En 1966, Aimé Césaire s’exprimait longuement sur la condition de l’homme noir au micro de José Pivin. L’émission proposait ensuite des extraits de trois pièces du poète : « Et les chiens se taisaient », « Une saison au Congo » et « La tragédie du roi Christophe ».
ÉMISSION A ÉCOUTER ABSOLUMENT
Dans cette émission enregistrée en 1966 par José Pivin, « Aimé Césaire et l’Afrique », l’homme politique, poète et dramaturge explique comment il conçoit les différences entre les noirs et les blancs : celles-ci ne sont pas biologiques mais résultent de la culture. Celui qui fait partie des fondateurs du mouvement de la négritude analyse, enfin, son passage de la poésie au théâtre :
Si j’écris des poèmes c’est précisément pour essayer de prendre possession de ce moi intime, de ce moi profond à côté duquel je ne peux passer. Mais enfin il y a des obsessions, il y a des désirs, des souvenirs… et si je l’exprime poétiquement c’est parce que je le sens profondément, mais confusément.
Le problème noir n’est irréductible à aucun autre, analyse-t-il, plus loin :
Il y a une mémoire d’au-delà de la mémoire : c’est ce qui remonte à la surface grâce à ces grands coups de sonde que constituent l’acte poétique. Je m’aperçois d’une chose, certains motifs comme le naufrage, la barque, le voyage marin reviennent. Je m’en suis rendu compte il y a peu : il y a vraiment pour moi ce choc, ce traumatisme provoqué par la traite des noirs, je ressens ce sentiment de déracinement, de séparation d’avec quelque chose, et la traite des noirs est un événement extrêmement important, et je dirais, pour moi, presque vécu…
L’humiliation et l’esclavage, aucun groupe ne l’a connu avec ces déterminations. Le nègre est la seule race qui a été ramenée au niveau de l’animalité, explique-t-il. Le racisme commence avec la colonisation car il a fallu légitimer celle-ci. Il explique pourquoi il utilise la forme théâtrale.
L’émission propose, après l’entretien avec Aimé Césaire, des extraits de trois de ces pièces : Et les chiens se taisaient, Une saison au Congo et La tragédie du roi Christophe (par les comédiens Alain Cuny, Med Hondo, Yvan Labéjof, Silvia Monfort, Jacqueline Scott, Jean Topart, Jean Negroni, Douta Seck, Gérard Dournel, Henri Gilabert, André Fouche, Jean Marconi).
- Production : José Pivin
- Réalisation : Yann Parenthoën
- 1ère diffusion : 13/02/1966
- Indexation web : Sandrine England, Documentation de Radio France
- Archive INA-Radio France
Intervenants :
- Aimé Césaire
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Bibliographie
La Tragédie du roi Christophe Présence Africaine, 1970
Une saison au Congo 2001
Et les chiens se taisaient Présence Africaine, 1958
Non,Mr Cesaire je dirais que le racisme a commence avec la deportation des noirs vers le Moyen Orient par les arabes et vers les Amériques par les européens.C’est ca la vraie vérité
Pour bien comprendre pourquoi les pays noirs francophones sont tres pauvres,lisez ce passage tire du magazine » New African » du 26 Octobre 2010 :
In 1801 ,Emperor Napoleon Bonaparte of France ordered his foreign minister ,Charles Maurice de Talleyrand,to inform the English government ,with whom he (Bonaparte) was negotiating a peace treaty,that : » My decision to destroy the autority of the blacks in Haiti is not so much based on considerations of commerce and money,as on the need to block forever the march of blacks in the world ».
Haiti at that time was governed by formely enslaved Africans who had earlier routed the armies of Spain,Britain,and France during the Haitian revolution,which had began 10 years earlier in 1791.Napoleon’s suggestion that commerce and money were unimportant was ,at best,disingenuous.During that period of history,Haiti generated one quater of France ‘s global profits and Napoleon was not about to lose that to what he considered to be some lowly Africans who had humiliated his much-vaunted army.
Google translation
En 1801 , l’empereur Napoléon Bonaparte de la France ordonna à son ministre des Affaires étrangères , Charles Maurice de Talleyrand , d’informer le gouvernement anglais, avec lequel il ( Bonaparte ) négocie un traité de paix , que: «Ma décision de détruire l’ autorite des Noirs en Haïti n’est pas tellement fondée sur des considérations de commerce et de l’argent , mais sur la nécessité de bloquer à jamais la marche des noirs dans le monde » .
