouvernementales dans le sud du Congo ont provoqué l’exode de quelque 13.000 personnes, a annoncé vendredi l’ONU.
    Les violences se sont concentrées dans la région du Pool, où d’ex-combattants ninjas de l’ancien chef rebelle Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, affrontent l’armée, selon le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).

    « Nous craignons que quelque 13.000 personnes déplacées n’aient bientôt pas assez à manger », a déclaré le porte-parole du HCR, lors d’une conférence de presse à Genève.

    Les habitants de la région « ont également des difficultés pour recevoir des soins et étudier car beaucoup de membres du personnel médical et des enseignants se sont enfuis », a-t-il dit.

    En octobre, au moins quatorze personnes avaient été tuées dans l’attaque d’un train attribuée aux ex-combattants ninjas dans le Pool.

    La situation sécuritaire de cette région, où l’armée a affronté les ex-combattants ninjas entre 1998 et 2003 avant un cessez-le-feu, s’est dégradée depuis début avril après l’attaque des quartiers sud de Brazzaville.

    Cette attaque avait coïncidé avec la validation par la Cour constitutionnelle de l’élection du président Denis Sassou Nguesso (avec 61% de suffrages) pour un troisième mandat.

    Frédéric Bintsamou avait soutenu la candidature du député Guy Brice-Parfait Kolelas, qui a contesté la validité de cette élection.

    Avec AFP

    Source : http://www.voaafrique.com/a/congo-13000-personnes-fuient-les-violences-dans-le-sud/3630118.html

  35. Ubuntu dit :

    Les tekes formaient la garde royale des Rois Kongo. Leur reste n’est que supputations. Lorsqu’un argumentaire commence par des attaques personnelles c’est qu’il y a carence quelque part. Pour Gabio et S. Nkala, il y avait des Tekes partout au congo Brazzaville. Et alors, l’histoire n’est pas figée. Il est fort probable que ces peuplades aient été conquis par les rois kongos qui ont en fait leur sujets. La paix s’achetant à coup de mariage, ces peuples, une fois conquis n’ont eu aucun mal à se mélanger. L’histoire devrait nous apprendre aussi que les peuplades tekes situées au delà d’Odziba auraient être intégrées à l’empire kongo, si la déstabilisation portugaise n’était pas passée par là. Cessez donc, d’avoir une vision manichéenne de l’histoire. Il n’y a pas eu d’un côté les kongos et de l’autre côté les tekes. Il est impossible que ces peuplades ne se soient pas côtoyées pendant toutes ces années. Le débat sur l’appartenance ou pas de certains, 0 l’empire est sans intérêt. Bref! Une distraction de plus.

  36. « Pour les angolais, il n’y a aucun doute dans leur histoire lecture officielle de l’histoire : le royaume Kongo est situé entre le nord de l’Angola et une partie de l’ex-Zaïre.

    La présence des kongo au delà de cet espace géographique s’explique purement et simplement par la décadence du royaume écrasé par les forces militaires portugaises, la bataille d’ambouila, l’abandon du commerce au profit de l’Angola(voir l’histoire de Ngola), les ravages du trafic des esclaves…

    Tous ces événements ont conduit à des vagues de migrations vers un espace géographique qui couvre le sud de l’actuel Congo Brazzaville.

    Quand on ne connait pas ces fondamentaux, à la portée de out le monde, il est évident que l’on puisse patoger dans des approximations, allant jusqu’à voir dans les laris, des descendants de Nimi Lukeni. »

    Qu’as-tu fait Sassou à l’école congolaise au point d’avoir des citoyens aussi ignorants?

    Mr. Nkala,
    Le royaume du Koongo était subdivisé en combien de provinces à l’arrivée du portugais Diego Cao?

    Si je te suis bien, les Koongo du Congo Brazzaville occupent leurs terres actuelles après la bataille d’Ambuila. Soit. Comment expliques-tu la présence du royaume de Loango, vassal du royaume du Kongo?

    Si les Koongo du Congo Brazzaville sont arrivés là où ils sont aujourd’hui après la bataille d’Ambouila, alors le royaume de Loango a été fondée après 1665. Si c’est vrai, donc le royaume de Loango ne pouvait être partie intégrante du royaume Kongo puisque celui-ci était en ruine après la bataille d’Ambuila.

    Voilà quand le mensonge vous rattrape. Vous ne savez pas mentir.

    C’est faux quand vous dites que pour les angolais, le royaume du Kongo s’étend du nord de l’Angola et au sud-ouest de la RDC. C’est une affirmation sans fondement. Les angolais savent que le royaume Kongo avait des provinces qui allaient jusqu’au Gabon en passant par le sous ouest de la RDC et du Congo Brazzaville. Même sassou, le tribaliste, l’avait reconnu dans son dernier discours devant Dos Santos à Luanda à l’effet que nos deux pays faisaient partie du Royaume Kongo.

    Alors de quoi parles-tu?

  37. S. NKALA !

    Je suis tout à fait d’accord avec vous !

  38. S. NKALA dit :

    Pour David Londi et autres paresseux qui ne cherchent pas à se documenter pour ne pas réagir en fanatiques, voici quelques extraits de lecture qui auraient pus vous éviter de régresser le débat :

    « Les naissances d’une société espace et historicité chez les Beembé du Congo georges dupré. Éditions de I’ORSTOM. INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE. »

    1- Les Téké sont probablement les seuls de toutes général les populations du Congo à ne pas rapporter leur origine à une migration et à se dire autochtones. Si Simmense territoire’ sur lequel les Téké sont répandus est situé pour l’essentiel au Congo, il ne s’y limite pas et déborde au sud dans le Pool sur le Zaïre et au nord, dans le haut Ogooué, sur le Gabon. Au Congo même une grande partie de leur habitat coïncide avec les formations sableuses couvertes de savanes qui s’étendent vers le nord en une masse compacte pratiquement jusqu’à l’Équateur. Au sud, les Téké sont les premiers habitants reconnus du Pool où leur présence est attestée dès le xve siècle.

    2- Les Téké, que ce soit ceux de l’est dans la mouvante du royaume de Mbé ou ceux de l’ouest rattachés aux Laali de Sibiti, ont tenu dans les débuts du peuplement un role décisif qualitivement et quantitativement. La participation des Kongo dans cette période a été minoritaire. Elle s’est probablement limitée à l’apport d’un nombre restreint de femmes dans le cadre des échanges commerciaux. De tels mariages sont attestés un peu plus tard, par exemple dans les récits des M~ini. Cest à ces mariages que l’on doit de retrouver chez les kanda autochtones le nom de Mimandu porté originairement par des Kaamba qui ne migrent que plus tard à l’ouest de la Bouenza et y constituent le deuxième peuplement mimandu.

