PROCES DES DISPARUS DU BEACH : Déclaration des avocats au Tribunal de Grande Instance de Paris , ce 13 mai 2016

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L’affaire du Beach, l’arbre qui montre la forêt.Par Benjamin TOUNGAMANI

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31 réponses à PROCES DES DISPARUS DU BEACH : Déclaration des avocats au Tribunal de Grande Instance de Paris , ce 13 mai 2016

  1. LE CONGO2016 dit :

    NOUS DEVRONS TOUT FAIRE POUR DÉPLACER, CE PROCÈS DES DISPARUS DU BEACH. LA France BLOQUE, EN PASSANT PAR UN CERTAINS NOMBRE DE RECOURS.

  2. DAVID dit :

    Ce diable de Sassou et sa gang ne peuvent pas se sauver. La france avec qui ils ont organiser le projet du crime sur des populations congolaises doit, comme son prefet Sassou, repondrede ces crimes.

    La procedure de france traine parce que c est la france. Parce que c est en france. Pensons a travailler avec la justice americaine. Avec les USA Sassou viendra au tribunal meme dans ses habits d usurpateur.

    LA RESISTANCE CONTINUE

  3. Boite_A_Idees dit :

    Aux congolais de la RÉSISTANCE contre la dictature de Sassou !!!!!
    – Réveillons-nous pour toujours, peu importe le temps que cela prendra afin de sauver notre
    pays qui nous est si cher.
    – Unissons nous solidement autour des idées, initiatives et surtout des actes concrets pour plier
    ce régime dictatorial de Sassou.
    – Évitons ou arrêtons les querelles ou polémiques inutiles, mais fonctionnons en symbiose avec
    la notion de COMPLÉMENTARITÉ où les bonnes initiatives doivent être améliorées au lieu de
    les détruire.
    – La Diaspora congolaise doit prendre la relève, le relai du travail énorme accompli par les vrais
    opposants de l’IDC-FROCAD au pays. Même si Sassou bloque leurs mouvements, nous,
    diaspora, nous continuons la résistance en posant des actes jusqu’à leur libération et celle du
    pays tout entier.
    – Participons toujours en masse avec efficacité sur n’importe quelle opération de nature à nuire
    et asphyxier le régime du dictateur ( Ex: c’est le cas pour la plainte des disparus du beach )
    – Il est temps et impératif que la Diaspora puisse s’organiser en mettant en place une GRANDE
    STRUCTURE COMMUNE RESPONSABLE qui va représenter l’opposition à l’étranger, donc une
    sorte de l’IDC-FROCAD de la Diaspora. Cela suppose de penser à son mécanisme de
    fonctionnement, financement, ses objectifs, son plan d’action, etc.
    == SEULE LA LUTTE LIBÈRE ET ELLE VA CONTINUER JUSQU’À LA VICTOIRE FINALE: ==
    === L’ ÉRADICATION DU RÉGIME DE SASSOU ===

  4. Anonyme dit :

    Boite_A_Idees dit

    « – Il est temps et impératif que la Diaspora puisse s’organiser en mettant en place une GRANDE
    STRUCTURE COMMUNE RESPONSABLE qui va représenter l’opposition à l’étranger, »

    C’est aussi mon souhait le plus chère

  5. Guy Grenardin MILANDOU dit :

    En son temps , le CONGO avait organisé une parodie de justice concernant LES DISPARUS DU BEACH . c’était un procès qui n’en était pas un , car organisé et orienté par le pouvoir en place , dans la mesure où au CONGO -BRAZZAVILLE , la justice n’est pas indépendante .Aujourd’hui à PARIS se déroule CE PROCES des disparus du beach , qui je l’espère fera toute la lumière sur ce massacre , et aboutira sur des peines à l’endroit des auteurs de ces exactions ; pourvu que le politique français n’actionne pas son levier interventionniste tendant à bloquer la vérité.

    LES DISPRUS DU BEACH , me font penser aux DISPRUS DU DC10 D’UTA , le mardi 19 Septembre 1989 dans LE TENERE . Les auteurs de cet attentat terroriste sont bien connus , car certains ont été tués et d’autres courent toujours et son sont toujours au pouvoir . Curieusement , quand l’ANNIVERSIARE DE CET ATTENTAT ARRIVE , aucun média français n’évoque ce triste évènement ; et pourquoi ?

  6. le fils du pays dit :

    Nombreux de Congolais sont toujours confondus.Ils ne savent pas qui est leur vrai ennemi,leur vrai oppresseur.
    Je le reitere encore que Mr Denis Sassou n’est qu’un detail c’est un serviteur de l’empire français qui l’emploie et ses crimes de tous genres sont les crimes de la france.
    Il faut chasser la france du Congo par la force des canons comme l’ont fait les Algeriens sinon il n’aura pas de paix ni progrès au Congo.Si les Congolais ne font pas sauter le verrou qui est ce système mise en place par la france qui perpétue la colonisation,la france aura toujours les Denis(une tactique caméléon tantôt un insider tant un outsider) pour mettre ou remplacer pour faire fonctionner son schema colonial.Les Congolais doivent prendre leur courage entre deux mains et arracher leur indépendance et leur liberté.C’est par le feu des canons qu’on vire les oppresseurs.

  7. JDM dit :

    Moungalla , le griot de la repubique des gángsters du Oyoland octroie les droits de donner s’exprimer sur le gansterisme de son clan mafieux. Heureusement que nous avons des personnes comme Mabanckou qui redonnent aux Congolais la fierté d’appartenir à ce Beau pays, car en ce moment precis le Congo est vu comme le pays de la mediocrité , le pays des crimes du beach, le pays qui a inventé l’election à  » huit clos » le pays de l’immoralité, un pays ou l’adulter, le crime, le vol, et l’inventé reviennent le mode vie par excellence. Ou vont-ils vivre à la fin du reigne l’imposture? Qu’ils sachent que nous allons les traquer comme les Nazis. Moungalla doit declarer ses biens ainsi que tous ses amis pilleurs, d’ailleurs pour le procureur nenquette pas sur l’origine des biens de tous les C adres bidons du Congo en France?

