Comment Fabius protège les « amis » africains de Hollande. Par Francis SAHEL

sassou-fabiusTrois après son arrivée à l’Elysée, la France de Hollande protège les « amis » du président: Condé, Issoufou, IBK, Déby, Biya…

Ce n’est plus la Françafrique de Nicolas Sarkozy avec ses réseaux et ses émissaires d’un « autre temps », mais un système tout aussi opaque des relations entre la France et ses anciennes colonies africaines, qui protège leurs chefs d’Etat. L’assurance « tous risques », fournie à travers le Quai d’Orsay, couvre d’abord les amis africains du « club de l’Internationale socialiste (IS) », en commençant par le Guinéen Alpha Condé qui avait déclaré : « Je n’ai commencé à dormir tranquillement qu’après l’élection de Hollande ».

Les faits donnent entièrement raison à l’ancien militant de la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France (FEANF) devenu président de Guinée en 2010. En effet, la diplomatie française n’a pas soufflé mot sur les tensions politiques qui ont précédé la présidentielle du 11 octobre 2015. Elle n’a absolument rien dit même lorsqu’elles ont culminé le 2 octobre à N’Zérékoré, dans la zone forestière du pays, faisant un mort et une vingtaine de blessés. « No comment » pour le Quai d’Orsay afin de ne pas indisposer Alpha Condé, l’ami de Hollande avec qui il échange quotidiennement de nombreux SMS.

Preuve, s’il en était besoin, de la protection du président guinéen par Paris : au lendemain de la présidentielle controversée d’octobre remportée à près de 57% par le président sortant, l’ambassadeur de France à Conakry Bertrand Cochery s’est fendu d’un coup de fil à l’opposant Cellou Dalein Diallo pour lui intimer d’accepter sa défaite et de se tenir à carreaux. En fait, il s’agit d’un simple échange de bon procédé puisque Alpha Condé avait demandé et obtenu de Hollande le maintien à Conakry de M. Cochery qui venait d’être affecté au Niger où sa demande d’agrément comme ambassadeur avait même déjà été accepté par les autorités. Mais comme Hollande ne refuse rien au camarade Alpha, il a fallu trouver illico presto un nouvel ambassadeur de France pour le Niger. C’est ainsi que Marcel Escure, 52 ans, a atterri dans la capitale nigérienne.

Portes closes à l’Elysée et au Quai d’Orsay

Même traitement de faveur, mêmes privilèges pour le président nigérien Mahamadou Issoufou, autre camarade de l’IS. Quatre journalistes nigériens sont interpellés le 14 novembre 2015 par la police puis retenus au poste une journée entière alors qu’ils se rendaient à l’aéroport pour couvrir le retour d’exil de l’opposant Hama Amadou. Habituellement très sourcilleux sur la défense de la liberté de la presse, le Quai d’Orsay trouve ce jour-là le moyen de rien dire à ce sujet. La diplomatie française se montrera tout aussi discrète pendant la période de fortes crispations des relations entre le régime du président Issoufou et ses opposants. Mais, elle a fait bien plus grave : pendant son exil d’un an à Paris, l’opposant Hama Amadou a fait le tour des responsables français en charge de l’Afrique (Elysée, Quai d’Orsay), il a partout trouvé portes closes pour ne pas fâcher le pouvoir nigérien. C’est pour cette même raison qu’une conférence que M. Amadou devait prononcer le 14 octobre 2015 à l’Ecole militaire a dû être délocalisée à l’Assemblée nationale, après le véto du ministère français des Affaires étrangères.

Pour sa part, le camarade Ibrahim Boubacar Keita (IBK) du Mali a eu droit en octobre 2015 à une visite d’Etat avec tout le protocole et le faste qui vont avec : escorte de la cavalerie de la garde républicaine, dîner d’Etat, accueil à l’Hôtel de Ville de Paris et même les insignes de grand-croix de la Légion d’honneur. Dieu soit loué ! Dans ces conditions, n’allez pas croire que la diplomatie française trouvera à redire lorsque l’imam Mahmoud Dicko s’en prend violemment le 28 novembre 2015 à l’Occident et explique les attentats de Paris et Bamako par la colère divine. Ne comptez surtout pas non plus sur la diplomatie française pour donner de la voix lorsque l’Etat malien tergiverse dans la mise en œuvre de certaines dispositions de l’Accord de paix d’Alger signé en mars 2015 ou lorsqu’il joue un jeu trouble avec les milices d’autodéfense très hostiles aux mouvements rebelles touaregs.

