Aujourd’hui, 4 000 soldats rwandais en Centrafrique ! Quand et combien seront-ils au Congo Brazzaville ?

Par Hervé Zebrowski                                                                                                            dernier collaborateur (chrétien laïc bénévole) de Mgr Ernest Kombo, président de la Conférence Nationale Souveraine en 1991 au Congo Brazzaville. Martyr de la Foi rappelé par Dieu le 22 octobre 2008 à Paris.

L’armée rwandaise (100 000 hommes) de Paul Kagamé, gendarme de l’Afrique centrale francophone.

Aujourd’hui, 4 000 soldats rwandais en Centrafrique ! Quand seront-ils au Congo Brazzaville ?

            Pour bien comprendre les passions obscures qui animent l’âme de Denis Sassou Nguesso et de Paul Kagamé, il convient de s’intéresser aux crimes rituels que l’un et l’autre ont exercés sur leur peuple pour asseoir leur pouvoir, assurer la division entre les hommes, interdire l’émergence et la stabilité de vraies nations et instaurer la guerre de tous contre tous qui ronge l’Afrique et plus particulièrement l’Afrique centrale. En avril 2023, ces anges de la mort ont passé entre eux une étrange convention : le policier Denis Sassou Nguesso a concédé des milliers d’hectares de terre de l’État du Congo Brazzaville au guerrier Paul Kagamé, chef de l’État du Rwanda. Ces milliers d’hectares de terre congolaise devront être répartis sur au moins trois départements du Sud du Congo Brazzaville. Quels funestes projets nourrissent ces deux anges de la mort ? Ne s’agiraient-il pas pour eux d’ouvrir un deuxième front de guerre à quelques encablures de Kinshasa, important ainsi « aux Congo » jusque dans leur capitale les fracas de la guerre de conquête que le Rwanda mène dans la région des grands lacs et plus particulièrement au Kivu.

Au Congo Brazzaville , comme au Rwanda, la haine de ces anges de la mort pour l’Église catholique.

            Pour s’emparer du pouvoir en 1977, Sassou Nguesso, faut-il le rappeler, assassina l’Archevêque de Brazzaville, le Cardinal Emile Biayenda qui avait été créé Cardinal par Paul VI en 1973. Par cette élévation de l’Archevêque de Brazzaville au rang de Cardinal, le Pape   Paul VI entendait mener la lutte contre le communisme qui régnait alors au Congo Brazzaville. Denis Sassou Nguesso était à cette époque ministre des Armées et de la Police. Par ailleurs, il appartenait au Comité central du Parti communiste congolais, ce qui lui conférait une audience et une crédibilité tout à fait spécifiques auprès des autorités soviétiques d’alors. En cette fin du mois de juillet 2023, à Saint Petersbourg, Denis Sassou Nguesso a su rappeler à Vladimir Poutine, avec complaisance et nostalgie, les souvenirs personnels de ses voyages en URSS au temps de Khrouchtchev et de Brejnev.

            Le Cardinal Emile Biayenda, faut-il le rappeler, avait été enterré vivant à Brazzaville au cimetière d’Itatolo dans la nuit du 22 au 23 mars 1977. Ce crime rituel, parfaitement documenté par le Vatican, symbolise à lui seul les centaines de milliers d’autres crimes qui suivront au cours des 47 ans de règne ininterrompu que Denis Sassou Nguesso exerce depuis lors sur le Congo Brazzaville ; un règne qui s’exerça y compris durant les courtes parenthèses où il ne détenait pas officiellement le pouvoir exécutif (1977-1979) ; (1992-1997). Et c’est Denis Sassou Nguesso lui-même qui, au lendemain du sacrifice humain du Cardinal, fit part au Pape Paul VI d’un soit disant « assassinat politique ». Ce crime du 22 mars 1977 eut lieu deux mois après que le régime communiste du Congo Brazzaville d’alors eut reconnu l’État du Vatican le 31 janvier 1977.

            Cette inflexion diplomatique que signait cette reconnaissance officielle de l’État du Vatican et qui suggérait le retour du Congo Brazzaville  vers le camp occidental            avait été insupportable pour Moscou. Il fut alors demandé à Denis Sassou Nguesso, formé par le KGB et la police de Tito en Algérie, membre éminent du Parti communiste congolais, de mettre fin à cette évolution constitutionnelle. Ordre fut donc donné par Moscou et son bras armé Cuba de mettre fin au règne du président de la république d’alors (Marien Ngouabi) et aux influences des conseillers qui l’entouraient (le Cardinal Emile Biayenda et le fervent chrétien, ancien chef d’État lui-même du Congo Brazzaville, Alphonse Massemba-Débat) – ces deux hommes en effet avaient su convaincre le chef d’État que le déni de Dieu était un impensable africain- .  Ils l’avaient poussé à franchir cette ligne rouge sous un régime communiste : la reconnaissance de l’État du Vatican.