  8. Mbia dit :

    L’affaire du Beach, l’arbre qui montre la forêt. Merci frère Benjamin TOUNGAMANI. Tu as toujours savoir agir en conséquence. Tu nous a toujours montré la voie, l’action judicieuses, concrètes à suivre pour faire place nette.Nous congolais habituer aux discussions inutiles t’avons toujours compris. Dabira et son chef Sassou Nguessou et cliques savent ce qu’ils veulent. Il veulent gagner le temps, distraire le monde. Ne leur laissons pas de nouveau la chance. Aujourd’hui, tous les conscients de leur devoir et responsabilité doivent exiger le départ de Sassou et clique dans le cadre juridique. Ne perdez plus le temps à parler des élections que Seassou n’à d’ailleurs pas gagnées. Et le le monde entier le sait.Sassou Nguesso malgrés les crimes multiples, génocides, biens mal acquis, se permet au su du monde entier d’aller bombarder les pauvres habitants du Pool. Il veut encore d’autres disparus du du Beach: Congolais de la diaspora, oppsants intérieurs, nous devrons tabler notre lutte pour le départ de Sassou et clique jusqu’à leur arrestation et emprissonnement à vie à cause des disparus de Beach, Génocide des population dans le Poolet autres crimes contre l’humanité occassionnés par Sassou et clique.
    Aucun pays au monde ne peut se permettre d’avoir un assassin, voleur, violeur, génocidaire comme président. Il faut exiger le départ de Sassou Nguesso, auteur du génocide des tueries actuels et aussi des massacres, génocides ulterieurs, des biens mal acquis. L’affaire des disparus du Beach est par exemple une tuerie collective orchestrée par Sassou Nguesso et les hauts responsables d’État, qui s’est déroulée entre le 5 et le 14 mai 1999 à Brazzaville, suite à l’attaque des quartiers sud, puis la guerre du Pool, Bouenza. Dans les temps Sassou Nguesso, s’était aussi servi du prétexte de traquer les Ninjas, de Ntoumi, fondé, financé par lui pour aller semer la mort dans les quarties sud et le Pool, bombarder pendant des mois les localités du Pool, obliger les populations inocentes de se cacher dans les forêts.Voici Sassou Nguesso et ses complices Pierre Oba,Nduengué, Dominique Okemba, Christel Sassou Nguesso etc recommencer le génocide des populations du Pool, traquer les opposants, semer la terreur au Congo et en faire une prison ouverte. Le monde entier doit condamner et s’unir pour aller contre le génocide, les droits de l’homme bafoués.
    http://mwinda.org/fr/actualites/actualites-a-la-une/actualites/414-la-strategie-criminelle-de-sassou-paie-kolelas-hisse-le-drapeau-blanc-et-demande-un-cessez-le-feu
    Sassou Nguesso est un dictateur génocidaire, terroriste international. S’il faut bien analyser les faits, il ya fort à parier que le tyran du Congo, se cache derrières les attentats de Bruxelles du 22 mars dernier; comme il l’était en septembre 1989 avec l’avion C10 d’UTA du vol UTA 772 Brazzaville – Roissy;afin de mieux détourner l’attention du monde sur le hold up électoral du 20 Mars dont la victoire du peuple Congolais était volée par Sassou Nguesso. En effet, la Cour constitutionnelle congolaise a validé le lundi; dans la nuit du 22 au 23 Mars , la soit disant victoire de Denis Sassou-Nguesso à la présidentielle. « Les attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles dans la Région de Bruxelles-Capitale et dans la province du Brabant flamand, en Belgique, désignent une série de trois attentats-suicide à la bombe : deux à l’aéroport de Bruxelles à Zaventem et le troisième à Bruxelles, dans une rame du métro roulant dans un tunnel proche de la station Maelbeek, dans le quartier européen. Le bilan définitif fait état de 32 morts (hors kamikazes) et 340 blessés ». Après avoir massacré les populations congolaises le 20 octobre 2015, le dictateur Sassou-Nguesso dont le régime use du terrorisme d’état pour embastiller et torturer ses opposants, http://brazzanews.fr/?p=12214
    http://brazzanews.fr/?p=15299
    La relance de la resistance pacifique du peuple congolais doit continuer et prendre un nouveau élan plus fort jusqu’à la victoire définitive.
    crimes contre l’humanité du Président Sassou-Nguesso au Congo-Brazzaville
    Les bombardements dans le Pool font rages. « La liste des victimes de Denis Sassou Nguesso est grande ne sont pas récents: entre les crimes politiques, les crimes rituels (sorcellerie, fétichisme, franc-maçonnerie, magie noire) »
    Sassou Nguesso et sa clique sont le mal absolu du Congo. Sassou Nguesso et sa clique ne mérite autre chos que la prison à vie.
    En  » 1997, M. Denis Sassou-Nguesso après un coup d’état très sanglant
    s’autoproclame Président en octobre 1997. En 1998, les miliciens de M. Lissouba, retirés dans les régions du Sud, en particulier dans le Pool et au Niari, mènent une certaine résistance. En parlera des miliciens Ninja; à leur tête le Pasteur Ntumi au début de l’année 1999, après le massacre des miliciens de Sassou Nguesso dans les quartiers sud de Brazzaville. Au lieu de négocier avec les résistants, et avec les intrigues dont il toujours fait preuve,Sassou Nguesso en profite pour lancer son fameux plan « Mouébara »pour aller commettre en décembre 1998,le premier génocide dans les quartiers sud de Brazzaville et ensuite de 1999 à 2007 dans la région du Pool.En tout cela s’ajoute aussi « l’affaire des disparus du Beach est une tuerie collective orchestrée par des hauts responsables d’État, qui s’est déroulée entre le 5 et le 14 mai 1999 au débarcadère fluvial de Brazzaville dit Beach de Brazzaville en République du Congo sous la présidence du général Denis Sassou-Nguesso arrivé au pouvoir deux ans plus tôt à la suite d’un violent coup d’état militaire en 1997. »
    https://www.opinion-internationale.com/2015/07/29/exclu-lourds-soupcons-sur-des-crimes-contre-lhumanite-du-president-sassou-nguesso-au-congo-brazzaville_36379.html
    Les crimes de Sassou Nguesso
     » 1)- Les premières fosses communes : 1970
    Marien Ngouabi, Yhombi-Opango et Sassou Nguesso sont des criminels associés. En mars 1970, sous la présidence de Marien Ngouabi, les lieutenant Kinganga et Capitaine Poignet fomentent un coup d’Etat qui échoue. Poignet s’enfuit par Kinshasa. Kinganga est attrapé vivant. Au lieu d’être condamné seul, Kinganga est, sous les ordres du trio, massacré avec quarante innocents : hommes, femmes et enfants qui se rendaient de bon matin au travail ou à l’école. Ceux-ci sont sauvagement abattus dans la cour intérieure de l’Immeuble de la Radio, et précipités dans une fosse commune au cimetière de la Tsiémé. Les quarante malheureux ont été fusillés parce qu’ils avaient commis le crime politique à l’ethnie du fauteur du coup d’Etat, le lieutenant Kinganga. C’est un véritable génocide et un pogrome signés par Sassou Nguesso, Yhombi-Opango et Marien Ngouabi.
    4)- Le pogrome de février 1978
    Sassou Nguesso demeurent seul avec Yhombi-Opango, après la mort de Marien Ngouabi. Mais les exécutions publiques continuent. Ainsi, après l’exécution de Massamba-Debat, sont arrêtés onze jeunes jeunes gens dont dix sont candamnés à mort et immédiatement exécutés pour des raisons religieuses et appartenance à l’ethnie Lari ou Bakongo. On les accusait d’avoir organisé des cérémonies religieuses pour que Massamba-Debat assassine sans peine le président Marien Ngouabi. Sassou Nguesso, maître des opérations, fit torturer les malheureux dont certains ont été passés vivants sous un engin militaire blindé qui les a laminés, broyés comme une pâte à modeler. Ainsi Sassou Nguesso est l’un des auteurs de génocide les mieux typés parmi les hommes puissants du Congo. »
    https://www.facebook.com/zengamambu.congobrazzaville/posts/485804994935284?comment_tracking={%22tn%22%3A%22O%22}
    Aucun pays au monde ne peut se permettre d’avoir un assassin, voleur, violeur, génocidaire comme président. Il faut exiger le départ de Sassou Nguesso, auteur du génocide des tueries actuels et aussi des massacres, génocides ulterieurs, des biens mal acquis. L’affaire des disparus du Beach est par exemple une tuerie collective orchestrée par Sassou Nguesso et les hauts responsables d’État, qui s’est déroulée entre le 5 et le 14 mai 1999 à Brazzaville, suite à l’attaque des quartiers sud, puis la guerre du Pool, Bouenza. Dans les temps Sassou Nguesso, s’était aussi servi du prétexte de traquer les Ninjas, de Ntoumi, fondé, financé par lui pour aller semer la mort dans les quarties sud et le Pool, bombarder pendant des mois les localités du Pool, obliger les populations inocentes de se cacher dans les forêts.Voici Sassou Nguesso et ses complices Pierre Oba,Nduengué, Dominique Okemba, Christel Sassou Nguesso etc recommencer le génocide des populations du Pool, traquer les opposants, semer la terreur au Congo et en faire une prison ouverte.
    Le monde entier doit condamner et s’unir pour aller contre le génocide, les droits de l’homme bafoués.
    Tout le peuple du Congo doit prendre conscience. Il faut énergiquement condamner  » la 2e opération d’épuration ethnique dans le Pool, ainsi que l’arrestation des opposants, la terreur de tout genre.Que tout le monde se réunissent. Que tous les efforts soient conjugués par mettre fin au règne de Sassou Nguesso et son régime.
    Sassou Nguesso et sa clique sont le mal absolu du Congo. Sassou Nguesso et sa clique ne mérite autre chose que la prison à vie à la CPI.
    http://esbuzz.net/trends/watch/vid88SNnjT5OzS5c
    http://www.gabonlibre.com/Revelations-accablantes-sur-les-crimes-de-Sassou-Nguesso-dans-la-region-du-Pool-au-Congo-Brazzaville-1997-2003_a14055.html