Haïti à cette époque était gouvernée par des anciens esclaves africains qui avaient auparavant mis en déroute les armées de l’Espagne , la Grande-Bretagne , et la France au cours de la révolution haïtienne , qui avait commencé 10 ans plus tôt en 1791. Dans la suggestion de Napoleon que le commerce et l’argent étaient sans importance était , au mieux, disingenuous.Pendant cette période de l’histoire , Haïti a généré un quart des bénéfices globaux de la France et Napoléon n’etait pas sur le point de perdre cela à ceux qu’il considérait comme des Africains inferieurs qui avaient humilié son armée tant vantée .
Nous Y Sommes encore avec le Comportement de la FRANCE à l’égard de l’AFRIQUE NOIRE, la monnaie FCFA qui est au Trésor français et toutes les Opérations des Pays FCFA sont suivies et Cordonnées par la France. Voilà la Suite de l’Esclavage, de la Colonisation et autres Avatars comme le contrôle de tous les Pays Noirs Africains, allant jusqu’à Imposer des Présidents à VIE, tels MOBUTU, SASSOU, Idriss Deby, Paul Biya, Museveni, Mahadou Issoufou, Kagamé et autres.
Ainsi les Noirs Africains Resteront sous le Contrôle, sous la Décision de Paris ! PAUVRE AFRIQUE NOIRE Réveille Toi !
@ Aimé Césaire
Pour une fois, je ne donne pas raison au grand baobab Césaire. Le racisme n’a pas commencé avec la colonisation.
Comme le dit le « fils du pays » dans le 1er post, le racisme est antérieur à la colonisation. Que dirait-on alors du tribalisme, du nepotisme, du regionalisme, etc.
Le racisme a plutot nourrit la colonisation; le racisme a nourrit la traite des Noirs par les Arabes et les Europeens. Le racisme est un mal profond de l’humanite.
A noter que le racisme n’existe pas seulement dans un sens. Le racisme porte plusieurs faces ignobles.
Sujet à plusieurs têtes. Hélas.
Débat ouvert !!!!
Le noir qui veut blanchir sa race est aussi malheureux que celui qui prêche la haine du blanc.
SASSOU est un cas psychopathologique type . IL blanchit sa peau , et accorde à ces mêmes blancs qu’ils adulent , une confiance à la carte .En témoignent ses déclarations incendiaires sur les blancs lors de son tourisme à kinkala .
L’homme , souffre d’un double complexe d’infériorité , conséquence d’un double processus .
D’abord économique .
SASSOU , en accédant au sommet de l’Etat , il s’est approprié toutes les richesses du pays .
Personnage clinique
Par l’épidermisation de son infériorité raciale , d’où sa volonté de lactification , pour mieux ressembler au maître blanc .
Ce comportement pathogénique se trouve incompatible , avec l’exercice du pouvoir .
De notre sociodiagnostic , SASSOU se prend , pour un colon à la peau noire .Son racisme s’est mué en tribalisme .
C’est fait , CATHERINE NOUS A (TUER ) à l’OMAR ADDAD .
Je n’ai pas voulu changer de constitution pour demeurer au pouvoir , comme l’ont fait mes voisins.
Non , seulement , elle éconduit sexuellement SASSOU , après lui avoir soutiré des milliards sous forme de dons ,MAMAN CATHO pend SASSOU sur le croc du boucher .
SACREE CATHERINE SAMBA PANZA .
SASSOU OU LA HONTE DES CONGOLAIS .MEME LES BANGOUEDABANGUI NOUS CRACHENT DESSUS ;;;;;;SAINTE CATHO , PRIEZ POUR LE CONGO .ET PENSEZ A NOUS RENDRE NOTRE ARGENT …..AMEN
Si l’Afrique continue à avoir comme présidents alassane ouatara, sassou-nguesso, idriss déby, ali bongo, paul biya et tous les autres roitelets: le cfa, cette monnaie néocoloniale a encore des beaux jours. Finalement c’est le Grand Thomas Sankara qui avait raison. Il était arrivé au pouvoir trop tôt. Trop en avance par rapport à son temps.
Le préfet zident du Congo est un bon esclave. Vous savez celui qui chassait les noirs pour les vendre aux européens. Ou encore celui qui dans les champs jouait les mestres en se chargeant de fouetter les esclaves récalcitrants. Il obéit au doigts et à l’œil des occidentaux depuis plus de 40 ans, jusqu’au jour où?
Dans tous les cas, il faut absolument réhabiliter l’histoire de l’esclavage dans le système éducatif. Décréter une journée ou un mois pour commémorer cette triste page de notre histoire. Nous devons prendre notre part dans cette tragédie. Nous réconcilier avec toutes les diasporas africaines dispersées pendant plus de 500 ans. Les anglophones sont en train de le faire.