    3- En 1882 S. de Brazza passe en pays beembé. Dans son carnet de voyage nulle part il ne parle de Beembé et semble les confondre avec les Bwendé. A la fin du siècle, bien que la vallée du Niari soit sillonnée par les caravanes de commerce et de nombreuses expéditions géographicomilitaires, les Beembé demeurent méconnus. Par exemple, sur la carte de CHAVANNES de 1884 entre la Yabouanza et le Nsoundi, au nord de Philippeville, ce sont des Babouendé qui sont portés.

    4- C’est de la province de Nsundi que partirent des migrants kongo qui participent au peuplement du pays beembé.

  39. S. NKALA dit :

    1- Si l’on se souvient des limites anciennes de l’aire téké qui incluait le Pool et Mindouli on est tenté de voir dans la ligne de contact des Téké et des Beembé une ligne de front et dans le pays beembé le lieu d’un affrontement. Procéder de la sorte serait évidemment faire sienne l’histoire conjecturale à quoi invite la classification ethnique à travers sa projection cartographique. Le piège déjoué, comment se représenter alors l’arrivée des migrants kongo au contact des Téké et évaluer ce qu’en furent les conséquences ? On connaît de façon assez précise les limites des territoires occupés par les Téké au maximum de leur extension. Ce qu’on connait moins, en revanche, c’est la façon dont la population se répartissait à l’intérieur de ces limites. Il est probable que cette répartition n’était pas homogène et que les zones bien peuplées comme celle du Pool devaient coexister avec des zones de faible peuplement.

    2- Dans le nord du pays beembé il y eut, à n’en pas douter, un recul des Téké. Comme je l’ai signalé plus haut la rivière souterraine des Mimandu pourrait correspondre, de Tsoumbou aux chutes de Moukoukoulou, à la limite d’un peuplement téké relativement continu avant l’arrivée des migrants kongo. Ce qui impliquerait que les zones situées à Sest et à l’ouest du plateau de Mouyondzi furent gagnées sur les Téké. La pénétration des Kongo en pays téké fut plus profonde et plus étendue que celle que l’on connaît aujourd’hui.

    3-Entre Bouenza et Niari, comme en beaucoup d’autres endroits à la même époque, les Tek& reculèrent. Il convient de ne pas concevoir ce mouvement général de recul de façon trop mécaniste. Les faits sont là pour y inciter. Ainsi alors que Sessentiel de la poussée suundi a eu lieu, alors que le peuplement beembé est achevé les Téké sont encore présents à Mindouli où ils sont considérés comme «les seuls habitants et propriétaires » des mines (MAI~TRE, 1895). Un peu plus tard en 1896 on trouve encore des Téké mêlés aux Suundi avec lesquels ils exploitent le cuivre (M. SORET, 1954, 22). Aussi ne faut-il pas se représenter la poussée des peuples kongo comme une vague balayant tout sur son chemin. Les Kongo ont plut& opéré par un lent grignotage des positions téké. Les Téké se maintinrent probablement longtemps au milieu des migrants avant de se laisser assimiler ou de rejoindre la masse des Téké plus au nord. Peut-être faudrait-il à propos de la réaction des Téké à l’arrivée des Kongo parler, comme le fait G. SAUTTER à propos de l’arrivée des Mboshi en pays téké, de «défense élastique 1) (1966, 246).

    CET ESPACE EST PEUPLE DE BEAUCOUP DE PARESSEUX DE LA TROMPE D’OYESSI ET LONDI.

    PRENEZ L’HABITUDE DE CROISER PLUSIEURS SOURCES D’INFORMATION.

    JE CITE DUPRE PARCE QU’IL EST APPARU DANS LES DÉBATS.

    JE POURRAIS FAIRE APPEL A D’AUTRES SOURCES CONCORDANTES FAISANT ETAT DE MIGRATIONS KONGO, QUE J’ESPÈRE ETRE A LA PORTE DE BAKALA TELEMA.

    BON WEEK-END A TOUS!

  40. Nkala,

    Merci pour la digression. Tu ne réponds pas à ma question. Aussi, j’attends ta réponse. Par ailleurs, tu écris:
    « 3- En 1882 S. de Brazza passe en pays beembé. Dans son carnet de voyage nulle part il ne parle de Beembé et semble les confondre avec les Bwendé… »

    Franchement, Dupres est-ce une référence? Vraiment?

    Premier voyage de de brazza: 1875-1878. Il visite le Gabon, de la côte à l’ogoué.

    Deuxième voyage: 1879-1882. Il va aux sources de l’ogoué, tombe sur la rivière la Lefini et débouche sur le fleuve Congo qui le conduit à Mbé pour rencontrer Iloo Makoko. Ayant établi le protectorat français, il prend le chemin de retour en empruntant la même route.

    Dis-nous, où et quand est-il passé en pays Beembé? Trouve-t-on le fleuve Congo, la Lefini, l’Alima et l’Ogoué en pays Beembé?

    Ah le congolais !

  41. Ubuntu dit :

    Comme à leur habitude, les kongos ont conquis des territoires qui étaient occupés par les Tékés. Ces derniers sont devenus des sujets kongos par assimilation. C’est l’histoire du monde. Rien de nouveau sous le manguier.

  42. Gabio dit :

    Les bembes, contrairement aux gens venus du territoire situe de l’autre cote du fleuve Congo, ceux qu’on dit kongos, ne sont pas des immigrants. A l’arrivee de De brazza, il n’y avait pas de kongos ni dans le pool ni dans la bouenza. Toutefois il y avait quelques soundis installes dans la region de mpangala depuis le 18e siecle et n’etaient balafres pour se faire acceptes par les authoctones tekes.

    Les premiers immigrants kongos ont debarque a Boko apres l’arrivee de De brazza et la signature du fameux traite makoko-debrazza qui a donne naissance a la colonie francaise devenue Congo-Brazza aujourd’hui. La grande vague des kongos venue du bas-Rdc est arrivee pendant la construction du CFCO, et cette vague inclue les kamba et dondo.

    Donc les kongo sont arrives au Congo mfoa apres le debut de la construction de brazzaville. Les senegalais sont arrives plus tot que les kongos sur le territoire du Congo Brazzaville, et le congo comme pays etait deja cree avant l’arrivee des kongos.

    Les laris n’existaient pas jusqu’a la mort de Matsoua. Il a neanmoins ete fait lari posthumement par la nebuleuse kongologue. Les bembes et les hangala egalement n’existaient pas au debut du siecle passe. Ils etaient encore des tekes a cette epoque avant de se voir classer comme etant kongo.

