Felix-Bankounda-Mpele
Sans doute qu’il est encore tôt de faire le bilan du choix de l’opposition, ou plutôt de certains membres de l’opposition, qui consistait à opter pour la participation à l’élection présidentielle anticipée. Car, nul ne doute que la crise référendo-présidentielle poursuivra encore son processus, et personne ne peut dire avec certitude comment est-ce qu’elle se terminera.
Mais, rappelons tout de même qu’il y avait une alternative au lendemain du coup d’État du 25 octobre dernier :
— d’une part persister à dénoncer activement (je dis bien activement) le déverrouillage anticonstitutionnel de la limitation des mandats présidentiels et donc se donner les moyens de boycotter, toujours activement, l’élection présidentielle anticipée programmée par Sassou pour ne pas indirectement valider la Constitution contestée ;
— d’autre part, et au nom de la prise de conscience des expériences infructueuses du passé selon les défenseurs de ce choix, aller aux élections et battre Sassou sur son propre terrain.
C’est, on le sait, cette deuxième option qui l’a emporté auprès de l’opposition, et qui a pour conséquence immédiate, implicite et indirecte, la validation de la nouvelle et inique Constitution, comme le général Sassou sait en pondre.
Le coût, celui de la validation de cette vile Constitution, est déjà énorme puisqu’elle consacre, une fois de plus, la suprématie de la volonté de Sassou sur celle du peuple; en effet, outre que le peuple n’avait, bien au contraire, aucun intérêt au changement constitutionnel illégal, et n’avait comme seul moyen à sa disposition pour cela que l’abstention, « on le sait, à l’abstention massive, délibérée et macroscopique de cette consultation par l’écrasante majorité des Congolais, le pouvoir, comme d’habitude, et par un tour de passe-passe dont il a seul l’expertise, a réussi, sans scrupules du tout, et avec la complicité de la juridiction constitutionnelle, à transformer, sur le papier, cette situation en un fort taux de participation de 71,16%, dont 94,32% de oui » (notre réflexion : « La deuxième mi-temps référendo-présidentielle : une nouvelle arnaque politique », 14 mars 2016, en ligne)
Il n’était point besoin d’être un fin analyste pour se douter que, comme de coutume, le pouvoir dictatorial n’organisait pas et n’organisera jamais une élection pour la perdre. Telle est d’ailleurs l’une des raisons fondamentales qui avait justifié l’érection de la limitation des mandats en Afrique !
Toute la question, à ce moment, était de savoir pourquoi l’opposition congolaise faisait ce choix, après d’ailleurs hésitation, puisqu’elle avait au premier abord choisi de n’y participer qu’à certaines conditions clairement posées que le pouvoir a purement et simplement méprisées! Sans compter que la position première de l’opposition avait le soutien de la Communauté internationale, l’Union européenne notamment !
A l’étonnement de tous les observateurs donc, l’opposition a proclamé « on y va!« .
Pour ne pas considérer l’opposition congolaise comme composée des imbéciles, en raison de ce choix, on s’est donc mis à construire, avec les bribes des membres de ladite opposition, des hypothèses: prendre le pouvoir à son propre jeu, jouer de l’effet de surprise, pousser le pouvoir à l’erreur, prendre la communauté internationale à témoin, faire le choix inverse de celui qui n’a jusque-là rien apporté (la chaise vide), plan B, faire pression d’un possible recours à la désobéissance civile…
A ces hypothèses, nous n’avons manqué de soulever et exprimer nos réserves: toute la panoplie de ces hypothèses en faveur du choix de l’opposition ne peut tenir qu’avec quelques scrupules, un minimum d’éthique politique auxquels cependant, hélas, il faut reconnaître, le pouvoir congolais est très largement dénué. Lieu du règne de « L’indécence d’Etat, l’Etat honteux validé« (notre réflexion en ligne, avril 2012), plus grave, et contrairement aux lois politiques universelles liées à la désaffection populaire et l’usure de tout pouvoir prolongé, « Au Congo-Brazzaville le pouvoir ne s’use jamais » (août 2012, en ligne) !
