DIASPORA : COMMEDIA DELL’ARTE A LA CONGOLAISE

Criard est le vieil homme face à la furie d’un fleuve dont l’eau rentre en contact avec ses glandes génitales ; intelligent, il ne l’est plus, par déficience de mémoire due à son âge avancé, tout compte fait, malgré son âge, le naturel lui revient toujours au galop sans aucune gêne.

C’est le cru d’un récit d’une politique congolaise ambivalente, le manque de conviction avéré des prétendus acteurs politiques et de la société civile qui continuent à écrire négativement le livre noire de la lutte de libération socio culturelle économique de notre cher et beau pays.

Ce spectacle tragi-comique de la Diaspora et des soi disant repentis de la Cosa nostra de la politique de la Côte d’Azur d’Oyo est un Cadavre à la renverse.

La Diaspora congolaise, atteinte du syndrome de Stockholm associé à une amnésie et d’une cécité politique, ne fait plus l’ombre d’un doute. Enfin, que dire ? Le revoilà, celui qui fut l’argentier incontesté de la destruction du Congo Brazzaville et du billot de sa démocratie obtenue par le biais de la conférence nationale souveraine de 1992, dans la capitale libre du Congo depuis le 25 juillet 2009 (Paris).

A la rencontre des victimes (Diaspora) de ses paroles non tenues. Ces victimes pensent qu’être en empathie avec leur bourreau leur octroi un certificat de bonne conduite de démocratie. Cela me laisse pantois et m’oblige à me souvenir de cet âge où j’avais encore un discernement démesuré dans les années 80, lorsque le mythomane et affabulateur, imposteur du Souverain 1er Denis Sassou N’guesso alias Otchombé, lors d’une allocution aux méthodes staliniennes, en plein culte de la personnalité, me rappelant les pratiques de la Securitate et de la Stasi, summum d’une dictature à la Idi Amin Dada et de l’empereur de Marengo (Jean Bedel Bokassa), posait un diagnostic qui, aujourd’hui est sans appel, il déclarait ceci : « que le Congolais à une mémoire courte », voilà que l’histoire lui donne raison.

L’an 2009, en date du 16 mai, à l’espace Charenton, dans la capitale libre du Congo (Paris), dans une salle comble, pleine à craquer, où l’on pouvait compter facilement près de mille congolais venus apporter leur soutien pour le changement au Congo du régime en place à travers le front de l’opposition des partis du Congo (FOPC), dont l’argentier de la destruction du Congo Brazzaville faisait partie.

Nous revoilà, en bis répétitas, une rencontre est prévue de nos jours avec les congolais qui ont une mémoire courte, qui ont oubliés que le représentant de cette opposition serre pierre et ses comparses n’ont pas le respect de la parole donnée. A titre d’exemple, à l’espace Charenton, par la voix du porte parole du front de l’opposition, ils annonçaient urbi et orbi à la Diaspora : « si les conditions d’une élection libre et transparente ne sont pas réunies, ni lui (Sassou), ni nous (Opposition), personne n’ira aux élections présidentielles ».

Mais bon sang ! Diable ! De qui se moque-t-on ?

Pour rencontrer une personne qui nous fera vivre demain ce que nous vivons déjà.

Il y a de quoi se poser la question du vrai rôle de la Diaspora au sein du jeu politique qui fait de lui une Diaspora fantoche. Pour illustrer mon propos et le manque du respect de la parole, des convictions, des uns et des autres, qui croient que la démocratie est un parti politique.

Je m’inscris en faux à ce bal d’hypocrites qui pousse ma curiosité à soupçonner les uns et les autres à œuvrer pour l’obtention des marocains demain après le départ de Sassou N’guesso, qui est encore une chimère.

Il est tout de même insolite de s’acharner à mobiliser une Diaspora qui n’est point organisationnellement structurée, au lieu de mobiliser tous les Congolais victimes des vilenies des politiques de la France Afrique appliquées à la lettre par Denis Sassou N’guesso. Eux au moins, participent aux votes électoraux (législatives, présidentielles), bien que ceux-ci sont truqués sous la bénédiction des baïonnettes et des coups de canon avec l’assentiment de la France.