  43. S. NKALA dit :

    Avant de donner des exemples des angolais à Bakala Téléma, je vas commencer par un congolais de Bandundu, qui prendrait certainement les kongologues de Brazza pour des escrocs, en voulant étendre l’emprise du royaume Kongo aux terres des migrations occupées après la décadence et la défaite d’Ambouila :

    «  » Bellone NTEMBE écrit :

    LE ROYAUME KONGO 15ème SIECLE

    1. SITUATION GEOGRAPHIQUE
    Il est borné :
    – Au nord par le fleuve Congo
    – Au sud par la rivière Kwaza
    – A l’est par la rivière Kwango
    – A l’ouest par l’océan atlantique

    Il occupe le maritime de la RDC (Bas-Congo et l’Angola)

    2. SOURCE D’INFORMATION
    C’est grâce à la tradition orale selon VANSINA, les écrits des premier s voyageurs et missionnaires : Romano, Francisco, Covassi et Duarto Lopez, les données archéologiques et la recherche linguistique.

    3. ORIGINE
    Il fut fondé par NTINU WENE ou NIMI à Lukeni et prend le nom de MANI Congo ( seigneur de Kongo) . C’est sous le règne de NZINGA NKAVU que nous connaissons l’histoire de ce royaume.
    A l’arrivée de Diego Cao en 1482, NZINGA NKAVU régnait sur le royaume. Après la mort de NZINGA NKAVU, ALPHONSO 1er lui succéda et fut convertit au christianisme le 3/5/ 1491 et prend le nom de JOAO 1er. La 29/3/1491 marque le début de l’évangélisation au Kongo et le 1er évêque congolais fut DON HENRIQUE en 1518.

    4. APOGE OU AGE D’OR
    Le royaume atteint son apogée sous le règne d’ALPHONSO 1er. Il envoyé les jeunes congolais aux études au Portugal. L’évangélisation

    5. ORGANISATION
    – POLITIQUE
    Le royaume était divisé en provinces : MBATA, NSOYO, NSUDI, MPANGU, MBANDA, MPEMBA, ou se trouvait la capitale, le roi portait le titre de MANIKONGO ( seigneur de Kongo).
    La succession au trône était matrilinéaire.
    – ECONOMIQUE
    Elle se reposait sur l’agriculture (millet, ignames, courge, haricot, palmier) l’élevage, richesse minières ( cuivre, or), la traite des esclaves .

    6. DECLIN
    Il y a plusieurs causes
    – Luttes de succession au trône
    – Intensification de l’esclavage
    – Le s continuelles avec les YAGA qui ont détruit la capitale en 1569
    – La bataille d’Ambuila 25/11/1665 contre les Angolais ou le roi ANTONIO 1er trouva la mort.
    – Indépendance des royaumes vasseaux.

    Bellone: Elève Chercheur et Espoir de la Jeunesse Congolaise!

    BAKALA TELEMA, TOUT CELA DOIT SEMER LE DOUTE DANS VOTRE ESPRIT BOURRE DE CERTITUDE.

    ET SI VOUS NE SAVIEZ PAS D’OÙ VOUS VENEZ RÉELLEMENT COMME NOTRE AMI LONDI QUI DOIT ÊTRE A LA RECHERCHE D’UNE PORTE DE SORTIE.

    HONNÊTEMENT TRAVAILLONS ET REFLECHISSONS SUR LES MOYENS DE CHASSER LA FRIPOUILLE QUI NOUS PREND EN OTAGE ET ÉVITONS DES CHOSES PEU MAITRISÉES.

  44. David Londi dit :

    @Gabio & Nkala,

    la passion et la véhémence que vous mettez dans ce débat vous poussent à ne pas être objectifs. Je sens une certaine frustration qui n’a pourtant pas lieu d’être. Lari, Vili, Bembé, Téké, Mbochi, etc., cela m’est complètement égal. La démarche la plus intéressante serait de s’approprier de notre Histoire qui soulève tant de débats souvent passionnés. Dans cette démarche que nous voulons scientifique, donc objective, nous devons avoir le souci de restituer les faits avec la plus grande rigueur en ne remettant pas systématiquement en question des faits historiquement validés. Cette Histoire s’inscrit dans un espace qui est scientifiquement circonscrit. Une documentation abondante couvre cette Histoire depuis le XVIe siècle jusqu’au XX1e siècle. Nous avons, les uns et les autres, lu quelques ouvrages pour les béotiens comme moi ou l’ensemble des ouvrages pour les spécialistes ou experts du sujet. Admettons-le, affirmer que la présentation de Rudy est validée dans son ensemble par les différents auteurs.

    J’attends que les vrais spécialistes continuent à se pencher sur cette Histoire qui soulève autant de passions.

  45. Nkala,

    Rien ne sert de courir de digression en digression.

    Tu disais que nous avons traversé le fleuve après la bataille d’Ambuila en 1665. La question t’a été posée pour savoir quand est-ce que le royaume de Loango appartenait au royaume Kongo si nous avons traversé le fleuve après la destruction du royaume Kongo après la bataille d’Ambuila?

    Tu nous dis que de brazza avait parcouru le pays Beembé en 1882 sans trouver les traces de la présence de ceux-ci sur leurs terres actuelles. Il t’a été démontré que la route par laquelle de brazza est rentré et sorti du royaume téké ne passait pas en pays Beembé. D’où l’impossibilité de rencontrer ceux-ci.

    Maintenant, tu nous cites les six provinces du royaume Kongo. Dis-nous, où se situaient Songo, Kakongo, Loango et Ngoyo? Appartenaient-ils au royaume Kongo? Si oui, à quel moment? Si non, à quel moment ces royaumes ont été formés? Quels liens avaient-ils avec le royaume Kongo et à partir de quel moment?

    Bref, je vous ai laissé le lien du site web Nsangu Za Kongo. Écoute bien les personnes qui parlent. Si tu comprends les langues Kongo de Loango à Stanley Pool, tu remarqueras que ces Kongo angolais parlent une langue qui a les mêmes racines que les langues du sud-ouest des deux Congo.

    Bref, ce sont les complexés qui sont des révisionnistes parce qu’ils ont honte de leurs origines.