  9. VAL DE NANTES dit :

    Décidément , le CONGO BRAZZA brille par des sujets nauséeux , au niveau international .Ce pays qui mérite d’être karchérisé , se doit de faire une nouvelle virginité , afin de retrouver les bancs des nations civilisées .Un pays souillé de toutes parts , où les valeurs humaines sont reléguées aux calendes grecques , au profit de l’immoralité spirituelle .
    Ce vécu nihiliste est incarné par un homme , qui s’est cru roi du CONGO , pour l’avoir géré à coups des assassinats , des intrigues des coup d’Etat , le tout auréolé par un accaparement stupéfiant des richesses nationales .
    Le CONGO s’identifie à cet homme dont la mort signifierait selon ces supporteurs alimentaires la fin de l’existence physique de celui ci .
    Leur dévotion à l’égard de notre pays est plus financière que patriotique , l’amour pour leur pays se mesure à l’instant t , des miettes reçues et se limite à la fin du règne de leur mentor .
    ILS en viennent , par réflexe tribalo alimentaire , à nier le caractère criminogène du personnage pour lequel ils ont décidé de sacrifier l’avenir politique , social , économique de notre pays .
    SASSOU a métastasé toute une génération par des anti valeurs encastrées dans le subconscient des congolais asservis.Ces anti valeurs vont déconstruire la nation congolaise pour des longues années .
    Le crime humain et le crime économique sont devenus d’une telle banalité congolaise ,qu’il y a lieu de changer complètement le logiciel mental de la société dans laquelle nous ferons vivre le congolais de demain .
    Ce sont là des tâches de restructurations psychoaffectives auxquelles nous devons nous assigner pour une meilleure harmonisation de notre idéal du mieux vivre ensemble .