A l’évidence, et sous réserve des incertitudes d’un hypothétique lendemain politique fantasmé, LE SOLDE CONJONCTUREL DE CE CHOIX, de cette stratégie contraire à celle critiquée de la chaise vide, du ‘nzoto na nzoto’ comme dit , PARCE QUE TELLEMENT ET CURIEUSEMENT SEMBLABLE AUX EXERCICES PASSÉS, APPARAÎT LOURD PAYÉ, DÉSTABILISANT, ÉTOURDISSANT, ANESTHÉSIANT, CHOQUANT, TELLEMENT CHOQUANT: l’opposition qui aura de plus en plus du mal à cacher ses fissures, Parfait Kolélas et son équipe qui, dans un incompréhensible légalisme face à un pouvoir plus que jamais truand, se fait débouter par une juridiction constitutionnelle à la solde pour vice de forme[1], le pouvoir qui passe à la vitesse supérieure en usant d’un de ses coups classiques, le coup d’État attribué, pour s’octroyer les pleins pouvoirs et clore définitivement la séquence électorale dans la foulée de la proclamation-validation des résultats par la Cour du despote ,…
Autant de chocs qui, si on n’y prend garde rapidement, risquent, si ce n’est pas d’endormir l’opposition pour longtemps, de la réduire à ce dont elle s’est habituée depuis: se prosterner auprès du maître du jeu, du plus indigne des Congolais, du despote !
A elle, l’opposition, par son savoir-faire, de communiquer et démontrer, par exemple, que les prétendues attaques armées de la nuit du 3 au 4 avril, voulues, fomentées et médiatisées par le pouvoir, constituent une de ses marques de fabrique, comme au printemps 1977 pour confisquer le pouvoir après l’assassinat de Marien Ngouabi, en août 1978[2] également, en 1986 à propos des explosions du cinéma Star pour disqualifier Thystère Tchicaya, en 1988 pour neutraliser définitivement Pierre Anga dans la fameuse affaire d’Ikongono, en janvier 1992 pour tenter de mettre un terme à la transition démocratique alors en cours, en mai-juin 1997 pour lancer son historique coup d’État, en décembre 1998 jusqu’en 1999 et au-delà pour consolider sa conquête militaire du pouvoir et écraser définitivement la légalité et l’expression démocratique…avec notamment les fameuses morts du Beach !
Félix BANKOUNDA MPELE
[1]Alors que cette même juridiction, dans son avis du 17 septembre 2015, avait plutôt validé le gros vice de fonds que constituait l’objet de la requête du dictateur du 14 septembre pour déverrouiller la limitation des mandats présidentiels (cf. notre réflexion : « Quiproquo et euthanasie constitutionnels au Congo », septembre 2015, en ligne)
[2]Cf notre article : « Circonstances exceptionnelles et libertés publiques au Congo : l’État de crise du 14 août 1978 » (in Revue Congolaise de Droit, numéro, 1988, numéro 4)
Diffusé le 06 avril 2016, par www.congo-liberty.org
Félix,
C’est toujours un réel plaisir de te lire. Cependant, je suis persuadé que tu as tort de penser que l’opposition congolaise n’aurait pas dû se présenter à l’élection présidentielle du 20 mars 2016, qui était, au demeurant, déjà gagnée d’avance. Car en jouant le jeu de Nguesso, l’opposition a montré qu’elle était de bonne foi, et qu’en réalité, c’est Nguesso qui déstabilise le pays. L’opposition a su montrer que, même avec un fichier truqué, Nguesso pouvait être battu par la voie des urnes. L’opposition a montré qu’elle venait d’utiliser tous les moyens légaux pour faire entendre raison à Nguesso. Désormais, il n’y a qu’une question que l’opposition et les congolais dans leur ensemble doivent se poser: que faire maintenant ? La situation actuelle du Congo Brazzaville ressemble à celle des dictatures « dures » des années 60-70, où les opposants étaient confrontés au dilemme suivant : prendre le maquis ou se taire. L’heure est arrivée pour les congolais d’organiser la résistance. Les localités du SUD du pays sont acquises à l’opposition. Nous pouvons déjà commencé à mener des actions de déstabilisation de la milice de Nguesso sur ces territoires. Le prix à payer sera lourd, j’en suis conscient. Mais avons-nous le choix d’agir autrement ? Si nous refusons de nous battre, nous risquons la servitude pour toujours. L’heure de la résistance et du sacrifice est arrivée. Car la liberté et la justice ne peuvent être conquises qu’au bout du sacrifice.
Un »particulier » hollywoodien qui finalement ne trouve et retrouve son toupet que pour parler de lui-même, sa santé et la fuite en avant afin de justifier l’imposture dans sa posture de lapin depuis le début des événements après que nombreux des sudistes lui ont tout de même filé leurs voix. La classe civilisée! N’est-ce pas?
Ca n’arrivera PLUS jamais: préparez bien vos cimetières puisque la vérité, rien que la vérité, cette vertu cardinale, finira par jaillir.
Dis déjà au peuple, quelle était la résolution qualifiée de »familiale » entre ton »exemplaire » mentor et toi son conseiller »aguerri » à propos de la vidéo sur la préparation du fameux coup d’Etat?
Depuis qu’elle a été posée, cette question majeure attend TOUJOURS de réponse cruciale à ce jour. Mais le peuple martyrisé et meurtri lui, a droit de savoir, aujourd’hui plus que jamais.
