Par Dieudonné ANTOINE-GANGA
Dans cette campagne pré-électorale qui ne dit pas son nom et qui bat son plein, il faut rappeler à nos dirigeants politiques du Parti Congolais du Travail et leurs alliés de la Mouvance Présidentielle, ainsi qu’à ceux de l’Opposition, et ce au cas où ils auraient oublié qu’il y a dans le silence des urnes après la tempête, des voix que l’on entend plus. Des voix que l’on n’a peut-être jamais voulu écouter. Ce sont celles des âmes blessées, traumatisées, dispersées dans les eaux du fleuve Congo, de la rivière Djoué, dans les différentes forêts de la Bouenza et du Pool, dispersées dans les cimetières de l’indifférence, errantes dans les souvenirs des familles éclatées, des enfants orphelins, des veuves, des veufs, des pères, mères et parents inconsolables, des amis amputés d’une présence.
Ils étaient jeunes. Ils étaient adultes. Ils étaient pères. Elles étaient mères. Militants d’un jour, martyrs à jamais. Leurs visages angéliques et innocents se sont ou sont en train d’être effacés des discours de campagne ou officiels, mais leurs murmures hantent encore les nuits de ceux qui portent une conscience. Murmures de douleur. Cris d’injustice. Soupirs d’âmes envolées sans adieu.
A entendre les uns et les autres du Parti Congolais du Travail et de ses alliés, de l’opposition, le Congo semble rejouer une partition inachevée où les passions, le mensonge, la calomnie et la démagogie l’emportent sur la raison, où les apparences étouffent l’humanité. Les urnes deviennent les arènes. La politique, un champ de bataille. Et chaque fois, des corps tombent, des esprits se brisent, la haine s’implante, des cœurs se ferment.
Mais avons-nous fait le deuil de toutes ces vies fauchées ? Qu’avons-nous appris de ces douleurs enfilées comme des chapelets de souffrances ? Où sont les mémoriaux, les actes symboliques, les paroles de pardon sincères, les gestes de réparation morale ?
J’ai l’impression que le Congo, mon pays, se meurt lentement. Car un pays ne meurt pas seulement de ses conflits armés. Il meurt aussi de ses oublis volontaires, de ses silences sélectifs, de son incapacité à regarder ses enfants blessés dans les yeux.
Nos joutes électorales, souvent présentées comme des exercices démocratiques, deviennent parfois des jeux de pouvoir sans scrupule où la fin justifie les moyens. Derrière les couleurs politiques, il y a pourtant une seule couleur : la couleur rouge, celle du sang versé. Et celui qui tue au nom d’un camp tue une part de la nation congolaise.
Quand il m’arrive de faire ma marche vespérale en longeant la corniche de Brazzaville, au bord du fleuve Congo, ou les rives du Djoué, ou encore les forêts de nos villages abandonnés, il me semble entendre ce cri silencieux des âmes : « Pourquoi nous avez-vous enrôlés dans des guerres, des émeutes et des troubles qui n’étaient pas les miens ? Pourquoi nos vies ont-elles servi à vos ambitions ? Et maintenant que nous sommes partis, qui pleure encore nos noms ? »
Ces questions on ne peut plus pertinentes qui me taraudent en permanence l’esprit, ne s’adressent pas qu’à moi. Elles s’adressent aussi tant à tous les citoyens qu’à tous les acteurs politiques de tout bord. Elles interpellent donc chaque citoyen congolais, chaque influenceur, chaque religieux, chaque enseignant, chaque parent. Car la guerre électorale commence toujours dans les cœurs quand le rejet de l’autre s’installe, quand le mépris devient viral, quand le tribalisme et la haine s’installent dans nos cœurs, quand la vérité cède la place à la démagogie et à la manipulation. Il nous faut dépasser ces divisions stériles que nous entretenons. Les clivages s’effondrent dès que nous vivons une expérience fraternelle, parce que nous sommes complémentaires et différents. Qui sommes-nous sur terre ? Rien n’est d’un seul bloc ; tout est mosaïque. Nous ne sommes qu’un grain de sable dans un univers d’une diversité et d’une complexité infimes. Le Congo est notre bien commun ; il mérite de poursuivre sa marche pour la paix et vers le développement avec le concours de toutes ses filles et tous ses fils de toutes les régions.