  46. TANDALA-MAVULA-MFOA dit :

    Les BAKAMBA appellent NSANDA le pagne que l’on ceint autour de la taille, et que l’on appelle aussi Mulélé ou Nlélé dans d’autres langues KOONGO. Demandez aux BAKAMBA l’origine de ce mot. Sûr que peu de gens sauront vous répondre.
    C’est au cours d’un exposé fait par un Congolais de la RDC, originaire du Bas-Congo, qui ne connaissait pas grand’chose sur les BAKAMBA que j’ai trouvé des éléments de réponse à cette question.
    En effet, au cours de son exposé, l’intervenant en est arrivé à parler des disciples de MAMA KIMPA MVITA, en expliquant que ceux-ci portaient un pagne confectionné à partir de l’écorce du MUSANDA / NSANDA, un arbre que les ressortissants du Bas-Congo doivent connaître puisqu’il y existe encore une localité qu’on appelle (MBANZA) NSANDA.
    Les toponymes et les patronymes nous renseignent sur nos origines.
    Quelqu’un a dit toutes les cultures se valent. Pourquoi; en République du Congo du Clan SASSOU, la simple évocation de l’Unicité Koongo hérisse -t-elle le poil de certains de nos compatriotes?
    On en est même arrivé à ne plus parler des résistants tels que Mabiala Ma Nganga, Bouéta Mbongo, … à ne jamais parler du Royaume Kongo aux enfants…!!!???
    Des amis DUALA du Cameroun, qui se reconaissent KOONGO, ne cessent de dire qu’il faut réfléchir sur l’idée d’un pélérinage à SAN SALVADOR, la terre des origines. Nos enfants doivent savoir d’où ils viennent.
    Et ceci n’est pas incompatible avec tout sentiment national que tout KOONGO doit partager avec ses compatriotes ayant d’autres origines.
    TAATA NDUENGA, MATONDO, MATONDO, MATONDO!

  47. Gabio dit :

    Parler de l’ unite des kongos ne veut pas dire qu’il faut faire croire que toute l’humanite soit decendue du royaume kongo et que l’aire de ce fameux royaume kongo soit constamment elastique publication apres publication. Le royaume kongo aurait existe sur la rive gauche du fleuve Congo. Mais les kongologues veulent coute que coute etendre sa pretentue supetficie au dela du fleuve Congo, jusqu’a imaginer des rivieres inconnues des congolais du genre « luladi ». Ou se trouve cette riviere luladi? Il existe une riviere « LILALI » qui est la frontiere entre la lekoumou et le pool et les deux rives de cette riviere sont habitee par les tekes lali. Alors, ou se trouve cette riviere luladi? Je pari que l’auteur de cet article et les freres laris qui se veulent kongo ne connaissent pas cette riviere. Luladi comme riviere n’existe pas en rep du Congo, les noms des rivieres et des forets entre la limite nord du mayombe et la limite nord de la cuvette ont ete donnes par les tekes. Luladi est donc une kongolonerie, une foutaise.

    Si mon frere Londi pouvait comprendre un seul mot Kota ou Lali, je pourrais lui demander d’enseigner a Rudy Mbemba. Dans la prochaine publication de Tata Ndwenga, les bomitaba feront leur entree dans le club kongo. Comme les tekes qui auraient ete gardes specific du roi, on dira qu’il etaient charges de tuer les chevres pour les repas de sa majeste Joao III roi des kongos.

    Chers freres, les vrais kongos n’ont pas besoin d’imaginer toutes ces histoires de grandeur virtuelle et n’ont pas besoin de crier sur tous les toits du monde pour qu’on les reconnaisse comme etant des kongos. Ceux qui ecrivent ici sont ceux a la recherche d’une identite, ceux qui se font lari et qui se font enterrer selon les rites tekes de leurs ancetres.

  48. Bakala dit :

    « les noms des rivieres et des forets entre la limite nord du mayombe et la limite nord de la cuvette ont ete donnes par les tekes. »

    Eh ben! Sassou qu’as-tu fait à ces enfants au point où ils sont très fâchés avec l’histoire et la géographie?

    Le Mayombe s’étend d’ouest en Est de l’Angola au Gabon. L’extrémité Est du Mayombe, au Congo, est dans le pays Sundi et Yombé aux frontières de la RDC et du Cabinda. L’extrémité Ouest est en terres vili, lumbu et punu à la frontière du Gabon.

    Le Mayombe est parallèle à l’océan Atlantique et aux terres des kugni, sundi et Yombé en quittant Pointe-Noire en allant vers Tsela et Matadi. Le Mayombe est au Kouilou et Niari. Sur les territoires bordés par le Mayombe, il n’y a pas de téké. Dites-nous alors, où avez-vous trouvé cette histoire des rivières et forêts portant des noms téké aux frontières nord du Mayombe?

    Votre révisionnisme va vous perdre.

  49. MUSU MINDOULI dit :

    A lire les commentaires, il n’y a que deux personnes qui apportent des éléments nouveaux ou ignorés par la majorité des congolais issus d’immigration au débat.

    Tous les autres sont dans le déni d’une réalité qui les renvoie à un passé douloureux du déclin de Kongo Dia Ntotela.

    L’intérêt de ce débat, c’est d’exposer à la face du monde, le degré d’ignorance, d’immaturité de bon nombre de congolais qui s’octroient le statut d’intellectuels.

    Il s’agit en réalité des conséquences d’un système éducatif hérité d’un pouvoir incarné par des sauvages, et qui n’incite pas à la remise en cause, à la curiosité, à la recherche tant en anthropologie que dans d’autres domaines.

    Même quand nous avons des esprits éclairés qui viennent tenter de donner du sens à notre parcours historique, cela reste au delà de la portée des esprits paresseux, qui se contentent de parler du monstre de l’Alima, des weston….sans une bonne connaissance de leur environnement.

    Comment peut-on comprendre que toute la tradition orale Kongo chante la l’épopée migratoire des fils de Ntotela, alors que des générations conditionnées se voient détentrice d’un savoir historique par lequel elles deviennent les ressortissants d’un empire que l’on va jusqu’à situer d’Israel ou de l’Egypte à l’Afrique du Sud.

    J’ose espérer que des générations d’étrangers du Congo, venues quelque fois avant les Kongo, à la faveur de la constitution du CFCO ou de l’administration de l’AEF, ne se verront pas dans l’avenir en terre Du Moro Naba, de Behanzin, du Mali, du Bénin..,

    Heureusement que nos Mamadou, Doucouré et Keïta restent attachés à leurs terres d’origine, contrairement aux expansionnistes Kongo qui n’ont jamais vu le visage de Kongo Dia Ntotela, classé au patrimoine mondial.

    D’autre part, on a l’impression, en lisant le récit de Dupré que la pénétration Kongo en pays téké a commencé par une cession de femmes Kongo aux téké,

    Au cours des voyages commerciaux, les Kongo profitaient pour y laisser une avant garde qui devait se multiplier pour préparer la phase d’installation chez ceux qui devenaient de fait des parents.

