2021: Et si le salut du Congo passait par le PCT ?

Pascal Malanda

Entendons-nous bien dès le départ! Je n’ai jamais eu la moindre sympathie pour le PCT dont la construction était viciée à la base. Depuis mes premiers pas politiques à l’UGEEC, je n’ai jamais cédé aux sirènes du PCT et je ne l’ai jamais regretté. Ce n’est donc pas aujourd’hui que je le ferai. Ce parti a fait le lit de l’ethnicisme au fil du temps, malgré la sonnette d’alarme tirée par certains des fondateurs. Marien, le premier avait compris l’impasse dans laquelle il avait plongé le pays en imposant la suprématie du PCT sur toute la vie politique nationale. Suite à son échec socioéconomique, il fit alors courageusement appel en 1977 à son prédécesseur Massambat-Débat pour essayer ensemble de trouver une porte de sortie. Mal lui en prit car au nom de l’ethnie, il fut sacrifié pour conserver le pouvoir.

Nous l’avons souligné à plusieurs reprises, parti du Nord qui se prétendait national, le PCT est devenu au fil du temps le parti d’une région (la Cuvette Centrale) avant de devenir celui de l’ethnie mbochi, du clan d’Edou et pour finir, de la famille Nguesso. Tous les autres membres venant des autres ethnies sont traités jusqu’aujourd’hui en valets et vassaux servant tout juste de faire-valoir.

Avant de mourir, Ambroise Edouard Noumazalay, un des fondateurs du PCT avait en vain dénoncé cette dérive. Il avait souhaité refonder le PCT pour lui donner une assise réellement nationale. C’est qu’il venait d’une région, la Likouala, ayant joué un grand rôle dans la conservation du pouvoir au nord, mais qui se sent de plus en plus marginalisée par Oyo. Rappelons en passant que nous avons tous échoué pour avoir sous-estimé le poids de l’ethnie dans notre construction nationale. C’est ici l’occasion de pointer ce qui n’est apparu que de façon trop fugace dans l’essai de Charles Zacharie Bowao L’imposture ethnocentriste – Plaidoyer pour une argumentation éthique du politique, (2014, Brazzaville, Editions Hemar). Citant Noumazalay, il rapporte ce qui suit :

« Ici me viennent à l’esprit les nombreuses discussions avec Ambroise Édouard Noumazalay, mort le 17 novembre 2007, alors qu’il était Président du Sénat congolais et Secrétaire général du PCT. Les dernières discussions eurent lieu à Paris, en septembre de la même année. Je le revois m’exprimant, sur un ton calme, son désarroi face à la trahison de l’idéal révolutionnaire socialiste par les élites d’hier, et la perversion du pluralisme démocratique aujourd’hui par les même élites. Je cite de mémoire ces paroles, comme si c’est à peine hier que nous discutions :

Charles, mon petit, tu as grandi. Toi qui es philosophe, notre intellectuel organique, tu dois travailler avec les autres cadres pour expliquer rigoureusement les raisons de l’échec de la Révolution et les cause du dévoiement de la démocratie pluraliste. Personnellement, je pense sincèrement que le tribalislme ou l’ethnicisme est pour beaucoup dan ces déviances historiques. Que pouvons-nous faire pour sortir notre pays de cette gangrène qui obstrue dangereusement l’avenir. Je ne comprends pas pourquoi les gens n’aiment pas le changement dans l’intérêt général. Il y a trop d’intérêts égoïstes, trop de mesquineries politiciennes qui justifient l’hypocrisie des uns et des autres. On tourne en rond. On rate toutes les belles occasions pour changer la qualité de la vie de nos populations alors que nous en avons les atouts naturels et les moyens financiers, surtout maintenant. Toi qui es logicien, est-ce que toute une ethnie peut être tribaliste, comment tout un pays peut-il se mouvoir au rythme du tribalisme et des tribalistes fieffés ? Ce n’est pas possible, quand même…Vous, nos intellectuels, qu’attendez-vous pour clarifier les choses ? Ne baissez pas les bras…Ne fuyez pas vos responsabilités en reproduisant à l’identique nos erreurs théoriques et nos comportements négatifs…Vous devez tracer les nouvelles frontières d’une véritable refondation politique nationale, c’est votre mission historique de combattre systématiquement l’ethnocentrisme ».

En janvier-février 1979 pour écarter son rival du CMP, Yhombi Opango sans tirer une seule balle, Sassou Nguesso eut recours au PCT. Le PCT, parti unique et parti-Etat avait été pratiquement mis en veilleuse après la mort de Ngouabi le 18 mars 1977. Fin stratège, Sassou avait remarqué que son rival suspendu du comité central du PCT sous Marien ne ferait pas le poids si le parti était réhabilité. Sassou utilisa donc le PCT pour mettre Yhombi en minorité avant de l’envoyer moisir 11 ans durant en prison.

40 ans après l’exploit de Sassou, le PCT se trouve à la veille d’un congrès stratégique dont dépendront en partie les élections de 2021. En effet, malgré la « restauration » à la baïonnette de la démocratie en 1997, le PCT règne en maître après avoir détruit ou affaibli tous les autres partis politiques. L’opposition parlementaire est vassalisée, tandis que l’opposition « radicale » est muselée. Le salut national viendrait peut-être de là où on l’attend le moins : du parti au pouvoir. La tenue-même d’un congrès de ce parti est hypothétique tant le risque d’implosion est immense. En observateurs de la scène politique, nous constatons donc avec délice la guerre qui couve au PCT. Malgré les affirmations sournoises des uns et les déclarations péremptoires des autres, la bataille est ouverte pour le contrôle du parti. Le congrès en préparation désignera le nouveau secrétaire général dont l’une des prérogatives sera de conduire le parti à la « victoire » programmée à l’élection présidentielle de 2021. La question logique est la suivante : Qui sera élu secrétaire général à l’issue de ce congrès et dans quel état le parti en sortira ? Question subsidiaire : Y a-t-il au sein du PCT de 2019, un homme de la trempe du Sassou de 1979 ? Car comme on l’a vu en 1979, qui contrôle le PCT et se fait adouber par l’armée, contrôle le pays.

Ngolo conservera-t-il son poste ou sera-t-il évincé au profit de Kiki (ou un de ses lieutenants), représentant de la dynamique familiale ? Oui, Kiki osera-t-il affronter les caciques du PCT qui le détestent à mort ou passera-t-il par un prête-nom afin de faire passer la pilule de la succession dynastique ?

Sassou, passé maître dans l’affaiblissement des autres partis, est aujourd’hui confronté à la situation de l’arroseur arrosé. A force d’allumer le feu dans les autres partis, il avait oublié l’incendie qui couvait depuis des lustres dans son propre parti. Le PCT est assis sur un volcan et hésite à ouvrir la boîte de Pandore dont les maux qui couvent depuis 1969 pourraient le détruire ou au moins l’affaiblir et paver le sentier d’une profonde remise en question salutaire pour le pays à l’horizon 2021 et au-delà. Les républicains (oui, il en existe aussi dans ce parti) du PCT partiellement assaini apporteront à coup sûr leur contribution à la renaissance de la démocratie au Congo. Qui s’en plaindrait ? Ces républicains sauront-ils élargir la base de leur refondation au reste du pays ou resteront-ils piégés dans l’illusion de la toute-puissance vacillante du PCT ? Le dire ne signifie aucunement être un sympathisant du PCT, qui se réformera enfin ou coulera corps et biens au grand bonheur du Congo.

Pascal Malanda

LE CONGO ETERNEL

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32 réponses à 2021: Et si le salut du Congo passait par le PCT ?

  1. Anonyme dit :

    Sans blague le nord a montré ses limites avec son idéologie imbécile maintenant qu’il assume les conséquences de ses actes

  2. Felix BANKOUNDA MELE dit :

    Cher Pascal,
    Je pense que ce n’est pas la première fois que je te dis ce que je vais encore souligner ici. Je n’aime pas trop l’expression, mais j’ose le dire quand même, l’essentiel de ta préoccupation ici relève de ce qu’on appelle — ou relève exactement — de « la masturbation intellectuelle », et je te le démontre.

    Premièrement, oser dire que vers la fin de sa vie Monsieur Noumazalay était préoccupé par l’avenir du Congo, et aurait demandé à Monsieur Bowao, en sa qualité de philosophe, de contribuer à sortir le pays de la gangrène du tribalisme relève d’une vaste blague ! Très sincèrement. Pourquoi, et je te fournis les arguments, dont le premier est dans ton texte, lorsque tu dis que « Noumazalay…venait d’une région, la Likouala, ayant joué un grand rôle dans la conservation du pouvoir au nord, mais qui se sent de plus en plus marginalisé ». C’est bien toi qui le rappelle dans ton texte, et cela signifie clairement que c’est moins le pays qui le préoccupe, que le fait de se rendre compte que la Likouala, ou plus précisément, lui et ses proches se sentent de plus en plus marginalisés ! Un classique en politique, et principalement de la politique congolaise : tant que moi et mes proches nous sommes au centre du gâteau, tout va bien et, quand on nous bouscule, le pays ne va pas bien! Je ne vois pas comment tu n’arrives pas à bien décrypter le discours ou les fausses inquiétudes de ces gens sur le Congo ! Enfin, cher Pascal, ces gangsters ne se sont nullement fait du souci à lâcher des armées étrangères féroces qui, comme des lions enragés, ont tué et humilié à satiété des milliers des Congolais, près de quatre ans durant, et tu crois qu’ils ont le temps de s’inquiéter de l’avenir des Congolais ! Ils ont massacré de centaines de nos compatriotes cueillis au beach, sans qu’aucun d’eux ne dénonce cette macro-barbarie, n’exprime un regret, et tu persistes quand même à leur reconnaître des sentiments nationaux et humains! Sauf, bien entendu, puisque c’est courant au pays des hypocrites, que quand il parle de l’avenir du Congo, il masque en fait l’avenir de ses proches, tout simplement !

    Secundo, Pascal, tu reproduis l’erreur souvent commise par les africains, dans l’approche ou l’analyse des phénomènes politiques : la confusion des MOYENS et du BUT, et qui te conduis à souligner que « nous avons tous échoué pour avoir sous-estimé le poids de l’ethnie dans notre construction nationale » ! C’est là une grosse erreur, cher Pascal, de penser que les Congolais sont de fieffés tribalistes, c’est-à-dire visent ou sont habités par ce but, alors que ce fait n’est qu’un moyen pour nombreux, essentiellement les politiques, pour l’objectif de pouvoir, et pour le commun des citoyens, d’améliorer leur bien-être. Ce sont là les vrais buts du recours ou de la référence au tribalisme ! En renversant la situation, comme tu le fais naïvement ou innocemment, tu tombes dans le piège des stratèges ou machiavélistes comme Noumazalay qui, eux, ne sont pas naïfs, mais ont créé et imposé au sein de la société congolaise un paradigme de lecture du politique, pour justifier leur dédain pour la démocratie. C’est aussi simple que cela cher Pascal. C’est parce qu’ils veulent le pouvoir tout de suite et pour longtemps, et qu’ils ne peuvent pas l’avoir par des voies rationnelles et légales, qu’ils veulent et tiennent mordicus que l’ethnie soit la seule approche, le seul mode de lecture du politique au Congo. Notre cher MBIKI auquel je viens de consacrer un hommage rappelle cette vérité très simple que « À propos du conflit sud-nord ou nord-sud que certains veulent amplifier…c’est un faux problème qu’utilise tout malhonnête nordiste conscient de ne pas accéder au pouvoir par la voie des urnes. C’est faux car Lissouba Pascal, qui est issu de la plus petite minorité tribale avait su gagner sur toute l’étendue du territoire national… »!
    Il faut honnêtement reconnaître, cher Pascal, et une fois pour toutes, qu’on ne peut pas construire une vérité, une théorie sur un seul cas, puisqu’il n’y a eu qu’une seule élection disputée au suffrage universel direct dans notre pays, et que celui qui l’a emporté n’est pas issu d’une grande ethnie, bien au contraire ! Même si certains, pour satisfaire les démons qui les habitent, ont créé et transformé leurs démons en réalité, en forçant l’existence d’un ‘NIBOLEK’ qui est ce qu’il y a de plus artificiel politiquement. Justement parce que cela permet à ceux qui ne peuvent lire la politique qu’à partir du prisme ethnique, de trouver une justification à leur incurie intellectuelle et à leur pathologie !Tu sais aussi, même si beaucoup l’ignorent, que l’élection du 28 mars 1961 qui a emmené Youlou au pouvoir n’avait qu’un seul candidat !

