Communiqué des Assises Nationales du Congo sur la libération provisoire, d’Alex Dzabana Ibacka, Chris Ndongui et ses camarades, le 13 juillet 2021.

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4 réponses à Communiqué des Assises Nationales du Congo sur la libération provisoire, d’Alex Dzabana Ibacka, Chris Ndongui et ses camarades, le 13 juillet 2021.

  1. Joseph Ouabari Mariotti dit :

    Congo Brazzaville.
    Sauvons le citoyen Alex Ibacka Dzabana.
    Nous n’avions pu, certainement, sous le mandat du Président Pascal Lissouba, à la tête du Congo Brazzaville, entre août 1992 et juin 1997, moderniser les prisons congolaises.
    Pour diverses raisons, financières principalement, nous n’avions pu faire de nos maisons d’arrêt des lieux d’incarcération, aux normes conventionnelles reconnues, au plan international.
    Des lieux où les droits des prisonniers et les conditions de leur détention pouvaient être un indice de fierté pour les défenseurs des droits humains, au regard de l’état général des prisons en Afrique.
    Le monde avançant, avec lui, le progrès, les successeurs du pouvoir du Président Pascal Lissouba sont en devoir d’améliorer l’état des prisons congolaises aux fins d’éviter des tristes spectacles comme celui, ici, représenté, sur la photo ci-dessous.
    Une photo, difficile à supporter, où apparait, tenu, à bras le corps par Mr Joe Washington Ebina, le Dr Alex Ibacka Dzabana, malade, affaibli et très amaigri, en train d’être transporté à la clinique Sécurex, dès sa sortie de la Maison Centrale d’Arrêt de Brazzaville, au terme d’une remise en liberté provisoire par les tribunaux congolais.
    Une série de questions se pose.
    Quelle chance de rétablissement donnons nous au Dr Alex Ibacka Dzabana, au cours de son admission à Sécurex? Les pouvoirs publics congolais y assureront ils sa prise en charge? Le gouvernement congolais, tel que, largement souhaité, pourrait il procéder à l’évacuation sanitaire à l’étranger de ce malade, pour des soins appropriés, à la suite du prisonnier Jean Marie Michel Mokoko sur la Turquie?
    Des questions dont je n’ai pas la réponse.
    Les prisons congolaises ont vieilli. Bien vieilli. Sont démodées. L’on imagine que de nouvelles sont en projet, au gouvernement.
    Dans l’entre temps, il conviendrait que soient restaurés les établissements pénitenciers existants. En y incorporant des infirmeries locales équipées avec personnel de qualité pour que la prison congolaise ne se résume plus un endroit où le détenu, malade, attend la mort, dans sa cellule, faute de prise en charge médicale.
    Pour le Dr Alex Ibacka Dzabana, un voeu, l’unique, nous habite. L’évacuer, le plus tôt possible, à l’étranger, par humanisme et au demeurant, au nom de la solidarité nationale, avant qu’il ne soit trop tard. Ses jours sont en danger.
    Les Congolais, tous corps professionnels et statuts sociaux confondus, sont reliés entre eux par des cordes patriotiques invisibles. Quand les cordes se relâchent autour de l’un d’entre eux et qu’il tombe un peu plus bas que les autres, la société prend un coup. Dès lors que les cordes se cassent et que le concerné s’écroule tout à fait, la situation devient désespérée.
    Aux pouvoirs publics de travailler ces liens patriotiques.
    D’où l’intérêt de la solidarité et de la cohésion nationales qui sont, ailleurs, des départements ministériels d’importance.
    Tout ceci dit, puisse le gouvernement congolais sauver le
    citoyen Alex Ibacka Dzabana en humanisant sa remise en liberté provisoire.
    Nos yeux sont tournés vers ce gouvernement. Avides de savoir ce qui adviendra du citoyen Alex Ibacka Dzabana.
    Ouabari Mariotti
    Paris 14 juillet 2021

  2. sassouland en phase terminale dit :

    Source: https://www.afriqueeducation.com/politique/article/congo_brazzaville_pourquoi_la_mauvaise_sante_de_sassou_nguesso_fait_monter_la

    La santé de Denis Sassou Nguesso devient un sujet de préoccupation. Panique générale en Chine où on apprend que le président congolais aurait besoin d’une assistance respiratoire de deux à trois heures par jour, sous l’étroite surveillance de trois médecins cubains, pour survivre, tellement, il est mal en point. Une très mauvaise nouvelle pour les Chinois qui n’ignorent pas les autres pathologies dont souffre le président congolais et qui les inquiétaient déjà au plus haut point.