ALORS?
… voir les musiciens, voir les magiciens;
Rire, rire bien. ~
Comme introduit dans ce post, notre concitoyen affirme qu’il est trop tôt pour établir un quelconque bilan. Son propos aurait dû s’arrêter là, en effet il est trop tôt. Depuis des années nous avons assisté à des réelections de Sassou suite à des stratégies de boycott que l’opposition avait instaurées comme la seule ligne de conduite valable pour déligitimer le pouvoir de ce tyran. Pour rappel :
2002 : élection de Sassou, boycott de l’opposition ;
2009 : réélection de Sassou, même stratégie de l’opposition;
Octobre 2015 : successivement validation d’un pseudo-réferendum et anticipation de la date des élections présidentielles.
Ce petit rappel nous montre que cette stratégie a objectivement un bilan négatif. Est-il souhaitable de persister à déployer une stratégie qui nous a tout le temps conduit dans le mur ?
Je vous accorde le fait que l’on est passé d’une crise constitutionnelle à une crise électorale qui, elle, paraît plus courante dans les processus électoraux dans la plupart des pays au monde et qui trouvent leur dénouement dans les décisions de la cour constitutionnelle, mais cette crise post-électorale a mis à nu le vrai visage de Sassou. Elle sert de tribune nationale et internationale à nos leaders de l’opposition et un motif de mobilisation du peuple. Toutes les organisations et institutions politiques à travers le monde n’ont pas reconnu cette mascarade électorale. Ce côté d’élections truquées a été démontrée par l’opposition parce qu’elle a des preuves, des faits et des comportements rassemblés tout au long de la phase électorale. Toute la stratégie de communication de l’opposition doit être crédible et cohérente. Elle l’est parce qu’elle a participé au processus électoral car les absents ont toujours tort.
Le comportement, que je comprends, du peuple dans cette phase montre que l’option de contestation jusqu’au bout n’est pas assuré. Nous assistons à une division en fonction des zones géographiques à Brazzaville. Au vu des informations dont nous disposons pour apprécier le niveau de mobilisation réel du pays, je reste sceptique pour valider cette stratégie de pousser à la mobilisation. Nous voyons que les leaders sont arrêtés, emprisonnés et pour certains torturés, nous ne voyons pas pour autant une mobilisation massive du peuple pour les protéger. Il reste un puissant travail de conscientisation à faire. Nous devons le mener tout en confortant les positions des leaders car un combat sans meneur est souvent voué à l’échec. Nous ne sommes pas dans une phase de critiques mais d’union dans la rude bataille qui nous attend.
La stratégie de boycott aurait produit les mêmes résultats mais avec, en plus, une opposition inaudible.
Soutenons ceux qui luttent sur place, viendra ensuite quand le dictateur aura dégagé, le temps du bilan pour continuer à parfaire notre jeune démocratie.
@ Félix
Felicitations pour avoir reussi aujourdhui a faire un texte synthétique lisible en 5minutes. Exploît!
A propos du texte lui-même, vous avez tout résumé dans la derniere partie, en guise de conclusion, du texte: la confiscation par tous les moyens du pouvoir par un même type. Vous avez pris, juste par oubli, une date plus « récente », printemps 1977, alors qu’en réalité, cela se passe depuis 1968, en passant par tous les assassinats entre 1972 et 1976 (Kinganga, Diawara, Franklin Boukaka, Mpélé, Itsouhou, et tant d’autres).
Comme vous, beaucoup n’etaient pas pour la participation de l’opposition à la mascarade electorale de nguesso, parce que tout le monde sait qu’un dictateur cruel n’organise pas les elections pour les perdre.
Mais comme connu aussi, le plan B de la chaise vide n’a jamais ete fructueux et ne le sera jamais.
Pour le reste, nous souscrivons a la 1ère analyse ci-dessus postée par Semono.
Ne prenons pas tous les opposants pour des imbéciles. Aucun n’être humain n’a le monopole ni de la science, ni de la loi, ni de a force.
Sassou et les mafias qui le soutiennent croient detenir ces monopoles.
Donnons leur raison dans leurs croyances.
Si des organizateurs aguéris se mettent véritablement à la tache, Sassou sera vaincu.
Londi et Semono je partage vos positions a 100%. Avec un adversaire comme DSN spécialiste des coups d’etat l’opposition a choisi la bonne voie et le focus actuel doit etre comment défendre nos leaders et les acquis de cette élection
Je souscris totalement à l’analyse de Félix qui est d’une pertinence sans égale. Il n’y a ni un point, ni une virgule à ajouter.