            En 1991, lors de la Conférence Nationale Souveraine, Denis Sassou Nguesso ne pouvait pas s’imaginer qu’il perdrait les élections du fait de l’autorité morale que Mgr Ernest Kombo exerçait sur le pays tout entier. La France de Mitterrand, cette année-là, était tout particulièrement attentive à l’organisation du scrutin et aux contrôles de ses résultats au Congo Brazzaville. En effet, deux ans auparavant, le 19 septembre 1989, une bombe avait été posée à Brazzaville dans les soutes du DC10 d’UTA qui, après son escale à Ndjamena au Tchad, explosa au-dessus du désert du Ténéré. François Mitterrand connaissait les profondeurs de l’âme de Denis Sassou Nguesso et se doutait bien que  la complicité de ce dernier avec Senoussi, beau-frère de Kadhafi, qui avait été chargé de poser la bombe à Brazzaville, ne pourrait jamais être établie. A l’escale de Ndjamena, de nombreux passagers descendirent de l’avion, tandis que d’autres ne montèrent pas dans ce vol UTA en direction de Paris. Il était évident que Ndjamena au plus haut niveau avait donc été prévenue de l’existence de cette bombe. Ce n’est que beaucoup plus tard, en 2009, grâce à un proche ami de Mgr Ernest Kombo que l’on apprit que c’était Auxence Ikonga, Président d’Air Afrique en 1989, qui avait informé son ami Hissène Habre, alors Président de l’État tchadien, du funeste sort qu’allait connaître le DC 10 d’UTA après son décollage de Djamena.

            Ainsi donc, après les élections véritablement démocratiques qui eurent lieu en 1992 et qui donnèrent la victoire à Pascal Lissouba, Denis Sassou Nguesso comprit alors que pour retrouver ce pouvoir officiel qu’il avait perdu sur l’État du Congo Brazzaville en 1992, il lui fallait abattre les trois autorités morales et spirituelles les plus écoutées et reconnues par le peuple :

Mgr Firmin Singha, évêque de Pointe Noire, l’ami proche du Pape Jean Paul II qu’il avait bien connu alors que ce dernier était Cardinal-Archevêque de Cracovie en Pologne dans les années 1970, Mgr Barthélémy Batantu, archevêque de Brazzaville et enfin en dernier lieu Mgr Ernest Kombo, évêque d’Owando et Président de la Conférence Nationale Souveraine qui avait mis fin au règne de Denis Sassou Nguesso en 1991 ; soit abattre les évêques à la tête des trois diocèses les plus peuplés et les plus influents sur les six diocèses que comptait le Congo Brazzaville peuplé alors de près de quatre millions d’habitants.

Au Rwanda, l’Église catholique décapitée, son clergé décimé

            « L’histoire est une suite de mensonges sur lesquels on est d’accord. » (Napoléon Bonaparte). Mais l’histoire est toujours écrite par les vainqueurs ! Et au Rwanda le grand vainqueur de l’une des plus grandes tragédies humaines du XX ème siècle est Paul Kagamé. Cette tragédie du Rwanda est d’abord et surtout une histoire qui interroge tous les chrétiens du monde. Il ne s’agit pas de remonter jusqu’aux conflits violents qui eurent lieu lors de l’Évangélisation de l’Ouganda et du Rwanda entre la Church Missionary Society du Royaume uni dont le siège est à Oxford et les Pères Blancs, missionnaires français que le cardinal de la Vigerie avait envoyés d’Alger, au temps des conquêtes coloniales dans les années 1880. Il n’en demeure pas moins vrai que des traces profondes existent aujourd’hui encore entre l’influence religieuse anglo-saxonne et l’influence religieuse romaine dans ces régions. En 2012, après la réélection de Paul Kagamé, le pasteur américain Rick Warren, ami de la famille Bush d’une part et qui d’autre part dirigea la prière de la cérémonie d’investiture de Barack Obama, déclarait le Rwanda : « Nation conduite par Dieu». Lors de cette cérémonie de réélection de Kagame, le pasteur exhibait avec fierté son passeport rwandais au milieu des milliers de fidèles rassemblés, s’écriant alors: «Ici, je suis chez moi.»

            Le 7 septembre 1990, le pape Jean Paul II effectua un voyage apostolique au Rwanda. Lors de la cérémonie de Bienvenue à l’aéroport international de Kigali, après avoir salué les autorités politiques, il déclarait : «Et maintenant je me tourne vers mes frères de l’Épiscopat et je salue avec grand plaisir: Mgr Vincent Nsengiyumva, archevêque de ce lieu (Kigali), Mgr Joseph Ruzindana, évêque de Byumba et président de la Conférence Épiscopale du Rwanda, les évêques du pays et ceux des pays voisins, venus se joindre aux évêques rwandais pour cette circonstance. Je suis heureux, chers frères, de venir chez vous afin de partager sur place le souci de vos Églises, de rendre grâce à Dieu pour le progrès accompli dans l’annonce de la Bonne Nouvelle au Rwanda, afin aussi de vous encourager dans vos projets d’avenir à l’approche du centenaire de l’Évangélisation du pays (…) Chers frères et sœurs, je viens de Rome en pèlerin. Je me réjouis de pouvoir célébrer avec vous la Foi baptismale qui nous unit. Sur vos visages je découvre l’image de Dieu notre Père qui veut rassembler les hommes en une grande famille ».