La bande de Sassou, Déby et les autres

Sans qu’ils soient membres du « club des amis de l’IS », plusieurs autres présidents africains bénéficient de la complaisance de Paris.  C’est notamment le cas du chef de l’Etat tchadien Idriss Déby, protégé du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian et chouchou des militaires. Le président Déby a été l’allié décisif de Paris pendant l’opération militaire Serval lancée en janvier 2014 au nord Mali ; son pays abrite aujourd’hui le quartier général l’opération Barkhane. Le Tchad est également en première ligne dans la lutte contre la secte islamiste nigériane Boko Haram dans la région du Lac Tchad. Autant de cartes entre les mains du président tchadien qui en a profité pour imposer le silence à la diplomatie française face aux violations massives des droits de l’homme, à la répression des opposants politiques et la mal gouvernance économique.

Fait tout à inimaginable en début du quinquennat, Déby a obtenu des socialistes français (Parti socialiste, Elysée, Quai d’Orsay) qu’ils renoncent à exiger toute la lumière sur la disparition en février 2008 du « camarade » Ibni Oumar Mahamat Saleh, président-fondateur du Parti pour les libertés et le développement (PLD), membre de l’IS. Il ne faut pas non plus compter sur le régime de Hollande pour critiquer l’intention du président tchadien de se succéder à lui-même lors de la présidentielle d’avril 2016 alors qu’il a déjà passé 25 années au pouvoir.

Celui qui avait promis en janvier 2012 au Bourget de démanteler la Françafrique sait également se montrer bienveillant à l’égard du camerounais Paul Biya, 82 ans, au pouvoir depuis 1982. Ostracisé au début de quinquennat de Hollande, Biya est revenu en cour en obtenant la libération de la famille Moulin-Fournier en avril 2013, après deux mois de captivité. Depuis lors, le président camerounais, qui avait reçu, aussitôt les otages libérés, la chaleureuse reconnaissance de son homologue français, peut bafouer les droits de l’homme, emprisonner les journalistes et même mettre son pays en pilotage dans l’indifférence totale de l’Elysée et du Quai d’Orsay. Et ce n’est pas la seule bizzarerie de la Françafrique, à la sauce Hollande : Me Jean-Paul Bénoit, avocat proche de Hollande, n’arrive toujours pas à mobiliser la diplomatie française sur le sort de l’ancien ministre camerounais de l’administration territoriale Marafa Hamidou Yaya, condamné à 25 ans de prison pour prison pour détournement des deniers publics et dont l’état de santé nécessite des soins à l’étranger.

Mettant à profit son statut de médiateur de la crise centrafricaine, le Congolais Denis Sassou Nguesso a renversé le rapport de forces avec son homologue français qui hésitait au tout début du quinquennat à le recevoir au palais de l’Elysée. La France, qui cherchait à tout prix à éviter l’enlisement de son opération militaire Sangaris lancée en décembre 2013 en Centrafrique, s’est appuyée sur Sassou qui a fini par devenir plus que fréquentable. A la surprise générale, Hollande a apporté le 21 octobre 2015 son soutien au référendum constitutionnel prévu 4 jours plus tard au Congo, en expliquant que « Sassou avait le droit de consulter son peuple ». Il y a certes eu le rétropédalage de l’Elysée le 23 octobre, mais le mal était déjà fait.

