De prime abord, il y’a lieu de souligner ici et maintenant, à l’attention de l’opinion tant nationale qu’internationale, que le pouvoir maléfique et criminogène du Congo-Brazzaville n’a pas seulement imposé une misère économique, mais pire encore, une déliquescence morale et une misère intellectuelle sans précédent. Sinon comment comprendre le fait que ce même pouvoir ait oeuvré inlassablement à la mort de l’école publique. À cet effet, le destructeur infatigable est passé aux aveux et a réconnu publiquement la responsabilité de son régime dans le sort moins agréable fait à l’école publique; laquelle, il faut le noter, fut l’une des plus performantes, pour avoir même été reconnue comme telle par l’UNESCO et primée par le passé du fait d’être le pays le plus scolarisé du continent africain. On est cependant réduit à déplorer le fait que depuis des lustres l’école publique a perdu de sa superbe.
Il est cependant de notoriété publique que le savoir constitue un pouvoir redoutable pouvant favoriser l’éveil des consciences et surtout une prise de conscience quant à l’état de prise en otage du pays par les forces du mal. C’est pourquoi le pouvoir, ayant conscience de cette éventualité, met tout en oeuvre pour fournir aux jeunes gens une éducation au rabais quand ce n’est une éducation bas de gamme.
En fait, depuis les années 60 l’éducation avait été décrétée obligatoire pour tous les enfants congolais, mais il est un paradoxe résidant dans le fait que l’éducation est le parent-pauvre des budgets gouvernementaux. En effet, l’État n’accorde que moins de 5 % de son budget au secteur éducatif. A cela s’ajoute le fait que de nos jours, les enseignants formés sont rarement intégrés dans la fonction publique. Ceux des rares individus qui jouissent de ce privilège ne sont pas rétribués pendant les premières années de leur carrière enseignante. En fait, la conséquence de la non prise en compte des jeunes diplômés des instituts de formation est que nombreux sont les enseignants qui exercent comme volontaires et vacataires.
Il sied de d’affirmer, sans ambages, le fait que de nos jours le Congo-Brazzaville connait une crise de l’éducation. Les enseignants font ainsi preuve d’un manque notoire de déontologie et d’éthique, tant ils se sont outrageusement arrogés le droit de cuissage à l’endroit des jeunes filles qui sont sous leur autorité. C’est ainsi qu’on peut signaler une recrudescence du préoccupant fléau des NST (Note Sexuellement Transmissible), MST (Moyenne Sexuellement Transmissible); lesquels sont symptomatiques de la prévalence de l’exploitation sexuelle au sein du système éducatif congolais. Il s’agit notamment d’excellentes notes offertes par des enseignants aux filles en échange de rapports sexuels, souvent à hauts risques. Ces notes et moyennes, acquis au cours de l’année par les filles en échange de leurs charmes, encouragent tout bonnement la paresse, l’esprit du moindre effort et, plus grave encore, n’aident pas au developpement chez la fille de la volonté d’apprendre, la soif du savoir, l’abnégation, la détermination, la niaque de réussir par l’effort. Bien évidemment, en fin d’année ces filles, qui se retrouvent seules devant leur destin du moins face à la feuille d’examen, éprouvent du mal à composer et sont donc condamnées à l’échec.
Pour ce faire, les jeunes filles sont victimes de harcèlement, de violence, d’abus sexuels en milieu scolaire où elle sont censées trouver protection et refuge. Il est de notoriété publique que les enseignants disposent d’un très grand pouvoir sur les jeunes filles, puisqu’ils sont détenteurs non seulement du savoir, mais en plus, des prérogatives de sanctions grâce au pouvoir de coercition à travers le système de notation. Ce double paramètre fait de l’enseignant un tout puissant vis-à-vis de jeunes filles souvent démunies et mal préparées psychologiquement pour faire face à une telle situation. Pour certaines de ces jeunes filles, à peine pubères, étant à fleur de l’âge et sans expérience de la vie, elles constituent des proies faciles pour ces adultes amateurs de chair fraiche.
En effet, le harcèlement sexuel peut se définir comme le fait d’abuser de l’autorité que confère une fonction pour tenter d’obtenir une faveur sexuelle de quelqu’un
par contrainte, par ordre ou par pression. De ce fait, le filles en sont des victimes qui subissent littéralement des menaces de la part du personnel enseignant et autres responsables administratifs des établissement scolaires et universitaires si elles ne consentaient pas à avoir des rapports sexuels. Ces comportements immoraux ou déviances morales sont d’autant plus indécents, choquantes, blâmables et répréhensibles qu’il s’agit d’abus d’autorité et de confiance. En outre, les NTS et MST constituent un périlleux fléau qui non seulement condamne les filles à l’échec scolaire, mais les exposent aux maladies sexuellement transmissibles et aux grossesses précoces non désirées.