  10. Mbia Mayele dit :

    L’affaire du Beach, l’arbre qui montre la forêt. Merci frère Benjamin TOUNGAMANI. Tu as toujours savoir agir en conséquence. Tu nous a toujours montré la voie, l’action judicieuses, concrètes à suivre pour faire place nette.Nous congolais habituer aux discussions inutiles t’avons toujours compris. Dabira et son chef Sassou Nguessou et cliques savent ce qu’ils veulent. Il veulent gagner le temps, distraire le monde. Ne leur laissons pas de nouveau la chance. Aujourd’hui, tous les conscients de leur devoir et responsabilité doivent exiger le départ de Sassou et clique dans le cadre juridique. Ne perdez plus le temps à parler des élections que Seassou n’à d’ailleurs pas gagnées. Et le le monde entier le sait.Sassou Nguesso malgrés les crimes multiples, génocides, biens mal acquis, se permet au su du monde entier d’aller bombarder les pauvres habitants du Pool. Il veut encore d’autres disparus du du Beach: Congolais de la diaspora, oppsants intérieurs, nous devrons tabler notre lutte pour le départ de Sassou et clique jusqu’à leur arrestation et emprissonnement à vie à cause des disparus de Beach, Génocide des population dans le Poolet autres crimes contre l’humanité occassionnés par Sassou et clique.
    Aucun pays au monde ne peut se permettre d’avoir un assassin, voleur, violeur, génocidaire comme président. Il faut exiger le départ de Sassou Nguesso, auteur du génocide des tueries actuels et aussi des massacres, génocides ulterieurs, des biens mal acquis. L’affaire des disparus du Beach est par exemple une tuerie collective orchestrée par Sassou Nguesso et les hauts responsables d’État, qui s’est déroulée entre le 5 et le 14 mai 1999 à Brazzaville, suite à l’attaque des quartiers sud, puis la guerre du Pool, Bouenza. Dans les temps Sassou Nguesso, s’était aussi servi du prétexte de traquer les Ninjas, de Ntoumi, fondé, financé par lui pour aller semer la mort dans les quarties sud et le Pool, bombarder pendant des mois les localités du Pool, obliger les populations inocentes de se cacher dans les forêts.Voici Sassou Nguesso et ses complices Pierre Oba,Nduengué, Dominique Okemba, Christel Sassou Nguesso etc recommencer le génocide des populations du Pool, traquer les opposants, semer la terreur au Congo et en faire une prison ouverte. Le monde entier doit condamner et s’unir pour aller contre le génocide, les droits de l’homme bafoués.
    http://mwinda.org/fr/actualites/actualites-a-la-une/actualites/414-la-strategie-criminelle-de-sassou-paie-kolelas-hisse-le-drapeau-blanc-et-demande-un-cessez-le-feu
    Sassou Nguesso est un dictateur génocidaire, terroriste international. S’il faut bien analyser les faits, il ya fort à parier que le tyran du Congo, se cache derrières les attentats de Bruxelles du 22 mars dernier; comme il l’était en septembre 1989 avec l’avion C10 d’UTA du vol UTA 772 Brazzaville – Roissy;afin de mieux détourner l’attention du monde sur le hold up électoral du 20 Mars dont la victoire du peuple Congolais était volée par Sassou Nguesso. En effet, la Cour constitutionnelle congolaise a validé le lundi; dans la nuit du 22 au 23 Mars , la soit disant victoire de Denis Sassou-Nguesso à la présidentielle. « Les attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles dans la Région de Bruxelles-Capitale et dans la province du Brabant flamand, en Belgique, désignent une série de trois attentats-suicide à la bombe : deux à l’aéroport de Bruxelles à Zaventem et le troisième à Bruxelles, dans une rame du métro roulant dans un tunnel proche de la station Maelbeek, dans le quartier européen. Le bilan définitif fait état de 32 morts (hors kamikazes) et 340 blessés ». Après avoir massacré les populations congolaises le 20 octobre 2015, le dictateur Sassou-Nguesso dont le régime use du terrorisme d’état pour embastiller et torturer ses opposants, http://brazzanews.fr/?p=12214
    http://brazzanews.fr/?p=15299
    La relance de la resistance pacifique du peuple congolais doit continuer et prendre un nouveau élan plus fort jusqu’à la victoire définitive.
    crimes contre l’humanité du Président Sassou-Nguesso au Congo-Brazzaville
    Les bombardements dans le Pool font rages. « La liste des victimes de Denis Sassou Nguesso est grande ne sont pas récents: entre les crimes politiques, les crimes rituels (sorcellerie, fétichisme, franc-maçonnerie, magie noire) »
    Sassou Nguesso et sa clique sont le mal absolu du Congo. Sassou Nguesso et sa clique ne mérite autre chos que la prison à vie.
    En  » 1997, M. Denis Sassou-Nguesso après un coup d’état très sanglant
    s’autoproclame Président en octobre 1997. En 1998, les miliciens de M. Lissouba, retirés dans les régions du Sud, en particulier dans le Pool et au Niari, mènent une certaine résistance. En parlera des miliciens Ninja; à leur tête le Pasteur Ntumi au début de l’année 1999, après le massacre des miliciens de Sassou Nguesso dans les quartiers sud de Brazzaville. Au lieu de négocier avec les résistants, et avec les intrigues dont il toujours fait preuve,Sassou Nguesso en profite pour lancer son fameux plan « Mouébara »pour aller commettre en décembre 1998,le premier génocide dans les quartiers sud de Brazzaville et ensuite de 1999 à 2007 dans la région du Pool.En tout cela s’ajoute aussi « l’affaire des disparus du Beach est une tuerie collective orchestrée par des hauts responsables d’État, qui s’est déroulée entre le 5 et le 14 mai 1999 au débarcadère fluvial de Brazzaville dit Beach de Brazzaville en République du Congo sous la présidence du général Denis Sassou-Nguesso arrivé au pouvoir deux ans plus tôt à la suite d’un violent coup d’état militaire en 1997. »
    https://www.opinion-internationale.com/2015/07/29/exclu-lourds-soupcons-sur-des-crimes-contre-lhumanite-du-president-sassou-nguesso-au-congo-brazzaville_36379.html
    Les crimes de Sassou Nguesso
     » 1)- Les premières fosses communes : 1970
    Marien Ngouabi, Yhombi-Opango et Sassou Nguesso sont des criminels associés. En mars 1970, sous la présidence de Marien Ngouabi, les lieutenant Kinganga et Capitaine Poignet fomentent un coup d’Etat qui échoue. Poignet s’enfuit par Kinshasa. Kinganga est attrapé vivant. Au lieu d’être condamné seul, Kinganga est, sous les ordres du trio, massacré avec quarante innocents : hommes, femmes et enfants qui se rendaient de bon matin au travail ou à l’école. Ceux-ci sont sauvagement abattus dans la cour intérieure de l’Immeuble de la Radio, et précipités dans une fosse commune au cimetière de la Tsiémé. Les quarante malheureux ont été fusillés parce qu’ils avaient commis le crime politique à l’ethnie du fauteur du coup d’Etat, le lieutenant Kinganga. C’est un véritable génocide et un pogrome signés par Sassou Nguesso, Yhombi-Opango et Marien Ngouabi.
    4)- Le pogrome de février 1978
    Sassou Nguesso demeurent seul avec Yhombi-Opango, après la mort de Marien Ngouabi. Mais les exécutions publiques continuent. Ainsi, après l’exécution de Massamba-Debat, sont arrêtés onze jeunes jeunes gens dont dix sont candamnés à mort et immédiatement exécutés pour des raisons religieuses et appartenance à l’ethnie Lari ou Bakongo. On les accusait d’avoir organisé des cérémonies religieuses pour que Massamba-Debat assassine sans peine le président Marien Ngouabi. Sassou Nguesso, maître des opérations, fit torturer les malheureux dont certains ont été passés vivants sous un engin militaire blindé qui les a laminés, broyés comme une pâte à modeler. Ainsi Sassou Nguesso est l’un des auteurs de génocide les mieux typés parmi les hommes puissants du Congo. »
    https://www.facebook.com/zengamambu.congobrazzaville/posts/485804994935284?comment_tracking={%22tn%22%3A%22O%22}
    Aucun pays au monde ne peut se permettre d’avoir un assassin, voleur, violeur, génocidaire comme président. Il faut exiger le départ de Sassou Nguesso, auteur du génocide des tueries actuels et aussi des massacres, génocides ulterieurs, des biens mal acquis. L’affaire des disparus du Beach est par exemple une tuerie collective orchestrée par Sassou Nguesso et les hauts responsables d’État, qui s’est déroulée entre le 5 et le 14 mai 1999 à Brazzaville, suite à l’attaque des quartiers sud, puis la guerre du Pool, Bouenza. Dans les temps Sassou Nguesso, s’était aussi servi du prétexte de traquer les Ninjas, de Ntoumi, fondé, financé par lui pour aller semer la mort dans les quarties sud et le Pool, bombarder pendant des mois les localités du Pool, obliger les populations inocentes de se cacher dans les forêts.Voici Sassou Nguesso et ses complices Pierre Oba,Nduengué, Dominique Okemba, Christel Sassou Nguesso etc recommencer le génocide des populations du Pool, traquer les opposants, semer la terreur au Congo et en faire une prison ouverte.
    Le monde entier doit condamner et s’unir pour aller contre le génocide, les droits de l’homme bafoués.
    Tout le peuple du Congo doit prendre conscience. Il faut énergiquement condamner  » la 2e opération d’épuration ethnique dans le Pool, ainsi que l’arrestation des opposants, la terreur de tout genre.Que tout le monde se réunissent. Que tous les efforts soient conjugués par mettre fin au règne de Sassou Nguesso et son régime.
    Sassou Nguesso et sa clique sont le mal absolu du Congo. Sassou Nguesso et sa clique ne mérite autre chose que la prison à vie à la CPI.
    http://esbuzz.net/trends/watch/vid88SNnjT5OzS5c
    http://www.gabonlibre.com/Revelations-accablantes-sur-les-crimes-de-Sassou-Nguesso-dans-la-region-du-Pool-au-Congo-Brazzaville-1997-2003_a14055.html

  11. Anonyme dit :

    VAL DE NANTES, vous avez parfaitement traduit l’état de la société Congolaise actuelle et hélas c’est ce constat amère que je e fais lorsque je me rend au pays.
    Les consciences ont été complètement pourries ceci peut expliquer aussi pour parti la difficulté à un soulèvement général pour chasser cette vermine.