    Pourquoi cette manie des Congolais, y compris des gens formés, d’entretenir des idées reçues, sans les autopsier ! Je pense qu’on ne peut soutenir un fait qu’avec sa reproduction et, personnellement, je suis convaincu que si l’élection de 97 avait bien eu lieu, une majorité de l’électorat de Lissouba l’aurait voté non par son savoir-faire ou sa réussite, qui restaient encore à prouver en raison d’un mauvais démarrage de son mandat, mais plutôt par réflexe de sécurité, parce que ses potentiels challengers avaient plutôt placé le jeu politique sur la violence et la guerre. Son électorat est très rationnel, critique et hétérogène, tu le sais. En plus, il y ‘avait énormément de compétition à l’intérieur dudit électorat, ce qui l’empêchait de baigner dans « l’intégrisme ». Voilà, et je ne comprends sincèrement pas pourquoi tu persistes à reproduire les yeux fermés le discours ou la justification des gens qui sont sans scrupules sur la question de la politique. Tu vois, par exemple que notre cher Bowao ment et triche sans sourciller en la matière, et je ne cesse de le rappeler ! Comment peut-il écrire dans son petit bouquin de 72 pages, publié en juillet 2015, à la page 63, que c’est à son corps défendant que Sassou a fait son coup d’État, alors que tout le monde est convaincu du contraire, que ne dément pas « le général Giap » lui-même dans le Figaro du 17 octobre, en disant que c’est depuis 1993 que Sassou lui avait demandé de se préparer à la conquête armée du pouvoir ! Comment peut-il soutenir que des engins blindés avaient bombardé à l’aube, le 5 juin 97, la villa de Sassou, alors que le secrétaire général du PCT d’alors et son prédécesseur au ministère de la Défense, Lékounzou, affirme exactement le contraire aux médias internationaux ! Comment, quelqu’un de son niveau, si ce n’est pas la très mauvaise foi, peut encore écrire en 2015 que Lissouba avait violé la Constitution en 1992, ce qui avait entraîné le pays dans un long conflit, alors que c’est bel et bien l’Opposition qui avait violé la Constitution, en voulant imposé au Président, sans justification constitutionnelle, une cohabitation dont seul le peuple, par la voie du vote, a le monopole, dans un régime semi-présidentiel qui était celui de la Constitution de 92 ! Je te signale que la prétention de l’opposition congolaise sur ce débat de 92 n’a aucun précédent constitutionnel dans le monde et dans l’histoire constitutionnelle !

    Non, cher Pascal, il ne faut pas se laisser embobiner aussi facilement par des faux problèmes, des paradigmes grossiers, volontairement hissés par des gens sans scrupules, pour justifier leurs forfaits perpétuels. Je l’ai déjà dit quelque part : si Sassou était convaincu que pour rester le plus longtemps au pouvoir il faut plus distribuer et hisser les gens originaires du sud, il hésiterait un peu parce que ce n’est pas dans sa culture mais, en dernière instance, il le ferait, parce que son but c’est le pouvoir et non le tribalisme. C’est aussi cette même logique qui explique le comportement de la grande majorité de l’élite congolaise que, certains membres de leur tribu appellent parfois traîtres, alors qu’eux mêmes, dans leur majorité, s’ils étaient dans un certain statut social, feraient globalement les mêmes démarches, parce que, rationnellement, c’est l’intérêt et le pouvoir qui détermine les individus dans leur grande majorité, et non l’appartenance communautaire, qui n’est qu’un moyen, le prétexte du démuni, de l’hypocrite ou du machiavélique, cher Pascal…

    Ainsi, et en définitive, LE VRAI GRAND PROBLÈME DANS NOTRE PAYS CE N’EST PAS LE TRIBALISME, MAIS PLUTÔT L’ORGANISATION DU POUVOIR. LE TRIBALISME, SON RECOURS, C’EST LE SYMPTÔME D’UN POUVOIR MAL ORGANISÉ, C’EST LE MOYEN DE RECOURS ESSENTIEL D’UN POUVOIR MAL ACQUIS EN GÉNÉRAL, PUISQUE AUCUNE TRIBU OU GROUPE DE TRIBUS NE SUFFIT, DANS UNE ÉLECTION TRANSPARENTE, À GAGNER LE POUVOIR. CLAIREMENT, LA DÉMOCRATIE IMPOSE TOUT DIRIGEANT, MÊME ÉLU AU DÉPART AVEC UNE FORTE ALLÉGEANCE TRIBALE, À MÉNAGER LES AUTRES TRIBUS, POUR AVOIR DES CHANCES D’ÊTRE RECONDUIT.
    BATTONS-NOUS DONC À IMAGINER LES MOYENS ADAPTÉS D’AMÉNAGEMENT DU POUVOIR, ET À CE QUE LES ÉLECTIONS EN GÉNÉRAL SE DÉROULENT DE LA MANIÈRE LA PLUS TRANSPARENTE, POUR QUE PROGRESSIVEMENT NOUS NOUS DÉLESTONS DES VESTIGES TRIBAUX, ET NON À METTRE AU CŒUR DE LA POLITIQUE UN PARADIGME -PIÈGE SOUHAITÉ PAR DES GENS SANS SCRUPULES, ET QUI EST ABÊTISSANT, ET DÉVALORISANT EN PLUS, DÉMONTRANT À TOUT ESPRIT RATIONNEL QUE LES AFRICAINS RESTENT POLITIQUEMENT ARRIÉRÉS ! EN TOUT CAS, JE N’APPARTIENS PAS À CETTE CATÉGORIE, CHER PASCAL…

  3. John Allen NKRUMAR ZAKRUS dit :

    Bravo Mr BANKOUNDA pour cette brillante démonstration.

    Depuis longtemps nous disons dans d’autres termes et avec d’autres mots à notre frère Pascal MALANDA d’arrêter sa masturbation intellectuelle, mais ce dernier s’acharne à faire le lit du dictatueur infatigable.

    C’est triste de voir un tel acharnement dans l’erreur, aussi érudit soit Mr MALANDA.

    Sauf bien entendu à être en mission commandée et payée pour le compte de sassou.

    Comme disait un brillant avocat, à ce niveau là : – « persévérer dans l’erreur devient criminel ».

    Mr MALANDA, si vous n’avez rien d’autre à proposer vaut mieux garder « votre » salive.

    Parfois le silence est aussi un GRAND signe d’intelligence.

  4. val de Nantes dit :

    Le meilleur cadeau que le pct puisse offrir au Congo, c’est qu’il se saborde..

  5. Sangavoulou dit :

    <> (Sic) Erreur ! Secrétaire général du PCT, faut être né de la dernière pluie pour croire que le malheureux Ngolo est maître incontesté du Congo. La vérité est qu’il y a le PCT d’un côté avec sa foule de règles auxquelles croient les militants, il y a, de l’autre, Sassou et son clan qui ne croient pas aux règles du Parti. Faut pas mélanger la mayonnaise.

  6. Sangavoulou dit :

    « Car comme on l’a vu en 1979, qui contrôle le PCT et se fait
    adouber par l’armée, contrôle le pays.
    Ngolo
    conservera-t-il son poste ou sera-t-il évincé au profit de Kiki (ou
    un de ses lieutenants), représentant de la dynamique familiale ? » (je cite Malanda)

    Erreur ! Secrétaire général du PCT, faut être né de la dernière pluie pour croire que le malheureux Ngolo est maître incontesté du Congo. La vérité est qu’il y a le PCT d’un côté avec sa foule de règles auxquelles croient les militants, il y a, de l’autre, Sassou et son clan qui ne croient pas aux règles du Parti. Faut pas mélanger la mayonnaise.

  7. Val de Nantes. dit :

    Le pct est le mal profond dont souffre notre pays .Ce bénit oui,oui,est le marche pied des ambitions de pouvoir criminel pour l’accession d’un nordiste au sommet de l’Etat .C’est une forme de flèche de Violet LeDuc plantée sur le toit du pays dans l’unique but de conservation du pouvoir nordiste .Sa disparition est synonyme de la délivrance du Congo .

  8. Val de Nantes. dit :

    Ceux qui s’en prennent á Malanda@ par opportunisme primaire doivent avoir l’audace de s’autocritiquer ,car á ce que je sache ,Malanda@ n’est pas juriste pour endosser le fardeau de la lâcheté intellectuelle .
    Proposez nous ,une nouvelle trame institutionnelle qui mettrait á l’abri des dictateurs putatifs.

  9. Val de Nantes. dit :

    Lire ._ qui mettrait le Congo á l’abri des dictateurs putatifs.

  10. Rabbi dit :

    C’est un crime de lese-majesté que de dénoncer les échecs successifs de tous les partis politiques qui ont pignon sur rue au congo. Dire cela pourrait conduire à un remou. A quelque chose malheur est bon , j’en sais quelque chose; tous ces partis devront disparaître car sans l’ombre d’un doute ils ont été a la base de tous les conflits. Le peuple congolais n’en veut plus. Voila enfin un nouveau paradigme sur lequel nous devrions tous nous arc-bouter pour une politique inclusive, sans risquer de frustrer de plus bel celles et ceux qui ont tant souffert des dures réalités (pillages, règlement de comptes etc.) autrefois imposées par la vieille classe et que d’autres tentent par tous les moyens de perpétuer. Upads, PCt, MCCDDI sont à bannir dans la perspective de reconstruction de l’union.

  11. nola dit :

    Mr Pascal Malanda. Le salut ne peut pas du tout venir du PCT. Ce parti devrait disparaitre. Il est l’une des causes du malheur du Congo avec le dictateur sanguinaire Sassou Nguesso comme Leader.

  12. Mbayou dit :

    Je pense que vous devrez prendre un certain recul Mr Pascal Malanda. Vous avez en géneral des positions qui montrent que vous avez de l’ admiration pour le régime dictorial, sanguinaire de Sassou Nguesso. Il faut cesser de venir semer la confusion ici.

  13. Pascal Malanda dit :

    • Anonyme dit :
    “Sans blague le nord a montré ses limites avec son idéologie imbécile maintenant qu’il assume les conséquences de ses actes”

    Croyez-vous honnêtement que ce genre de déclarations apporteront un quelconque soulagement à notre peuple?

    Felix BANKOUNDA MELE dit :

    Très cher Felix

    L’expression « la masturbation intellectuelle », n’entre pas dans mon vocabulaire, mais venant des autres, je la tolère par courtoisie. En plus, je suis vacciné contre les noms d’oiseaux, donc ce n’est pas une expression, quelle qu’elle soit qui me sortira de ma zénitude.