D’autre part, les religions auxquelles nous appartenons, nous rappellent que l’on « ne tuera pas » et que « celui qui tue un seul homme, c’est comme s’il avait tué toute l’humanité ». Nos traditions congolaises voire africaines nous enseignent aussi que « la tombe n’est pas une fin, mais un passage ». Nos aînés, nos sages et nos anciens ne nous disent toujours pas : « Qu’on ne danse pas sur la tombe de son frère, même quand on a gagné » ? Alors que faisons-nous de cette sagesse ? Qu’avons-nous fait de nos morts ? des archives ou des enseignements vivants ?
Pour la paix au Congo, je ne me tairai point. « Mes qualités de juriste et de diplomate ont fait de moi, un ministre de paix. Car mon grand devoir, comme représentant de défenseur des intérêts de mon pays, est de me comporter toujours en conciliateur, en agent de concorde et d’apaisement. » C’est pourquoi je me battrai toujours bec et ongles non pas pour une « paix des slogans » mais pour une paix durable et non vernissée au Congo ; cette paix qui aidera les Congolais à reconnaître leurs erreurs aux fins de les réparer et de réhumaniser. Car la paix ne se construit pas sur l’amnésie. Elle s’enracine dans la reconnaissance des fautes, la réparation symbolique et la volonté d’élever les consciences. Cela passe par :
1/ des mémoriaux pour les victimes électorales : pas pour ouvrir les blessures, mais pour en guérir la mémoire ;
2/ une méditation de notre passé proche, non pour nous y enliser, mais pour que les vents de l’Histoire ne nous ramènent pas les mêmes tempêtes ou ouragans ;
3/ une éducation civique rénovée, fondée sur l’empathie, la responsabilité, le respect des différences ;
4/ un serment de paix signé par tous les leaders politiques avant chaque échéance électorale.
Sachons qu’une société congolaise plus juste et plus humaine s’impose. Tout homme politique quel qu’il soit doit en être pleinement conscient.
Je voudrais nous rappeler que ceux qui sont tombés ne demandent pas vengeance. Ils réclament le bon sens et que leur mort ne soit pas une note de bas de page dans un livre de stratégie électorale, mais une lumière qui éclaire notre chemin de réconciliation et pour la paix.
A l’aube de la prochaine élection présidentielle de 2026, souvenons-nous que chaque mot lancé peut devenir une pierre, chaque rumeur une étincelle, chaque fanatisme, un incendie voire un brasier.
Je suppose enfin que nous avons tous un brin de sagesse. Choisissons donc la paix. Non pas par lâcheté, mais par amour de la vie, par respect pour tous les morts et par responsabilité envers nos enfants et les générations futures. Il nous faut donc lutter contre la montée vertigineuse des discours de haine, de démagogie et contre toute forme de stigmatisation et de violence.
Dieudonné ANTOINE-GANGA
Ancien Ambassadeur du Congo-B à Washington
Ancien Ministre des Affaires étrangères
Ambassadeur de la Paix
Diffusé le 26 juin 2025, par www.congo-liberty.org
« Après la pluie tombée le 14 juin dernier à Brazzaville, occasionnant des dégâts matériels et qui a plongé des familles dans la précarité, les populations du quartier Devala à Talangaï, dans le 6eme arrondissement, disent attendre avec impatience l’application des mésures gouvernementales, tendant à les délocalisées de la zone devenue invivable. » Ces propos sont de la REDAX VOX dans Zenga Mambou.