Cher Semono,
A quoi cela sert de montrer au tyran, que l’opposition peut le battre sur son propre terrain lorsqu’on sait qu’au bout du compte, il sera vainqueur. Quelle est la valeur ajoutée d’une telle entreprise ?
La Fontaine disait, »en toute chose, il faut considerer la fin ».
Et Mr Félix BANKOUNDA MPELE participe lui à quoi depuis que Sassou pilonne ce pays il y a de cela près de 50 ans?????
Chers amis,
Nous aurions pu mieux tenir avec le schéma du Burkina Faso, au lieu d’accepter/cautionner cette maudite constitution, nous l’avons désormais avec nous, hélas !!
Le schéma du Burkina était pris comme la voie universelle, comprise par tous, défendable. Aujourd’hui, le tyran fait ce qu’il veut, utilise de façon disproportionnée les moyens militaires pour tuer celui là même qui les a acquis, le contribuable congolais. Il dansait avant-hier à oyo (voir Youtube), pour célébrer sa »victoire », même quand il sait qu’il n’a pas gagné. Est-il vraiment équilibré cet homme ???
Comme il ne pouvait être autrement, le nouveau SCANDALE MONDIAL des papiers de PANAMA recouvre en son sein, la très lugubre famille d’oyo et associés avec kiki et itoua bruno entre autres….
c’est pour çà aussi que le pouvoir ne pouvait se perdre, parce que les poursuites envers cette famille sont aussi d’ordres MONDIALES.
Première démission suite au SCANDALE MONDIAL des papiers de PANAMA.Le premier ministre ISLANDAIS impliqué dans ce scandale comme kiki et itoua vient de démissionner de son poste.
Mr Oko ngakala le procureur d’oyo devrait s’y mettre pour convoquer ses parents!!! Sinon, attendez-vous aux poursuites par le FBI qui s’occupe du dossier.Eux ne sont pas sous les ordres de sassou nguesso.
@Viens voir les comédiens,
j’accepte que vous ayez des exigences personnelles sur certains propos ou vidéos de Mokoko même si vous ne le citez pas mais je puis vous affirmer que vous n’avez pas le mandat de parler en mon nom. Je n’ai jamais considéré que l’origine géographique devait déterminer les convictions politiques. Penser et agir ainsi ne fait pas avancer la lutte du peuple. Comme le disait un type célèbre, il y a fort longtemps, « Que celui qui n’a jamais péché lui lance la première pierre ». Si Sassou a su rester autant de temps au pouvoir c’est parce qu’il a su jouer avec des théories fumeuses de tribalisme ou régionalisme qui ne sont que des coquilles vides. Diviser pour mieux régner, n’est-ce pas ? Le nord n’est pas mieux loti que le sud, tout le monde sait. En quoi ces populations ont-elles bénéficié des largesses de Sassou.
Je ne veux pas être aliéné par des concepts introduits par le colon pour mieux nous montrer que l’on n’était pas encore entré dans l’Histoire. En Europe, les politiques parlent de provinces, de groupes de pensée et de tribu.
Nous devons réfléchir aux voies et moyens de sortir le pays de cette ornière et se tourner vers un passé revendicateur quand il faut se battre. Critiquer l’opposition c’est affaiblir le combat que le peuple mène. Vous demandiez des explications sur « réglement en famille ? », comprendriez-vous qu’un membre de votre famille emprisonne à tour de bras vos amis et collaborateurs ?
mais pour vous quelle est la vrai strategies pour faire patir sassou nguesso du pouvoir sassou est soutenue par la France vous aussi vous ete en France que avez vous faite pour que la France reforme sa politique africaine comme la fait les anglais aujourdh’ui l’afrique qui marche est anglophone aujourd’hui il faut aider cette opposition qui souffre l’opposition est seul ni OUA ni la communaute’ dite international ne fait rien pour le congo or lors de la crise de cote d’ivoire nous avons vue sakozy parcourire l’afrique pour demander de respecte les resulta des elections ivoiriene mais pour le congo la France na que amis pour sassou nguesso le dictateur qui tue sont propre peuple parce que il a le manda de la France pour tue donc l’opposition congolais est tres forte pour le moment parce que il est seul
Lire :parler de provinces … et non de tribu
Pourquoi devrions-nous même répondre, NOUS, en revanche, aux secondes interrogations émotionnelles?
Que c’est beau, la démocratie à l’occidental sans ce genre de canons!
Soyez libres d’opiner_
… voir les musiciens, voir les magiciens;
Rire, rire bien. ~
Il y a beaucoup de gens de sassou qui s’insurgent ici dans les forums pour essayer de nous détourné ailleurs.C’est bien beau de le savoir.Moi je m’en fiche bonnement de leur commentaires.