    « Premièrement, oser dire que vers la fin de sa vie Monsieur Noumazalay était préoccupé par l’avenir du Congo, et aurait demandé à Monsieur Bowao, en sa qualité de philosophe, de contribuer à sortir le pays de la gangrène du tribalisme relève d’une vaste blague ! »
    Je crois avoir compris un des maux dont nous souffrons au Congo. Plongés tels que nous le sommes dans nos ethnies, il nous est difficile anthropologiquement d’accepter le droit de l’autre à une pensée différente de la nôtre et encore moins son droit à l’erreur surtout s’il vient d’une tribu que nous haïssons. Or haïr une tribu, même en réaction à une haine primaire injustifiée est un acte anthropologique destructeur. A te lire, je conclus (peut-être hâtivement) qu’un ‘’Nordiste’’ est viscéralement malhonnête.
    Noumazalay était sur les fonts baptismaux de la dérive ethnocentriste qui ruine le Congo aujourd’hui. Vous lui refusez purement le droit à l’autocritique. Qu’au soir de sa vie il constate un échec et demande à ses successeurs d’y remédier est pour toi une chose impossible. C’est une posture qui me dépasse, mais que j’accepte.
    Combien de fois n’ai-je pas été interpellé par des « sudistes » qui ne comprenaient pas que je fricote avec des « nordistes » dont la fourberie n’est plus à démontrer ? Ce qui m’étonne, c’est que, ouvert à la discussion avec mes compatriotes du nord, j’en vois des honnêtes et des malhonnêtes comme au sud du pays. Je me souviens de ce Bowao me dit un soir de 2014 alors que je lui rendis visite dans sa résidence de Kintélé. Le débat sur le changement de la constitution montait en puissance. Lui demandant son avis, il me répondit en substance : « Nous avons dénoncé les dérives dictatoriales de Lissouba. Comment pourrais-je regarder mon collègue universitaire Magloire Ndoba, si je commets le parjure de soutenir Sassou dans son aventure anticonstitutionnelle ? A te lire, une telle parole ne peut être qu’une blague, car venant d’un disciple de Noumazalay.

    Toujours à propos de Noumazalay, tu dis :
    « C’est bien toi qui le rappelle dans ton texte, et cela signifie clairement que c’est moins le pays qui le préoccupe, que le fait de se rendre compte que la Likouala, ou plus précisément, lui et ses proches se sentent de plus en plus marginalisés ! Un classique en politique, et principalement de la politique congolaise : tant que moi et mes proches nous sommes au centre du gâteau, tout va bien et, quand on nous bouscule, le pays ne va pas bien! Je ne vois pas comment tu n’arrives pas à bien décrypter le discours ou les fausses inquiétudes de ces gens sur le Congo ! »
    Puisqu’il s’agit d’un classique de la politique congolaise, dois-je en conclure que c’était aussi ton cas sous le régime Lissouba ?

    Tu dis : « Enfin, cher Pascal, ces gangsters ne se sont nullement fait du souci à lâcher des armées étrangères féroces qui, comme des lions enragés, ont tué et humilié à satiété des milliers des Congolais, près de quatre ans durant, et tu crois qu’ils ont le temps de s’inquiéter de l’avenir des Congolais ! Ils ont massacré de centaines de nos compatriotes cueillis au beach, sans qu’aucun d’eux ne dénonce cette macro-barbarie, n’exprime un regret, et tu persistes quand même à leur reconnaître des sentiments nationaux et humains! Sauf, bien entendu, puisque c’est courant au pays des hypocrites, que quand il parle de l’avenir du Congo, il masque en fait l’avenir de ses proches, tout simplement ! »

    Cher Felix, ces crimes sont avérés. Qui pourraient les nier ? Ils font partie de notre horrible histoire. Je crois toutefois que nous faisons trop facilement des fixations qui occultent tout avenir commun. Pour certains de mes amis laris, les crimes de Lissouba sont plus graves que ceux de Sassou. Pour eux, Lissouba a fait piler des bébés à Diata-Moutabala et pour cela, c’est un monstre. Sassou à liquider les disparus du Beach, alors lui et les Mbochis sont des monstres. On peut multiplier les exemples à l’infini. Du temps de Massamba-Débat, des étudiants opposants au régime étaient, dit-on accueillis à l’aéroport de Maya-Maya et conduits à la mort, tandis qu’une cellule spéciale continuait de répondre aux lettres de leurs parents, entretenant ainsi l’illusion qu’ils étaient encore en vie.
    Aujourd’hui, par Dabira et Nianga, ce sont les Mbochis, conscients des dérives du pouvoir de Sassou qui se posent des questions sur l’avenir des Mbochis. Il nous faudra un jour avoir le courage de nous asseoir autour d’une table et évoquer les yeux dans les yeux, les problèmes qui minent notre vie en communauté.

    « C’est là une grosse erreur, cher Pascal, de penser que les Congolais sont de fieffés tribalistes, c’est-à-dire visent ou sont habités par ce but, alors que ce fait n’est qu’un moyen pour nombreux, essentiellement les politiques, pour l’objectif de pouvoir, et pour le commun des citoyens, d’améliorer leur bien-être. Ce sont là les vrais buts du recours ou de la référence au tribalisme ! »

    Je te réponds par ce questionnement de Noumazalay que tu as probablement passé sur le compte pertes et profits : Toi qui es logicien, est-ce que toute une ethnie peut être tribaliste, comment tout un pays peut-il se mouvoir au rythme du tribalisme et des tribalistes fieffés ? Ce n’est pas possible, quand même…
    Malgré le fait qu’il souligne l’impossibilité de la chose, cher Felix, tu fermes les yeux pour te concentrer sur la haine atavique. Je le déplore, mais je le comprends.

    « En renversant la situation, comme tu le fais naïvement ou innocemment, tu tombes dans le piège des stratèges ou machiavélistes comme Noumazalay qui, eux, ne sont pas naïfs, mais ont créé et imposé au sein de la société congolaise un paradigme de lecture du politique, pour justifier leur dédain pour la démocratie. »
    J’assume entièrement ma naïveté dans le seul but de transcender nos différences. Dans chaque humain, j’essaie de me concentrer sur le Divin. Je laisse aux autres le soin d’exalter le mal trop humain des autres. C’est un choix.

    « C’est aussi simple que cela cher Pascal. C’est parce qu’ils veulent le pouvoir tout de suite et pour longtemps, et qu’ils ne peuvent pas l’avoir par des voies rationnelles et légales, qu’ils veulent et tiennent mordicus que l’ethnie soit la seule approche, le seul mode de lecture du politique au Congo. »

    Qui nierait qu’il y a une part de vérité dans cette démarche ? Petite nuance, dans tous les groupes majoritaires, il y une sorte d’aveuglément général qui empêche de comprendre la souffrance des groupes minoritaires et leurs aspirations les plus légitimes. Le système démocratique a ses limites. Le suffrage universel dans les pays comme le nôtre est vite confronté à ce dilemme : comment permettre aux petits groupes ethniques d’exister pendant la période où la conscience politique n’a pas encore dépassé le cadre tribal ? Comment dégager une majorité solide dans un pays où même les plus grands groupes ne dépassent pas 20% du suffrage exprimé ? Nos amis fédéralistes proposent une démarche que je partage en partie (seulement) car elle essaie de répondre à la complexité de notre composition sociale. Vivant en Belgique, une monarchie gérée sur des bases fédérales dans une Europe confrontée à la montée des nationalismes, j’ai le loisir d’observer les avantages et les inconvénients du fédéralisme qui, dans ce pays prospère évolue vers le confédéralisme. Si Flamands, Wallons, et Germanophones de Belgique étaient des Congolais, il y aurait ici un génocide tous les 5 ans.
    Notre vrai problème ce ne sont pas les institutions, ce sont les hommes qui les animent et qui sont limités dans leurs pensées. Panafricaniste convaincu, je respecte l’ethnie sans me laisser enfermer dans ses carcans.

    « C’est faux car Lissouba Pascal, qui est issu de la plus petite minorité tribale avait su gagner sur toute l’étendue du territoire national… »!

    Ce n’est vrai qu’en partie. Lissouba a été élu sur la base d’une adhésion régionale (Niari, Bouenza, Lékoumou) à laquelle il faut ajouter une solide frange de la Likouala et de la Sangha (pour des raisons bien connues : Lissouba y a passé une partie de sa captivité). Malgré cette avancée (élection d’un homme venant d’une tribu ultraminoritaire, les Nzabis) qui peut aujourd’hui nier que la gangrène tribale nous a rattrapés au lendemain-même des élections de 1992? Peux-tu, cher Felix nier l’absurdité que constitua le phénomène de la « bande des 4 » à laquelle on reprocha très vite l’hégémonie Bembé ? Peux-tu nier la frustration du Niari qui se disait avoir la présidence, mais n’en rien tirer, tous les leviers étant dans la Bouenza et particulièrement chez les Bembés ?
    Cher Felix, notre problème est plus profond et plus grave. Nous magnifions ou diabolisons Lissouba, Sassou ou Kolélas, en fonction de nos affinités ethniques.

    « Même si certains, pour satisfaire les démons qui les habitent, ont créé et transformé leurs démons en réalité, en forçant l’existence d’un ‘NIBOLEK’ qui est ce qu’il y a de plus artificiel politiquement. Justement parce que cela permet à ceux qui ne peuvent lire la politique qu’à partir du prisme ethnique, de trouver une justification à leur incurie intellectuelle et à leur pathologie ! »

    Je ne vois aucune différence entre le NIBOLEK derrière Lissouba et le Grand Nord derrière Sassou. Ce sont des constructions, certes artificielles, mais qui ont acquis une consistance au fil des ans. Toutes les constructions humaines sont artificielles. Le problème se situe au niveau des objectifs initiaux. La CECA qui devient l’Union Européenne d’aujourd’hui est une construction artificielle dont nous admirons la beauté et qui a gagné en légitimité au fil du temps. A l’origine, il y avait deux objectifs visant plus d’intégration : la démocratie et la prospérité. Le Grand Nord et le Nibolek au contraire sont des ensembles conçus dès l’origine dans le but d’exclure les autres. Ils sont du coup, condamnés dès leur apparition. Le grand Nord évolue aujourd’hui vers le grans Oyo, tandis que le Nobolek se réduit comme une peau de chagrin.

    « Je pense qu’on ne peut soutenir un fait qu’avec sa reproduction et, personnellement, je suis convaincu que si l’élection de 97 avait bien eu lieu, une majorité de l’électorat de Lissouba l’aurait voté non par son savoir-faire ou sa réussite, qui restaient encore à prouver en raison d’un mauvais démarrage de son mandat, mais plutôt par réflexe de sécurité, parce que ses potentiels challengers avaient plutôt placé le jeu politique sur la violence et la guerre. Son électorat est très rationnel, critique et hétérogène, tu le sais. En plus, il y ‘avait énormément de compétition à l’intérieur dudit électorat, ce qui l’empêchait de baigner dans « l’intégrisme ».

    Cher Felix, tu fais une brillante démonstration du fait ethnique, de son poids dans notre fonctionnement politique. Malheureusement, tu t’arrêtes en si bon chemin dès que tu entres dans les deux poids-deux-mesures. Tu dénies donc à l’électorat de Sassou (criminels, voleurs, maffieux, etc.) ce que tu accordes avec tant de magnanimité à celui de Lissouba : rationnel, critique et hétérogène. Comme si le Grand Nord, n’était pas hétérogène. Comme s’il était irrationnel au point de lâcher Sassou et voter un des sudistes dont le seul mobile politique est de faire payer à tous les Mbochis leur incurie. Quant au non-intégrisme des Nibolek, il faut demander ce qu’on pense les Laris, Mbochis, Vilis, etc.

    « Voilà, et je ne comprends sincèrement pas pourquoi tu persistes à reproduire les yeux fermés le discours ou la justification des gens qui sont sans scrupules sur la question de la politique. »

    Loin de moi l’intention de justifier qui que ce soit. Je te laisse aussi le qualificatif « sans scrupules ».

    « Tu vois, par exemple que notre cher Bowao ment et triche sans sourciller en la matière, et je ne cesse de le rappeler ! Comment peut-il écrire dans son petit bouquin de 72 pages, publié en juillet 2015, à la page 63, que c’est à son corps défendant que Sassou a fait son coup d’État, »
    Je sens dans le traitement que tu réserves à l’opus de Bowao, une bataille entre universitaires à laquelle je ne souhaite aucunement me mêler. Je vous ai lus tous les deux et je vous apprécie infiniment. Nous gagnerons tous mettre le Congo au centre de nos préoccupations en reconnaissant nos erreurs (et elles sont légion).