Tout le monde sait encore ce qui avait été dit octobre 1997, lors du meeting tenu par un certain Denis Sassou Nguesso qui s’était érigé en messie pour ces population de Talangai. En effet, appelant les populations des quartiers nord de BZV à se rallier à son pouvoir non acquis dans les urnes, le président pushiste ou golpista, donc illégitime qui a pris le Congo en otage disait, » si vous laissez les bakongo me tuer à 11h et à 14h on ne parlera plus du nord. » Eh oui, aujourd’hui que ces gens du nord parlent encore! 28 ans de pouvoir après le pusch de juin 1997, qu’est ce que Sassou Nguesso le président autoproclamé du Congo vous a fait d’exceptionnel? Vos maisons dans les érosions sont englouties devant sassou nguesso le messie autoproclamé du nord, qu’est ce qu’il fait pour vous? N’êtes pas vous aussi traités de la même façon que les « méchants bakongo »? Wapi Sassou na bino? à petit chose, à Djiri, à Kintélé, à trois poteaux ( ce dernier quartier fief de sassou nguesso n’y a pas mème une avenue) les érosions sont entrain de deloger les populations qu’est ce que votre sassou a fait d’extraordinaire pour vous? A Poto poto, des voisins ont été priés d’abandonner leurs maisons pour y ètre logés à la grande école de poto poto à cause d’un batiment appartenant à un dignitaire du pouvoir sous la couverture de sa concubine beninoise, pourquoi loger les populations dans ces conditions alorsque les maisons construites après les explosions du 4 mars 2012 sont vides? Quel mepris! Voilà ce que vous êtes pour ce régime qui n’aime pas toutes les populations malgré ses slogans remplis de mensonges et de perfidies. CELUI QUI FAIT DU MAL AUX HOMMES ET AUX FEMMES, IL LE FERA A TOUTE PERSONNE. C ‘est ce qui caractérise Sassou nguesso. Comme ceux de mfilou et les autres quartiers sud de brazzaville sont abandonnés dans les érosions par les mêmes maux et les mêmes acteurs, vous n’êtes pas mieux qu’eux.
Salut fraternel a ya Dieudonné ! C’est toujours un grand plaisir de te lire,En effet ce matin l’Union européenne vient de publier un communiqué qualifiant la future élection de Sassou Denis comme une mafia entre copains Mbochi, Bouka Henri, Raymond Boukou,Auguste Iloki sont tous Mbochi nommés par Sassou Denis ! Un pouvoir est un mariage entre les gouvernants et les gouvernés ! Or le cas de Sassou Denis relève d’une barbarie qui a fait beaucoup des martyrs innocents. Donc nos prélats catholiques corrompus comme ya Milandou Anatole qui ont longtemps endormis les peuples avec des paroles comme quoi tout pouvoir vient de dieu est une escroquerie . C’est maintenant au tribunal céleste qu’il conviendra de juger ya Milandou. Jusqu’à quand nos populations subiront la prétention hégémonique Mbochi ???
Mr Nganga la enieme farce qui profile a l’horizon ou ce groupe de bandits et criminels se disant etre politiciens prendront certains congolais de faibles esprits comme leurs dindons.Ces gens font du tort au reste de la population depuis cinquante sept ans,il faut mettre un terme a cela.Ce pays est completement stagne.Car trop c’est trop
mr dieudonne antoine ganga
ne pretez aucune oreille attentive a ceux qui disent que le pays navance pas
LE CONGO BRAZZAVILLE A ETE CHOISI POUR LA SECONDE FOIS POUR ABRITER LES ASSEMBLEES ANNUELLES DE LA BAD EN 2026. LA PREMEIRE FOIS CETAIT EN 1985 JUSTE APRES LINUAGURATION DU PALAIS DES CONGRES DE BRAZZAVILLE.