            le 1er octobre 1990, le Front Populaire Rwandais (FPR) se lance à l’assaut de la frontière Nord du Rwanda. Le Front Populaire Rwandais n’était autre qu’une « légion étrangère » au service des armes de l’Ouganda et composée pour l’essentiel de guerriers Tutsi, enfants de familles victimes des violences qui eurent lieu au Rwanda durant quatre ans de 1959 à 1964 au moment de l’indépendance du Congo Belge. Il faut noter que c’est donc trois semaines après la visite du Pape Jean Paul II à Kigali que cette offensive est commandée par le Président de l’Ouganda, Yoweri Museveni. Cette guerre entre catholiques rwandais fut abusivement et complaisamment qualifiée de guerre ethnique. Elle fut cependant tout autant la guerre d’un Tiers-Etat de petits paysans largement majoritaires appartenant à l’ethnie Hutu contre une aristocratie minoritaire, l’ethnie Tutsi, exerçant depuis le XVIII ème siècle son pouvoir dans cette région et soutenue par l’administration coloniale belge. En effet, dès la fin des années 50, ces Rwandais de l’ethnie Tutsi avaient commencé à fuir leur pays, constituant une diaspora nombreuse dans ce qu’il est convenu d’appeler la région des grands lacs et plus particulièrement l’Ouganda. Paul Kagame, né en 1957 à Ruango au Rwanda, faisait partie de ces familles d’aristocrates réfugiées en Ouganda.

             Le 1er octobre 1990 donc, alors que Paul Kagame, acteur important des services secrets de l’Ouganda, se trouvait aux États-Unis, en formation aux techniques de commandement de troupes, dans l’armée américaine, l’assaut du FPR sur le Rwanda se solda par un échec. C’est alors que Yoweri Museveni, président de la République de l’Ouganda, fit revenir dans l’urgence Paul Kagamé afin que ce dernier prenne la tête des troupes de sa « légion étrangère » rwandaise composée de 3 000 guerriers Tutsi au sein de l’armée républicaine de l’Ouganda.                   

            En janvier 1991, le front populaire rwandais, cette « légion étrangère » au service de l’Ouganda, aux ordres dorénavant de Paul Kagame, ouvre un nouveau front dans le Nord Est du Rwanda. Le 29 mars 1991, après trois mois de combat, un accord de cessez-le-feu est négocié en Tanzanie, entre le gouvernement rwandais et le FPR, (cette « légion étrangère » qu’il commandait, aux ordres de l’Ouganda et des États-Unis ), ce seront les fameux accords d’Arusha, longs palabres qui permirent à Kagame, avec le soutien des États-Unis et de l’Ouganda, de laisser croire à une paix durable (signatures des accords de paix d’Arusha : 4 août 1993) et de mettre en œuvre sa stratégie et ses troupes sur l’ensemble du territoire rwandais et tout particulièrement à Kigali, autour de son aéroport international.

            Le 6 avril 1994, le Falcon 50 du Président de la République du Rwanda, Juvenal Habyarimana, piloté par deux Français, est abattu par un missile. De très nombreuses controverses existeront sur l’origine de ce tir meurtrier et la vérité ne pourra, elle, jamais être établie et prouvée. Ce doute qui demeure jusqu’à ce jour entretient l’obscurité, la peur et les fantasmes dans l’esprit de tout un peuple et de la communauté internationale. Il serait à la source, dit-on, des génocides qui, en quelques mois expliqueraient les massacres de près de 1 million de Rwandais (du 7 avril au 17 juillet 1994), Chrétiens pour la plupart dans un peuple qui en 1994 comptait près de 7 millions d’habitants, soit le massacre de 11 % de la population. Un tel chiffre qui ne peut être contesté, n’est-il pas unique dans l’histoire du monde ? Existe-t-il une guerre civile dans l’histoire du monde qui aurait fait un million de morts en trois mois ? Si de tels scores existaient bien, notamment dans les régimes communistes, il fallut cependant plusieurs décennies pour qu’ils adviennent. L’épisode sanglant des Khmers rouges au Cambodge, qui fit près d’un million et demi de morts soit 20 % de la population mais qui dura cependant 4 ans, pourrait s’apparenter peut-être à la tragédie rwandaise d’un point de vue du nombre des victimes. Les moines bouddhistes payèrent un lourd tribut lors de cet épisode tout comme l’Église catholique, cependant très minoritaire au Cambodge, avec l’assassinat de son évêque Mgr Paul Yep Im Sotha et la destruction de sa cathédrale de Phnom Penh.