Diplomates tétanisés par la peur

Le choix fait à Paris de se réfugier dans le silence pour ne pas gêner les présidents africains amis de Hollande se justifie d’autant moins que les ambassades de France sur place accomplissent un formidable travail de remontées d’informations. Les télégrammes diplomatiques sur la situation en Guinée, au Mali, au Niger, au Gabon, au Congo pleuvent sur le bureau de Jean-Christophe Belliard, directeur de l’Afrique et de l’Océan indien au Quai d’Orsay puis sur celui de Guillaume Lacroix, Conseiller Afrique de Laurent Fabius avant de se perdre dans le sable. Les autres, qui atterrissent sur les bureaux de Hélène Le Gal et Thomas Melonio, les deux responsables de la Cellule Afrique de l’Elysée, ne connaissent pas une destinée bien plus brillante.

Non content de ne rien dire sur la situation des pays du « pré-carré », Paris jette en pâture ceux de ses ambassadeurs qui ont déplu aux présidents amis. En atteste, le cas de l’ambassadeur de France à Niamey Antoine Anfré rappelé en juillet 2015 au bout de 15 mois seulement de mission, à la demande expresse du président Issoufou qui le trouvait pas assez accommodant.

C’est aussi le cas de l’ambassadeur de France à Djibouti Serge Muccetti remplacé après 20 mois à son poste en décembre 2015 juste pour répondre à une exigence du président djiboutien Ismaël Omar Guelleh. Par crainte de connaître le même sort que leurs collègues de Niamey et Djibouti, les diplomates français ferment les yeux sur des dérives auxquelles ils assistent dans les pays africains, notamment ceux du pré-carré. Finalement, pour un ambassadeur de France, qui veut accomplir ses trois années de mission à son poste, il vaut mieux être en bons termes avec Condé, IBK, Issoufou, Déby ou Sassou. Quitte à ne plus défendre les valeurs de démocratie et des droits de l’homme. Ce n’est pas ce que Hollande avait promis en matière de politique africaine. Ce n’est pas surtout ce qu’espéraient les sociétés civiles africaines, qui montent en force partout sur le continent.

Source : http://www.mondafrique.com/comment-fabius-protege-les-amis-africains-de-hollande/

Les Républicains BongoSource : http://www.republicains.fr/actualites_propos_valls_gabon_20160118

Diffusé le 20 janvier 2016, par www.congo-liberty.org

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12 réponses à Comment Fabius protège les « amis » africains de Hollande. Par Francis SAHEL

  1. OYESSI dit :

    No comment, sauf que sur la photo, l’un est blanc et l’autre veut le ressembler en décapant sa peau. Triste

  2. Bouétafogo dit :

    C’est dur dur d’être Africains. Pauvre Afrique.

    De toutes les façons, le maitre ne défait jamais les chaines de son esclave. La liberté s’obtient de haute lutte, souvent au prix du sang. Ne comptons pas sur les sassou, deby, biya et autres traites-égoïstes-fossoyeurs de l’Afrique.

  3. Anonyme dit :

    Moukoutampia.
    Il est vrai que le langage diplomatique est un grand consommateur des nuances, mais cependant, tout l’art de la diplomatie consiste à dénouer tout ce qui est apparemment inextricable.
    Le jeu diplomatique joué par la France ne milite en aucun cas en faveur du dénouement des situations que connaissent les oppositions dans les différents pays qui composent le pré carré .Nous constatons avec amertume, que nous les Africains des pays colonisés par la France ne connaitront pas les bienfaits de la démocratie véritable tant que les intérêts divers de la puissance colonisatrice primeront . La honteuse déclaration faite par le président Chirac à un moment de son passage en politique en dit long, je cite: la démocratie est un luxe pour les Africains. Pourquoi sommes nous traités de la sorte?. N’avons nous pas un rôle à jouer sur cette planète terre? Toujours humiliés, repoussés, sous estimés , jusqu’à nier notre existence.
    Pauvre Afrique!!!.

  4. Géopolitique: que pensent les congolais des primaires de la droite française aux Présidentielles de 2017? dit :

    NOUVELLES PHILOSOPHIES POLITIQUES !
    Je pense qu’être élu, maire, député, sénateur, ministre et Président de la République n’est pas un métier – c’est un engagement, une fonction qui doit être INSTITUTIONNELLEMENT limitée dans le temps ou plutôt renouvelable qu’une seule fois.