  12. VAL DE NANTES dit :

    LIRE ;; de tâches de restructurations psychoaffectives que nous devons nous assigner ;;;;

  13. VAL DE NANTES ET LEONIDAS LE CABRI ,OU MOUTON , OU MOTTOM dit :

    Congo pays d’où ne rien sort de normal .Comment KIKI le notaire inachevé , peut il préférer LEONIDAS LE CABRI OU MOTOM à EKIEMY le juriste voyageur ET désabusé ..
    LE CABRI , vient de ramasser un râteau , au plateau des 15 ans ,car ce cabri est à la recherche permanente des chèvres , c’est la mission que lui a assignée , le faiseur des rois et le voleur multi diplômé des finances publiques KIKI .
    CE ROCCO SIFRIEDI CONGOLAIS , nous laissera un bilan démographique satisfaisant , en un laps de temps , vu l’opulence et la surface financière qui vont enjoliver le bas de sa ceinture , l’on peut facilement s’attendre à une grande garderie .
    Au moins le CABRI , aura crée des emplois dans le domaine de la vie de bâtons de chaise exacerbée et pathologique .
    sacré kiki cet anti MALTHUS congolais .

  14. Enfin la vérité triomphera le 3 juin prochain , car 353 de nos compatriotes laris ont étés brûlés puis jetés à l’eau par le diable sassou ! cela ne peut restés impuni , et la fin du régime sassou devient une réalité ! Toutes sa bande Mbochis NDENGUET , OBA , DABIRA , doivent passés des sales nuits !!!

  15. Avec les assassinats, les scandales qui font accrocher sassou au pouvoir pour fuire la justice congolaise et internationnale dit :

    Pétrole et corruption: la Suisse cible le président congolais et son clan

    La société vaudoise Orion Oil appartient aux hommes de confiance de l’inamovible président congolais Denis Sassou-Nguesso. La justice suisse enquête sur son directeur pour blanchiment d’argent et corruption. Le cas illustre les liens secrets entre négoce pétrolier et dictatures
    Être convoqué au 42 avenue des Bergières, siège lausannois de la Police judiciaire fédérale, n’est pas toujours une partie de plaisir. Surtout lorsqu’il faut s’expliquer sur une affaire de corruption mettant en cause un chef d’Etat, et illustrant de façon grotesque le gaspillage de la richesse pétrolière dans les pays les plus pauvres du monde.

    Le 24 avril 2015, un homme souffre face au procureur Brent Holtkamp et sa suppléante Sophie Chofflon Pointet. Philippe C. est un Français de 62 ans, domicilié dans un appartement sans charme de la Terre Sainte vaudoise. L’ancien banquier est surtout l’homme de confiance de la famille du président congolais Denis Sassou-Nguesso pour tout ce qui concerne la finance offshore.
    Du champagne offert
    Ce jour-là, Philippe C. subit les questions insistantes des magistrats. Pourquoi l’une de ses sociétés a-t-elle payé du champagne aux fonctionnaires du Domaine présidentiel congolais? Pourquoi avoir acheté, pour plus de 376 000 euros, une limousine d’ultra-luxe Maybach aux frais de la Direction générale des Grands Travaux de Brazzaville? Pourquoi avoir investi l’argent d’un paquet d’actions, cédé au gendre du président par la société de téléphonie Orascom, dans de l’immobilier de prestige à Paris?

    Philippe C. reste muet. A tel point que le procureur Holtkamp finit par s’agacer. Il lui promet un procès retentissant devant la Cour des affaires pénales de Bellinzone. Poursuivi pour blanchiment aggravé, le Français risque jusqu’à cinq ans de prison.
    «On ne veut plus faire ce business»
    Dans ce dossier, le rôle de Philippe C. dans le commerce de pétrole n’est pas l’aspect le moins intrigant. Le sexagénaire est associé avec le plus flamboyant trader pétrolier du Congo, Lucien Ebata, à la tête du groupe Orion Oil, basé à Chavannes-de-Bogis (VD).

    En Suisse, l’un des centres du pétrole africain, certaines sociétés de négoce ne naissent et ne grandissent que grâce aux faveurs des dirigeants des pays producteurs. Orion Oil en offre un exemple particulièrement pur, que Le Temps a pu documenter.

    Depuis des années, le Congo-Brazzaville de Denis Sassou-Nguesso est dénoncé pour sa gestion opaque et personnalisée de la manne pétrolière. Mais avec le durcissement des lois anticorruption, les grands traders basés en Suisse ne veulent plus travailler avec des sociétés écrans contrôlées par des dirigeants africains ou leurs familles.
    «On ne veut plus faire ce business à cause du danger juridique», confirme un ancien trader qui a travaillé avec le Congo.

    Un robinet du pétrole congolais
    D’où l’émergence, depuis cinq à dix ans, d’une nouvelle classe d’acteurs africains. De jeunes entrepreneurs à succès, qui dirigent de vraies sociétés de trading – adieu les offshore – et disposent d’un accès privilégié aux familles présidentielles. A l’image de Lucien Ebata, l’associé de Philippe C. dans Orion Oil.

    Au départ, rien ne prédestinait ce Congolais de 47 ans né à Kinshasa, juriste de formation, ancien membre du département du protocole à la présidence congolaise, à devenir un roitelet du pétrole. En 2004, Orion n’est qu’une petite structure active dans le commerce de produits raffinés. Une décennie plus tard, la société vole de succès en succès, se présentant désormais comme la «1re entreprise privée de trading pétrolier d’Afrique Centrale et de l’Ouest».
    Orion Oil se profile comme l’un des principaux robinets du pétrole du Congo-Brazzaville, travaillant main dans la main avec la société d’Etat SNPC, qui lui octroierait en moyenne 8 cargaisons de pétrole brut par an, selon plusieurs sources. Un volume énorme, que le groupe revend immédiatement à plus gros que lui. Orion détiendrait aussi le monopole de fait pour l’approvisionnement en produits pétroliers du pays.

    Un trader africain installé à Genève estime qu’il s’agit de «la boîte la mieux connectée au Congo-Brazzaville, en raison des liens directs qui existent entre Lucien Ebata et le président Denis Sassou Nguesso».