Selon un rapport de l’UNICEF, “Les filles sont davantage exposées non seulement aux violences dans l’enceinte et autour de l’école, mais aussi aux risques inhérents à l’espace virtuel qui est de plus en plus répandu dans le pays…“ Face à cette situation, on peut déplorer le laxisme des pouvoirs publics, là où il fallait déployer un arsenal juridique pour la protection de l’enfance victimes de ces odieux prédateurs sexuels et des amateurs invétérés de chair fraîche. On peut également déplorer le fait que rares sont les enseignants qui ont fait l’objet de sanctions, de condamnations par la justice et ont été empêchés d’exercer, même dans les cas de grossesse. Certains d’entre eux jouissent cependant de la complaisance de leurs supérieurs hiérarchiques qui les transfèrent simplement dans d’autres établissements où ces enseignants indignes poursuivent impunément la commission de ses actes délictueux, par lesquels ils compromettent les études des jeunes filles quand ce n’est leur avenir.
On ne saurait cependant occulter le fléau tout aussi dangereux des MFT (Moyennes Financièrement Transmissibles). Il s’agit des enseignants véreux, cupides qui, faisant fi de la déontologie et l’éthique, marchandent des notes contre des espèces sonnantes et trébuchantes auprès des élèves et étudiants. Il y’a donc lieu de comprendre que, de nos jours, les notes se vendent en nature et en espèces entre les murs des écoles. De ce fait, on peut affirmer qu’on est face à un inquiétant phénomène de perte généralisée de valeurs morales entre les murs de l’école publique congolaise. L’école est ainsi devenue, comme dans bien d’autres domaines, le haut lieu de la corruption entretenue par des professeurs, des élèves ainsi que les parents d’élèves. Bien évidemment, cette pratique compromet non seulement le travail dans les écoles et à l’université, tue la qualité de l’enseignement, mais affecte également la réputation de l’ensemble du système éducatif congolais.
En outre, la bourse des étudiants n’étant plus payée ou presque ainsi que les frais d’inscription des étudiants poursuivant les études à l’étranger. En conséquence, des étudiants sont souvent expulsés des campus et autres résidences universitaires. Pendant ce temps, pour le même motif financier, ceux qui ont terminé, en dépit des conditions difficiles d’études, sont privés de la déliverance de leurs diplômes de fin d’études. A cela s’ajoute le fait que ces jeunes gens ne peuvent rentrer au pays faute d’argent pour s’acheter un billet. C’est ainsi que tout récemment Cuba a traité le Congo-Brazzaville d’Etat voyou qui malmène sans ménagement ses étudiants. En fait les autorités de la Havane s’étaient indignées de l’attitude des dirigeants congolais qui ne versent pas de bourse à leurs étudiants, payent difficilement les frais de formation et refusent leur spécialisation pour ne pas trop dépenser.
On conviendra cependant qu’il n’est pas moralement soutenable d’être heureux quand notre semblable ne l’est pas et sombre plutôt dans un océan de misère. C’est pourquoi dans le meilleur des mondes, tout gouvernement responsable est tenu de veiller au développement humain intégral qui consiste à contribuer au perfectionnement moral et intellectuel ainsi qu’à l’amélioration matérielle et sociale des citoyens;et ce, sans exclusive. Or, pour le cas d’espèce du Congo-Brazzaville, à la misère socio-économique délibéremment imposée et entretenue s’est ajoutée la misère morale et intellectuelle planifiée par les forces du mal qui sévissent au coeur même du pouvoir. Ce qui constitue un facteur aggravant, quand on sait qu’un pays ne vaut que ce valent ses hommes. Bien évidemment, il s’agit de valeureux hommes de qualité.
En d’autres termes, la première richesse d’un pays ce sont ses hommes, notamment le capital intellectuel ou potentiel intellectuel de ceux-ci. C’est pourquoi tout gouvernement responsable doit investir dans l’éducation des hommes, en vue de leur perfectionnement intellectuel, leur intégrité morale et surtout de créer les conditions de leur confort socio-économique visant une meilleure qualité de vie et de bien-être, donc de leur épanouissement social. En fait, l’éducation, qui garantit l’émancipation de l’individu dans la société, est par excellence une plus value, tant son rôle est crucial dans le développement du pays.