    Concernant Sassou, il faut être totalement limité pour ne pas comprendre son aspiration à revenir au pouvoir par tous les moyens dès juillet 1992. Il faut être totalement borné pour ne pas comprendre l’absurdité qu’il entretient en se maintenant au pouvoir alors qu’il peut encore partir sans ruiner sa famille.
    Je passe souvent à tort pour un défenseur inconditionnel de Sassou, parce que j’estime qu’une sortie, même d’un autocrate, par la grande porte vaut mieux qu’une obstination catastrophique pour le pays et surtout pour « l’avenir des Mbochis ». C’est ma vision du CONGO ETERNEL, celui qui nous survivra à tous, même à Sassou, et que nous devons préserver au bénéfice du plus grand nombre, en acceptant le sacrifice des intérêts égoïstes. Je suis opposé à toute forme de violence, mais rassurez-vous, je ne verserai pas une seule larme si Sassou meurt pour avoir voulu se cramponner au pouvoir. Cela ne m’empêche pas de lui dire tout le mal que je pense au sujet du pouvoir interminable qui corrompt tout.

    « Comment, quelqu’un de son niveau, si ce n’est pas la très mauvaise foi, peut encore écrire en 2015 que Lissouba avait violé la Constitution en 1992, ce qui avait entraîné le pays dans un long conflit, alors que c’est bel et bien l’Opposition qui avait violé la Constitution, en voulant imposé au Président, sans justification constitutionnelle, une cohabitation dont seul le peuple, par la voie du vote, a le monopole, dans un régime semi-présidentiel qui était celui de la Constitution de 92 ! Je te signale que la prétention de l’opposition congolaise sur ce débat de 92 n’a aucun précédent constitutionnel dans le monde et dans l’histoire constitutionnelle ! »

    C’est le même Bowao qui écrit :  »Le changement de la Constitution est juridiquement infondé, politiquement désastreux, socialement explosif’. C’était aussi en 2015. Mais je sais que lorsqu’on instruit à charge, on ne s’embarrasse pas de petits détails gênants.
    « Ainsi, et en définitive, LE VRAI GRAND PROBLÈME DANS NOTRE PAYS CE N’EST PAS LE TRIBALISME, MAIS PLUTÔT L’ORGANISATION DU POUVOIR. LE TRIBALISME, SON RECOURS, C’EST LE SYMPTÔME D’UN POUVOIR MAL ORGANISÉ,… »

    Je ne suis qu’en partie d’accord avec cette assertion. A mon humble avis, notre problème se situe au niveau de l’homme, lui-même prisonnier de la tribu. On peut doter le Congo des meilleures constitutions du monde, des meilleurs systèmes d’organisation politique, si l’acteur politique congolais regarde le paysage politique à travers le prisme de la tribu, ce sera peine perdue.

  14. Pascal Malanda dit :

    Mbayou dit :
    « Je pense que vous devrez prendre un certain recul Mr Pascal Malanda. Vous avez en géneral des positions qui montrent que vous avez de l’ admiration pour le régime dictorial, sanguinaire de Sassou Nguesso. Il faut cesser de venir semer la confusion ici.
    Cher Mbayou

    S’il y a confusion, elle n’est pas du tout intentionnelle. J’ai déjà répondu à mon frère Félix à ce propos :

    Concernant Sassou, il faut être totalement limité pour ne pas comprendre son aspiration à revenir au pouvoir par tous les moyens dès juillet 1992. Il faut être totalement borné pour ne pas comprendre l’absurdité qu’il entretient en se maintenant au pouvoir alors qu’il peut encore partir sans ruiner sa famille.
    Je passe souvent à tort pour un défenseur inconditionnel de Sassou, parce que j’estime qu’une sortie, même d’un autocrate, par la grande porte vaut mieux qu’une obstination catastrophique pour le pays et surtout pour « l’avenir des Mbochis ». C’est ma vision du CONGO ETERNEL, celui qui nous survivra à tous, même à Sassou, et que nous devons préserver au bénéfice du plus grand nombre, en acceptant le sacrifice des intérêts égoïstes. Je suis opposé à toute forme de violence, mais rassurez-vous, je ne verserai pas une seule larme si Sassou meurt pour avoir voulu se cramponner au pouvoir. Cela ne m’empêche pas de lui dire tout le mal que je pense au sujet du pouvoir interminable qui corrompt tout.

  15. Anonyme dit :

    Et vous même Pascal Malanda pensez vous que votre déclaration Et si le salut du Congo passait par le PCT ? apportera un quelconque soulagement au peuple Congolais ?

  16. Pascal Malanda dit :

    John Allen NKRUMAR ZAKRUS dit :
    « Depuis longtemps nous disons dans d’autres termes et avec d’autres mots à notre frère Pascal MALANDA d’arrêter sa masturbation intellectuelle, mais ce dernier s’acharne à faire le lit du dictatueur infatigable. »
    Etês-vous vraiment convaincu que Sassou a besoin que je fasse lui le lit pour qu’il se prélasse dans ses actes ? Ne me donnez pas trop de pouvoir. De toute façon, je n’en ai pas besoin.

    « C’est triste de voir un tel acharnement dans l’erreur, aussi érudit soit Mr MALANDA. »
    Erreur ? Je vous l’accorde et si c’est le cas, je l’assume. Acharnement ? Non, c’est une vision que je défends avec constance. Vous n’êtes pas obligé de la partager.

    « Sauf bien entendu à être en mission commandée et payée pour le compte de sassou. »

    Oh, je tremble dans ma culotte en vous lisant. Mission commandée ? Arguments connus depuis la nuit des temps : insinuer pour pouvoir lyncher joyeusement. Mission payée ? Par celui qui n’arrive pas à payer retraités et étudiants ? Je n’ai pas besoin de manger dans la main de Sassou pour défendre ma vision du Congo. Votre argumentation en dit certainement long sur vos commanditaires et vos payeurs.

    « Mr MALANDA, si vous n’avez rien d’autre à proposer vaut mieux garder « votre » salive. »

    Je garde en effet ma salive, mais j’ai de l’encre à revendre. Si vous êtes preneur, faites-moi signe.

    « Parfois le silence est aussi un GRAND signe d’intelligence. »
    Charité bien ordonnée commençant par soi-même, dois-je en déduire que vous êtes….

  17. Gabio dit :

    Malanda, un rappel fraternel, ne perds pas ton energie a repondre a cet Anonyme souffrant du syndrome du nordisme, la nordismose ou simplement la schizophrenie pangou paotiste. Elle ou il ne se sent mieux qu’apres avoir dit « nordiste ». Sans ca, sa maladie ne lui laisse aucun repos.

    Il y a plusieurs anonymes ici, mais celui-ci ne peut se fondre dans le lot tellement qu’il ou elle est stupide.

  18. Pascal Malanda dit :

    val de Nantes dit :

    « Le meilleur cadeau que le pct puisse offrir au Congo, c’est qu’il se saborde… »

    En un mot, qu’il se suicide politiquement ! Je ne vois pas les pctistes le faire dans le climat de haine actuelle.

    Sangavoulou dit :
    « (Sic) Erreur ! Secrétaire général du PCT, faut être né de la dernière pluie pour croire que le malheureux Ngolo est maître incontesté du Congo. La vérité est qu’il y a le PCT d’un côté avec sa foule de règles auxquelles croient les militants, il y a, de l’autre, Sassou et son clan qui ne croient pas aux règles du Parti. Faut pas mélanger la mayonnaise. »

    Malheureusement, pour le peuple congolais dans son ensemble, le résultat est identique : une gouvernance désastreuse. Faire le constat ne suffit plus, il faut trouver des solutions. Celles que je propose ne sont pas idoines ? Le Congo qui souffre attend les vôtres.

    Val de Nantes. dit :
    « Le pct est le mal profond dont souffre notre pays .Ce bénit oui,oui,est le marche pied des ambitions de pouvoir criminel pour l’accession d’un nordiste au sommet de l’Etat .C’est une forme de flèche de Violet LeDuc plantée sur le toit du pays dans l’unique but de conservation du pouvoir nordiste .Sa disparition est synonyme de la délivrance du Congo. »

    Encore une fois, frangin, notre mal est plus profond. Le PCT n’en est qu’une facette. A trop nous cristalliser sur lui, nous serons un jour dans le cas des pays comme la Lybie ou la Syrie. La dictature est le résultat d’un faisceau de défaillances. Le propre des dictatures est d’affaiblir la capacité de penser par la destruction de l’école et de la santé. Quand elles disparaissent, le corps social est tellement affaibli que le chaos s’installe rapidement au bonheur de ceux qui gouvernent selon le principe : après nous, le déluge. C’est sous l’autocratie qu’il faut penser l’après-dictature. Et l’après se fait très rarement par tabula rasa. Certains éléments de l’ancien système, par opportunisme ou pragmatisme, peuvent aider à l’avènement du nouveau. En France, la recomposition du paysage politique sous Macron s’est faite avec des apports de LR et du PS. Il n’y a qu’au Congo des partis tribaux qu’on croit la chose impossible.

    Val de Nantes. dit :

    « Ceux qui s’en prennent á Malanda@ par opportunisme primaire doivent avoir l’audace de s’autocritiquer ,car á ce que je sache ,Malanda@ n’est pas juriste pour endosser le fardeau de la lâcheté intellectuelle.

    Merci frangin de Potal pour ce soutien inattendu. Je crois aux vertus du débat ouvert. C’est pourquoi je fais l’effort de répondre à la plupart de mes contradicteurs dont je respecte profondément la pensée. Je ne perçois pas la critique comme une attaque, mais plutôt comme une bénédiction qui me permet d’approfondir ma vision de notre société dans la tolérance avancée.

    « Proposez nous ,une nouvelle trame institutionnelle qui mettrait á l’abri des dictateurs putatifs. »

    Ne te fatigue pas frangin. Nous, Congolais sommes des as de la critique en oubliant que « la critique est aisée, mais l’art est difficile. » Nous critiquons avec plaisir sans oser proposer.
    Pour ma part, j’ai cessé de lutter contre les opinions des autres, j’essaie de me battre pour une vision tout en acceptant que je peux suis peut-être dans l’erreur totale.

    Rabbi dit :

    « A quelque chose malheur est bon , j’en sais quelque chose; tous ces partis devront disparaître car sans l’ombre d’un doute ils ont été a la base de tous les conflits. »
    Ils ne disparaitront pas d’un coup de baguette magique. Seul un saut qualitatif en avant par des partis réellement nationaux et moderne ringardisera les partis ethniques.

    « Le peuple congolais n’en veut plus. Voila enfin un nouveau paradigme sur lequel nous devrions tous nous arc-bouter pour une politique inclusive, sans risquer de frustrer de plus bel celles et ceux qui ont tant souffert des dures réalités (pillages, règlement de comptes etc.) »

    Une fois qu’on a posé ce merveilleux diagnostic, qu’est-ce qui nous empêche de chercher ensemble le traitement ?
    « …autrefois imposées par la vieille classe et que d’autres tentent par tous les moyens de perpétuer. Upads, PCt, MCCDDI sont à bannir dans la perspective de reconstruction de l’union. »
    Ces partis sont nourris par notre haine et notre peur des autres. Commençons par nous accepter et nous rassurer. Le reste viendra.

    nola dit :

    « Mr Pascal Malanda. Le salut ne peut pas du tout venir du PCT. Ce parti devrait disparaitre. Il est l’une des causes du malheur du Congo avec le dictateur sanguinaire Sassou Nguesso comme Leader. »

    Aucun parti n’est éternel. Ce qui est né est appelé à mourir un jour. Sassou, dictateur sanguinaire comme vous le dites, mourra peut-être demain ; que ferons-nous de notre pays ? C’est aujourd’hui et en toute sérénité qu’il nous faut préparer un après-Sassou inclusif en évitant de commettre les erreurs post Conférence Nationale Souveraine. Or, en lisant les uns et les autres, j’ai l’impression que l’histoire douloureuse récente de notre pays ne nous a rien appris. C’est tellement triste !