            Pour atteindre un tel niveau de massacre, il fallait que Paul Kagame et la légion de ses serviteurs instaurent l’effroi dans l’âme de chacun, l’effroi qui fait perdre la raison, qui instaure la folie, génère et nourrit la guerre de tous contre tous. Cet effroi, fruit d’une stratégie parfaitement calculée tient dans la décapitation de la structure religieuse, ici au Rwanda essentiellement l’Église catholique.

            Ainsi l’assassinat, au début du conflit, le 5 juin 1994, de cinq évêques rwandais dont l’archevêque de Kigali et l’évêque président de la Conférence Épiscopale du Rwanda que le pape Jean Paul II avait salués lors de sa venue à Kigali, suscita dans l’âme de chaque Rwandais, Hutus et Tutsis confondus, le désespoir et l’effroi les plus terribles qui puissent exister : Dieu est-il mort ? Dieu s’est-il retiré du Rwanda ? Dieu nous punit-il ? Où est Dieu ? La seule réponse à ces questions touchant les grandes profondeurs de l’âme humaine n’est-elle pas : « Sauve qui peut : tout est permis y compris de transgresser les commandements divins » ? C’est alors que la lutte de tous contre tous put commencer et ce fut dans les Églises, ces lieux les plus sacrés pour l’essentiel de la population, que s’accomplirent les pires tueries. Il convient cependant de noter que durant la première guerre civile du Rwanda (1959-1964) au moment de l’indépendance du Congo Belge, qui fit près de 20 000 morts et qui motiva l’exil des populations Tutsi, de nombreux Rwandais avaient trouvé un refuge sûr dans les Églises qui avaient toutes gardées leur sacralité. Dans l’embrasement soudain de la guerre de 1994, on pouvait lire la stratégie diabolique de Paul Kagame, rejoignant en cela l’un de ses bien tristes serviteurs en Afrique centrale, Denis Sassou Nguesso. Ce dernier avait lui-même éliminé quatre éminents évêques du Congo Brazzaville dont le cardinal Emile Biayenda, enterré vivant le 22 mars 1977, au cimetière d’Itatolo à Brazzaville, deux mois après la reconnaissance de l’État du Vatican par la République populaire du Congo Brazzaville alors communiste le 31 janvier 1977, dont il était le ministre des armée et de la police. Il sut cependant avec une certaine habileté, tout au long de son règne de 47 ans au Congo Brazzaville, laisser croire grâce à son épouse Antoinette, complice de ses crimes, fervente adoratrice de la Vierge Marie, qu’il était un fidèle ami de l’Église catholique. En 1997, Denis Sassou Nguesso, avec le soutien de la France de Jacques Chirac, déclenchait une guerre civile-éclair qui officiellement dura 4 mois (juin-octobre 1997), mais qui perdure de façon larvée à l’heure où ces lignes sont écrites et qui fit 400 000 morts dans un silence médiatique absolu en France particulièrement. Dans ce « Rwanda français », resté dans l’ombre au temps de la France de Jacques Chirac, soutien indéfectible de Denis Sassou Ngusso, c’est la puissante armée angolaise qui, à la demande de la France, apporta son appui et son assistance à Denis Sassou Nguesso, jouant ainsi le rôle que l’Ouganda avait exécuté au Rwanda avec Paul Kagamé (cf les révélations d’Eric Denécé du Centre Français de recherches sur le Renseignement -CF2R) Aujourd’hui, Sassou Nguesso, ce vieil ami de la France qui fut jadis la fille aînée de l’Église, concède à Paul Kagamé des milliers d’hectares de riches terres congolaises du Congo Brazzaville.  Quels funestes projets ces deux tyrans mûrissent-ils dans leurs prières dédiées aux forces de la mort sur lesquelles se fondent leur pouvoir absolu ? N’exécuteraient-ils pas les ordres des États-Unis d’Amérique qui se substituent aujourd’hui à une république française défaillante en Afrique ?

            Le journal La Croix, dans un article du 27 juillet 2023, titre : Le Rwanda nouveau gendarme de l’Afrique – Kigali multiplie ses interventions et en tire des profits économiques et politiques substantiels.

            4 000 soldats de la puissante armée rwandaise composée de 100 000 hommes se trouvent déjà positionnés en République centrafricaine. Ne doutons pas que Kagamé saura soutenir le régime de Denis Sassou Nguesso, ce « dictateur éclairé » aux dires de la république française qui le soutient indéfectiblement depuis 47 ans.