    Je retiens aussi que le mode d’occupation des espaces et le rapport avec les autochtones détermine le degré de métissage Kongo-téké et des dialectes qui en résultent.

    Un grand merci à ceux qui contribuent à éveiller les consciences, en tentant de corriger les défaillances d’un système éducatif qui plonge des millions de congolais dans l’ignorance; ce qui n’est pas le cas chez les zoulous, les éthiopiens, les ghanéens..,

    Il n’y a donc pas de honte à avoir de son histoire, même si elle commence par des affaires de « fesses’; rapports qu’on retrouve curieusement entre Kongo et mboci(Antoinette,Céline, Adélaïde …).

    Je devrais creuser ce dernier aspect.

  50. S. NKALA dit :

    Pour aider nos amis qui n’ont que du Balandier à revendre en argument, voici d’autres récits qui corroborent la circonscription du royaume Kongo entre la RDC et l’Angola, au large de l’océan atlantique, avant la grande vague migratoire(il s’agit d’un récit des spiritains qui n’ont pas être accusé de haine envers les kongo):

    ## LE CONTEXTE HISTORIQUE
    L’Église au Congo : quatre siècles d’histoire

    Comme on le voit, les spiritains n’étaient pas les premiers évangélisateurs du Congo. Dès la fin du XV e siècle, les missionnaires accompagnaient les explorations ou les ambassades portugaises à Mbanza Congo, la capitale de l’ancien royaume du Congo. Quatre siècles d’histoire de l’Église au Congo méritent qu’on en donne au moins un bref aperçu, avant d’entreprendre l’historique des fondations spiritaines dans cette même partie de l’Afrique.

    1- Précisons d’abord que l’ancien royaume du Congo désigne un territoire situé sur la rive gauche du fleuve du même nom, alors que le Congo actuel se trouve sur la rive droite.

    2- Mais, de part et d’autre, une bonne partie de la population est de même origine.

    3- Comme le dit Robert Cornevin 2 : « L’entité culturelle et linguistique Congo déborde largement les limites du royaume historique du Congo.

    IL Y A DONC UNE DISTINCTION A FAIRE ENTRE LES LIMITES DU ROYAUME HISTORIQUE DU KONGO ET L’EXPANSION AU DELÀ DE L’ANGOLA ET LA RDC, AINSI QUE DES CONSÉQUENCES EN TERMES DE MÉTISSAGE ET DE DÉVELOPPEMENT DE NOUVEAUX DIALECTES.

  51. S. NKALA dit :

    PS:

    le récit de Jean Ernoult sur les spiritains au Congo retrace leur histoire de 1865 à nos jours. Il reprend donc les données géographiques et les connaissances des pères spiritains arrivés en 1865, situant l’ancien royaume Kongo, du coté de la rive gauche.

    Cela est donc dans la continuité de Dupré, des angolais ou zaïrois honnêtes, qui n’ont aucun intérêt à extrapoler la carte géographique et historque du royaume Kongo.

  52. De par ma mère, je suis le descendant direct, arrière petit fils lointain mais direct du dernier roi Kongo déchu, il y a de cela beaucoup de décennies, . Ce roi vivait en Angola. Nous avons migré au sud du congo en provenance de l’Angola, suite à un problème d’héritage et d’accession au trône. Le dernier roi héritier, décida alors après la mort de son père de léguer une partie d’héritage à son frère qui tenait tout comme lui à accéder au trône. Ne l’ayant pu (le frère direct du roi), il se contenta alors de l’héritage qui lui revenait de droit et décida de quitter l’Angola avec quelques dissidents de la famille, et alla s’installer au sud du congo ou il acheta des terres et des esclaves et tenta au moyen de son héritage de perpétuer la tradition royale. Ces villages du sud sont entres autres Kindamba, Kibouéndé, baratier etc… Les vestiges demeurent toujours . Car dans ma famille les esclaves qui nous étaient restés fidèles sont toujours vivants ce sont des familles qui nous sont restés proches. Mon arrière grand mère avait dû épouser son cousin germain comme le voulait la tradition. D’ailleurs elle était métisse Kongo portugaise car au sein du royaume il y avait pas mal de métissage .
    À titre d’illustration je vais vous raconter brièvement une anecdote qui pourrait bien corroborer mes déclarations. Je suis le petit fils direct de Nkouka-Mbemba Daniel (jadis ministre de la santé pendant 9ans nommé par Ngouabi), et de Mbemba François (jadis directeur général des impôts habitant juste derrière le centre sportif de bacongo), et de Zalla-Mbemba Thérèse (jadis directrice générale de l’URFC ), qui sont tous les enfants de Mbemba Niama Théodore. Ce dernier fut le neveu direct du roi car son père c’est celui dont j’ai cité plus haut c à d celui qui quitta l’Angola laissant son frère au trône. Ce Mbemba Niama épousa sa cousine germaine la fille donc du fameux frère du roi. Ensemble ils donnèrent naissance à tous ceux que j’ai sus cités .
    Maintenant dans son exil le fameux frère du roi avait un frère cadet qui décida de s’installer dans la partie septentrionale et qui par hasard va épouser mama Mboualé. Il fera grandir Ngouabi qui n’avait alors que 4ans.
    En reconnaissance de cela Ngouabi nommera à titre de reconnaissance mes grands parents à des fonctions que nous connaissons. Comme cité plus haut…
    Nkouka-Mbemba , Mbemba François, Mbemba-landa (habitant à l’époque à Dahomey quartier mbama pour ceux qui connaissent), Zalla-Mbemba Thérèse, etc… furent les petits enfants direct de ce roi Kongo.
    Je rappelle que le royaume fut en Angola.
    Parout ou je pars, je porte naturellement en moi quelques empreintes , vestiges.
    Chaque fois que De Gaulle venait à Brazzaville il ne manquait pas de s’associer à Mbemba-Niama en connaissance de cause, il y a même une rue à Makelekele qui porte son nom: Mbemba Niama Théodore. C’était le neveu direct du Roi. Tà Nkewa qui fut notable en son temps en savait quelque chose.

  53. Voici la carte du royaume du Kongo.

    kongo kingdom facts

    Que dites-vous? Ah c’est encore une invention des kongologues. Nkundu! Cette carte montre bien la géographie du pays Kongo.

