Insatisfait du verdict de la Cour Criminelle de Pointe-Noire qui l’avait condamné à 15 ans d’emprisonnement pour avoir paralysé Flore BARROS avec une matraque électrique de type « Taser », Monsieur Hassan HOJEIJ vient d’introduire une demande de pourvoi en cassation. Reste à savoir si la Cour Suprême fera montre de célérité et d’objectivité.
La cour suprême sera-t-elle insensible au geste bestial du raciste HOJEIJ et à l’infirmité de Flore BARROS ?
La demande du pourvoi en cassation a été introduite le 19 mai dernier à la Cour d’Appel de Pointe-Noire par Maître KIMPOLO, un des quatre avocats de Monsieur Hassan HOJEIJ. Et le courrier est enregistré sous le numéro 336 au secrétariat du Procureur Général de la République, Christian OBA.
Chose promise, chose due. Le soir même du verdict tombé le 16 mai 2011, Maître TCHIKAMBOU nous avait confié que la défense ne lâcherait pas prise, puisque selon lui et ses collègues de la défense à savoir Maîtres MENDÈS, PÉNAPITRA et KIMPOLO, la partie civile et le parquet n’avaient pas pu établir la relation de cause à effet tout le long du procès.
Et pourtant trois jours auparavant, la Cour présidée par David ANZILANDO, avait bel et bien déclaré Monsieur Hassan HOJEIJ coupable des faits à lui reprochés. Le verdict fait état de 15 ans de réclusion criminelle, 450.000 francs CFA (693€) d’amende, 350 millions de francs CFA (692308€) à payer à la victime et une expulsion du territoire congolais après avoir purgé la peine.
Autrement dit si Flore BARROS peut rester infirme à vie alors qu’elle est née valide, c’est parce que le 17 décembre 2010, ce sujet libanais né en 1950 avait appliqué la matraque électrique contre elle à trois reprises. Les documents médicaux (certificats ou rapports) y afférents le confirment.
Si son avenir sanitaire et même économique semble aujourd’hui compromis, c’est parce que Mlle Flore BARROS malgré la misère généralisée à laquelle nous ont contraints les autorités depuis octobre 1997, a craché sur les millions de francs CFA et le véhicule Rav4 du représentant de Lucifer HOJEIJ.
Durant neuf mois, HOJEIJ n’aura fait que multiplier les « je t’aime moi non plus » vis-à-vis de Flore BARROS. Mais décomplexée et tenant à sa dignité, cette Congolaise extraordinairement intrépide aura opposé un niet soviétique au dragueur à la matraque.
Combien de Congolaises sont prêtes à une telle austérité ? Qui, diable a dit à ce Libanais que l’amour se force ? Qui lui renforcera les capacités communicationnelles afin qu’il devienne même en prison un bon Don Juan ? Il y a nécessité de mettre à sa disposition des poèmes d’amour pour qu’il sache à l’avenir persuader une femme.
En attendant un éventuel séminaire de renforcement des capacités sentimentales au bénéfice de HOJEIJ, il y a lieu de se demander ce que la défense dira de plus à la Cour Suprême qu’elle n’a pas dit à la Cour d’Appel. Usera-t-elle des diversions (ce qui est presque de la perfidie professionnelle) comme nous l’avons constaté lors du procès de Pointe-Noire ? Quel stratagème utilisera la défense pour obtenir l’acquittement de son client ? Loin d’influencer la Cour Suprême, les avocats de Monsieur Hassan HOJEIJ risquent de perdre de nouveau le procès.
Si le droit est quasiment une science exacte qui ne se base que sur des faits vérifiés et vérifiables, quels nouveaux éléments à décharge fournira la défense à la Cour Suprême ?
A moins de compter sur ce qu’on pourrait appeler la justice à l’africaine ou même à la congolaise. Une justice hautement corrompue et tenue en laisse par les prétendus hommes forts des régimes dictatoriaux, ainsi que l’affirment plusieurs observateurs.
Et à quand l’examen de cette affaire par la Cour Suprême ? Certes il est trop tôt de se poser cette question. Mais la question a sa place puisque la justice congolaise comme d’autres institutions bat les records mondiaux de la lenteur, de la négligence, de la prévarication, de la compromission et du pourrissement des affaires.