  19. Anonyme dit :

    A LA PERSONNE QUI A PEUR DE LA DIVISION DU PAYS ALORS QUE LE PAYS EST DÉJÀ DIVISÉ

    Tout d’abord le post ne t’est pas adressé et sache le une bonne fois pour toutes tout le monde ne rêve pas de vivre avec les nordistes cela ne te plait pas tant pis pour toi c’est ainsi va te plaindre chez ton frère qui massacre les laris et qui fait en sorte que le vivre ensemble ne soit plus possible et qui lui est réellement malade comme toi d’ailleurs vivez entre vous où est le problème ?.
    Commence par le critiquer lui lui qui a définitivement divisé le Congo

  20. Pascal Malanda dit :

    Gabio dit :

    « Malanda, un rappel fraternel, ne perds pas ton energie a repondre a cet Anonyme souffrant du syndrome du nordisme, la nordismose ou simplement la schizophrenie pangou paotiste. Elle ou il ne se sent mieux qu’apres avoir dit « nordiste ». Sans ca, sa maladie ne lui laisse aucun repos. »

    Merci infiniment pour ce rappel très fraternel. Ceci étant dit, je suis convaincu du bien-fondé des échanges courtois. Le fait que mon interlocuteur ne soit pas d’accord avec moi ne m’a jamais découragé. je crois en la vertu du dialogue conduisant à la convergence d’idées. Il serait très triste à mon avis, un monde où régnerait l’unanimité comme sous une dictature.

    C’est ma façon de voir les choses

  21. Pascal Malanda dit :

    Anonyme dit :

    « Tout d’abord le post ne t’est pas adressé et sache le une bonne fois pour toutes tout le monde ne rêve pas de vivre avec les nordistes cela ne te plait pas tant pis pour toi c’est ainsi va te plaindre chez ton frère qui massacre les laris et qui fait en sorte que le vivre ensemble ne soit plus possible et qui lui est réellement malade comme toi d’ailleurs vivez entre vous où est le problème ?.
    Commence par le critiquer lui lui qui a définitivement divisé le Congo »

    Cher anonyme, je comprends totalement votre colère et parfois une saine et bonne colère peut faire bouger les choses. Sauf que souvent, la colère est mauvaise conseilère, surtout quand elle nous aveugle.
    L’être humain est tel que si on lui laisse le choix, il peut aller à détruire les autres par pure bêtise. C’est pour cela que les civilisations inventent les règles que tout le monde doit s’efforcer de respecter. Parmi ces règles, il y a celles qui encadre le vivre-ensemble. Vous pouvez détester vivre avec les Mbochi et inversement, mais parfois, nous sommes obligés d’accepter des compromis. Un exemple un peu loin de notre petit marigot congolais. Je peux détester les Chinois, les Arabes ou Nigérians, et aussi le faire à mon égard, mais ai-je le droit de les chasser de la planète terre? Ont-ils le droit de me chasse de notre galaxie?

    Vivre ensemble, c’est apprendre à dépasser nos petits égoïsmes. Difficile à faire, mais nous n’avons pas le choix, sauf à acter le divorce à l’amiable, donc par consentement des parties prenantes. Or, comme vous le savez, il y des divorces qui tournent à l’affrontement total et catastrophique pourrissant la vie de tout le monde. Je ne crois pas que ce soit la meilleure option pour les Congolais. Mais si la grande majorité de nos concitoyens s’y résolvent, qui suis-je pour m’y opposer? Cela ne m’empêche nullement de croire à la concorde humaine.

  22. Utopia Disturbia dit :

    C’est vil et bien vrai qu' »il n’y a que les IMBÉCILES qui ne changent pas »; même de bonne guerre osée, hélas… C’est pas moi qui le dit !

    Que de la pensée infâme et fixiste qui ne provoque que du dégoût, et c’est le moins que l’on puisse dire sans plausiblement se faire passer pour un « oiseau rare ». Oh miroir !

    Ouais, on ne peut pas à priori faire caca sans faire pipi, pendant que la réciproque n’est pas vérifiée, autrement dit: l’on peut faire pipi sans nécessairement faire caca avec. Soyez libres de tester maintenant, MORONS !

    Sans le réaliser, il faut dire qu’ils sont maudits ces con-go-laids; ces con-go-laids sont MAUDITS parce que des actions comme celles-là, ce n’est pas possible.

    Et pour autant: on est pas Con-go-laid par hasard, lâchement.

    Allô, les hypos ?

    M A W A !

  23. Felix BANKOUNDA MELE dit :

    Cher Pascal,

    Il y a vraiment un problème sérieux chez toi dans l’interprétation des termes et de la pensée de l’autre, qui fait que tu ne peux pas te passer de l’ethnie et des tribus! Et c’est là tout ton problème! Comme un autre intervenant régulier ici dans ce site, selon vous, le centre de l’approche des problèmes politiques doit être l’ethnie, et moi je n’en suis pas convaincu parce que, je le répète, le recours à ce phénomène est un MOYEN et non UN BUT. Tu es tellement englouti dedans que tu ne vois tout qu’à partir de ce prisme!

    Preuve que tu es emprisonné, ligoté par par cette approche, relis ma longue réponse et tu constateras que pas une seule fois, je dis bien pas une seule fois, je ne mentionne et ne parle du nord et du sud, ne cite une ethnie, mais toi tu en reviens toujours là, parce que je suis convaincu que si par hypothèse on exclue cette catégorie, tu aurais un peu de mal à comprendre, parce que tu es un peu trop plongé dedans! Même quand TOI, tu écris, égal à toi-même, dans ton approche globalisante et erronée que « Noumazalay…venait d’une région, la LIKOUALA, ayant joué un grand rôle dans la conservation du pouvoir au nord, mais qui se sent DE PLUS EN PLUS MARGINALISÉE», je remets les choses en place, te corrige face à ton erreur primaire pour dire « que c’est moins le pays qui le préoccupe, que le fait de se rendre compte que la Likouala, OU PLUS PRÉCISÉMENT, LUI ET SES PROCHES se sentent de plus en plus marginalisés !

    Tu vois où mène une observation, une approche exclusivement ethnique de la politique! Cela devient l’alfa et l’oméga de l’analyse, une pathologie, et tu forces l’ethnie, même quand il n’en est pas question, et tu le prouves! La seule fois que le mot nordiste apparaît dans mon texte, c’est dans la citation de Mbiki de Nanitelamio qui dit que « À propos du conflit sud-nord ou nord-sud que certains veulent amplifier…c’est un faux problème qu’utilise TOUT MALHONNÊTE NORDISTE conscient de ne pas accéder au pouvoir par la voie des urnes… » !

    J’ai beau me tortiller le cerveau, près d’une heure, je n’arrive pas à comprendre, sur quelle base, autre que l’incohérence, tu es arrivé à la conclusion que « Je crois avoir compris un des maux dont nous souffrons au Congo. Plongés tels que nous le sommes dans nos ethnies, il nous est difficile anthropologiquement d’accepter le droit de l’autre à une pensée différente de la nôtre et encore moins son droit à l’erreur surtout s’il vient d’une tribu que nous haïssons. Or haïr une tribu, même en réaction à une haine primaire injustifiée est un acte anthropologique destructeur. A te lire, je conclus (peut-être hâtivement) qu’un ‘’Nordiste’’ est viscéralement malhonnête »! Cela pour répondre, en début de ton texte, à mon affirmation selon laquelle « Premièrement, oser dire que vers la fin de sa vie Monsieur Noumazalay était préoccupé par l’avenir du Congo, et aurait demandé à Monsieur Bowao, en sa qualité de philosophe, de contribuer à sortir le pays de la gangrène du tribalisme relève d’une vaste blague ! ». Où se trouve « l’ethnie », la « tribu que nous haïssons », la « haine primaire injustifiée » !
    Il y a là, très franchement, un grave problème cher Pascal, et tu t’es totalement mépris sur toute la ligne. Pour ta crédibilité, tu as intérêt à revoir ta réponse-critique parce qu’il n’y a absolument aucun lien entre mon extrait de texte que tu reprends, et la réponse que tu lui assènes!

    Et quand tu écris, « Je crois toutefois que nous faisons trop facilement des fixations qui occultent tout avenir commun »! Cher Pascal, t’arrive-t-il parfois de te mettre à la place des familles de victimes pour te dire que l’impunité c’est une autre mort qu’on leur assène! Je suis chaque fois estomaqué par ton manque du sens de l’objectivité et de la justice, en voulant toujours absoudre des criminels invétérés, d’où qu’ils viennent, au motif que c’est la condition de l’avenir du pays! Ce fut la position de la Conférence Nationale, et quel a été le résultat ! Pourquoi de futurs criminels de masse devaient s’interdire de récidiver si chaque fois « il y a lavement de main »! Je ne comprends absolument rien à ta logique et, il me revient cette fameuse assertion d’Einstein selon laquelle, « La folie c’est de reproduire les mêmes gestes et d’espérer des résultats différents »! Dans le cas du Congo, très honnêtement, c’est une prime au crime que tu proposes, et je ne me retrouve pas dans ta proposition évangélique, face aux problèmes de droit qui doivent régir un État, surtout en construction!

    Tu me demandes, « Toi qui es logicien, est-ce que toute une ethnie peut être tribaliste, comment tout un pays peut-il se mouvoir au rythme du tribalisme et des tribalistes fieffés ? Ce n’est pas possible, quand même…
    Malgré le fait qu’il souligne l’impossibilité de la chose, cher Felix, tu fermes les yeux pour te concentrer sur la haine atavique. Je le déplore, mais je le comprends » !
    Incroyable Pascal! Toute ma réponse a consisté à te dire que les Congolais ne sont pas des fieffés tribalistes! C’est parce qu’ils sont harcelés par la misère dans laquelle ils sont contraints qu’ils essaient de rechercher des moyens pour améliorer leur bien-être, et toi tu me prêtes tes démons en me demandant si « toute une ethnie peut-être tribaliste » et termine par une « haine atavique »! ELLE EST OÙ LA HAINE Pascal! Te demander de ne plus te référer à l’ethnie exclusivement, à ne pas mettre l’ethnie au centre de la lecture du politique au Congo c’est exprimer une haine!

    Franchement, Pascal, toute ta réponse est à côté de …la plaque, et me demande qu’est-ce qui s’est passé avec tes notions de « groupe majoritaire, …groupe minoritaire…, », ou que « Nous magnifions ou diabolisons Lissouba, Sassou ou Kolélas, en fonction de nos affinités ethniques », alors que des faits objectifs et macroscopiques existent qui permettent, au-delà des sentiments de quelques-uns, de mettre en exergue de vastes différences et responsabilités. En tout cas, me concernant, je me suis jusque-là borné à l’analyse politico-juridique des comportements et institutions, et me garde d’être le défenseur ou le fossoyeur de tel leader! Et mettre tout le monde dans le même panneau ne facilite pas l’éveil ou la prise de conscience de nos compatriotes. Ceux-ci, et nombreux, ont besoin qu’on leur explique ou aide à la compréhension de certaines situations, comme celles de l’automne 92 sur la motion de censure et la dissolution, la cohabitation sur lesquelles la grande majorité de nos compatriotes a été induite en erreur et cru, de bonne foi, sur ce que une partie de l’élite leur expliquait ! Et, en rendre compte, sur la base du droit et de la comparaison, ne procède pas d’un parti-pris comme tu le penses cher Pascal.

    Or, justement, ce que veulent les anti-démocrates comme Sassou et consorts, c’est justement de forcer l’opinion que tu insinues ici, selon laquelle « Nous magnifions ou diabolisons Lissouba, Sassou ou Kolélas, en fonction de nos affinités ethniques »! Autrement dit, dans ton entendement, tous les Congolais sont inaptes à l’analyse objective, juridique et politique des choses! Enfin, cher Pascal, est-ce que tu te rends compte que c’est une insulte que tu assènes à tout le monde! Ce n’est pas parce que Bowao assume de tomber bas dans les faits majeurs à la base de la crise congolaise, que Moudoudou se ridiculise en soutenant auprès d’une Radio internationale que la sorcellerie est au-dessus des normes juridiques au Congo pour satisfaire Sassou, que la juridiction congolaise se fait « garçon des courses » de Sassou que tu dois flanquer tout le monde dans le même sac cher Pascal! Une fois de plus, je te répète, moi et j’en suis convaincu nombreux autres n’appartiennent pas à la catégorie où tu veux ‘caser’ tout le monde…
    Cher Pascal,

    Il y a vraiment un problème sérieux chez toi dans l’interprétation des termes et de la pensée de l’autre, qui fait que tu ne peux pas te passer de l’ethnie et des tribus! Et c’est là tout ton problème! Comme un autre intervenant régulier ici dans ce site, selon vous, le centre de l’approche des problèmes politiques doit être l’ethnie, et moi je n’en suis pas convaincu parce que, je le répète, le recours à ce phénomène est un MOYEN et non UN BUT. Tu es tellement englouti dedans que tu ne vois tout qu’à partir de ce prisme!