ON NE PEUT PAS ETRE UN ETAT CRIMINEL DANS UN TEL CONTEXTE.
de la dite douleur vecue par le peuple congolais
la seule douleur valable est imputable aux seuls enjeux du climat. il pleut un peu plus a brazzaville et la mairie centrale sous mr dieudonne banstimba n’a pas encore formule un programme de logement a brazzaville et ce depuis 1990.reste a savoir si lui mr dieudonne banstimba s’y connait en matiere de politique immobiliere
DEPUIS 1990 IL N Y A JAMAIS EU A BRAZZAVILLE UN MAIRE CONSEQUENT ET CA MR CEST CONNU DE TOUS NUL BESOIN DENGAGER DES POLEMIQUES STUPIDES BRAZZAVILLE NA JAMAIS EU DE MAIRE.
le fils du pays
Noko alias DSD alias Opimba alias Pierre Martin etc.
Eternel propagandiste du pct.A chaque fois que tu viendras debiter les inepties et contre verites sur ce mur je te presenterais la verite.Relis mes 12 articles puiblies dans congoliberty,zenga mambu et sacerinfos.Tu peux aussi me lire sur congopage.
Je t’avais deja dit d’acheter le livre du gouverneur de Dubai sheick Mohammed au titre Qissati,Dubai,l’un de vos paradis fiscaux ou vous cachez l’argent vole du congo et ou vous aimez aller faire la java.Lisez pour comprendre comment ces bedouins ont bati un pays ultra moderne en plein desert avec l’argent du petrole.La manne petroliere du congo vous la detournee depuis que ce ressource est exploitee au congo.Le congo n’a pas avance d’un seul iota depuis juillet 1968 date a laquelle Ngouabi createur du phenomene Yaka Noki Noki avait emmene le milicien la fripouille et consorts dans son sac a dos au pouvoir.Dieudonne Bantsima qui a fait l’ecole d’architecture et urbaniste de Paris est le Bouya bis un vrai mediocre comme tous du millieu de la fripouille.C’est qui fait Durqab,les bricoles dans les bidonvilles qui s’etendent a l’infini a cout de milliards au lieu de construire des vraies villes nouvellement sorties de terre pour loger dignement les populations congolaises.
Lui c’est le Bouya bis l’homme aux constructions de pacotille a cout de milliards,l’homme aux barrages hydroelectriques avec l’application.de l’ingenierie de surfacturation.a outrance qui ne produisent meme pas un kw et deja en ruines,l’homme d’une route imaginaire au congo et la premiere.au monde a cout de milliards.L’homme de forages a cout de milliards dans les bidonvilles aux nappes phreatiques polluees a la place d’un vrai reseau d’adduction.d’eau potable.La fripouille et sa bande sont tous des vauriens,criminels,menteurs,voleurs,des franc macons a la noix,mediocres et incompetents notoires.Une chevre ferait nettement mieux avec tout ce pognon de la rente petroliere que ce tas de merde.
Noko achetes Qissati a la Paris ou tu vis la vie de luxe,la vie de pacha avec l’argent que la fripouille detourne du tresor publc du congo.Achetes beaucoup et vas donner a la fripouille et le reste des agents du pct ils sauront qu’est ce que c’est construire un pays.Noko,la fripouille et sa clique sont la risee du continent
le fils du pays
Lire: application de l’ingenierie de la surfacturation et a outrance
brazzaville n’a connu que deux maires efficaces
mr mamimoue et mr ngaliba
une fripouille ne peut pas recevoir un mandat de la bad pour abriter les assemblees annuelles de la bad en 2026
le fils du pays
Noko alias DSD alias Fonseca alias Pierre Martin etc..
Propagandiste du Pct en France toujours dans la betise comme votre parrain de la mafia la fripouille.Tu n’as pas encore achete le livre Qissati.
La fripouille est un homme complexe,haineux,rancunier,mediocre,jaloux des autres,anti congolais et serviteur des interets etrangers obscures au congo.
Cinquante sept ans avec tout le pognon.du petrole qu’il ne fait que voler il est incapable de donner de l’eau potable aux populations congolaises.
Une chevre avec toute cette rente petroliere ferait nettement mieux que ce cancre qui croit a tort tout savoir.Un vrai imbecile