Au regard de ce qui précéde et surtout de la flagrante démission des pouvoirs publics, il y’a lieu d’inférer que cette préoccupante situation, qui prévaut dans le système éducatif congolais, dénote manifestement d’une volonté politique délibérée visant l’abêtissement des forces vives, notamment la jeunesse que l’on tient à maintenir dans l’ignorance l’obscurantisme, et l’inculture. A l’appui de cette opinion il convient de souligner le fait qu’actuellement au Congo-Brazzaville un cahier coûte plus cher qu’une bière et l’alcool est constamment en promotion, vendu à des prix sacrifiés. C’est pourquoi on peut constater le fait que même les adolescents s’adonnent précocement à la consommation d’alcool. Il ne fait donc l’ombre d’aucun doute que le pouvoir utilise désormais l’alcool comme l’opium du peuple. Redoutant ainsi une insurrection populaire légitime de la part d’un peuple opprimé, désabusé et paupérisé, les dirigeants ont donc conçu ce stratagème cynique et machiavélique dans le dessein d’endormir sinon d’anesthésier les consciences afin de soumettre davantage le peuple; et ce, dans le but non avoué de la pérennisation du pouvoir mbochi.
Il est de notoriété publique que tout pouvoir autocratique prospère sur le terreau de l’intrigue, du mensonge et surtout l’usage de la ruse par le dictateur pour abêtir les citoyens. En effet, il est dans l’intérêt du pouvoir tyrannique de maintenir les individus dans l’ignorance et l’obscurantisme et l’inculture, notamment de tout ce qui pourrait les attirer vers la liberté. Aussi, la ruse du tyran sanguinaire et angoualima des bords de l’Alima réside dans le fait d’abêtir les citoyens afin d’annihiler dans leur esprit toute idée de lutte pour la liberté.
La déliquescence morale ponctuée d’une déficience mentale et intellectuelle est telle que les jeunes gens, en manque de repères, sombrent actuellement dans un état d’abrutrissement ahurissant. Plus grave encore, ils ont pour modèle la fripouille félonne au pouvoir qui non seulement a inoculé de redoutables fléaux dans le tissu social, mais qui n’a de cesse de s’enrichir illégalement sur le dos du peuple. En fait, la conséquence de la descolarisation et l’anaphabétisme des jeunes est telle que les grandes villes du pays sont envahies par des hordes de bébés noirs qui sèment la terreur dans les quartiers populaires. Ils y commettent des exactions, délits et crimes avec violence armée, compromettant ainsi la quiétude et paix sociales. Une gravissime situation qui est loin d’émouvoir les autorités de l’Etat, sinon comment comprendre la montée en puissance de ce phénomènes des gangs de bébés noirs.
On aura donc compris qu’avec le pouvoir maléfique et criminogène, c’est le règne de la fripouille félonne sur fond de cancritude. La compétence, l’expertise, l’excellence et la méritocratie sont ainsi battues en brèche au profit du népotisme, de la parentocratie et de l’ethnocratie. En fait, conscient de l’ampleur du tort causé au peuple (lui avoir imposé une pauvreté et une misère endémiques, structurelles et honteuses), d’avoir littéralement fait main basse sur la rente pétrolière, et d’avoir pris en otage le pays, les membres du clan mafieux mbochi au pouvoir ont une réelle appréhension quant au fait qu’ils sont attendus au tournant. C’est pourquoi ils ont tout intérêt d’étouffer l’intelligentsia, notamment l’élite qui compose la crème de la crème du pays censée porter une voix dissonante aux véléités insurectionnelles.
En somme, il s’agit d’un pouvoir qui prospère sur le terreau de la déliquescence morale ponctuée de déficience mentale et intellectuelle imposées à la jeunesse. En effet, les autorités congolaises se sont ainsi évertuées sinon acharnées non seulement à détruire le pays de fond en comble, à compromettre la mentalité des citoyens, mais elles ont également planifié d’hypothéquer l’avenir de notre patrie en optant pour la création d’un désert intellectuel. A cet effet, la banalisation de la corruption endémique et le pillage effréné et à grande échelle des finances publiques, en toute impunité, par les tenants du pouvoirs en sont révélateurs, à plus d’un titre, de cet état d’esprit malsain du moindre effort et de la facilité qui de nos jours prévaut chez les jeunes qui, hélas sont dénués de discernement et de lucidité. Le drame du Congo-Brazzaville est aussi caractérisé par cette cruelle absence des repères, notamment un renversement de l’echelle des valeurs. En fait, en raison du manque d’éducation civique, patriotique et surtout de leur légèreté d’esprit, les jeunes ont fini par idéalisé des mafieux et autres délinquants séniles en col blanc, auteurs des crimes économiques et crimes de sang, au sommet de l’Etat, comme des modèles. Ce qui est très inquiétant pour l’avenir de notre cher beau pays. Dans ces conditions, il y’a lieu d’affirmer sans coup férir que le reveil sera hardue et de longue haleine!