    Preuve que tu es emprisonné, ligoté par par cette approche, relis ma longue réponse et tu constateras que pas une seule fois, je dis bien pas une seule fois, je ne mentionne et ne parle du nord et du sud, ne cite une ethnie, mais toi tu en reviens toujours là, parce que je suis convaincu que si par hypothèse on exclue cette catégorie, tu aurais un peu de mal à comprendre, parce que tu es un peu trop plongé dedans! Même quand TOI, tu écris, égal à toi-même, dans ton approche globalisante et erronée que « Noumazalay…venait d’une région, la LIKOUALA, ayant joué un grand rôle dans la conservation du pouvoir au nord, mais qui se sent DE PLUS EN PLUS MARGINALISÉE», je remets les choses en place, te corrige face à ton erreur primaire pour dire « que c’est moins le pays qui le préoccupe, que le fait de se rendre compte que la Likouala, OU PLUS PRÉCISÉMENT, LUI ET SES PROCHES se sentent de plus en plus marginalisés !

    Tu vois où mène une observation, une approche exclusivement ethnique de la politique! Cela devient l’alfa et l’oméga de l’analyse, une pathologie, et tu forces l’ethnie, même quand il n’en est pas question, et tu le prouves! La seule fois que le mot nordiste apparaît dans mon texte, c’est dans la citation de Mbiki de Nanitelamio qui dit que « À propos du conflit sud-nord ou nord-sud que certains veulent amplifier…c’est un faux problème qu’utilise TOUT MALHONNÊTE NORDISTE conscient de ne pas accéder au pouvoir par la voie des urnes… » !

    J’ai beau me tortiller le cerveau, près d’une heure, je n’arrive pas à comprendre, sur quelle base, autre que l’incohérence, tu es arrivé à la conclusion que « Je crois avoir compris un des maux dont nous souffrons au Congo. Plongés tels que nous le sommes dans nos ethnies, il nous est difficile anthropologiquement d’accepter le droit de l’autre à une pensée différente de la nôtre et encore moins son droit à l’erreur surtout s’il vient d’une tribu que nous haïssons. Or haïr une tribu, même en réaction à une haine primaire injustifiée est un acte anthropologique destructeur. A te lire, je conclus (peut-être hâtivement) qu’un ‘’Nordiste’’ est viscéralement malhonnête »! Cela pour répondre, en début de ton texte, à mon affirmation selon laquelle « Premièrement, oser dire que vers la fin de sa vie Monsieur Noumazalay était préoccupé par l’avenir du Congo, et aurait demandé à Monsieur Bowao, en sa qualité de philosophe, de contribuer à sortir le pays de la gangrène du tribalisme relève d’une vaste blague ! ». Où se trouve « l’ethnie », la « tribu que nous haïssons », la « haine primaire injustifiée » !
    Il y a là, très franchement, un grave problème cher Pascal, et tu t’es totalement mépris sur toute la ligne. Pour ta crédibilité, tu as intérêt à revoir ta réponse-critique parce qu’il n’y a absolument aucun lien entre mon extrait de texte que tu reprends, et la réponse que tu lui assènes!

    Et quand tu écris, « Je crois toutefois que nous faisons trop facilement des fixations qui occultent tout avenir commun »! Cher Pascal, t’arrive-t-il parfois de te mettre à la place des familles de victimes pour te dire que l’impunité c’est une autre mort qu’on leur assène! Je suis chaque fois estomaqué par ton manque du sens de l’objectivité et de la justice, en voulant toujours absoudre des criminels invétérés, d’où qu’ils viennent, au motif que c’est la condition de l’avenir du pays! Ce fut la position de la Conférence Nationale, et quel a été le résultat ! Pourquoi de futurs criminels de masse devaient s’interdire de récidiver si chaque fois « il y a lavement de main »! Je ne comprends absolument rien à ta logique et, il me revient cette fameuse assertion d’Einstein selon laquelle, « La folie c’est de refaire toujours la même chose et d’attendre des résultats différents »! Dans le cas du Congo, très honnêtement, c’est une prime au crime que tu proposes, et je ne me retrouve pas dans ta proposition évangélique, face aux problèmes de droit qui doivent régir un État, surtout en construction!

    Tu me demandes, « Toi qui es logicien, est-ce que toute une ethnie peut être tribaliste, comment tout un pays peut-il se mouvoir au rythme du tribalisme et des tribalistes fieffés ? Ce n’est pas possible, quand même…Malgré le fait qu’il souligne l’impossibilité de la chose, cher Felix, tu fermes les yeux pour te concentrer sur la haine atavique. Je le déplore, mais je le comprends » !
    Incroyable Pascal! Toute ma réponse a consisté à te dire que les Congolais ne sont pas des fieffés tribalistes! C’est parce qu’ils sont harcelés par la misère dans laquelle ils sont contraints qu’ils essaient de rechercher des moyens, y compris ethniques, pour améliorer leur bien-être, et toi tu me prêtes tes démons en me demandant si « toute une ethnie peut-être tribaliste » et termine par une « haine atavique »! ELLE EST OÙ LA HAINE Pascal! Te demander de ne plus te référer à l’ethnie exclusivement, à ne pas mettre l’ethnie au centre de la lecture du politique au Congo c’est exprimer une haine!

    Franchement, Pascal, toute ta réponse est à côté de …la plaque, et me demande qu’est-ce qui s’est passé avec tes notions de « groupe majoritaire, …groupe minoritaire…, », ou que « Nous magnifions ou diabolisons Lissouba, Sassou ou Kolélas, en fonction de nos affinités ethniques », alors que des faits objectifs et macroscopiques existent qui permettent, au-delà des sentiments de quelques-uns, de mettre en exergue de vastes différences et responsabilités. En tout cas, me concernant, je me suis jusque-là borné à l’analyse juridico-politiques des comportements et institutions, et me garde d’être le défenseur ou le fossoyeur de tel leader! Et mettre tout le monde dans le même panneau ne facilite pas l’éveil ou la prise de conscience de nos compatriotes. Ceux-ci, et nombreux, ont besoin qu’on leur explique ou aide à la compréhension de certaines situations, comme celles de l’automne 92 sur la motion de censure et la dissolution, la cohabitation sur lesquelles la grande majorité de nos compatriotes a été induite en erreur et cru, de bonne foi, sur ce que une partie de l’élite leur expliquait ! Et, en rendre compte, sur la base du droit et de la comparaison, ne procède pas d’un parti-pris comme tu le penses cher Pascal.

    Or, justement, ce que veulent les anti-démocrates comme Sassou et consorts, c’est de forcer l’opinion que tu insinues ici, selon laquelle « Nous magnifions ou diabolisons Lissouba, Sassou ou Kolélas, en fonction de nos affinités ethniques »! Autrement dit, dans ton entendement, Sassou, Kolélas et Lissouba c’est la même chose, et que tous les Congolais sont inaptes à l’analyse objective, juridique et politique des choses! Enfin, cher Pascal, est-ce que tu te rends compte que c’est une insulte que tu assènes à tout le monde! Ce n’est pas parce que Bowao assume de tomber bas dans les faits majeurs à la base de la crise congolaise, que Moudoudou se ridiculise en soutenant auprès d’une Radio internationale que la sorcellerie est au-dessus des normes juridiques au Congo pour satisfaire Sassou, que la juridiction congolaise se fait « garçon des courses » de Sassou que tu dois flanquer tout le monde dans le même sac, cher Pascal! Une fois de plus, je te répète, moi et j’en suis convaincu nombreux autres, n’appartiennent pas à la catégorie où tu veux ‘caser’ tout le monde…

  24. Pascal Malanda dit :

    Felix BANKOUNDA MELE dit :

    « Cher Pascal, t’arrive-t-il parfois de te mettre à la place des familles de victimes pour te dire que l’impunité c’est une autre mort qu’on leur assène! »

    Très cher Felix, je n’ai pas à me mettre à la place des victimes, j’ai été victime de cette barbarie. La pudeur m’empêche d’étaler ma souffrance personnelle. Elle n’est rien dans l’immensité de la souffrance collective. Est-ce une raison suffisante pour ne pas garder la tête froide et explorer des pistes nous permettant de sortir de notre quadrature de cercle vicieux actuelle ? J’ai le droit de me tromper dans mes analyses. Ma pensée n’engage personne. Je n’ai jamais empêché quelqu’un d’aller pendre Sassou aux crocs de boucher, et qui fait tout pour mériter sa pendaison. Je m’inscris résolument dans l’après-Sassou et je crois qu’il y a trop d’émotions inutiles qui nous aveuglent. C’est une opinion que j’assume sans prétendre avoir la science infuse.

    « Je suis chaque fois estomaqué par ton manque du sens de l’objectivité et de la justice, en voulant toujours absoudre des criminels invétérés, d’où qu’ils viennent, au motif que c’est la condition de l’avenir du pays! »

    Ce qui m’attriste dans nos débats, ce sont les déclarations péremptoires du gendre « criminels invétérés ». Pendant la Conférence Nationale Souveraine, il y a des gens qui se sont acharnés à prouver le caractère de « criminel invétéré » qu’était Lissouba, le tueur de Pouabou, Matsokota et Mansouémé. Yhombi bourreau, Kolélas bourreau, etc. A nous lire, le Congo serait une antre de criminels. J’ai travaillé sur la non-violence et une des lois fondamentales de cette pensée, c’est d’éviter l’escalade. Mon père me disait : « Quand tu te mets à injurier un fou, il faut te poser la question sur ta propre santé mentale. » Dans la non-violence, quand on a constaté que son interlocuteur est fou, on ne perd pas son temps à l’injurier, on concentre son énergie sur les stratégies permettant de le neutraliser.
    Milan Kundera que j’adore a eu cette phrase sublime que j’ai affichée sur mon ordi : « Ce n’est pas parce qu’un dément se prend et vous prend pour un poisson, que vous allez vous déshabiller pour lui prouver que vous n’avez pas de nageoires. » Il répondait ainsi à ses détracteurs convaincus qu’il avait été au service de la police politique tchèque en 1968.
    Cher Felix, arrête de croire que je veux absoudre qui que ce soit. Et même si je le souhaitais, ne me prête pas les pouvoirs que je n’ai pas : ceux d’arrêter la vindicte populaire. Ceci étant dit, souffre que je n’entre pas dans ton domaine juridique, tu as toute la latitude de juger qui tu veux, tu n’as pas besoin de mon quitus pour cela. Accepte en contrepartie que, n’étant pas homme de droit, je me contente du domaine politique et citoyen. A chacun ses compétences.
    « Ce fut la position de la Conférence Nationale, et quel a été le résultat ! Pourquoi de futurs criminels de masse devaient s’interdire de récidiver si chaque fois « il y a lavement de main »!
    Une amie juive m’avait dit en 1983 : « Vous enviez l’intelligence et la réussite des Juifs. Vous oubliez souvent que pour nous, il y a une sagesse que nous apprenons dès le berceau. Si tu échoues une fois, ne baisse pas les bras, la huitième ou la neuvième sera peut-être la bonne. Depuis l’an 70 après de notre ère, les Juifs de la diaspora finissait les festivités de la Pâques en exil par cette phrase, expression de la foi la plus profonde : « La prochaine Pâques, nous la fêterons en Israël ». Cette promesse s’est réalisée en 1948, soit près de 19 siècles plus tard.