  54. David Londi dit :

    @Garcia Dekodia,

    je viens de lire attentivement votre exposé et il me paraît intéressant sauf que j’y trouve une contradiction sur la culture qui m’interpelle. Les Kongos sont attachés au Nvila, cette relation intransgressible qui décrit le lignage dans une société matrilinéaire. Vous dites qu’un de vos ancêtres s’est marié avec sa cousine germaine. Comment est-ce possible ? Je suis Mwissi Nganda, je ne pourrais jamais me marier avec une fille du même Mvila. Impossible. Cela est même considéré comme incestueux. Je pense qu’il faut expliciter ce point.

  55. Ma famille est bien connue dans Brazzaville, bien que discrète à dessein…
    Chez les Kongo pour conserver les titres , biens et richesses on se marie entre nous c à d, cousins et cousines. Ce cas n’est de mise que lorsqu’il s’agit de conserver la richesse, le pouvoir ou d’autres avantages . C’est aussi le cas d’un certain Mr Pillot après avoir atteint un niveau de richesse épousa sa propre cousine germaine avec laquelle ils eurent des enfants. Ces cas sont légions chez les Kongo. Pilot fut un grand commerçant et photographe.
    D’ailleurs le moment venu, je dédierai un ouvrage rien que sur ce thème Kongo.

  56. Gabio dit :

    Bakala Telema,

    Aussi longtemps que ta source d’information sera des kongoloneries comme les publications de Rudy Mbemba, tu demeureras infiniment ignorant.

    Dans tout le bassin du Congo, incluant la vallee du Niari, les tekes sont les premiers bantous qui s’y etaient installes pres de 3000 ans avant JC. Du Congo en RDC en passant par le Gabon, cette realite historique fesant des tekes les premiers proprietaires fonciers (NGANTSIE) des terres du bassin du Congo est bien ancree dans nos cultures, sauf la votre, celle des « intellectuels du peuple kongo », les kongologues. Les rivieres, forets, savanes du Niari etaient nommees depuis cette epoque teke, bien avant l’arrivee de tous ceux que tu as cites. Les recherches archeologiques et genetiques (moleculaire et populations) ont confirme la realite comme totalement en afrique centrale selon lesquelles les tekes sont les seuls pouvant se dire « authoctones ».

    Meme chez vous a Kinkala, les rivieres, forets, savanes voir memes les villages portent les noms tekes, meme si ceux-ci sont devenus laris et militent a longueur de publication pour une reconnaissance comme desormais kongo mvilanises a souhait.

    Donc peut importe l’evolution ou les changements populationnels de Kinkala ou du Pool, les noms millenaires des rivieres, forets, savanes ou villages historiques demeureront en teke, Djoue, Makelekele, Mfilou, Bango (bangou), Louwolo, Linzolo, Madibou, Djoueke, Nkoue, Mindouli, Vindza…

  57. Gabio dit :

    Lire:

    Ont confirme la realite tres connue et chantee en afrique centrale fesant des tekes les premiers habitants bantous du bassin du Congo.

    On ne parle jamais des yombe ou autres kongos losqu’il s’agit de l’histoire ancienne du bassin du Congo. L’apparition des kongos et de leur pretendu royaume dans l’histoire du bassin du Congo coincide curieusement avec le debut de l’ esclavage au 15e siecle. Il est tentant de penser que ce pretendu royaume a ete cree pour mieux organiser le commerce des esclaves. Ce royaume est ne avec le debut de l’esclavage et est mort avec la fin de l’esclavage. Alors, comment continuer a etre fier d’un instrument de la honte comme l’esclavage? Comme ils celebrent les cendres de DeBrazza, ils font autant pour cet instrument portugais de l’esclavage, ce fameux royaume kongo. Il n y a que les noirs qui celebrent leurs bourreaux

  58. S. NKALA dit :

    Bakala Téléma, commencez par parcourir au mois l’ouvrage référencée ci-dessous, avant de venir raconter des âneries reprises chez des historiens kongologues, ne voulant de retenir de l’histoire que ce qui les arrange :

    « Duarte Lopes Filippo Pigafetta
    Le Congo: La véridique description du royaume africain… »

    Prenez le temps de parcourir les 224 pages de l’ouvrage écrit avant toutes les références que vous pouvez connaitre sur les kongos, afin d’avoir un débat constructif et profitable à tous.

    L’ouvrage permet aussi de se faire idée de l’environnement du royaume Kongo. Tout cela est à rapprocher avec d’autres récits et traditions orales pour s’approcher de la vérité.

    Dans la diaspora où vous devez être, il n’y a pas l’excuse des barbares de l’Alima qui ne donnent pas les moyens aux congolais d’accéder à la vraie et bonne culture.

    Quant à l’histoire des « Mvila » relevée par Gabio, cela ne repose que sur une croyance qui veut que les kongos soient issus de 12 ancêtres.

    Ce sont des dommages collatéraux de la christianisation du royaume, conduisant à des parallélises fantaisistes, dont celle projeter l’histoire Kongo, à travers celle des 12 tribus d’Israël que l’on peut retrouver dans l’ancien testament.

    Depuis cette époque de l’évangélisation portugaise, cette tradition a été perpétrée, et emportée par les migrants kongos dans leur périple.

    Mvila n’est autre que le pluriel de Luvila, qui représente une forme d’union des descendants d’un ancêtre commun parmi les 12 ancêtres, quels que soient les lieux où ils sont dispersés.

    Nous allons finir par faire payer nos frères ignorants du Congo Brazzaville, tellement paresseux qu’ils se contentent des histoires des kongologues, sans pousser la recherche plus loin.

    Mais, je pense que du fond du cœur, ils doivent nous remercier de leur ouvrir l’esprit.

    Londi par exemple vient de découvrir l’existence des mariages entre cousin et cousine chez les kongo, alors qu’il s’agit d’une donnée élémentaire.

    Bakala Téléma comme Londi sont en réalité en train de réfuter l’idée de se découvrir d’autres origines que celles qu’on leur a laissé croire, comme bon nombre de personnes que nous avons connu dans nos vies.

    Dans tous les cas, bonne découverte de la vérité à travers nous autres.

  59. Bakala dit :

    « « Duarte Lopes Filippo Pigafetta
    Le Congo: La véridique description du royaume africain… »

    Que dit cet ouvrage????? SVP

    MERCI.

  60. Anonyme dit :

    S.Nkala, Gabio, musu mindouli. On a un schizophrène sur ce forum.