René Mavoungou Pambou
Activiste politique et leader d’opinion
Coordonnateur de l’UPC au Royaume Uni
Des images insupportables et inacceptables. Comment réussir une éducation académique et professionnelle efficace quand les élèves sont ainsi assis parterre et de façon désorganisée. Nous sommes au cœur de la bêtise noire et nègre qui veut copier son maître blanc mais qui n’y arrive pas car le noir, malgré ses diplômes, reste fondamentalement indigène et nègre et on pourra me répondre que tous les noirs ne sont pas ainsi. La réponse est oui, même quand ils ont fait des études, les nègres que nous sommes, restons claniques et villageois et séparatistes.
On peut avec tristesse se demander pourquoi les Européens sont partis d’Afrique, surtout du Congo, car nous demeurons incapables de promouvoir l’agriculture en s’irriguant, de créer les conditions pour une école satisfaisante pour tous les Congolais, d’organiser l’aménagement du territoire, d’importer des biens d’investissement et de créer des zones de production et de commercialisation en profitant de l’expérience étrangère et de quelques retours d’expérience de nos propres compatriotes pour établir un paysage acceptable et vivable.
Arrêtez d’incriminer les Français et les Occidentaux, nous sommes responsables de nos propres turpitudes. Heureusement, il y a quelques pays africains qui relèvent la tête, comme le Sénégal, et qui essaient de faire la synthèse même si celle-ci reste à leurs dépends.
Le noir congolais va à l’école pour regarder le blanc français travailler et réfléchir. Le Congolais reste braillard et intellectuellement peu compétent, quels que soient les diplômes, car le passage à la pratique est réellement un problème pour lui et pour ses dirigeants.
Il n’y a même pas à méditer ce que je viens de dire car, comme le dit René Mavoungou Pambou, nous sommes et nous serons toujours dans la concrétude. Je ne suis ni victime, ni passéiste mais moderne et réaliste.
lire cancretude au lieu de concretude a la fin de mon papier
De la necessite de deconstruire un discours fonde sur l obligation d avoir des ressources humaines performantes en afrique centrale
Dans tous les pays noirs d afrique centrale il semble y avoir une maledictionancestrale et coloniale du type on a besoin comme en france au debut de l industrialisation d une main d oeuvre serviable corveable peu formee et payee chichement
Ce modele semble sappliquer aux pays d afrique centrale pour lesquels la notion de ressources humaines n est qu un outil de propagande politique et de domination par les pouvoirs politiques car un pays dont la population n est pas formee accepte tout comme le brigandage sexuel et financier/deux moments de la vie sociale qui cohabitent
Des lors qu un peuple fait du sexe son seul mantra et ben il se perd en conjectures et en braillagesinutiles
le point focal des oppositions devenant comment acquerir le pouvoir le conserver pour mieux acceder aux ressources financieresafin de capter le sexe feminin
Pas simplement le sexe feminin car depuis peu on apprend que le congo fourmille aussi d homosexuels/Dont acte
En afrique centrale on a rien a faire des sachants qui ont par leurs theorie forts peu assimilees cconduit l afrique centrale ala misere intellectuelle malgre les ecrivains qui se font plaisir en se parlant a eux memes grace a leurs ecrits
Congo nzoba/mawa
En fait les autorités de la Havane s’étaient indignées de l’attitude des dirigeants congolais qui ne versent pas de bourse à leurs étudiants, payent difficilement les frais de formation et refusent leur spécialisation pour ne pas trop dépenser.
Les gens du pct et leur chef de file ne font pas l’effort de comprendre que c’est l’homme qui doit etre au centre de tout.Un pays possedant un capital humain bien forme est la clef de son progres .
Avec les revenus du petrole qu’ils siphonnent systematiquement et systemiquement bien geres et bien alloues ce pays aurait considerable avance.
Quand un pays sous développé en vient à insulter l’intelligence ,du simple fait d’instinct de conservation de pouvoir ,on obtient cette néantisation culturelle et gnosélosogique ..
L’intelligence est qualifiée de contemptrice ,car suspectée de sassouphobie.D’où l’idée de refus officiel de chercher à faire éclore une classe moyenne et encore moins une classe supérieure ,facteurs de stabilisation du régime dictatorial..
La misère sociale est un allié objectif du rayonnement des régimes totalitaires.
LA CHUTE DE SASSOU DÉSORMAIS ENVISAGÉS A TRAVERS 14 ANGLES MORTS PAR DES OFFICINES DE LA RÉSISTANCE. https://www.youtube.com/watch?v=6Y0BV-i_L8g