            Rappelons ici le nom de ces évêques rwandais, martyrs de la Foi (Ce titre de martyr de la Foi dans l’Église catholique signifie : tué en haine de la Foi) et de ces 93 prêtres de l’Église catholique qui furent assassinés en 1994, eux aussi martyrs de la Foi. Cette liste est très loin d’être exhaustive, si l’on compte tous les évêques et les prêtres martyrs du Rwanda et de la région des grands lacs en cette fin des années 90 .Tous ces religieux n’étaient ni Hutus ni Tutsis, ils étaient catholiques et rwandais et portaient en eux en ce premier centenaire de l’Évangélisation du Rwanda la vision que leur avait inspirée le prophète Jérémie : « Avant même de te former au ventre maternel, je t’ai connu, avant même que tu sois sorti du sein, je t’ai consacré ; comme prophète des nations je t’ai établi. Vois ! Aujourd’hui même, je t’établis sur les nations et sur les royaumes pour arracher et renverser, pour exterminer et démolir, pour bâtir et planter. » (J,5.10) Tous rêvaient donc de bâtir une nation unie dans la même Foi baptismale. Chacun d’entre eux aurait pu choisir la belle devise de Mgr Barthélémy Batantu, archevêque de Brazzaville, lui-même martyr de la Foi au Congo Brazzaville, fils de grand féticheur : « En effet, je sais en qui j’ai placé ma confiance ? » ( 2Th 1,2)

            Son Éminence Vincent Nsengiyumva : archevêque de Kigali, tué par l’armée patriotique rwandaise le 5 juin  1994 dans Gakurazo.

            Son Éminence Joseph Ruzindana :  évêque de Byumba, président de la Conférence Épiscopale du Rwanda, tué par l’armée patriotique rwandaise, le 5 juin 1994 dans Gakurazo.

            Son Éminence Innocent Gasabwoya : vicaire général de Kabgayi, tué par l’armée patriotique rwandaise, le 5 juin 1994 dans Gakurazo.

            Son Éminence Thaddée Nsengiyumva : évêque de Kabgayi, tué par l’armée patriotique rwandaise, le 5 juin 1994 dans  Gakurazo.

            Son Éminence Jean Marie Rwabirinda : vicaire général de Kabgayi, tué par l’armée patriotique rwandaise, le 5 juin 1994 dans Gakurazo.

Le père Fidel Gahonzire :aumônier de l’hôpital de Kabgayi, tué par l’APR le 5 juin 1994 dans Gakurazo.

Le père Filmin Butera :curé de la paroisse de Higiro, tué à Butaré le 31 mai 1994.

Le père Alex Kayumba : prêtre de la paroisse de Cyahinda, tué dans la paroisse de Kiruhura en juillet 1994.

Le père Charles Nshogoza : curé de la paroisse de Cyahinda, tué à Cyahinda.

Le père Matthieu Ngirumpatse : paroisse de Nyanza tué à Nyanza en avril 1994.

Le père Francis Ngomirakiza : curé de la paroisse de Karama, tué à Ndago le 5 juillet 1994.

Le père Calixte Nkeshumpatse : paroisse de Gakoma, tué dans le Bugesera.                                           

Le père Deuxième Ntibaziga : directeur de l’école d’infirmières de Gakoma, tué à Gakoma, le 7 mai 1994.

Le père Innocent Niyangezi : paroisse de Nyanza, tué à Nianza en avril 1994.

Le père Thartisse Rubingiza : professeur de théologie à la faculté de théologie de Nyakibanda, tué dans la                                         paroisse Gisagara le 26 avril 1994.

le père Jean Bosco Yirirwahandi : curé de la paroisse de Nyanza, tué à Nyanza en  avril 1994.

Tués dans les hôpitaux entre le 7 avril et décembre 1994 :

            Père Bonifaci Musoni, Père Jean Ntiyamira, Père Vitari Rutayisire, Père Narcisse Semuriro, Père           Félicien Muvara de Butare.

Le père Alex Havugimana : tué à Byumba en avril 1994.

Le père Joseph Hitimana : tué à Byumba en avril 1994.

Le père Augustin Mashyenderi : tué dans la paroisse de Nyinawimana en avril 1994.

Le père Gaspard Mudashimwba : professeur au séminaire de Rwesero, tué à  Rwesero le 21 mai 1994.

Le père Ladislas Muhayemungu : tué en avril 1994.

Le père Celestin Muhayimana : tué dans Nyinawimana en avril 1994.

Le père Fidel Mulinda : tué en avril 1994.

Le père Faustine Murindwa : tué en avril  1994.

Le père Christian Nkiliyehe : tué en avril 1994.

Le père Athanase Nkundabanyanga : économe du diocèse de Byumba : tué à Byumba en avril 1994.

Le père Thaddée Ciza : un réfugié burundais disparu en avril 1994.

Le père Joseph  Boneza : curé de la paroisse de Nibirizi, tué à  Cyangu le 19 mai  1994.

Le père Innocent : tué à lhôpital le 17 mai 1994.

Le père Stratton Gakwaya : économe du diocèse de Gikongoro, tué à Kigali le 7 avril  1994.

Le père Boniface Kanyonl : paroisse de Kibeho, tué à Kigali le 7 avril 1994.