    Sinon, c’est de la confiscation ou la dictature contre-politique et réfractaire au renouvellement des intelligences sociopolitiques nouvelles. Ceci est un cas de conscience individuelle et collective sur différentes sociétales (Isidore aya tonga) https://www.youtube.com/watch?v=tLICkRqr84U

  5. val de nantes dit :

    Plus FOCCARISTE que LAURENT, on n’en a pas . Car l’homme applique à la lettre la philosophie esclavagiste incarnée naguère , par Foccart à l’égard des africains.
    Ecrivez au quai d’ORSAY , on vous parlera ,de droit international , lequel ne leur permet pas d’intervenir dans les affaires intérieures des Etats indépendants , fussent ils sous la coupole française .
    La diplomatie française socialiste , à l’égard de l’Afrique est une véritable désillusion pour les africains , qui en attendait une rupture ombilicale , aux fins d’humaniser les relations entre la France et ses colonies .Le désastre du pouvoir de sassou , est connu , du QUAI d’ORSAY nombreux rapports et lettres y sont parvenus , pour corriger autant que faire se peut , les déviances autocratiques du sauvage D ‘OYO , rien n’y fait ,car le gouverneur FELIX EBOUE de notre temps ,
    garantit à merveille le pillage des ressources , en faveur d’une mère qui est aussi sorcière que nourricière , du moins pour ceux qui en profitent .
    Personne , ne s’émeut du nombre des cadres congolais , piaffant d’impatience de rentrer dans leur pays .C’est l’éloge du cynisme à la française , d’un coté , on stigmatise ces immigrés venus manger du pain des français , et de l’autre , on vous y garde ,diplomatiquement , de crainte d’aller fouiner
    nos yeux , dans leurs douteux contrats pétroliers .
    En résumé , nous sommes des sacrifiés du CONGO BRAZZA , au nom du pétrole français ,situé au CONGO .
    LAURENT le sait , mais le français lambda ne le sait pas .Voilà comment on a fabriqué , des apprentis politiciens congolais sur la place DE PARIS .

