Gilbert GOMA
En cette période de fin d’année, les Africains font l’objet d’une attention inhabituelle de la part de leurs dirigeants politiques, à travers des messages de toutes sortes. Mais ces messages ne sont crédibles que pour ceux qui daignent y croire, car la majorité des Africains n’y trouvent aucun intérêt.
Parades d’autocongratulation et de justification, constellations de promesses creuses, voire catalogues de slogans, ces messages se ressemblent chaque année, hélas, et n’ouvrent aucune perspective quant au quotidien des populations. Bien au contraire, ils suscitent railleries, dégoût, tristesse et désolation face au manque d’eau et d’électricité, aux problèmes d’éducation, aux conditions d’hygiène déplorables, aux hôpitaux mouroirs (où l’élite politique n’y va jamais, préférant aller se faire soigner en Europe aux frais du contribuable). Ces messages ne dénouent non plus les blocages sociaux inhérents au tribalisme, au népotisme, au chômage chronique des jeunes, à la croissance exponentielle de la pauvreté et de la criminalité, aux injustices de toutes sortes, à la pollution de l’environnement, à la corruption, à la gabegie, à la captation du bien collectif par un clan, etc.
Si tant est que ces messages s’inscrivent dans une dynamique de l’intérêt général, ils doivent servir de ressorts pour la construction d’une intelligence collective. Ils doivent faire jaillir ou raffermir l’idée de Nation autour d’un idéal commun, et jeter les amarres d’un dialogue permanent afin de construire dans la convivialité et la tolérance. Mais si tel n’est le cas, ces messages de fin d’année, même parés des atours solennels et spectaculaires, demeureront de simples juxtapositions de phrases sans substance, de banales opérations de prestidigitation, voire le paroxysme du bavardage.
Gilbert GOMA
Diffusé le 30 décembre 2022, par www.congo-liberty.org
helas cher goma ainsi va l’Afrique et ses dirigeants pas tres compétents
2023, CONGO-BRAZZA EN PÉRIL: SASSOU NGUESSO, LE PROBLÈME – LE PUSTSCH SALUTAIRE, LA SOLUTION ET COMMENT?
Dans « La Marée du soir », Henri Montherlant a écrit « Il n’y a que deux partis dans un pays : ceux qui osent dire non, et ceux qui ne l’osent pas. Quand ceux qui ne l’osent pas dépassent en nombre considérable ceux qui l’osent, le pays est fichu ».
CE QUE RÉSISTER VEUT DIRE:
« Dès que quelqu’un comprend qu’il est contraire à sa dignité d’homme d’obéir à des lois injustes, aucune tyrannie ne peut l’asservir.» – Gandhi. Explications aux congolais: https://www.youtube.com/watch?v=JWJ1F_wblRQ
Cher Gilbert Goma , je n’en peux plus de l’apologie du rien ! Sassou Dénis c’est un criminel qui depuis Mars 1977 sème la mort et les crimes économiques ! Aujourd’hui Brazzaville pointe noire dévastés par les pluies !
Les discours creux qu’ils ne comprennent ni dalle.
Des perroquets avec ce psittacisme mille fois diffusés pour endormir ceux de leurs compatriotes abonnés à la doctrine divino – présidentielle ..