Le père Cantsius Murlnzl : paroisse de Mbuga, tué à Gikongoro, le 13 mai 1994.

Le père Alois Musoni : paroisse de Tyanika, tué à Gikongoro, tué le 13 mai 1994.

Le père Pierre Ngoga : curé de la paroisse de Kibeho, tué à Butare le 31 mai 1994.

Le père Jean Marie Vianney Niyirema : curé de la paroisse de Kaduha, tué à Kigali le 7 avril 1994.

Le père Joseph Niyomugabo :  curé de la paroisse de Cyanika, tué à Cyanika le 24 avril 1994.

Le père Irénée Nyamwasa : curé de la paroisse de Mbuga, tué à Gikongoro, le 13 mai 1994.

Le père Alfred Nzagakurana : intendant de l’école de Gikongoro, tué à Kigali le 7 Mai 1994.

Le père Jean Marie Rwanyabuto : curé de la paroisse de Muganza tué dans Gisagara le 26 mai 1994.

Le père Jean Marie Sebera : curé de la paroisse de Simbi, tué à Ndago le 5 juillet 1994.

Le père Calixte Uwitonze : paroisse de Gikongoro, tué à Nyanza en avril 1994.

le père Thartisse Gakuba : paroisse de Muyunzwe, tué à Bukomero, le 24 mai 1994.

le père Alfred Kybanda : paroisse de  Kabgayi , tué à Gakurazo le 5 juin 1994.

le Père Alphonse Mbuguje : tué dans Gakurazo le 5 juin 1994.

Le père Calixte Musonera : curé de la paroisse de Kayenzi, tué à Bukomero, le 24 mai 1994 .

Le père Sylvester Mdabaretse (un réfugié burundais) économe du diocèse tué dans Gakurazo le 5 Juin 1994.

Le père Celestin Niwenshuti : paroisse de Byimana, tué dans Bukomero le 24 mai 1994.

Le père Bernard Ntamugabumwe : intendant de Gitarama, tué à Gakurazo le 5 juin 1994.

Le père Emmanuel : paroisse de Gitarama, tué à Nyakabanda le 7 juillet 1994.

Le père François Twagirmana : paroisse de  Kinazi, tué à Masango en juillet 1994.

Le père Michel Gigi : curé de la paroisse de Cyeza, tué à l’hôpital le 7 juillet 1994.

Le père Vianney Rusingizandekwe : a disparu.

Le père Joseph Gatare : directeur du collège Mukarange, tué dans Mukarange le 12 avril 1994.

Le père Elysée Mpongano : curé de la paroisse de Bare, tué à Kibungo le 15 avril 1994.

Le père Jean Bosco Munyawera : curé de la paroisse de Mukarane, tué dans Mukarange le 12 avril 1994.

Le père Evod Mwanangu : paroisse de Rukoma, tué dans Rukoma le 8 avril 1994.

Le père Michel Nsengiyumva : curé de la paroisse de Rukoma, tué à Kibungo le 18 avril 1994.

Le père Justin Ruterandongozi : paroisse de Rukoma, tué dans Rukoma le 7 avril 1994.

Le père Ananie Rugasira : tué à Ndera le 9 avril 1994.

Le père Alexandre Ngeze : tué à l‘hôpital de Rilima.

Le père Joseph Harelimana : disparu.

Le père Felix Kabayiza : disparu.

Le père Canisius Ndekezi : disparu.

Le père Mattias Gahinda : curé de la paroisse de Mubuga, tué à Kibuye en avril 1994.

Le père Edouard Gakwandi : paroisse de Nyundo, tué à Nytindo le 9 avril 1994.

Le père Silas Gasake : curé de la paroisse de Kibingo tué à Nyundo le 9 avril 1994.

Le père Albert Gashema : paroisse de Mubuga, tué en avril 1994.

Le père Louis Gasore ; curé de la paroisse de Muhororo, tué dans Muhororo en avril 1994.

Le père Thaddée Gatore : curé de la paroisse de Kivumu, tué à Kivumu le 13 avril 1994.

Le père Antoine Habiyambere : paroisse de Rambura, tué à Rambura le 7 avril 1994.

Le père Sipiridio Kageyo : curé de la paroisse de Rambura, tué dans Rambura le 7 avril 1994.

Le père Callixte Kallsa : intendant de l’école de Gisenyi, tué à Nyundo le 9 avril 1994.

Le père Clément Kanyabusozo : curé de la paroisse de Mushubati, tué à Nyundo le 9 avril 1994.

Le père Ferdinand Karekezi : paroisse de Mushubati, tué à Nyundo le 9 avril 1994.

Le père Robert Matagyabo : paroisse de Mushubati, tué à Nyundo le 9 avril 1994.

Le père Denis Mutabazi : paroisse de Kibingo, tué dans Gakurazo, le 5 juin 1994.

Le père Argent Mutiganda : paroisse de Murunda, tué à Murunda le 8 avril 1994.