En lisant cet article, j’ai comme l’impression que l’auteur est coupé des réalités de la vie politique du moment au Congo. L’auteur déclare que « Sans compter que la position première de l’opposition avait le soutien de la Communauté internationale, l’Union européenne » Cette soi-disant communauté internationale a autorisé le changement de la constitution. Je conviens avec l’auteur quand il affirme que El Sas n’a pas changé de constitution pour mettre la « tartine » sur la table et demander aux enfants de la manger.
Toutes les deux options que l’auteur décrit avaient aussi été passées en revue du côté du pouvoir. Les chances que l’opposition l’emportait en optant pour l’une des deux options étaient moindres.
Nous rappelons à l’auteur que le pouvoir avait fabriqué des figurants (Kignoumbi, Ngangious, Mboussi Nguoari) qui se disaient aussi de l’opposition, ils avaient la mission d’accepter et de reconnaitre leurs défaites, ce qui a été d’ailleurs fait.
Ainsi dit, Si les 5 se retiraient, les 3 qui se disent aussi de l’opposition restaient…..Qui est ce qui avait le pouvoir de leur interdire cela (dans le cas d’espèce, la constitution de 2002 ne prévoyant pas de statut pour l’opposition). Le groupe de 5 avait bien fait de se présenter à cette élection, c’était l’option la plus adaptee….et on a vu comment le soi-disant populaire Sassou a été battu. Nous avons tous constaté la fraude hélas.
Sauf que l’on débarque tout droit de « Jupiter », il est clair que le peuple congolais fait face à un homme qui défie toute les lois de droit, et qui n’hésite pas à tirer sur son peuple en cas de….. Il en a fait la démonstration à plusieurs reprises. Que faire maintenant que la victoire du peuple a été volée .Je sais qu’il est difficile de trouver un livre de droit, de science politique ou de sociologie qui traite avec minutie de telles situations pour en faire facilement un « copier-coller » à la « Moudoudou », on aurait toutefois aimé que de notre éminent constitutionnaliste nous propose des éléments de réponses face a la crise post-électorale qui frappe déjà notre magnifique pays.
Mon frère Bakounda Mpélé, je te félicite d’abord pour la qualité de ton écriture et la pertinence de tes écrits. Cependant je vais à l’opposé de de ton point de vue. De la participation de l’opposition à l’élection présidentielle: ne pas y aller eût été ouvrir le boulevard au dictateur DSN. En revanche en y participant, y compris le recours de Guy Parfait Kolélas au près de la Cour Constitutionnelle, cela a eu pour effet de montrer si tant qu’il y ait eu doute, le vrai visage du régime de Brazzaville. Son hold up électoral aura été une vraie sinécure. Non, la politique de la chaise vide n’a pas payé depuis 2002, il fallait battre le régime à son jeu. Ce n’est même pas sur un tapis vert que le dictateur a gagné. L’avenir nous en dira davantage…
Maintenant concernant l’avenir de l’opposition et directement de la démocratie au Congo, il est de notre responsabilité à tous de nous engager de quelque manière que ce soit. La lutte sur place est très très difficile. Alors je tire mon chapeau à tous les leaders de l’IDC-FROCAD pour leur courage. Pour ceux qui ont des attaches avec le Pool comme moi, les nuits ont été et sont encore très difficiles. Mais je tombe pas dans la facilité dans laquelle le dictateur veut nous plonger : haïr les ressortissants de la Cuvette, les Mbochis en particulier. Non, je n’ai aucune haine envers mes frères, bien au contraire seul l’amour me guide. Ma souffrance est là pesante; néanmoins, je suis convaincu qu’ensemble un jour, nous bâtirons le Congo solidaire, uni et prospère dont nous rêvons tous.
Mon frère Bakounda Mpélé, continue de nous écrire de beaux articles.
Merci
Je voudrai faire une petite remarque, face aux assertions de Mr MPELE . Je ne peux pas condamner la stratégie de l’opposition , ayant opté pour la participation au processus électoral présidentiel .Certes , en amont , il aurait fallu que le fichier électoral soit réactualisé , et que l’opposition devait faire partie de la Commission électorale indépendante ; tous ces préalables fondamentaux malheureusement, n’avaient pas été respectés. A cela s’est ajouté la forfaiture et la triche à grande échelle que nous avons connues . Dans ce système de pouvoir , on constate que le ridicule ne tue , car sans gêne , on nous balance des résultats farfelus qui dépassent toute logique et tout entendement ; ceci , à 01heure du matin .
A « je suis Congo Sud »
Je viens moi aussi de lire la réflexion de Mr Bankounda, puisque, avec plaisir, je lis tous ses papiers. Je ne suis pas sûr par contre que ce soit le cas pour vous, sinon vous ne vous serez pas permis certaines affirmations, pour ne pas dire bêtises.