    Dans l’organigramme d’Orion Oil figure d’ailleurs un certain Sylvain Lekaka, conseiller juridique qui occupait le même poste au sein de la SNPC et qui est cousin de Denis Christel Sassou, le fils du président qui contrôle le secteur pétrolier. Ni Orion Oil, ni Lucien Ebata n’ont répondu aux sollicitations du Temps.
    Il a tout de suite expliqué qu’il ne connaissait rien au business, qu’il était trop petit pour commercialiser le brut
    Un ancien du secteur, qui travaillait pour un géant du négoce genevois, raconte comment, en 2008, Lucien Ebata, à la tête d’une «société microscopique», lui avait proposé ses services. «Il s’est présenté comme un proche du président Sassou qui, disait-il, devait lui attribuer des allocations de pétrole. Il a tout de suite expliqué qu’il ne connaissait rien au business, qu’il était trop petit pour commercialiser le brut et qu’il cherchait une grosse structure pour le faire.»

    Un concurrent ajoute, à propos d’Orion, que «c’est typiquement le genre de boîte qui met sa signature en bas d’un contrat, mais au final joue juste le rôle de papier à cigarette, entre d’un côté la SNPC, de l’autre un vrai trader qui ne risque ainsi pas de se compromettre.»

  16. Avec les assassinats, les scandales qui font accrocher sassou au pouvoir pour fuire la justice congolaise et internationnale dit :

    Suite….

    Sur son site, Orion Oil cite parmi ses «partenaires» Augusta Energy, Mercuria et Ocean Shipbroker Ltd, trois sociétés qui opèrent depuis Genève. Le géant anglo-néerlandais Shell n’apparaît pas, bien qu’il ait, ces dernières années, racheté plusieurs cargaisons de brut auprès d’Orion.

    Contacté par Le Temps, Jean-Pierre Carles, un ancien d’Addax qui a créé la société de trading Augusta en 2010, s’étonne, disant avoir vendu à Orion «l’année dernière deux-trois cargaisons d’essence» à destination du Congo-Kinshasa, «pas plus». Il affirme ne pas connaître Lucien Ebata.

    Même réaction du côté de Mercuria, qui précise ne pas être «partenaire» mais simple fournisseur de gazole à Orion, pour de petits volumes, sur la base de contrats spot et non d’accords à long terme. Vitol, cité par Lucien Ebata parmi ses fournisseurs historiques, affirme ne plus avoir de relation commerciale avec Orion, après lui avoir fourni de petites quantités de produits pétroliers. Glencore, un autre trader suisse mentionné par le Congolais, n’a pas fait de commentaire.
    Des dîners au Château Margaux
    Les relations des traders avec Lucien Ebata n’ont pas toujours été aussi distantes. Des professionnels du pétrole se souviennent avec nostalgie des dîners qu’il offrait au Ritz de Londres, arrosés de coûteuses bouteilles de Château Margaux. «Ce monsieur est très, très riche et ce n’est pas arrivé juste parce qu’il est un bon entrepreneur, explique une personne qui le connaît. Il gagne une fortune sur ses cargaisons. Après, ce qu’il fait avec son argent, on ne sait pas.»

    Les enquêteurs français, eux, ont cherché à savoir. Ils se demandent si Lucien Ebata a pu alimenter en argent frais le clan Sassou Nguesso. En janvier 2012, le Congolais est intercepté à l’aéroport de Roissy avec 182’000 euros en liquide. «Un bonus de fin d’année à payer à mes employés», explique-t-il lors d’une audition quelques mois plus tard. Et les retraits de 522’503 dollars, puis de 528’919 dollars sortis en cash des comptes monégasques d’Orion, en janvier et avril 2012? Lucien Ebata ne se souvient plus. «Il faudrait que je me rapproche de ma banque», explique-t-il.
    D’autres éléments troublants apparaissent durant cet interrogatoire. Lucien Ebata révèle que son majordome porte le titre de «trader» chez Orion Oil. Et les bénéfices qu’il annonce sont surprenants: 156 millions de dollars de résultat net, pour un chiffre d’affaires de 1,1 milliard.

    «Cela représente 10% des bénéfices de Gunvor [un géant genevois du négoce] avec un chiffre d’affaires 80 fois plus petit», calcule Marc Guéniat, spécialiste du trading de matières premières pour l’ONG Déclaration de Berne. Un profit étrangement élevé, donc.

    Dans les poches de Lucien Ebata, les enquêteurs français ont aussi retrouvé des cartes de visite de banquiers suisses. L’homme d’affaires a expliqué qu’il se rendait souvent en Suisse, où Orion Oil a «des structures».

    Mais d’après l’avocat du directeur d’Orion Philippe C., Pascal de Preux, la filiale helvétique du groupe est toujours restée «dormante». Et jamais les enquêteurs suisses n’ont posé la moindre question à son sujet. Selon nos informations, ils se sont plutôt concentrés sur l’entourage immédiat du président congolais.
    Véhicules blindés, bijoux et valises de cash
    Car Philippe C. administrait des sociétés offshore pour sa femme, Antoinette Tchibota, pour son gendre, Guy Johnson, pour Jean-Dominique Okemba, secrétaire général du conseil de sécurité, pour Hilaire Moko, responsable de la garde présidentielle, ou encore Catherine Ignanga, ex-belle-soeur du président. La société de cette dernière, CIPCI, domiciliée aux îles Vierges, a reçu plus de 32 millions d’euros de la Direction générale du trésor congolais entre 2008 et 2011.

    Les voitures blindées ont bien été livrées, il y a une réalité économique pour tout cela. Le rôle de la Suisse dans ce dossier est par ailleurs mineur…
    Ces fonds devaient notamment servir à la réfection d’un palais présidentiel et à l’achat de véhicules blindés pour la présidence. «Mon client a agi sur une base de contrats parfaitement valables, légaux, affirme Pascal de Preux, l’avocat de Philippe C. Les voitures blindées ont bien été livrées, il y a une réalité économique pour tout cela. Le rôle de la Suisse dans ce dossier est par ailleurs mineur, vu qu’il n’y pas un seul centime de bloqué dans une banque helvétique.»

    Mais les enquêteurs suisses et français soupçonnent qu’une bonne partie des fonds a servi aux dépenses somptuaires du clan Sassou. Fin octobre 2014, une perquisition dans un triplex de la famille boulevard Bourdon, à Neuilly, a permis de retrouver des valises bourrées de dollars et d’euros, des boîtes à bijoux Chopard, des collections de montres suisses.
    Un procès en 2017?
    Sa responsable de la lutte antiblanchiment a dit ne pas savoir quelles tâches précises elle devait effectuer. Dans les fichiers internes censés identifier les clients, le gendre du président Sassou était décrit comme un simple homme d’affaires, sans mention de ses liens familiaux.

    L’essentiel de l’enquête suisse a été transmis à la France en janvier dernier. Selon William Bourdon, avocat parisien de Transparency international, à l’origine des procédures, «la preuve est apportée aujourd’hui que sans le concours, l’engineering d’un certain nombre d’acteurs en Suisse, une partie des détournements du clan Sassou n’auraient pas été possibles». L’instruction est toujours en cours et le procès à Bellinzone ne devrait pas se tenir avant 2017, estime l’avocat de Philippe C.
    Sur le front du pétrole, Genève reste la base de petites sociétés africaines politiquement connectées, qui écoulent leurs cargaisons sans difficulté. Mais la chute des prix du brut fragilise le système congolais. En ce moment, la société d’Etat SNPC n’a plus guère de pétrole à distribuer à des structures comme Orion, affirme un initié.