Le père Herman Mwambali : vivant à la retraite à Nyumdo, tué à Nyumdo le 9 avril 1994.

Le père Antoine Niyitegeka : paroisse de Rambura, tué dans Rambura le 7 avril 1994.

Le père Augustin  Nkezabera : curé de la paroisse de Muramba, tué à Muramba le 7 avril 1994.

Le père Venuste Nsengiyumva : paroisse de Kivumu, tué dans Kivumu le 7 avril 1994.

Le père Augustin Ntagara : curé de la paroisse de Gisenyi le 7 avril 1994.

Le père Vedaste Nyiribakwe : professeur à la faculté de théologie de  Kabgayi, tué à Kabgayi le 24 avril 1994.

Le père Adrien Hzanana : curé de la paroisse de Kibingo, tué à Nyundo le 7 avril 1994.

Le père Aloys Nzaramba : chancelier de Nyundo tué à Nyundo le 9 avril 1994.

Le père Innocent Rubertzesa : curé de la paroisse de Birambo, tué à Birambo en avril 1994.

Le père Rutagengwa : paroisse de Muramba, tué à Kibuye en avril 1994.

Le père François Rwigenza : paroisse de Muhororo, tué à Muhororo en avril 1994.

Le père Deogratias Rwivanga : paroisse de Kibuye, tué en avril 1994.

Le père Narcisse Sebasare : paroisse de Birambo, tué dans Birambo en avril 1994.

Le père Joseph Sekabaraga : curé de la paroisse de Biruyi, tué à Biruyi le 13 avril 1994.

Le père Boniface Senyemzi : paroisse de Kibuye, tué à Kibuye en avril 1994.

Le père Deogratias Twagirayezu : professeur au séminaire de Nyundo, tué à Nyundo le 7 avril 1994.

Le père Alfred Niytegeka : disparu en avril 1994.

Le père Geronimo Sembagare : directeur du collège de Janja, tué à Goma le 16 juillet 1994.

Cette liste est extraite d’un ouvrage coédité avec les éditions l’ESSOR de la gendarmerie nationale française et les éditions Télémaque : Parole d’honneur, la vérité sur les génocides aux Rwanda.par le Capitaine Paul Barril

Paul Kagamé et Denis Sassou Nguesso : des terroristes à la source de l’émigration des peuples de l’Afrique centrale

            Sur ces photos on peut voir le Pape François au Vatican accueillant et souriant aux deux monstres de l’Afique centrale. Pour les peuples chrétiens de l’Afrique centrale, ces photos symbolisent les liens que l’oligarchie catholique entretient avec la monstrueuse oligarchie rwandaise et congolaise. Paul Kagamé, aujourd’hui gendarme de l’Afrique centrale est devenu, malgré son baptême dans l’Église catholique un fidèle du pasteur américain Rick Warren, ami de Georges Bush et de Barack Obama.

            Denis Sassou, quant à lui, chef d’État du Congo Brazzaville, est indéfectiblement soutenu par la république française, depuis le jour où, il y a 47 ans, en 1977, il enterra vivant le Cardinal Emile Biayenda, archevêque de Brazzaville, créé cardinal en 1973 par le Pape Paul VI.

            Seule une Renaissance de l’Église catholique en Occident saura apaiser et résoudre toutes ces douloureuses déchirures de l’Afrique centrale habitée aujourd’hui par près de 150 millions de catholiques.  Le déni de Dieu autant que la laïcité sont des impensables africains. Et la puissante foi africaine pourrait aider l’Église catholique qui est en Europe à sortir de ses déroutes.

            Gilbert Keith Shesterton, écrivain catholique anglais du début du XX ème siècle, ne nous dit-il pas : « Le monde moderne est plein d’anciennes vertus chrétiennes devenues folles. Elles sont devenues folles parce qu’isolée l’une de l’autre et parce qu’elles vagabondent toutes seules ».

Par Hervé Zebrowski

Diffusé le 16 septembre 2023, par www.congo-liberty.org

Témoignage d’Hervé Zebrowsky sur l’assassinat du cardinal congolais Emile Biayenda

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4 réponses à Aujourd’hui, 4 000 soldats rwandais en Centrafrique ! Quand et combien seront-ils au Congo Brazzaville ?

  1. Val de Nantes. dit :

    Oui,qui se ressemble s’assemble !!..
    Deux dictateurs ayant des visions de développement économique différentes… L’a conception Wagnérienne de stabilisation des pouvoirs honnis par le peuple annonce une scission des pays sous l’emprise de la botte de kagame..
    C’est ce qu’on appelle « : un embrassement généralisé ». Tel un incendie consumant l’entièreté d’une maison.
    Si tous les combustibles paraissent réunis pour déclencher la combustion,il ne reste que la main du diable pour parachever l’œuvre…
    Certes,ce duo inquiète plus qu’il ne rassure tant leurs pedigrees défient tout entendement.
    Alors, question ?
    Vont – ils sanctuariser l’Afrique centrale à des fins de conservation du pouvoir et de sécurisation de leurs retraites politiques ???..