Tout d’abord, je pense que dès la première ligne, l’auteur est très prudent et relativise, même si par la suite il exprime son choix. En disant que nul ne sait comment se terminera la crise présidentielle, il veut dire par là que même si l’opposition est en difficulté « conjoncturellement », le match n’est pas encore terminé. c’est comme-ça comme je l’ai compris.
Dire ensuite que l’auteur est coupé des réalités parce que c’est, selon vous, « cette communauté internationale qui a autorisé le changement de Constitution », cela n’engage que vous puisque vous ne citez aucun pays qui a reconnu le changement! La France elle-même, puisque vous pensez peut-être à elle, si par la bourde de Hollande a semblé l’admettre, était plutôt revenue sur sa position affirmée, et qui a été encore solennellement rappelée par le nouveau ministre des Affaires étrangères lors de l’investiture du président Centrafricain « La France n’accepte pas les changements de Constitution pour permettre aux personnes qui sont depuis des décennies au pouvoir de continuer à y rester »! Tous ceux qui ont suivi cette réponse de Jean-Marc Ayrault savent qu’il la donne exactement « A propos du Congo »! Et c’est il y a une petite semaine seulement, en terre africaine, et alors que Sassou était présent! Alors, qui est coupé de la réalité! L’un de vous deux, mais certainement pas lui!
Dire ou apprendre à l’auteur que le pouvoir avait fabriqué des figurants, cela veut dire que vous ne le lisez pas puisqu’il a fait au moins deux réflexions intéressantes sur ces figurants, et précisément Kignoumbi que vous citez. Tenez donc, lisez son papier ici et dans d’autres sites sur « KKM, l’éternel et invétéré ‘idiot dur roi’ « . Le titre lui-même est déjà très évocateur et significatif.
« Que faire maintenant que la victoire du peuple a été volé ». C’est là que se trouve, à mon sens, l’intérêt de l’analyse de M. Bankounda qui dit que cela était attendu à partir de ce qui s’est passé en septembre-octobre et que cela ne valait peut-être pas la peine de payer aussi gros, en lui offrant sur un plateau la légitimité constitutionnelle…
les con-golais-de-merde, toujours dans des longs discours pour ne rien fair et dire; de l’auteur aux intervenants. Ayez le courage d’affronter l’occupant (sassou) arrêtez vos discours à la con…
peuples arrêtons d’êtres naïfs qui est réellement opposants dans notre pays ? c’est seul Mokoko , car Parfait kolélas ,okombi ,munari et Tsaty Mabiala craignent pour les richesses qu’ils ont ramasser grâce à sassou , cependant ces 4 escrocs sont pas devenus milliardaires par la magie ? peuples de la diaspora n’attends pas la communauté internationale , c’est à nous de nous organisés sur paris , pour dénoncer la complicité des officiels français ! Face aux comportement bestiaux de sassou !!!
A ceux de la diaspora qui vivent en france, si j’étais à votre place, je serai un criminel pour un seul but de détruire l’économie française par tout les moyens: Vols, braquages, escroqueries et autres… Pour ceux qui le font: BRAVOS les GARS.
LE POUVOIR DE SASSOU ,OU LA SURVIE DU MENSONGE .Proférer des menaces et les concrétiser sous les prétextes des reproches fallacieux,ne renforce nullement l’unité nationale .LA SEMPITERNELLE question de division refait surplace , au vu de ce terrorisme d’Etat .
Un sondage sur cette question , aura tous les suffrages , en faveur de la balkanisation .Cette posture de repli de soi , est humaine ,car le bonheur de vivre ensemble ne peut être la suite infinie des excuses des fautes des autres .
SASSOU a détruit complètement l’âme des congolais ou , de ce qui en restait .Jouer sur les antagonismes récurrents entre les tribus , pour asservir la population à des instincts sataniques de sauvegarde de pouvoir , est mortifère en terme de cohésion nationale .
Congo , un pays d’où la nation n’émerge pas , en raison d’absence d’une adéquation du destin commun .Le climat politique nous divise plus qu’il nous réunit .
MANIFESTONS DEVANT L’ELYSEE POUR EXPRIMER NOTRE MECONTENTEMENT FACE AU SILENCE DU PAYS DIT « DES DROITS DE L’HOMME » AU MOMENT OU SON VALET BOMBARDE A NOUVEAU LES POPULATIONS DU POOL
Si le dictateur Sassou se maintient depuis tant d’années au pouvoir, écrasant la population congolaise sous le poids de ses crimes, ce n’est pas parce que ses opposants ne lui tiennent pas un discours fort, bien au contraire, mais tout simplement parce que leurs actions sont FAIBLES…
A force d’articles et de discours, les Congolais croient qu’ils pourront se libérer de la dictature rien que par des « si » et par diverses incantations…
Comme on dit dans mon quartier « lumputu luingui lu zôzanka… » (traduction : trop de discours et de verbiages).