  61. Ubuntu dit :

    Le mariage entre cousin n’était pas une spécialité Kongo. Loin de là et tout le monde le Sait. Dans tous les royaumes ou empires, les mariages entre cousins étaient légion pour préserver le pouvoir au sein d’une famille (préserver le sang royal). Dans d’autres cas, certains rois offraient leur filles en mariage a d’autres princes, pour sceller une alliance. Cela permettait aussi de préserver certaines frontières. On peut donc considérer que les Kongos l’ont fait par stratégie de conquête. Et cela a marché, lorsque l’on voit la constitution démographique des territoires du sud du Congo. Donc, rien de nouveau sous le manguier. Ce qui est étonnant sur ce forum, c’est de voir certains Kongophobes dédoublés, découvrir que les Kongos se comportaient exactement comme tous les autres peuples conquérants de la planète. Aujourd’hui, on appelle ce processus, gentrification ou théorie du remplacement. Ce processus a formidablement marché au sud du Congo.

  62. Uhem mesut dit :

    Les tékés ne sont pas tombés du ciel. Ils bien de quelque part.

  63. Gabio dit :

    Assimilation, est ce le fait de se prendre pour ce qu’on est pas? Le lari Kolelas bourre des mvila s’est dit kongo comme presque tous les laris d’ailleurs. Alors qu’envier realite celui qui a draine les laris dans est un teke de Ntsouele. Est c’est ce que vous appelez assimilation?

    Ou sont ces kongos dans le sud du Congo en dehors des kamba et dondo? Hormis le genre kolelas et quelques kongo de Boko, le postulat voulant que tout ce qui bouge au sud congo soit kongo n’est autre qu’une folie kongologique. je veux qu’on me cite un seul village qui ne soit pas teke dans toute la lekoumou, une region bien au sud du Congo.

    Les inventions du genre Kota, lali ne changent rien a la realite et ne feront jamais du sud congo un territoire kongo. Tout comme le nord ne sera jamais un territoire a la solde de sassou. Vous vous creer des fiefs et populations artificielles, sassou fait autant.

  64. Ubuntu dit :

    Si le royaume Kongo est une invention portugaise pour favoriser l’esclavage, le Congo Brazzaville est une invention française pour servir de grenier. À ce titre, comme le Kongo, ce entité territoriale hérité de l’aire coloniale doit disparaître.

  65. Ubuntu dit :

    Assimilation. Les Laris sont le fruit d’un mélange entre Kongo et tékés, mais n’ont pas adopté le tékés comme langue. Ils ont adoptés une langue métisse ayant des liens très étroits avec la langue du dominant (le Laris) et la langue du dominant (le kikongo). Les tékés ont reculé parce qu’ils ont acceptés de faire allégeance aux rois Kongos qui les ont intégré dans leur armée. Lorsque les romains ont conquis de nouvelles terres, les vaincus étaient soit, tués, soit mis en esclavage, soit enrôlé dans l’armée pour être les chaires à canons des futures batailles. C’est l’histoire du monde. Rien d’extraordinaire.

  66. Anonymus dit :

    Les génocidaires antikongos n’admettront jamais que les bakongos s’unissent. Ils préfèrent nous voir dans les divisions Kolélas/Lissouba des années 1992-1993. Vous comprenez pourquoi on nous déteste à mort depuis qu’ils controlent le pays.

    La seule évocation du nom kongo suscite la haine des congolais du nord, pourquoi ? Parce que ce seul nom les renvoie à leur infériorité civilisationnelle. Vous retrouvez cela même chez Théophile Obenga, l’historien d’opérette de Sassou et conseiller des trois présidents du nord.

    Je ne connais pas un intellectuel du nord qui ne tombe pas dans le négationnisme de l’histoire des bakongos. Ils détestent les batékés mais sont très fiers de l’histoire téké parce qu’à travers l’évocation du royaume téké, ils se sentent valorisés par filiation linguistique et géopolitique.

    Pour se faire aimer des congolais du nord il faut se garder de se revendiquer kongo, conseil aux Nibolekouis s’ils ne veulent pas subir les foudre de Sassou comme dans le Pool en ce moment.
    Désolidarisez-vous des gens du Pool et vous aurez la vie sauve. Laissez le Pool mourir de son messianisme kongo.

    Les premiers intellectuels du Niboland avaient compris cela en niant leurs origines kongos et en nouant une alliance politique avec le nord. Leur ennemi commun était le Pool et le PCT a bien cimenté cette alliance qui a bien fonctionné.

    L’évidence de la langue commune parlée dans les cinq régions du sud sera toujours niée par les négationnistes. Les Mouamba, les Mboumba, les Ngoma, les Mambou… de la Lékoumou sont bien des bakongos mais il leur est dit de ne pas le reconnaittre car il faut se démarquer des tétus du Pool.

  67. Ubuntu dit :

    Lire. À ce titre, comme le royaume Kongo, cette entité territoriale hérité de…

  68. LULENDO de Ponton dit :

    Pour l’heure, ce qui est préoccupant, c’est le massacre dans le Pool. Sassou despote et putschiste récidiviste doit se réjouir en lisant un tel divertissement.

    Un peu de bon sens et vous relèverez que kongo = téké +autres groupes linguistiques.

    Ainsi : kilari = kitéké +kinsundi + kibembé + autres groupes linguistiques ;kibembé =kitéké +kilari + autres groupes linguistiques …..

    Il vous suffirait de voyager dans les Régions du Sud jusqu’en RDC ou l’Angola du nord pour mieux l’appréhender.

    Rudy devrait mieux apprendre à écrire le kikongo. L’orthographe  » KOONGO » est ridicule. De même les accents circonflexes qui s’expliquent par la perte ou l’ajout d’une voyelle ou d’une consonne en français, ne sont pas pertinents en kikongo.

     » MPUNGU  » et non  » mpûngu » . A défaut, la présence des accents graves ou aigus traduiraient mieux les intonations qui caractérisent les langues kongo !

    Autre fantaisie, un mot comme  » ndwenga » que l’on trouve dans toutes les langues au Sud Congo ne s’écrit pas « n’dwenga ». En kikongo « nd » est une consonne entière comme « nk, nz, mp, mb, mv …. » .( ndinga, nkolo, mbwatu….)

    On n’écrit pas  » n’zo nzambi  » mais « nzo nzambi ». Que dire de  » dya » au lieu de « dia »?

    La simplicité de l’écriture du kikongo fait sa force et son charme!

    Mais une fois de plus, à quoi sert tout ceci alors qu’un tyran massacre nos compatriotes dans le Pool?

  69. Uhem mesut dit :

    Ce pays le Congo doit disparaître pour mieux renaître. Trop de pourriture.

  70. QUE DE CONNERIES COUVERTES PAR DES EMPRUNTS LIVRESQUES! dit :

    KOLELA EST BIEN ENTERRE A NTSOUELE! NON?