  2. CFCO dit :

    « Paul Kagamé et Denis Sassou Nguesso : des terroristes à la source de l’émigration des peuples de l’Afrique centrale »des petits Hitler noirs que le monde occidental ne veut curieusement pas écraser sous sa botte ; on dirait même qu’il les encourage…au prétexte de querelles religieuses internes qui menèrent autrefois à des Saints Barthélemy ! Le chef d’orchestre ne peut en être que le Diable incarné tour à tour en Sassou Nguesso ou en Kagamé !

    Mais qu’attendent nos frères de la RDC pour venir nous aider à nous en débarrasser? Plus tard ? Il sera trop tard !
    Pour eux comme pour nous !

  3. Samba dia Moupata dit :

    La confiscation des terres kongo par le Mbochi sassou Denis est une mise en surveillance par l’armée Tutsi Rwandaise, afin de préparer la dynastie des Sassou . Les kongo doivent se révolté pour mettre fin à la folie furieuse de sassou Denis . Sinon c’est la colonisation en marche.

  4. Val de Nantes. dit :

    « Du bruit peut surgir la délivrance  » dixit Ali Bongo. Une Bongonisation de la défaite !!.
    Cette maxime apodictique dont on pense qu’elle est la marque d’une douleur intérieure, c’est à dire psychologique, peut nous servir d’exutoires à notre ras-le-bol de ces régimes dictatoriaux, anachroniques, et politiquement inhumains , une damnation terrestre…
    Cette partie de l’Afrique a du mal à concilier le pouvoir politique et le respect des droits de l’homme et du citoyen de 1789.
    Faudrait- il en arriver à réinventer une autre déclaration des droits de l’homme africain ??
    Faudrait – il revisiter l’histoire de la révolution française, débutée par la prise de la bastille pour espérer conscientiser cette racaille des dirigeants africains ?.
    L’histoire de cette rébellion populaire, née des inégalités sociales,est la traduction de la pensée postérieure de Karl Marx.. d’où surgira un certain Bonaparte Napoléon..
    Selon Marx, c’est la condition économique qui fait l’histoire à travers la lutte des classes, opposant prolétariat et bourgeoisie , contrairement à Hegel , pour qui l’histoire est une odyssée dialectique de l’esprit ( geist)..
    En Afrique, nous sommes dans une situation similaire à celle théorisée par Karl Marx, avec une variante purement politique, où le matérialisme historique
    repose sur l’indépendance totale des peuples des mains d’une dictature militaire..
    Nous avons affaire à deux dialectiques : la dialectique économique où le partage des richesses nationales doit faire l’objet d’un consensus national pour éviter l’injustice sociale et la dialectique politique où le pouvoir politique doit être l’émancipation de la volonté générale,le reflet des aspirations légitimes des peuples…
    De nos jours, il est concevable de manipuler une démocratie à des fins d’enrichissement personnel et familial..
    À quand un Congo Brazzaville,vraiment, libéré de la sujétion de toutes sortes ??.
    Et je rappelle à mes compatriotes que la constitution de la 5 ème république française est la conséquence de cette prise de la Bastille. Et j’ajouterai à cet effet que, c’est cette constitution est la manifestation de la volonté de De Charles de Gaulle…
    Donc difficile pour nous congolais,de nous estimer indépendants , dès lors nous n’avons jamais pensé un modèle institutionnel ,qui corresponde à la réalité sociologue, économique et tribale de notre pays…
    Nous nageons dans une espèce d’aventure politique où un satrape,nanti d’un soutien colonialiste,se prétend le garant, le représentant de la légitimité politique ,totalement introuvable..
    Le noir , pour qui la pensée est le privilège de l’homme blanc, doit se résoudre à s’interroger sur sa présence terrestre.. pour s’approprier l’évidence de la raison , autrement dit,la rationalité… En témoigne Sassou..
    Mais qui peut imaginer que ce satrape pense, ne serait ce qu’au vu de son pedigree politique, jonché de milliers de cadavres congolais ??…
    Comment concevoir que Sassou, après plus de 40 de pouvoir politique, ne comprenne pas l’objectif d’une ambition politique ??…
    Peut -on demander à Sassou à quoi ont servi toutes ces années de pouvoir politique ??.
    Est – ce à garantir les intérêts économiques français???.
    Qu’a-t-il fait du Congo Brazzaville ??.
    Sassou relève purement d’un cas psychiatrique pour comprendre les origines de son secret pathogène d’où sort son mal être…
    Si Hitler était dans la déraison , mécaniquement Sassou l’est.
    Combien des vies humaines a- t-il supprimées pour des résultats néants ??
    Voilà,le drame !!.
    Comme dit Rousseau « : le noir africain est partout dans les fers ».

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