  6. Ml dit :

    l’Etat du Congo devenu insolvable.Une crise humanitaire s’annonce et le pouvoir irresponsable congolais de Sassou Nguesso qui commence à vider l’argent des banques au Congo pour payer les militaires, les fonctionnasires fait semblant de l’ignorer en l’occurrence du gouvernement de France qui ne s’est guère gené de prendre 40 % de bugdet auprés du dictateur sanguinaire Sassou Nguesso pour financer la grande conférence c21, comme si le pétrole et les matières premières volés auprés du Congo ne suffisent pas pour mettre à terre le peuple congolais.La politique de la France officielle et de ces grandes entreprises envers le Congo en particuliers, l’afrique en géneral est aussi irresponsable et de courtr vue. Fabus, Hallande,Manuel Carlos Valls etc sont des vrais marionettes.des gens corrompus.
    La France doit vite repenser sa politique à l’esgard de l’ Afrique pour son avenir.
    Le premier Président de la république; Youlou l’avait dit en quittant le pouvoir que des fous allaient venir s’accaparer du pouvoir et ruiner le pays et faire vivre au peuple congolais une tragique histoire. La preuve est bien là avec Sassou Nguesso et tout son régime politique totalement inique au monde, qui incarne tout ce que l’on peut imaginer comme le mal, le plus sauvage.Le pouvoir congolais de Sassou Nguesso est totalement irresponsable et dangereux.
    http://congo-liberty.com/?p=14389
    « Denis Sassou Nguesso est avant tout un grand criminel,génocidaire,auteurs des tueries, massacres, guerres, repressions sanglantes qui ne cesse d’endeuiller le Congo. Sassou Nguesso est l’homme des biens mal acquis. Il est  » l’homme des fêtes, des fiestas, des mariages princiers et des prêts dispensés royalement à des Etats d’Afrique Centrale ou d’Afrique Occidentale (qui ne seront jamais remboursés). Sassou Nguesso est un homme des paradoxes et qui fait du Congo Brazzaville, le pays Où reigne la plus totale injustice du monde. Quelques nantis vivent dans un luxe absolu. Ils vivent de privilèges, de rapines institutionnalisées et dans la jouissance permanente des quinze années de richesses pétrolières qu’ils se sont accaparées.Face à ces prédateurs, il s’est créé un océan de misère et de désolation qui gonfle jours après jours, années après années qu’ils ne veulent ni regarder, ni en tenir compte. » Denis Sassou Nguesso doit expliquer combien d’ argent du pétrole, du bois, des autres matières premmières, des taxes douinières que le Congo a eu depuis qu’il est revenu au pouvoir. Et où est parti tout cet argent? Comment a été investi cet argent? Pourquoi il ya a t’il tant de gens sans emploi, pourquoi il ya un manque d’eau potable, de l’électricité, des médicaments, des routes véritables, pourquoi lesvilles du Congo si sales, pourquoi les rues, les routes véritables manquent encore au Congo? Pourquoi le chemin de fer CFCO a éré si delaissé ?
    http://congo-liberty.com/?p=14415
    http://www.congo-internet.com/pdf/congo_vu_par_thiery_hayes.pdf
    Aucun pays au monde ne peut se permettre d’avoir un président criminel génocidaire, accusé des crime contre l’humanité et entouré des collaborateurs aussi criminels.
    Le Congo doit, sans plus attendre à tout prix en finir avec son dictateur de président et son régime: SASSOU NGUESSO.
    « Un président Dictateur qui a construit sa gouvernance sur : une milice armée implantées régionalement et composées des mercenaires étrangers, des badauds et qui construit sa politique sur des dirigeants irresponsables et corrompus, en ignorant les problèmes alimentaires, économiques ou structurels, des dangers sanitaires accentuant la prolifération des contaminations, accès sélectif à l’éducation peut-il durablement avoir la confiance des siens ? »
    http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/politique/2852-le-congo-est-il-en-train-den-finir-avec-son-dictateur-de-president-sassou-nguesso-.html
    Repétant le: Il n’ y a au monde aucun pays où une personne auteur de nombreux assassinats, de nombeux crimes contre l’humanité, est président d’une république et n’a le droit de se permettre d’ organiser des élections truquées davance pour continuer en toute impunité son règne? Le peuple Congolais serait ‘ il un peuple maudit qui se laisse pendant tant d’années par un criminel, dictateur, peut s’éterniser au pouvoir et dicter en toute impunité la loi avec sa bande de collaborateurs aussi criminels dont certains sont par exemple melés dans l’affaire des biens mal acquis, les massacres, assassinats, génocides tel que dans l’affaire des disparus du Beach.
    Il n’ y a aucun pays au monde où un Président et sa clique peuvent se permettre de confisquer tous les moyens dont le pays dispose et le peuple a besoin pour vivre et s’épanouir. Sassou Nguesso afin de de dévancer tout le monde et arriver encore à tricher une fois encor, a déjà fixé la date des élections anticipées qui se préparent dores et dèjà sur la base de dépenses énormes et corruption à trés grande échelle et qui vont être organisées dans un climat de répression terrible. Le peuple du Congo ne veut pas de ces dites élections et n’a pas besoin de telles élections qui ne mènent àrien sinon aux malheurs suppléntaires. Contrairement à ce que le pouvoir, ainsi que quelques personnes corrompues de l’opposition veulent faire croire; le peuple Congolais ne veut pas de ses élections au fichier électoral défaillant et autres points qui font la crédibilité d’une élection acquitable manquent cruellement. Quant à la candidature de Sassou aux présidentielles de 2016, elle est illégale. Sans s’engager encore dans un débat qui n’a pas sa place dans le conteste actuel, repétant le ici: Une personne auteur de nombreux assassinats, de génicide, de biens mal acquis, de nombeux crimes contre l’humanité ne peut pas être président d’une république et se permette d’ organiser des élections. Si le dictateur Sassou Nguesso l’a été jusqu’à entant que président autoproclamé par hasard et par la complicité de la France officielle hypocrite, pour qui le pétrole, les matières du Congo comptent plus que la vie, le developpement du peuple Congolais et du Congo, que cela cesse maintenant.
    Le peuple Congolais n’a que trop subie la repression,l’humiliation,la misère,le vol organisé, le tribalisme primaire qui est l’ennemi du développement,les maladies et morts terribles. Le peuple du Congo « n’aspire qu’à une chose : A l’alternance démocratique du pouvoir comme gage d’une véritable démocratie ». « La situation économique du Congo est cauchemardesque et aucun autre pays au monde n’en connait de pareille. C’est un véritable état voyou dont la dictature, qui est à sa tête, a instauré le culte de l’apparence grâce à des recettes pétrolières substantielles pour un petit pays de 4 millions d’habitants »
    http://congo-liberty.com/?p=14389
    Le peuple n’est que pour le départ du dictateur sanguinaire et de sa clique.Et rien d’autre. Tout opposant qui accepte à ceux-ci accepte de faire le jeux du pouvoir élégitime de Sassou et accepte une lourde responsabilité sur les malheurs du Congo.