    Et la baisse de ses revenus pétroliers menace l’Etat de faillite. En juin, s’inquiète l’ancien ministre des hydrocarbures et opposant Benoît Koukébéné, «on ne sait pas si les salaires des fonctionnaires seront payés».
    Le Congo-Brazzaville
    A peine plus petite que l’Allemagne, peuplée de 4,7 millions d’habitants, la République du Congo (à ne pas confondre avec son voisin géant, la République Démocratique du Congo) produit environ 250’000 barils de pétrole par jour, ce qui la place au 33e rang mondial. Le pétrole représente 75% des revenus de l’Etat.

    Le président Denis Sassou-Nguesso, âgé de 72 ans, vient d’être réélu pour un nouveau mandat de 5 ans. Il cumule 32 ans à la tête du pays, avec une interruption de 1992 à 1997, parenthèse qui s’est conclue par une sanglante guerre civile et son retour au pouvoir.

    L’affaire des biens mal acquis
    Les enquêtes suisse et française visant le clan Sassou-Nguesso et leur homme de confiance, le directeur d’Orion Oil Philippe C., s’inscrivent dans la procédure dite des «biens mal acquis». Lancée par une plainte de l’ONG Transparency International, elle vise les somptueuses possessions accumulées par des chefs d’Etats africains (ceux du Congo, de Guinée Equatoriale et du Gabon) et leur famille.

    La Suisse a massivement collaboré avec la justice française et enquête sur Philippe C. depuis 2012 au moins. Ses bureaux ont été perquisitionnés et le résident vaudois a été interrogé au moins une dizaine de fois, selon son avocat. Le Tribunal pénal fédéral a rendu dans cette affaire deux arrêts, malheureusement assez peu explicites sur les faits: RR.2015.227 et RR.2015.98.

    Orion Oil, son pétrole et ses banques
    Les banques occidentales étant devenues plus regardantes sur leurs partenaires d’affaires, les banques africaines ont pris le relais pour financer certaines sociétés issues du continent noir. En décembre 2015, Orion a levé 580 millions de dollars en crédit export auprès de quatre banques africaines, afin d’assurer notamment le préfinancement à l’exportation de cargaisons de pétrole.

    Deux ans auparavant, 500 millions de dollars avaient été levés auprès de Ecobank Capital, dédiés au prépaiement de cargaisons de pétrole brut fournies par la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC). Orion et la SNPC venaient de signer un accord commercial portant sur un programme d’allocation de pétrole brut d’une durée de 24.

    Cette quasi osmose avec la SNPC a permis à la société de Lucien Ebata de grossir. À l’été 2015, le groupe a racheté à la Petroci (la société nationale pétrolière de Côte d’Ivoire) qui est au bord de la faillite, ses parts dans le champ pétrolier MKB (Mengo-Kundji-Bindi), situé à la frontière avec l’enclave angolaise du Cabinda, devenant ainsi actionnaire à 40% des parts, alors que le reste appartient à la SNPC.

    Selon l’agence Ecofin, ce rachat a été facilité par le président Sassou qui a intercédé en faveur de Lucien Ebata auprès son homologue ivoirien Alassane Ouattara. En octobre 2014, Orion et la SNPC ont aussi levé un financement d’1,5 milliard de dollars pour le développement de champs pétroliers au large de la côte atlantique congolaise: Moho Nord, Moho Bilondo, LIANZI et MKB.

  17. Un procès en 2017? dit :

    Denis Sassou-Nguesso, croyait être dans le secret indéfiniment, il venait d’organiser une parodie d’élections pour continuer à se soustraire de la justice.Mais la justice, elle, arrive toujours.Celle des DISPARUES DU BEACH, DES BIENS MAL ACQUIS et des assassinats SE TIENDRA en dépits des pressions politiques mafieuses de la françafrique qui actuellement a entreprise d’être SILENCIEUSE en agissant bassement.
    NOTRE LUTTE EST UNIVERSELLE ET PERMANENTE.

  18. LE CONGO2016 dit :

    Le Congo B. Est aujourd’hui la seule colonie français don’t la la France a donné le droit au criminel sassou qu’il la même France a installé en 1997; le droit de tuer (tirer a balles réelles sur les populations sans armes, tirer des missiles avec les hélicoptères…)
    Vous pouvez imaginer vous-même l’importance de l’apport économique du Congo B. a la France, jusqu’au président français de perdre sa bouche.
    Les congolais attendent la réponse du président français Mr Holland, sur la lettre qui lui a été adressé par Mr Mobanckou. Car le negre de service Moungala son maitre ne lui a jamais appris son nom il a confondu de nom, ou il lui a jamais apprit de répondre qu’a ce qu’il lui est adressé.

  19. JDM dit :

    Quelqu’un a t- il des informations sur la visite su criminel Sassou à Valencia pour des controles? Nous voulons lui reserver une une surprise.

  20. LU POUR VOUS dit :

    Pétrole et corruption: la Suisse cible le président congolais et son clan

    (Article du 14/05/2016)

    http://www.letemps.ch/suisse/2016/05/14/petrole-corruption-suisse-cible-president-congolais-clan

  21. Anonyme dit :

    LU POUR VOUS DANS LA PRESSE SUISSE
    Matières premières

    Pétrole et corruption: la Suisse cible le président congolais et son clan

    La société vaudoise Orion Oil appartient aux hommes de confiance de l’inamovible président congolais Denis Sassou-Nguesso. La justice suisse enquête sur son directeur pour blanchiment d’argent et corruption. Le cas illustre les liens secrets entre négoce pétrolier et dictatures

    Être convoqué au 42 avenue des Bergières, siège lausannois de la Police judiciaire fédérale, n’est pas toujours une partie de plaisir. Surtout lorsqu’il faut s’expliquer sur une affaire de corruption mettant en cause un chef d’Etat, et illustrant de façon grotesque le gaspillage de la richesse pétrolière dans les pays les plus pauvres du monde.

    Le 24 avril 2015, un homme souffre face au procureur Brent Holtkamp et sa suppléante Sophie Chofflon Pointet. Philippe C. est un Français de 62 ans, domicilié dans un appartement sans charme de la Terre Sainte vaudoise. L’ancien banquier est surtout l’homme de confiance de la famille du président congolais Denis Sassou-Nguesso pour tout ce qui concerne la finance offshore.

    Du champagne offert

    Ce jour-là, Philippe C. subit les questions insistantes des magistrats. Pourquoi l’une de ses sociétés a-t-elle payé du champagne aux fonctionnaires du Domaine présidentiel congolais? Pourquoi avoir acheté, pour plus de 376 000 euros, une limousine d’ultra-luxe Maybach aux frais de la Direction générale des Grands Travaux de Brazzaville? Pourquoi avoir investi l’argent d’un paquet d’actions, cédé au gendre du président par la société de téléphonie Orascom, dans de l’immobilier de prestige à Paris?