    MME IDA VICTORINE NZE NE GNAPOLO EST BIEN TEKE DE BRAZZAVILLE OUI OU NON?
    MAITRE MBERI MARTIN N’A T-IL PAS DÉCLARE QUE CEUX QUI SONT VENUS D’AILLEURS SU LE CONGO ACTUEL CE SONT JUSTEMENT LES KONGO????

    JUSTEMENT PARCE QUE LUI IL SE CONSIDÈRE COMME DE SOUCHE TEKE…..

    ARRÊTEZ CES CONNERIES ET TREMPEZ VOS PLUMES CONTRE LE DICTATEUR POUR QUE NOUS PUISSIONS CONSTRUIRE UN CONGO MODERNE FORT.

  71. Anonyme dit :

    Les Congolais sont atteint du « syndrome de Stockholm » ils passent plus de temps à s’entre déchirer et à trouver le mal chez leur voisin plutôt qu’à attaquer de front le maître de la mafia, le tyran d’ Oyo, celui par qui toutes les projections et analyses pour un renouveau ne pourront voir le jour tant que cette mafia familiale perdurera.

    Lorsque on a le mal absolu en face de soit on ne fait pas dans la demi mesure, on ne tergiverse pas sur les petits défauts ou erreurs passées des uns et des autres.
    Au point ou est le pays et la la population Congolaise, le risque de trouver pire est minime.
    Ou alors acceptons notre sort et continuons nos incantations inutiles qui ne font que démontrer l’incapacité des Congolais à se débarrasser du mal.

  72. NZO-BADILA dit :

    S.Nkala, Gabio, musu mindouli. On a un schizophrène sur ce forum.

    Hier il prenait les noms de BALLARI, NIMA KOKO, LA SOUTANE DE YOULOU, YOULOU LE SAPOLOGUE, MATSOUA

    Ne pas perdre son temps avec des individus de ce type dont la seule source bibliographique pour parler des Kongo reste DUPRE

    Ce Monsieur doit ignorer ce que c’est qu’une bibliographie pour faire une recherche approfondie. Il reste sourd sur des aspects sociologiques ou les caractéristiques, les traits majeurs qui définissent un peuple……..

    DUPRE DUPRE DUPRE DUPRE c’est sa seule vérité. C’est la manifestation d’une pathologie qui risque de s’aggraver s’il n’est rien fait pour ce Monsieur.

  73. France dit :

    LLL
    Le doute n’est plus permis. Le génie congolais a enfanté d’un Cheikh Anta Diop local, S.NKALA. On désespérait que ceci puisse arriver au Congo. Mais tout vient à point à qui sait attendre. A l’instar de CA Diop, le gaillard n’a pas de formation d’historien et croit pouvoir remettre à l’endroit, l’histoire du royaume du Congo, de ses frontières géographiques, de son peuplement, son déclin et bla bla bla. A la différence de CA Diop qui, fort et confiant dans le résultat de ses recherches, n’hésita guère à en soumettre la teneur à la communauté des historiens, notre Nkala national, paresseux comme un pangolin, se contente courageusement d’un public plus que restreint, celui des internautes de Congo liberty (qu’il traite d’ignorants et de paresseux), privant du même coup l’humanité entière de son immense culture, de l’étendue de son savoir, de ses connaissances et de ses découvertes capitales. Sans intérêt car le cœur de son sujet, on l’aura compris, se résume au fond, à l’ascendance tékée des laris qui seraient une pure création coloniale plus qu’éloignée sinon sans lien avec les kongos, dont l’arrivée sur le territoire de la République du Congo actuelle serait du reste, plus que tardive. Les laris n’existeraient pas avant la mort de Matsoua (qui visiblement l’obsède). Le texte de Rudy Mbemba lui apparaît donc comme une manifestation évidente de « l’impérialisme lari » auxquels (laris) il veut clouer le bec par la plume. Sassou, dans les mêmes dispositions d’esprit, ne s’embarrasse pas de scrupules et bombarde.
    Pour le reste, c’est caca boudin. Du plus « célèbre » des laris (Matsoua dixit S. Nkala) qui serait d’ascendance téké bien identifié par l’administration coloniale en tant que tel (l’administration coloniale Belge a fait des tutsis des descendants de l’Egypte ancienne), des villages tékés qui porteraient des noms tékés (Au nouveau Mexique -Etats Unis la quasi totalité de l’Etat est jalonné de fleuves à consonance espagnole-rio plata, rio grande, rio negra sans compter les noms des villes etc) et bla bla bla et bla bla bla, rien ne trouve grâce à ses yeux. Surtout pas ceux qu’ils dénomment les « kongologues », ignorants et paresseux. Quant aux historiens consacrés n’abondant pas dans son sens, Balandier, Ngoe Ngalla et autres, c’est bien simple, ils seraient des couillons incultes lorsqu’ils ne sont pas tout simplement des anciens esclavagistes. Lui, rumine son Dupré depuis plus de 20 ans et a lu bien d’autres auteurs intègres sous tous rapports.
    Un conseil doublé d’un avertissement monsieur Nkala : la lévitation stratosphérique engendre une mégalocéphalite, une pathologie qui se soigne par doses quotidiennes de modestie et de séjours prolongés dans l’anonymat.

  74. MUSU MINDOULI dit :

    France, vous êtes aussi bien complexé que nerveux comme les miliciens sortis de l’Alima qui ne connaissent que menaces et coercition.

    Votre irritabilité tranche avec le débat contradictoire sur fonds d’arguments.

    De plus, Ngoi Ngala est un historien pour les débutants paresseux qui ne cherchent pas l’information à la source.

    La raison ne s’obtient pas sur fond de menace.

    S. NKALA va au delà de la pensée idéologique qui tend à faire passer des sauvages pour des maîtres du Congo ou à occulter un passé bien décrit depuis des siècles et que l’on cherche à réviser.

    Balancier est venu après bon nombre d’historiens et anthropologue, comme bien d’autres lui ont succédé avec des approches rejoignant les récits des vrais Kongo.

    S. NKALA doit avoir touché le point sensible du complexé qui ferait mieux de s’appeler Kongo ou Oyo.

  75. Uhem mesut dit :

    @Musu Mindouli. Écrivez votre propre ouvrage sur l’histoire des Kongos. Apportez des preuves, des éléments de réponses. Le Pf. Cheik Anta Diop, a exposé ses travaux à l’Unesco. Ses travaux font partie de l’histoire générale de l’Afrique édité par l’unesco.

  76. Hallo hallo dit :

    Tata NDWENGA de « mater les boeufs »
    La passion de la culture Kõngo.
    Bravo

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