Congo : les journaux « La voix du Peuple et le Glaive » censurés par la Pouvoir de Brazzaville

Les hebdomadaires du Congo-Brazzaville, « La Voix du Peuple » et « Le Glaive », ont été suspendus de parution, respectivement pour une durée de neuf mois et de six mois, par le Conseil supérieur de la Liberté de Communication (CSLC), a appris Xinhua lundi à Brazzaville de source proche de cette institution.

Au cours de sa réunion extraordinaire samedi dernier, le CSLC a marqué « sa stupéfaction » à la « parution illégale » du journal « La Voix du peuple » qui a fait l’objet d’une sanction de suspension de six mois par délibération en date du 10 mai 2012, homologuée par le tribunal de Grande instance de Brazzaville.

Le CSLC considère que la réapparition du journal « La Voix du peuple » est « un acte illégal sur trame de récidive et de refus d’ obtempérer à une décision de justice devenue exécutoire ».

De ce fait, le collège des membres du CSLC a décidé de suspendre à nouveau « La Voix du peuple » pour une durée de neuf mois.

Le CSLC, examinant les « articles séditieux » parus dans le journal « Le Glaive » aux numéros 000 du 13 août 2012 ; 001 du 27 août 2012 et du 3 septembre 2012, a retenu que ce journal est  » coupable » des délits de presse de « publication des informations mensongères ; d’atteinte grave à la vie privée des citoyens ; d’ accusations des citoyens sans preuves ; de manipulation de l’ opinion ; de diffamation et atteinte à l’honneur à la considération de la personne.. ».

« Le Glaive » a « manifestement violé les libertés individuelles, les normes légales, règlementaires, éthiques et déontologiques régissant le domaine de l’information et de la communication », constate le CSLC qui a décidé de la suspension de ce journal pour une durée de six mois.

Par ailleurs, dénonçant les agressions des journalistes d’une chaîne de télévision privée à Pointe-Noire (capitale économique, au sud), de la radio et de la télévision nationales à la gare centrale de Brazzaville et au stade Alphonse Massamba-Débat, le CSLC constate que ces actes constituent « un refus systématique d’ accès aux sources d’information ; une entrave à l’exercice de la liberté de l’information ».

Le CSLC est l’organe de régulation qui garantit l’exercice de la liberté d’information et de communication au Congo. Ses missions sont entre autres, de garantir aux citoyens l’accès à une communication libre, de suivre les médias et de leur assurer une protection dans l’exercice de leur fonction d’informer, et de veiller à l’application ainsi qu’au respect des normes professionnelles, éthiques et déontologiques.

BRAZZAVILLE, 10 septembre (Xinhua)

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Une réponse à Congo : les journaux « La voix du Peuple et le Glaive » censurés par la Pouvoir de Brazzaville

  1. minguabiango dit :

    Voici l’article qui a poussé MVOUO Ph de suspendre le journal « La voix du peuple » pour 9 mois.

    « Jean Jacques BOUYA en campagne dans les milieux du parti socialiste en France ?
    Sur les quatre prétendants à la succession de « papa Sassou », Jean Jacques BOUYA, surnommé « Michelin »par ses détracteurs qui se recrutent dans l’espace présidentiel, peut à juste titre opposer une résistance financière et matérielle à Christel SASSOU NGUESSO. Quant à OKEMBA Jean Dominique et Edgard NGUESSO, ils passent pour des pieds nickelés. Jean Jacques BOUYA apprend-t-on, se gausse à souhait de son alter égo « Kiki », qu’il taxerait de « petit zaïrois », incapable de parler en public sans le soutien de quelques personnes. Une thèse placée dans la bouche du délégué général aux grands travaux par une certaine Aurélie NGANGA, l’actuelle directrice de la radio et télé MN.

    Selon des informations obtenues de source sûre, cette jeune dame aux ambitions démesurées se présente comme une lobbyiste, à même de défoncer les portes du parti socialiste pour y introduire Jean Jacques BOUYA.

    Les relations entre Aurélie NGANGA et lesNGUESSO remontent à l’occasion du Forum pour la consolidation de la paix au Congo Brazzaville, tenu au palais des congrès à Paris en 2009, à l’initiative deChristel SASSOU NGUESSO qui aurait dépensé au bas mot plus d’un milliard de pétro-CFA. Pour une histoire d’argent, le divorce semble consommé entre les deux parties. Et pour cause, Aurélie NGANGAaurait abusé des largesses (financières) de »Kiki ».

    A la surprise générale, la communicatrice sans référence, ainsi que la définissent ses détracteurs, est projetée à la tête de MNTV et radio par Maurice NGUESSO, qui se serait fait bercer par un mirobolant mais discutable CV de la jeune dame. Un passage comme étudiante à sciences po de Paris dont personne n’a jamais témoigné, ne fut-ce que par le réseau facebook.

    Au pays des aveugles les borgnes sont rois. Dépourvue de background, Aurélie NGANGA, cumulativement avec ses fonctions à MN-COM, flâne dans les couloirs du délégué général aux grands travaux, à qui elle a proposé ses services de lobbying. En contrepartie d’un certain financement, un sénégalais x, ami d’Aurélie NGANGA et proche, spécule-t-on, d’Arnaud MONTEBOURG et Pierre MOSCOVICI du parti socialiste, aurait été mis à contribution pour décrocher un rendez-vous à Jean jacques BOUYA à la Rochelle, siège du parti socialiste dans la capitale française.

    Gai comme un gamin de 12 ans, Jean Jacques BOUYA qui se trouve déjà en séjour en France, dans l’attente d’être reçu par les proches de François HOLLANDE, a déserté son poste à Brazzaville, en simulant un congé.

    Selon certaines indiscrétions, Aurélie NGANGA et son ami sénégalais auraient emmené le « Michelin » à la Rochelle. Assis dans un coin du rez-de-chaussée et reconnaissable par ses ensembles style feu « Pépé-Kallé », Jean Jacques BOUYA aurait attendu en vain, avant de s’entendre dire par ses deux lobbyistes : « on nous a demandé d’attendre, rassure toi que c’est ok… ». Et pourtant le prétendant à la succession de SASSOU NGUESSO devrait revenir à Brazzaville la semaine prochaine sans sentir la moindre odeur d’Arnaud MONTEBOURG, encore moins celle de Pierre MOSCOVICI.

    Jean Jacques BOUYA prendrait-il ainsi ses vessies pour des lanternes, en rêvant de succéder à son oncle ? Son poste de député taillé sur mesure dans la circonscription de Tchikapika couplé à ses nombreuses fonctions de conseiller du chef de l’Etat, délégué général aux grands travaux, président des conseils d’administration du CFCO, du port autonome de Pointe-Noire, de la marine marchande, ne lui suffisent-ils pas ? S’interrogent des observateurs des micmacs de la famille présidentielle »

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