    « Je ne comprends absolument rien à ta logique et, il me revient cette fameuse assertion d’Einstein selon laquelle, « La folie c’est de refaire toujours la même chose et d’attendre des résultats différents »!
    Einstein était Juif. Edison avait tenté 2000 fois la même expérience son expérience avant de réussir la lampe à incandescence. Il était convaincu de la force de son idée. Oh ! je sais « l’erreur est humaine, mais persévérer dans l’erreur est inhumain ». Pour le moment, je suis persuadé de ne pas être dans l’erreur. Seul l’avenir nous dira si ma démarche est insensé.
    Cher Felix, tu me traites d’incohérent, je te le consens, je ne me déshabillerai pas pour te prouver le contraire. Respecte au moins ma constance.

    « Dans le cas du Congo, très honnêtement, c’est une prime au crime que tu proposes, et je ne me retrouve pas dans ta proposition évangélique, face aux problèmes de droit qui doivent régir un État, surtout en construction! »

    Encore une fois, ne m’accorde pas, de grâce, les pouvoirs que je n’ai pas. Je n’empêche personne d’aller lyncher Sassou et les siens. Mais en disciple de Monseigneur Ernest Nkombo, je revendique et assume ma croyance au PARDON. Je n’y oblige personne, même pas les « fervents » chrétiens qui commencent et terminent leurs journées en récitant « …Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à tous ceux qui nous ont offensée. » Je ne peux pas commencer ma journée en mettant le PARDON en son centre et passer le reste de mon temps à diaboliser celui qui m’a offensé. Si c’est cela être incohérent, je l’assume.

    Et pour finir. Je suis panafricaniste dans le sang. Pendant que nos compatriotes crient « boma Zaïrois, tika nioka », je travaille en parfaite harmonie depuis des années avec nos amis de la RDC. Je communique avec le président Tsisekedi sur de nombreux sujets parmi lesquels la lutte contre les dérives tribales. La tribu est une réalité qu’on ne peut nier, c’est une richesse. Le respect de nos origines respectives ne nous obligent pas à exclure et diaboliser les autres, même si par ignorance ou mesquinerie, ils y cèdent les premiers.

  25. Pascal Malanda dit :

    val de Nantes dit :

    « Le meilleur cadeau que le pct puisse offrir au Congo, c’est qu’il se saborde… »

    En un mot, qu’il se suicide politiquement ! Je ne vois pas les pctistes le faire dans le climat de haine actuelle.

    Sangavoulou dit :

    « (Sic) Erreur ! Secrétaire général du PCT, faut être né de la dernière pluie pour croire que le malheureux Ngolo est maître incontesté du Congo. La vérité est qu’il y a le PCT d’un côté avec sa foule de règles auxquelles croient les militants, il y a, de l’autre, Sassou et son clan qui ne croient pas aux règles du Parti. Faut pas mélanger la mayonnaise. »

    Malheureusement, pour le peuple congolais dans son ensemble, le résultat est identique : une gouvernance désastreuse. Faire le constat ne suffit plus, il faut trouver des solutions. Celles que je propose ne sont pas idoines ? Le Congo qui souffre attend les vôtres.

    Val de Nantes. dit :

    « Le pct est le mal profond dont souffre notre pays .Ce bénit oui,oui,est le marche pied des ambitions de pouvoir criminel pour l’accession d’un nordiste au sommet de l’Etat .C’est une forme de flèche de Violet LeDuc plantée sur le toit du pays dans l’unique but de conservation du pouvoir nordiste .Sa disparition est synonyme de la délivrance du Congo. »

    Encore une fois, frangin, notre mal est plus profond. Le PCT n’en est qu’une facette. A trop nous cristalliser sur lui, nous serons un jour dans le cas des pays comme la Lybie ou la Syrie. La dictature est le résultat d’un faisceau de défaillances. Le propre des dictatures est d’affaiblir la capacité de penser par la destruction de l’école et de la santé. Quand elles disparaissent, le corps social est tellement affaibli que le chaos s’installe rapidement au bonheur de ceux qui gouvernent selon le principe : après nous, le déluge. C’est sous l’autocratie qu’il faut penser l’après-dictature. Et l’après se fait très rarement par tabula rasa. Certains éléments de l’ancien système, par opportunisme ou pragmatisme, peuvent aider à l’avènement du nouveau. En France, la recomposition du paysage politique sous Macron s’est faite avec des apports de LR et du PS. Il n’y a qu’au Congo des partis tribaux qu’on croit la chose impossible.

    Val de Nantes. dit :

    « Ceux qui s’en prennent á Malanda@ par opportunisme primaire doivent avoir l’audace de s’autocritiquer ,car á ce que je sache ,Malanda@ n’est pas juriste pour endosser le fardeau de la lâcheté intellectuelle.

    Merci frangin de Potal pour ce soutien inattendu. Je crois aux vertus du débat ouvert. C’est pourquoi je fais l’effort de répondre à la plupart de mes contradicteurs dont je respecte profondément la pensée. Je ne perçois pas la critique comme une attaque, mais plutôt comme une bénédiction qui me permet d’approfondir ma vision de notre société dans la tolérance avancée.

    « Proposez nous ,une nouvelle trame institutionnelle qui mettrait á l’abri des dictateurs putatifs. »

    Ne te fatigue pas frangin. Nous, Congolais sommes des as de la critique en oubliant que « la critique est aisée, mais l’art est difficile. » Nous critiquons avec plaisir sans oser proposer.

    Pour ma part, j’ai cessé de lutter contre les opinions des autres, j’essaie de me battre pour une vision tout en acceptant que je peux suis peut-être dans l’erreur totale.

    Rabbi dit :

    « A quelque chose malheur est bon , j’en sais quelque chose; tous ces partis devront disparaître car sans l’ombre d’un doute ils ont été a la base de tous les conflits. »

    Ils ne disparaitront pas d’un coup de baguette magique. Seul un saut qualitatif en avant par des partis réellement nationaux et moderne ringardisera les partis ethniques.

    « Le peuple congolais n’en veut plus. Voila enfin un nouveau paradigme sur lequel nous devrions tous nous arc-bouter pour une politique inclusive, sans risquer de frustrer de plus bel celles et ceux qui ont tant souffert des dures réalités (pillages, règlement de comptes etc.) »

    Une fois qu’on a posé ce merveilleux diagnostic, qu’est-ce qui nous empêche de chercher ensemble le traitement ?

    « …autrefois imposées par la vieille classe et que d’autres tentent par tous les moyens de perpétuer. Upads, PCt, MCCDDI sont à bannir dans la perspective de reconstruction de l’union. »

    Ces partis sont nourris par notre haine et notre peur des autres. Commençons par nous accepter et nous rassurer. Le reste viendra.

    nola dit :

    « Mr Pascal Malanda. Le salut ne peut pas du tout venir du PCT. Ce parti devrait disparaitre. Il est l’une des causes du malheur du Congo avec le dictateur sanguinaire Sassou Nguesso comme Leader. »

    Aucun parti n’est éternel. Ce qui est né est appelé à mourir un jour. Sassou, dictateur sanguinaire comme vous le dites, mourra peut-être demain ; que ferons-nous de notre pays ? C’est aujourd’hui et en toute sérénité qu’il nous faut préparer un après-Sassou inclusif en évitant de commettre les erreurs post Conférence Nationale Souveraine. Or, en lisant les uns et les autres, j’ai l’impression que l’histoire douloureuse récente de notre pays ne nous a rien appris. C’est tellement triste !

  26. Makoua Ndongo - Bel Sort Lubuaku - Hein? dit :

    [Le ridicule ne tue pas] dit-on!
    Servez-vous ‘madame’, du fond des abîmes.

  27. Felix BANKOUNDA MELE dit :

    Ouf Pascal,

    Je suis, je t’avoue, heureux que tu sois sorti de ta virée résolument ‘tribalistique’ sur la base de laquelle tu appréciais, dans ta précédente réponse, ma critique à ton endroit! J’étais tombé des nuées et, j’espère que tu as vérifié comme je te le demandais, qu’aucun des démons congolais n’était mentionné dans mon assez long texte, et que c’était à tort que tu t’étais pris de cette façon. Dans cet esprit, il aurait été honnête que tu dises « désolé Félix d’avoir fondé ma réplique sur des préjugés sans fondement »! Je n’ai pas compris tes histoires de « groupes majoritaires…, groupes minoritaires,…bande des quatre,… de bébés pilés,… de nous tous tribalistes, de béembés-laris-mbochis, etc… » que tu collais sans réserve à mon texte qui n’avait rien à voir.
    Et pourquoi tu en es arrivé-là ! Parce que le problème de ce phénomène c’est qu’il est souvent présumé! Celui qui est animé par ces démons va du fait que tout le monde est imprégné de cela et lit ou voit ce que l’autre fait par ce biais, sans même prendre la peine de vérifier. C’est exactement ce que tu as fait, et qui t’a expédié tête baissée dans ce plongeon ‘tribalistique’ injustifié et injustifiable, qui serait un vrai casse-tête pour un non-Congolais ou un non-Africain, parce qu’il n’aurait absolument rien compris le lien entre mon texte dont tu tirais les extraits, et ta réplique imbibée des constituants ethniques de bout en bout…

    Mais, il te reste encore un petit effort à faire, toujours dans l’interprétation, notamment quand tu écris que « Je n’ai jamais empêché quelqu’un d’aller pendre Sassou aux crocs de boucher, et qui fait tout pour mériter sa pendaison. Je m’inscris résolument dans l’après-Sassou et je crois qu’il y a trop d’émotions inutiles qui nous aveuglent. » !
    Le recours au droit et à la justice que je propose, et que tu sembles rejeter, c’est justement pour éviter la vindicte populaire, les réactions d’émotion, « la pendaison » publique, parce que, de façon générale, la justice populaire n’intervient que là où la justice institutionnelle est absente ou a failli! Et si, au bout du compte, comme tu persistes à le proposer, les familles des milliers de victimes se rendent compte que la justice n’est jamais passée, et que nombreux auteurs de crimes se la coulent douce, c’est cela qui risque un jour de faire basculer le pays vers la justice civile, et non ma proposition d’une impérative justice formelle ou institutionnelle! Sans que le Droit ne soit ton domaine, comme tu ne cesses de le rappeler dans ta réponse, tu peux quand même comprendre qu’en général, des victimes qui n’ont pas reçu ou obtenu justice ont tendance à se lancer dans une justice individuelle, dite vengeance cher Pascal ! Alors, il faut savoir ce que l’on veut…
    Ainsi, quand tu écris que « …, ne m’accorde pas, de grâce, les pouvoirs que je n’ai pas. Je n’empêche personne d’aller lyncher Sassou et les siens. Mais en disciple de Monseigneur Ernest Nkombo, je revendique et assume ma croyance au PARDON « , de façon contradictoire tu sembles ne pas te rendre compte que c’est plutôt ma proposition de l’intervention d’une justice formelle qui pourrait éviter le lynchage de Sassou et les siens, alors que ta solution de l’éternelle pardon légitimerait celui-ci ! C’est du moins ce qui est le plus souvent remarqué dans les différentes sociétés, et qui a justifié en large partie l’institution de la justice dans les sociétés modernes organisées sous forme d’État. Car, cette justice c’est tout à fait le contraire de la justice sauvage, du lynchage, cher Pascal…

