« Ou elle a survendu son affaire ou elle s’est fait rouler dans la farine. »
A l’Élysée comme au Quai d’Orsay, on se montre agacé par Yamina
Benguigui, la ministre déléguée à la Francophonie. Après un voyage
exploratoire en République démocratique du Congo (RDC), où doit se
tenir le sommet de la francophonie du 12 au 14 octobre, elle disait avoir
obtenu l’assurance de la part de Joseph Kabila, le président de la RDC,
qu’il mettrait en oeuvre des réformes démocratiques avant la tenue du
sommet. Avec par exemple la création d’une commission nationale
indépendante des droits de l’homme et d’une commission indépendante
en charge de la transparence des élections. C’est d’ailleurs cette
dernière mesure qui avait décidé François Hollande, le président de la
République, d’abord très réticent, à se rendre à Kinshasa. Pour marquer
sa désapprobation face à la lenteur des avancées démocratiques,
Hollande a décidé de faire un voyage éclair en RDC et d’assister
seulement à l’ouverture du sommet sans dormir sur place.
Source: Lepoint.fr