A mon humble avis, nous sommes face à une opération de lobbying que d’autres figures (Bernard Kolela, Kombo Nguila) de la tragi-comique politique congolaise ont essayé sans succès.

Quant à la Diaspora, complice de cet enfumage, elle ne m’étonne nullement car elle fait partie des Diasporas les plus amorphes de l’Afrique.

Je tiens à rappeler que l’engagement politique et l’exercice de ses actions exige formellement du courage, des sacrifices, des convictions et de la fermeté à l’encontre de tous ceux qu’hier comme aujourd’hui, sont comptables des malheurs du peuple sans aucune exception. Les compromissions n’étant que la ruine d’un pays.

Pour un Congo libre, indivisible et démocratique à jamais.

A bon entendeur, salut !

Armand Mandziono alias Cabri mort

Militant politique

Mingua mia Biango et le cercle de réflexion pour des idées nouvelles, s’associent sans condition à Armand Mandziono et dénoncent avec la dernière énergie, ce bal des hypocrites des sans mémoire

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4 réponses à DIASPORA : COMMEDIA DELL’ARTE A LA CONGOLAISE

  1. bari ma mbinda dit :

    Les congolais sont maudits et ont la mémoire très courte. On se pose la question pourquoi sassou est encore au pouvoir, mais c’est de notre faute et le tyran, nous le rend bien.
    Comment comprendre que Dzon, qui a trompé tout le monde à charenton, avec les kinfoussia, voit courir après lui, tout les mebres de la diaspora politique.
    Cela prouve, qu’il n’en aucun projet car, ils ont oublié que Dzon a été l’argentier de sassou, pendant et apres la guerre. Il est comptable, au même titre que sassou, des mots du sud du pays.
    Il n’arrive pas a mobilisé au pays, il a déclaré qu’il participera aux legislatives 2012, malgré que les jeux sont pipés. Et ceux qui dénoncent ces élections, seront à Gare de l’Est à Paris ce dimanche pour lui apporter leur soutien.

    Pauvre Diaspora, heureuseument qu’il y a le RMI et les services sociaux en France…

  2. Dieudos Eyoka dit :

    A force de chercher des « saints » dans la diaspora ou dans l’opposition au bled qui puisse prétendre à la légitimité pour combattre « l’imposteur suprême » et sa famille, nous ne ferons que leur assurer quelques décennies de plus au pouvoir.. !
    Nguila est mort et ce n’était pas un saint ! Kolelas ? Son propre fils, son propre sang est au côté du tyran !
    L’union nationale est incontournable pour venir à bout de la bête immonde. En 1990-91 qui l’avait fait descendre de son piédestal ? Bokemba ! Il aurait fallu alors cracher sur Bokemba et lui dire qu’il n’était pas légitime pour lutter contre le général-instituteur ???
    L’union devra se faire ! Chez l’un ou chez l’autre peut-être et je suis d’accord pas autour de lui ! Mais l’union, la ré-union (bien en deux mots) il faudra qu’elle s’accomplisse dans le sens où nous tous nous unirons nos forces et nos intelligences pour que la dictature soit mise à terre…!
    La division est la meilleure alliée de l’abruti et de sa famille !
    Tous unis, ils ne tiendront pas une journée ! L’exemple viendra forcément de la diaspora !

  3. natty-congo dit :

    cet article relate bien le caratere incredule de la diaspora car dzon est dans son role de pseudo opposant ce pyromane qui veut se faire passer de ponce pilate il pense que l affaire umberto brada est aux oubliettes

  4. oui ce n est pas avec les Dzon et avec cette diaspora qui est franchement aveugle, mais que nous propose l auteur c est quelqu un que je lis beaucoup et qui fait des vrai constats je lui demande de nous ecrire un article qui aidera ces congolais qui ont une meroire courte pour se debarrasser de denis sassou un un peu comme le propose le doyen toungamani avec son exodus

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