Certes il ne s’agit pas de confondre vitesse et précipitation. Il faudrait cependant éviter de faire comme la Cour constitutionnelle de la Côte d’Ivoire qui a investi deux présidents de la République dans la même période et quasiment dans les mêmes circonstances.
A éviter aussi de faire comme une des chambres de la Cour d’Appel de Brazzaville qui en 2009 a acquitté purement et simplement Nicolas OKANDZÉ qui pourtant avait ordonné l’assassinat de son jardinier….Les exemples de mascarades sont légion.
Si la Cour Criminelle de Pointe-Noire peut désormais dormir sur ses lauriers pour avoir dit « correctement le droit », selon un observateur, que fera la Cour Suprême protégera-t-elle celui que beaucoup d’observateurs prennent pour l’ami intime de SASSOU NGUESSO ?
La Cour Suprême est attendue au tournant par le peuple. Et tous nous savons ce qu’engendrent les injustices.
A bon entendeur salut…
Pendant que la procédure suit son cours avec lenteur…, la santé de Mlle Flore BARROS s’étiole jour après jour ; elle vit le martyr, recluse chez elle à la merci des personnes de bonne volonté qui veulent bien l’aider à acquérir des antidouleurs…
Aux dernières nouvelles nous avons appris que Monsieur Hassan HOJEIJ se serait rendu insolvable après avoir fait disparaitre toute sa fortune du Congo Brazzaville pour berner les autorités judiciaires.
Nous espérons que les magistrats congolais monteront un peu de volontarisme pour obliger le délinquant Hassan HOJEIJ de s’acquitter de ses obligations et de ses amendes…
Haro sur le harcèlement sexuel, le viol et le droit de cuissage dans nos administrations publiques…
Tous les « Dominique Strauss Khan du Congo » sont avertis et devraient être punis ! Or, il y a lieu de remarquer qu’au Congo, très loin des USA et du très luxueux hôtel Sofitel de New York, des milliers de Dominique STRAUSS KHAN congolais opèrent en toute impunité en posant, ici et là, des actes abominables et immoraux qui mettent en péril la vie des milliers de jeunes filles congolaises, victimes des désirs sexuels incontrôlés et des gestes délictueux de certains citoyens impudiques et obsédés sexuels.
Dominées et intimidées, ces filles mineures ou majeures, impuissantes, succombent facilement et sans réaction aux oukases et aux menaces ouvertes des Directeurs Généraux, Députés, Sénateurs, DAF, Généraux, Colonels sans oublier certains Ministres et leurs conseillers « suspects, insolents et impénitents ».
Ces milliers de « DSK du Congo » sont impunis et bénéficient toujours de la loi du silence et des avantages que leur offre leur statut politique, leur rang, leur fonction et leur renommée à travers le pays.
Il y a quelques mois, à l’Université Marien NGOUABI, un rapport accablant portant sur de nombreux cas d’harcèlement sexuel et « le droit de cuissage » a été publié par Mme Yolande Breton OFOUEME, une enseignante de géographie à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (FLSH).
Ce rapport a mis en exergue tous les cas avérés d’harcèlement sexuel, les menaces ouvertes sans oublier tous les abus sexuels perpétrés par certains enseignants sur les étudiantes dans tous les établissements universitaires et para universitaires du Congo.
Même si, certains enseignants et personnels administratifs indexés ou soupçonnés n’ont pas été conduits en justice pour y être jugés et condamnés, il y a lieu de remarquer que, petit à petit, une bonne partie du voile commence à être levée, sur un sujet aussi tabou, immoral, ubuesque et dangereux pour notre société éclatée.
En effet, selon les statistiques de ce rapport présenté le 28 mars dernier au PNUD, 3% des filles sont violées mensuellement par des enseignants. En outre, ce rapport épingle près de 34% de cas de rapports sexuels forcés ou acceptés à contrecœur. (…)
Selon 53% des filles et 80% des témoins, certains enseignants très influents certes, mais obsédés sexuels, profitent très souvent de leur position dominante et du nombre des Unités de valeur (UV) qu’ils dispensent, depuis des décennies aux étudiantes pour abuser d’elles, vaille que vaille, à l’envi et autant de fois qu’ils le souhaitent. Quel monde immonde !