    Enfin, tu soulignes que « Ce qui m’attriste dans nos débats, ce sont les déclarations péremptoires du gendre « criminels invétérés ». Pendant la Conférence Nationale Souveraine, il y a des gens qui se sont acharnés à prouver le caractère de « criminel invétéré » qu’était Lissouba, le tueur de Pouabou, Matsokota et Mansouémé. Yhombi bourreau, Kolélas bourreau, etc. A nous lire, le Congo serait une antre de criminels ».
    En dehors de la dernière phrase de ton extrait dont je ne comprends pas la déduction, parce qu’on ne voit pas le lien entre l’affirmation de « criminels invétérés » et « le Congo [qui] serait une antre de criminels », tout observateur, y compris toi-même, peut convenir que l’histoire politique du Congo est celle du recours quasi régulier au crime dans la vie politique. Et personne ne peut oser nier que nous en sommes à de dizaine de milliers de morts! Et s’il y a ce constat indiscutable, je ne vois pas comment tu peux contester l’expression de « criminels invétérés »! Cela dit, il n’appartenait pas à la Conférence nationale de s’ériger en juridiction, ni à ma modeste personne de me mettre à énumérer lesdits criminels invétérés, même si, dans le cas spécifique de Sassou, je ne cesse de le rappeler, il a lui-même, ouvertement, assumé certains de ses crimes, en avouant dans une interview à Jeune Afrique (numéro double 1980-1981, du 22 décembre 1998 au 4 janvier 1999) que « Je n’ai pas hésité à faire tirer sur Owando, même si c’est un peu chez moi » ! Même si, encore, dans l’entendement absurde de notre sacré autocrate, cela justifiait qu’on ne lui reproche des crimes auprès des ressortissants d’autres collectivités.
    Voilà, cher Pascal, mais je précise quand même, pour rester dans la courtoisie, que dire à son contradicteur que « la conclusion est incohérente », ou parler de « masturbation intellectuelle », encore que j’ai tenu à dire auparavant que je n’aime pas l’expression, n’ont rien d’une insulte ou de ‘noms d’oiseau » comme tu le qualifies. Pour la dernière expression, j’ai remarqué ici, sur ce site, que beaucoup te le reprochaient, et en l’occurrence, il me semble que tu y es allé à fond, et c’est cela qui a justifié ma réplique, alors que ce n’est pas souvent le cas: quand je trouve qu’un sujet, un événement est important, je préfère en général me lancer dans un écrit personnel que de critiquer ceux qui expriment leur opinion…

  28. Pascal Malanda dit :

    Felix BANKOUNDA MELE dit :

    “Je suis, je t’avoue, heureux que tu sois sorti de ta virée résolument ‘tribalistique’ sur la base de laquelle tu appréciais, dans ta précédente réponse, ma critique à ton endroit! J’étais tombé des nuées et, j’espère que tu as vérifié comme je te le demandais, qu’aucun des démons congolais n’était mentionné dans mon assez long texte…”

    Très cher Felix
    Le soulagement est mutuel d’autant plus que ce qui nous lie (le bien-être de notre peuple et son épanouissement dans la paix) est plus fort que ce qui nous divise. Bien plus encore tu sais le patrimoine ancestral que nous partageons et qui nous impose la rigueur apprise au mbongui. Pour finir, j’ai souvent cité avec bonheur dans le milieu africain de Bruxelles tes articles sur le “collège présidentiel” et la possibilité qu’il nous offre d’ouvrir de nouveaux paradigmes sociétaux et essayer de sortir de notre violence endémique.

    Je demeure convaincu que tu n’as pas pensé au collège présidentiel par hasard. Je suppose que c’était une tentative de trouver une réponse au modèle étatique qui nous a plus ou moins été imposé et qui génère au fil du temps une absurdité mortelle.

    « Je n’ai pas compris tes histoires de « groupes majoritaires…, groupes minoritaires,…bande des quatre,… de bébés pilés,… de nous tous tribalistes, de béembés-laris-mbochis, etc… »
    Je ne colle pas ces affirmations à ta pensée. Je rapporte le mode global de pensée des Congolais, la démarche grégaire qui consiste à dire : « Nous sommes plus nombreux, les autres doivent se soumettre à nous. Nous sommes minoritaires, battons-nous pour exister». Pourquoi se limiter au Congo quand, vivant en Flandre (6 millions d’habitants), je vois ce que pensent mes collègues de service des Wallons (3,5 millions), des Bruxellois (1 million) et des germanophones (60.000). Et si tu ajoutes à ce cocktail le million d’Arabes, d’Africains, d’Asiatiques etc. tu comprends que je vis au quotidien dans une marmite bouillonnante où les pensées extrémistes progressent à pas de géants. Dans ce melting-pot, j’ai appris une chose : la force de la tolérance. Je passe dans tous les milieux, mêmes ceux réputés infréquentables. Je côtoie des fils et des petits-fils de Nazis, j’apostrophe des néo-communiste, je discute avec des parlementaires du Vlaams Belang, je viens de féliciter Louis Aliot au téléphone pour la victoire du RN aux européennes. A tout ce beau monde, j’affirme courageusement respecter leurs opinions sans forcément les partager. Je me bats pour un monde où même les extrêmes ont droit de cité. Cette expérience m’a conduit à la déduction que ce n’est pas la différence en soit qui pose problème, c’est l’interprétation qu’en font certains qui génèrent des tensions.

    Pour le reste, très cher Felix, je suis convaincu qu’un Congo réconcilié est encore possible, malgré l’acharnement de certains à le détruire. Et si je suis capable de discuter avec l’extrême droite et gauche européennes, je n’ai aucun problème à discuter avec nos compatriotes du PCT, de l’UPADS, du MCDDI, RDD etc., même si ces partis sentent la tribu à mille lieues. Et c’est au cours des échanges parfois houleux que j’ai appris à comprendre ce qui pousse l’humain à l’extrémisme et au rejet de l’autre : la fragilité identitaire qu’on veut protéger par tous les moyens.

  29. Felix BANKOUNDA MELE dit :

    Pascal,

    Tu écris, « Je demeure convaincu que tu n’as pas pensé au collège présidentiel par hasard. Je suppose que c’était une tentative de trouver une réponse au modèle étatique qui nous a plus ou moins été imposé et qui génère au fil du temps une absurdité mortelle ».
    Cela est tout à fait vrai, et c’est en quelque sorte une esquisse de réponse à une de tes remarques dans une de tes précédente réponses, quand tu disais que « A mon humble avis, notre problème se situe au niveau de l’homme, lui-même prisonnier de la tribu. On peut doter le Congo des meilleures constitutions du monde, des meilleurs systèmes d’organisation politique, si l’acteur politique congolais regarde le paysage politique à travers le prisme de la tribu, ce sera peine perdue ».
    Le rôle du droit et des institutions, si on les veut adaptés, c’est justement de tenir compte des particularités, des faiblesses et carences de cette société, des personnes qui la constituent. Certes, je me refuse, comme je le dis toujours, de me faire gangrener par l’approche tribale du politique, mais cela ne veut pas dire que je méconnais son usage en politique.
    Et si le droit et les institutions n’essaient pas d’y remédier, c’est toute leur raison d’être qui est en question. Toutefois, il n’existe aucun remède absolu aux maux d’une société, surtout politique…

    Bien à toi…

  30. Bakala Téléma dit :

    « 
    Cher Felix, arrête de croire que je veux absoudre qui que ce soit. Et même si je le souhaitais, ne me prête pas les pouvoirs que je n’ai pas : ceux d’arrêter la vindicte populaire. Ceci étant dit, souffre que je n’entre pas dans ton domaine juridique, tu as toute la latitude de juger qui tu veux, tu n’as pas besoin de mon quitus pour cela. Accepte en contrepartie que, n’étant pas homme de droit, je me contente du domaine politique et citoyen. A chacun ses compétences »

    Que vaut une société si la Loi n’est pas respectée ?

    Non Cher Malanda ne personnalise pas ta réponse au domaine de compétence de Félix. On est ou on n’est pas. On ne peut refuser de parler du droit parce que son interlocuteur est juriste. Mais le droit n’est pas sa propriété ni son son invention protégée par des droits de propriété intellectuelle.

    Nos ancêtres excommuniaient les leurs qui avaient des mauvais comportements. Pourtant ils n’avaient jamais fait du droit. Aussi, au nom de quoi doit-on aménager ceux qui ont des comportements déviants ayant occasionné des destructions des vies humaines et des biens? N’est-ce pas qu’il y a des lois pour sanctionner des atteintes contre la personne et les biens? pourquoi ne doivent-elles pas s’appliquer à tout le monde?

    Après la seconde guerre mondiale , les criminels nazis et japonais avaient bien été jugés. Pourquoi toujours promouvoir l’impunité.

    On est ou on n’est pas. Ce manque de respect de la Loi que l’on constate sur le plan politique est aussi toléré sur le plan de la gestion de la chose publique avec des détournements des deniers publics qui sont tolérés voir encouragés sachant que l’impunité est garantie aux impénitents.

    Cher Malanda, on est ou on n’est pas. Ce pays a été détruit parce que personne ne respecte et n’applique la Loi.

  31. Basile IKONGONO dit :

    Curieusement, mr Bankounda, vous avez du mal à admettre l’honnêteté de mr Bowao, puisque vous ne répondez pas à la réplique de mr Malanda, qui vous dit bien que Bowao lui avait répondu, suite à sa question sur ce qu’il pensait de l’éventuelle modification de la Constitution pour se re-présenter encore comme candidat à la présidentielle, il lui avait répondu qu’il serait très gêné face à son collègue Magloire Ndoba, à qui lui-même faisait des remarques sur les dérives dictatoriales de Lissouba…

  32. Felix BANKOUNDA MELE dit :

    Cher Monsieur Basile IKONGONO,

    Si je n’ai pas répondu à cette remarque de mon cher Pascal, qui écrit précisément que « Je me souviens de ce Bowao qui me dit un soir de 2014 alors que je lui rendis visite dans sa résidence de Kintélé. Le débat sur le changement de la constitution montait en puissance. Lui demandant son avis, il me répondit en substance : « Nous avons dénoncé les dérives dictatoriales de Lissouba. Comment pourrais-je regarder mon collègue universitaire Magloire Ndoba, si je commets le parjure de soutenir Sassou dans son aventure anticonstitutionnelle ? A te lire, une telle parole ne peut être qu’une blague, car venant d’un disciple de Noumazalay. »,

    C’est d’abord parce que j’ai déjà répondu à ce genre de remarques plusieurs fois, et parce que je la trouve surréaliste ici. Et je vous réponds de façon très laconique:
    Le 24 octobre 1997, Sassou Nguesso a carbonisé la seule Constitution du Congo qui n’était pas l’œuvre du président en place, la seule Constitution adoptée dans un contexte de démocratie, la seule Constitution qui reconnaissait le plus de droits aux citoyens et, à ce que je sache, à ce moment Bowao était un des proches collaborateurs de Sassou, et Magloire Ndoba n’était pas sur Mars! Alors, on peut se demander pourquoi Bowao n’a pas eu les mêmes scrupules à ce moment-là! cela confirme ma remarque première: quand on est au cœur du pouvoir, tout va bien, et quand on y est exclu, comme l’était Bowao au moment du débat constitutionnel, on sait faire la critique. Je sais bien que Bowao n’était pas en accord avec les principes de la Conférence nationale, enfin a toujours fustigié son principe même, comme Noumazalay justement, qui dit clairement que la Conférence nationale avait été un coup d’État contre Sassou-Nguesso! Il reste que, dans l’histoire politique du Congo postcolonial, elle reste l’événement politique majeur au plan démocratique, et quand on est démocrate, on doit respecter la volonté populaire, et plus précisément une Constitution régulièrement adoptée. Bowao ne peut pas avoir fermé les yeux sur l’abrogation illégale et unilatérale de la Constitution de 92 par Sassou et se prétendre démocrate en dénonçant l’abrogation de celle de 2002 exclusivement, au nom de scrupules notamment à l’endroit de son collègue Ndoba, sans cacher une hypocrisie quelque part ! Et, je pense qu’il faut être naïf pour croire qu’il est de bonne foi, quand il dit ce que nous rapporte Pascal Malanda de leur rencontre. Parce que, la réalité, que je ne cesse de rappeler chaque fois que l’occasion m’est donnée, c’est que Sassou lui est resté, depuis toujours, le même, avec les mêmes méthodes, mais que ce sont ses courtisans qui, pour leurs intérêts, essaient de nous faire croire qu’il a changé, pour revenir à la case-départ quand la situation se retourne contre eux-mêmes. Voilà cher Monsieur …Ikongono

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