Le dictateur n’excellant pas dans le discours, fait simple, IL AGIT…
Non pas que je dédaigne la réflexion et le partage des idées (chose que je suis d’ailleurs en train de faire en ce moment…) mais je pense que cette démarche doit réellement s’accompagner d’ACTIONS.
Hemingway, Amilcar Cabral, Georges Orwell et bien d’autres l’avaient bien compris en leur temps…La PENSEE doit être SUIVIE par l’ACTION !!!
Beaucoup veulent du changement sans prendre de RISQUES… Donc ils se taisent et attendent que d’autres les délivrent des griffes de la dictature…ça ne marche pas comme ça !!!
L’action n’est pas forcément militaire, elle peut se faire à divers niveaux et sous diverses formes: collecte, analyse et diffusion d’informations (politiques, militaires, economiques, strategiques, etc.), de sabotage, et j’en passe… Il faut rendre la VIE DURE à cette dictature…EXPOSER son vrai visage autant que possible…
CHERS COMPATRIOTES AGISSONS !!!
En effet cher Mwana Congo, l’action est faible.
En 1999, l’action de la rebellion etait forte, le tyrant a appelé pour négocier sous la pression de Chirac et Bongo, qui lui (Bongo) l’avait aidé, même si les autres avaient négocié pour des petits grades en laissant le gros morceau au tyran. Cette fois-ci, il faut demander son départ.
Ce monsieur est déconnecté ;lui qui est vraiment intelligent qu’il vienne prendre le pouvoir ici au lieu d’attendre son RMI en France et écrire des long discours vide de réalisme sur internet
PRÉSIDENTIELLE DU 20 MARS.
L’Union Européenne « met en question la crédibilité des résultats » et dénonce les violences.
L’UE reste sur sa ligne de fermeté par rapport aux irrégularités constatées lors de cette élection marquée par des « sérieuses insuffisances de la gouvernance électorale » et continue de fustiger « le processus post-électoral » marqué par « des atteintes aux droits de l’homme, arrestations et intimidations de l’opposition et des médias.
Reste maintenant que la France emboîte le pas pour mettre sassou HORS D’ÉTAT DE NUIRE à la nouvelle prise de conscience de la RÉELLE DÉMOCRATIE NAISSANTE au Congo Brazzaville incarnée par la NOUVELLE MAJORITÉ RÉPUBLICAINE qui a largement gagnée le dernier scrutin présidentiel.
Peuple congolais TOUS derrière la Plateforme Républicaine IDC-FROCAD-J3M pour la RENAISSANCE DU CONGO NOUVEAU.
Article très intéressant, mais je pense que tous comptes faits, la stratégie de la participation était meilleure que celle de la chaise vide parce qu’elle a montré l’assise de l’opposition dans le pays et l’impopularité de Nguesso et sa clique. Cette stratégie oblige Sassou à frauder et à voler la victoire du peuple qui éventuellement finira un jour à vaincre ses peurs. Pensez-y Mr. Mpele, si l’opposition n’avait pas participé, Sassou et son gang auraient-ils eu besoin de supprimer toutes les communications et montrer aux yeux du monde entier qu’un hold-up électoral avait lieu au Congo? Les observateurs de l’UA et de l’OIF, d’habitude si complaisants avec les dictateurs n’auraient-ils pas accordé un blanc-seing à Sassou plutôt que de se taire pour ne pas exprimer leur gène (Pour rappel Ngakosso a écopé d’une fin de non-recevoir à Addis Abeba et Kafando n’a toujours pas publié son rapport)?
Au Sénégal, Abdou Diouf trichait et volait ses victoires à l’opposition jusqu’à ce qu’un jour l’amplitude de la vague du Sopi de Wade et la détermination des sénégalais l’obligent à reconnaitre sa défaite.
Je crois donc que la stratégie de participation finira un jour par payer quand bien même son efficacité est quelque peu émoussée par l’insincérité des opposants qui, à l’image de Parfait Kolelas ne mordent que trop vite aux appâts de l’immonde tricheur.
Le pétrole congolais s’évapore dans les paradis fiscaux!
Panama papers!!!
Cette mise en cause, preuve à l’appui vient-elle de l’opposition congolaise?
Bien sûr que non!
Ceci explique cela, nous comprenons aisément pourquoi la société congolaise dans sa majorité s’appauvrit au bénéfice d’une petite minorité.
Nous assistons à une course illicite effrénée à la richesse du clan ethno -tribale au pouvoir!