  7. Anonyme dit :

    http://youtu.be/w3IyQuyhyXI. Voilà comment la France fabrique des traitres négriers qui vont dire aux européens que l’Afrique appartient à l’Europe. Regarder la vidéo. C’est un aperçu du cerveau du négrier royal du Congo.

  8. Sitou Mpaka dit :

    Chers compatriotes ne décourageons pas ! L’avenir très proche nous donnera raison! Comment pouvions nous restés inertes devant l’extrême misère que nous imposent sassou et ses faux opposants qui jouent son jeu , Tsaty et le doit disant Parfait Kollelas ,après avoir reçu les nguiris veulent participer à ce simulacre d’éclections organiser par les Mbochis dont le chef d’orchestre reste Sassou ! Rester silencieux c’est être le complice de sassou!!!

  9. Bulukutu dit :

    Aliko Dangote, l’homme d’affaires nigérian fustige la candidature de Lionel Zinsou.

    Aliko Dangote est clair: Lionel Zinsou est un négociateur international au service de la France et il sera difficile d’investir au Bénin s’il en devient le chef de l’Etat.

    «C’est déjà pas aisé de faire des affaires dans les pays francophones de l’Afrique de l’Ouest à cause de la forte implication du colonisateur dans les affaires d’état. Mais quand s’ajoute à cette difficulté pas moindre l’imposition déguisée d’un négociateur international redoutable au service du colonisateur français et auquel notre groupe a déjà eu à faire face à plusieurs reprises, dans un état stratégique comme le Bénin, l’on doit comprendre notre repli tactique dans ces régions et notre mutisme de plus en plus très relayé par les médias sur certains investissements annoncé par le passé», a déclaré Aliko Dangote.

    L’homme d’affaire nigérian estime qu’un opérateur économique n’est pas le père Noël. Il précise que le but ultime en affaires est de faire des profits.

    «Aujourd’hui il s’impose que le partenaire en face aussi puisse se réjouir d’avoir signé un contrat avec vous et qu’à la fin chacun puisse en sortir gagnant, je veux désigner ces états. Vous devez comprendre aisément que pour un groupe comme le nôtre qui est fournisseur de biens et services dans plusieurs domaines dans lesquels le colonisateur intervient aussi, l’élection de M. Zinsou à la tête du Bénin fera de cet Etat, et donc de toute la région francophone, un terrain hostile pour nous qui sommes des groupes africains », explique le milliardaire nigérian.

    Pour M. Dangote l’élection de Zinsou comme président du Bénin participera à l’ancrage et renforcera d’avantage les positions du colonisateur français.

    «Et nous comme je l’ai dit tout à l’heure, nous ne pouvons continuer à investir ou du moins faire des investissements importants dans un climat qui nous est hostile et dans lequel nous sentirons menacés et nos investissements hypothéqués », a-t-il fustigé.