    L’amitié entre Denis Sassou-Nguesso et le président chinois, Xi Jinping, n’est plus ce qu’elle était (comme sur notre photo il y a quelques années). Et pour cause, la faramineuse dette de la Chine bloque la signature d’un accord avec le FMI, qui exige une entente préalable entre Pékin et Brazzaville. Pour l’heure, Xi Jinping ne veut rien entendre puisque Denis Sassou-Nguesso le fait tourner en rond.

    Il y a quelques semaines, le refus du président, Emmanuel Macron, d’inviter les chefs d’Etat d’Afrique centrale au Sommet du 18 mai, à Paris, sur la relance des économies africaines post-covid, avait été beaucoup commenté. Seul Félix Tshisekedi avait reçu son carton pour y participer, non comme président de la RDCongo, mais, comme président en exercice de l’Union africaine. Outre Tshisekedi, Denis Sassou-Nguesso avait réussi à se faire, aussi, inviter, après être parti, à Kinshasa, implorer le président rdcongolais afin qu’il plaide sa cause auprès d’Emmanuel Macron. C’est ainsi que Sassou-Nguesso a pu participer à ce Sommet, non pas comme président du Congo-Brazzaville, mais, comme président en exercice de la CEEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale).

    Cela dit, il est venu, à Paris, pour défendre non pas les intérêts de la CEEAC, mais, les siens propres. Il mit donc en branle son lobby françafricain de la capitale française qu’il finance lourdement afin qu’il lui trouve un rendez-vous auprès du chef de l’Elysée. Echec et Matt ! Le jeune président fut inflexible d’autant plus qu’on lui força la main pour l’inviter à son Sommet. Pour rien au monde il ne le recevrait à titre privé. Sassou piqua une crise devant ses interlocuteurs dont Jean Yves Le Drian et Rachida Dati, et de se poser la question de savoir pourquoi il payait ses françafricains aussi chers s’ils ne pouvaient même pas lui obtenir un petit rendez-vous auprès du président français ?
    Denis Sassou-Nguesso avec son fils Denis Christel Sassou-Nguesso.

    En fait, ce dernier refuse de valider Denis Christel Sassou-Nguesso comme successeur de son père. Macron irait même au-delà du fils en refusant comme successeur tout membre du clan. Parlant particulièrement du fils, l’explication du président français est claire : comment ne pas se mettre à dos les partenaires occidentaux de la France quand on sait que Denis Christel dit « Kiki le Zaïrois » fait l’objet de poursuites judiciaires en Angleterre, en Espagne, au Portugal, aux Etats-Unis et même en France ? C’est un profil indéfendable car si les procédures en France peuvent être gelées parce que c’est la France, il n’en est pas de même pour celles engagées dans les autres pays, notamment, aux Etats-Unis. Pour toutes ces raisons, le président français pense que le départ de Sassou du pouvoir devrait être une occasion de repartir sur de bonnes bases de coopération avec le Congo. Sassou ne l’entend pas de cette oreille. Affaire à suivre.

    De son côté, la Chine accentue sa pression sur le Congo. Pour signer un programme avec le FMI, le Congo doit clarifier la dette qu’il a contacté auprès de la Chine et montrer que celle-ci fait l’objet d’un accord. Pour calmer la colère de Xi Jinping, Sassou-Nguesso a alloué la très riche Zone de Sounda (en ressources minières et pétrolière) où la construction du barrage de Kouilou est projetée. Mais, les Chinois venus faire les repérages de la zone, ont été littéralement chassés par les riverains faisant montre d’une hostilité particulière à l’endroit de la Chine. Cette nouvelle arrivée aux oreilles de Xi Jinping lui a fait piquer une grosse colère, bloquant toute démarche sur la dette congolaise. Pour résoudre le problème, Sassou-Nguesso a nommé son fils ministre de la Coopération, qui est en même temps son successeur s’il n’était plus au pouvoir. Mais cette garantie n’est pas bienvenue côté Chinois d’autant plus que l’opposition congolaise a fait savoir aux autorités chinoises qu’elle ne reconnaîtrait pas la dette chinoise si elle arrivait au pouvoir. Car celle-ci au lieu de développer le Congo a plutôt permis l’enrichissement des proches de Sassou-Nguesso.

  3. mutu congo dit :

    Bon communiqué de Assises
    Votre activité a faibli peut être à cause du Covid. Mais le moment est venu pour reprendre vos activité avec plus de visibilité. Vous êtes une structure capable de faire mieux que ça .
    Courage !

  4. Samba dia Moupata dit :

    Je suis estomaqué de lire ce communiqué des Assisses qui appellent des autorités , non chers messiers des Assises . Ces barbares Mbochis qui ont instaurés une barbarie dans le pays dont Sassou Dénis est le chef d’orchestre ! La première qualité d’un homme politique c’est le courage .

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