Pour ces « DSK de l’Université Marien NGOUABI », la règle à suivre est très simple et à respecter sans faille car tous les cas de refus exposent la fille à tous les dangers.nCombien d’étudiantes de l’Université Marien NGOUABI n’ont pas été victimes des représailles de certains enseignants, émules de « DSK ».
Dès lors, refuser les rendez-vous des DSK du Congo ou tout simplement rejeter les charmes et les avances d’un Chef de Département ou d’un Doyen, représente un grand risque que toute « étudiante consciente et soucieuse de son avenir à l’Université Marien NGOUABI » se doit d’éviter avant la publication des résultats définitifs des examens de fin d’année !
Le silence et le flou opaque qui entoure ce phénomène n’ont d’égal que le niveau d’obsession sexuelle et l’immoralité qui ont pris corps chez certains enseignants incapables de discipliner leur libido.
A quand l’assainissement des mœurs au sein de nos administrations ?
Selon le rapport, les filles et femmes mariées victimes de ce phénomène ahurissant préfèrent ne pas en parler par honte. Sans doute.
En dehors de l’Université Marien NGOUABI et de tous les lycées et collèges, ce phénomène
d’harcèlement sexuel est bien connue dans toutes nos administrations publiques et privées où, des femmes mariées et des centaines de jeunes filles sont menacées et harcelées par tous les grands « Dominique STRAUSS KHAN du Congo » qui, chaque année, ne cessent de faire la pluie et le beau temps dans tous les ministères et la plupart des régies financières.
A vrai dire, cela n’est un secret pour personne, le harcèlement sexuel, les menaces directes ou indirectes, le viol et le droit de cuissage ont gagné les bureaux climatisés de la plupart des DG, DAF, chefs comptables qui « broutent l’herbe là où ils sont attachés ». Cela est intolérable, indigne et démoniaque.
Très puissants et incontournables, ces « DSK du Congo » profitent généralement des promotions ou bourses professionnelles, des missions de service ou des séminaires organisés au Congo ou à l’étranger, des primes, des voitures de fonction, des bourses de formation ou des nominations, pour harceler et appâter toutes les jeunes filles et femmes mariées qui se trouvent ainsi « piégées » par ces « Chefs impudiques et insatiables sexuels ».
Cependant, même si jusqu’à ce jour, le harcèlement sexuel demeure encore un sujet délicat et très difficile à aborder ou à résoudre au Congo, les magistrats, les acteurs de la société civile ainsi que les services de police ont intérêt à vulgariser et surtout à faire appliquer toute la législation en vigueur afin de juger, condamner tous les DSK du Congo qui bénéficient d’une impunité qui provoque la raison et le bon sens.
De même que la femme de ménage de l’Hôtel Sofitel de New York qui, depuis la semaine dernière, venait de faire « tomber DSK, un grand baobab de la haute finance internationale », les Congolaises d’aujourd’hui et de demain, devraient, elles aussi, s’inspirer intelligemment du courage légendaire de cette guinéenne qui vient de crever l’écran pour avoir éclaboussé un magnant, un Boss !
Toutefois, Dieu seul sait si, pour un cas d’harcèlement sexuel ou de viol, nos magistrats impuissants, peureux et corrompus pour la plupart, seront prêts à ouvrir une information judiciaire contre un Directeur Général, un Général, un Ministre, un Préfet, un Maire, un Député ou tout simplement un « petit » Sous-Préfet (…)
Les associations et mouvements féministes congolais sont plus qu’interpellés afin de donner un contenu aux droits des femmes donc à la lutte contre le harcèlement sexuel et toute autre forme de violence à l’égard de la femme.
Dès lors, au lieu d’attendre « tout » des hommes, que les Congolaises, elles-mêmes, prennent enfin conscience de ce phénomène dangereux et qu’elles se mobilisent afin que le harcèlement sexuel, le viol et tous les autres gestes impudiques des « Dominique STRAUSS KHAN du Congo » soient aussi punis et leurs auteurs condamnés comme leur Mentor qui est toujours sous haute surveillance non sans avoir versé des millions de dollars US !
Par Logiciel Liston OKO-HIYOYO & Rochelvie MAOUA NDAKA (Talassa)
Voir aussi l’article: Sexe, alcool et business au royaume de sassou Nguesso: https://congo-liberty.org/?p=80