    Aliko Dangote appelle les populations du Bénin à choisir ce qu’il y a de mieux pour elles.

  10. le fils du pays dit :

    Je reste partisan de usage de la force brute pour mettre hors d’état de nuire l’empire français(faineant,parasite et en faillite) et tous ses suppôts(tous les gouverneurs noirs -valets).
    La france doit être chassée du continent comme l’ont fait les Algeriens avec les canons.C’est l’unique voie pour s’en débarrasser et mettre fin a la colonisation et l’esclavage.Prenez les armes et butez hors de l’Afrique la france,ses multinationales et tous ses valets.

  11. Toumoka dit :

    Voilà pourquoi la scission du Congo EST IMPARABLE: Le mensonge caché près de 60 ans et que des générations n’ont jamais appris sur le banc de l’Ecole et de l’Université!
    http://bantura.blogspot.fr/2016/01/paroles-libres-des-bassa-kama_16.html
    http://independancesudcongo.blogspot.fr/2016/01/lindependance-du-sud-congo-et-la.html

  12. Londi dit :

    C’est toujours amusant de lire les réactions des uns et des autres sur la nature des relations franco-congolaises. L’histoire nous apprend depuis la période coloniale que les colons n’avaient pas pris possession des terres africaines pour les beaux yeux des peuples de ce continent. La France avait mis en place une pérennisation de la domination coloniale en instaurant la zone dont la stratégie remonte à la crise de 1929 en instaurant une zone Franc (www.survie.org/francafrique/colonialisme/article/le_franc_cfa_un_outil_controle). Je vous recommande la lecture de cet article assez édifiant qui expose la mainmise de la France sur les économies des pays de la zone CFA.
    Quelques réalités économiques du moment :
    La France en 2013 était le premier fournisseur non-africain du Congo avec près de 573 M € d’exportations (9,05% de part de marché selon les statistiques COMTRADE de l’ONU) derrière l’Angola (15%) et le Gabon (12,1%).
    La France demeure également le premier investisseur au Congo avec un stock d’IDE de près de 1,95 Mds € en 2013. Environ 200 entreprises ayant des intérêts français sont présentes au Congo. Elles emploient environ 15000 salariés parmi lesquelles environ un millier d’expatriés essentiellement dans le secteur pétrolier et parapétrolier mais aussi dans la logistique et les transports, l’agroalimentaire, le BTP, la Banque et la Distribution.

    La stratégie de renforcement de sa position socio-politico-économique vis-à-vis des pays de la zone CFA n’a pas changé depuis l’empire colonial français. Les temps changent mais les maux dont souffrent nos pays restent. Cette situation est validée par l’ensemble des dirigeants de la 3e à la 5e république. Les quelques résistants à cette situation nécoloniale l’ont payé très fort et pour certains de leur vie c’est le cas de Sylvanus, président du Togo en 1973 après Sékou Touré en 1960 qui a expérimenté la dureté des foudres françaises sur tous les plans.

    Ne vous y trompez pas, cela n’a pas fondamentalement changé en 2015.

    La politique du Congo est faite à Paris, les présidents successifs congolais n’ont été ou ne sont que des marionnettes, les gardiens du temple économique et stratégique de la France, le néo-empire colonial. Le tendon d’Achille de cette situation est la révolte du Peuple souverain. Ce peuple exsangue que l’avant-garde intellectuel doit accompagner dans la revendication de ses droits inaliénables : près de 2 siècles d’exploitation ça suffit.

    Comment l’accompagner ?

    Lui faire prendre conscience de sa puissance et de sa capacité à changer le cours de l’histoire en les associant au projet de société dont il doit être partie prenante tout au long du processus. Pour cela il faut organiser des mini réunions dans des sections des quartiers. Prendre des décisions au plus près de leurs atteintes. Toutes les grandes organisations politiques ont eu recours à ces structures.

    Les sensibiliser sur le fait que le nombre n’assure pas forcément la victoire si l’on ne s’inscrit pas sur les listes électorales.

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