Avec un bilan économique catastrophique en 32 ans de pouvoir et tous les bagages de scandales humains et économico- financiers, Comment ou par quelle opération peut-on gagner une élection présidentielle au premier tour avec 60%?
C’est à croire que le peuple congolais est devenu Zoba, mouton au point de mériter ses dirigeants!!!
En réalité le peuple congolais à exprimer clairement son choix pour l’intégrité, la morale et la bonne gestion de la chose publique, en se rangeant en masse derrière la candidat « général Mokoko ».
Par ailleurs, Je dénonce avec vigueur la mise en résidence surveillée du général Mokoko, les arrestations arbitraires des opposants politiques simplement par délits d’opinions, les bombardements et les tueries de masse dans la région du pool.
L´incitation par la police tribale des déplacements des populations du sud de la ville de Brazzaville.
En réalité, Nous assistons malheureusement à un crime contre l’humanité!
Par ailleurs, Les résultats de la CTE de l’opposition entière sur 85% des procès verbaux, exceptés ceux du nord nous donnent ceci:
Kolelas 28,1%;
Mokoko 26,7%;
Tsaty. 19%
Okombi. 12%
Sassou. 8%
Par projection sur les votes du nord et compte tenu du vote ethnique qui est une réalité congolaise, Mokoko qui a réussi l’unanimité du Nord au sud et de l’est à l’ouest serait Vainqueur indiscutable de cette élection.
À tout point de vue, ce résultat sera confirmé par les résultats finaux de la CTE.
Par conséquent, L’IDC-Frocad par souci de concorde et respect de l’accord signé par les 5 candidats devrait continuer de s’exprimer par l’intermédiaire du coordonnateur des deux plates-formes en la personne du ministre Bowao qui fait un travail exceptionnel.
De cette façon, toute cacophonie ou confusion verbale pourra être évité à l’avenir pour l’honneur et la crédibilité de l’opposition congolaise.
Demander une désobéissance civile pacifique à la population congolaise pour défendre ses droits ne peut en aucun cas, être assimilé à l’envoi de cette dernière à l’abattoir sauf démagogie.
La dernière journée réussie de la désobéissance civile, le prouve de façon claire sur toute l’étendue du territoire national.
Il faut être d’une naïveté confondante comme Mwaziba ( lui, qui en toute arrogance et d’un revers de main envoie paître « je suis Congo sud » coupable de dire des bêtises), pour qualifier de « bourde » la sortie parfaitement francafricaine du PR Hollande, sur laquelle, il serait, bon prince, revenu, position par ailleurs « solennellement réaffirmée » par le PM lors de son voyage éclair en terre Centrafricaine ». Mwaziba savoure la sucette que vient de lui tendre Ayrault. Un grand enfant.
Ne doutant de rien, il poursuit d’un ton docte car il faut pourfendre « Je suis Congo sud » : Vous ne citez aucun pays qui ait accepté le changement.
On croit rêver : le Cameroun, l’Angola, la Guinée Equatoriale, le Gabon, l’Afrique du sud, lui ont adressé leurs chaleureuses félicitations . Le despote à été reçu à Bangui, au Niger, au Benin. Gageons que l’UA, ce syndicat de dictateurs lui donnera son onction sous peu. Il le sait. Il en est un membre éminent et cela ne fait que 32 ans que ça dure.
L’UE, n’en deplaise Mwaziba, vient de prendre acte du vote organisé dans des conditions « peu démocratiques » au Congo et espère que les législatives à venir seront plus democratiques…
Alors qui de « Je suis Congo sud » à Mwaziba est coupé des réalités ?
En réalité , la solution à nos problèmes jaillira du génie de notre peuple. Le problème est que ce peuple est introuvable.
Félicitations pour votre texte monsieur Bankounda Mpele (d’autant que vous avez pris la précaution de préciser qu’il « était trop tôt pour faire le bilan du choix de l’opposition ou d’une certaine opposition » ce qui apporte reéquilibre votre texte par rapport à vos propres choix)
Attention, Attention, Congo-liberty
Vite un article sur l’annonce du faux procureur sur l’arrestation du coordonnateur de la plateforme IDCFROCAD.
Nous attendions de lui des annonces sur l’arrestation de sassou, kiki, itoua jean bruno et autres sur tous les scandales mondiaux ou ils font parti, mais le nain d’oyo at alentours contre toute attente annonce tout ce qu’ils savent faire: Allez contre le sens de l’histoire du progrès.
à TOUS ENSEMBLE AVEC BOWAO,
Dieu a exaucé ta prière apparemment! Je viens de noter un article de ce même auteur aujourd’hui sur le site de Dac-presse.com. Article intitulé « Plus que jamais petit procureur, Oko Ngakala le procureur du ridicule et de la honte ». Très intéressant article!