    Philippe C. reste muet. A tel point que le procureur Holtkamp finit par s’agacer. Il lui promet un procès retentissant devant la Cour des affaires pénales de Bellinzone. Poursuivi pour blanchiment aggravé, le Français risque jusqu’à cinq ans de prison.

    «On ne veut plus faire ce business»

    Dans ce dossier, le rôle de Philippe C. dans le commerce de pétrole n’est pas l’aspect le moins intrigant. Le sexagénaire est associé avec le plus flamboyant trader pétrolier du Congo, Lucien Ebata, à la tête du groupe Orion Oil, basé à Chavannes-de-Bogis (VD).

    En Suisse, l’un des centres du pétrole africain, certaines sociétés de négoce ne naissent et ne grandissent que grâce aux faveurs des dirigeants des pays producteurs. Orion Oil en offre un exemple particulièrement pur, que Le Temps a pu documenter.

    Depuis des années, le Congo-Brazzaville de Denis Sassou-Nguesso est dénoncé pour sa gestion opaque et personnalisée de la manne pétrolière. Mais avec le durcissement des lois anticorruption, les grands traders basés en Suisse ne veulent plus travailler avec des sociétés écrans contrôlées par des dirigeants africains ou leurs familles.

    Le président de la République du Congo Denis Sassou-Nguesso est officiellement investi le 16 avril à Brazzaville pour un nouveau mandat, après un total de 32 ans passés à la tête de l’Etat congolais AFP / GUY-GERVAIS KITINA 

    «On ne veut plus faire ce business à cause du danger juridique», confirme un ancien trader qui a travaillé avec le Congo.

    Un robinet du pétrole congolais

    D’où l’émergence, depuis cinq à dix ans, d’une nouvelle classe d’acteurs africains. De jeunes entrepreneurs à succès, qui dirigent de vraies sociétés de trading – adieu les offshore – et disposent d’un accès privilégié aux familles présidentielles. A l’image de Lucien Ebata, l’associé de Philippe C. dans Orion Oil.

    Au départ, rien ne prédestinait ce Congolais de 47 ans né à Kinshasa, juriste de formation, ancien membre du département du protocole à la présidence congolaise, à devenir un roitelet du pétrole. En 2004, Orion n’est qu’une petite structure active dans le commerce de produits raffinés. Une décennie plus tard, la société vole de succès en succès, se présentant désormais comme la «1re entreprise privée de trading pétrolier d’Afrique Centrale et de l’Ouest».

    Voir: Vidéo du groupe Orion vantant son financement par des banques africaines à hauteur de 500 millions de dollars

    Orion Oil se profile comme l’un des principaux robinets du pétrole du Congo-Brazzaville, travaillant main dans la main avec la société d’Etat SNPC, qui lui octroierait en moyenne 8 cargaisons de pétrole brut par an, selon plusieurs sources. Un volume énorme, que le groupe revend immédiatement à plus gros que lui. Orion détiendrait aussi le monopole de fait pour l’approvisionnement en produits pétroliers du pays.

    Un trader africain installé à Genève estime qu’il s’agit de «la boîte la mieux connectée au Congo-Brazzaville, en raison des liens directs qui existent entre Lucien Ebata et le président Denis Sassou Nguesso».

    Dans l’organigramme d’Orion Oil figure d’ailleurs un certain Sylvain Lekaka, conseiller juridique qui occupait le même poste au sein de la SNPC et qui est cousin de Denis Christel Sassou, le fils du président qui contrôle le secteur pétrolier. Ni Orion Oil, ni Lucien Ebata n’ont répondu aux sollicitations du Temps.

    «Il a tout de suite expliqué qu’il ne connaissait rien au business, qu’il était trop petit pour commercialiser le brut»

    Un ancien du secteur, qui travaillait pour un géant du négoce genevois, raconte comment, en 2008, Lucien Ebata, à la tête d’une «société microscopique», lui avait proposé ses services. «Il s’est présenté comme un proche du président Sassou qui, disait-il, devait lui attribuer des allocations de pétrole. Il a tout de suite expliqué qu’il ne connaissait rien au business, qu’il était trop petit pour commercialiser le brut et qu’il cherchait une grosse structure pour le faire.»

    Un concurrent ajoute, à propos d’Orion, que «c’est typiquement le genre de boîte qui met sa signature en bas d’un contrat, mais au final joue juste le rôle de papier à cigarette, entre d’un côté la SNPC, de l’autre un vrai trader qui ne risque ainsi pas de se compromettre.»

    Sur son site, Orion Oil cite parmi ses «partenaires» Augusta Energy, Mercuria et Ocean Shipbroker Ltd, trois sociétés qui opèrent depuis Genève. Le géant anglo-néerlandais Shell n’apparaît pas, bien qu’il ait, ces dernières années, racheté plusieurs cargaisons de brut auprès d’Orion.

    Contacté par Le Temps, Jean-Pierre Carles, un ancien d’Addax qui a créé la société de trading Augusta en 2010, s’étonne, disant avoir vendu à Orion «l’année dernière deux-trois cargaisons d’essence» à destination du Congo-Kinshasa, «pas plus». Il affirme ne pas connaître Lucien Ebata.

    Même réaction du côté de Mercuria, qui précise ne pas être «partenaire» mais simple fournisseur de gazole à Orion, pour de petits volumes, sur la base de contrats spot et non d’accords à long terme. Vitol, cité par Lucien Ebata parmi ses fournisseurs historiques, affirme ne plus avoir de relation commerciale avec Orion, après lui avoir fourni de petites quantités de produits pétroliers. Glencore, un autre trader suisse mentionné par le Congolais, n’a pas fait de commentaire.

    Des dîners au Château Margaux

    Les relations des traders avec Lucien Ebata n’ont pas toujours été aussi distantes. Des professionnels du pétrole se souviennent avec nostalgie des dîners qu’il offrait au Ritz de Londres, arrosés de coûteuses bouteilles de Château Margaux. «Ce monsieur est très, très riche et ce n’est pas arrivé juste parce qu’il est un bon entrepreneur, explique une personne qui le connaît. Il gagne une fortune sur ses cargaisons. Après, ce qu’il fait avec son argent, on ne sait pas.»

    Les enquêteurs français, eux, ont cherché à savoir. Ils se demandent si Lucien Ebata a pu alimenter en argent frais le clan Sassou Nguesso. En janvier 2012, le Congolais est intercepté à l’aéroport de Roissy avec 182’000 euros en liquide. «Un bonus de fin d’année à payer à mes employés», explique-t-il lors d’une audition quelques mois plus tard. Et les retraits de 522’503 dollars, puis de 528’919 dollars sortis en cash des comptes monégasques d’Orion, en janvier et avril 2012? Lucien Ebata ne se souvient plus. «Il faudrait que je me rapproche de ma banque», explique-t-il.

    D’autres éléments troublants apparaissent durant cet interrogatoire. Lucien Ebata révèle que son majordome porte le titre de «trader» chez Orion Oil. Et les bénéfices qu’il annonce sont surprenants: 156 millions de dollars de résultat net, pour un chiffre d’affaires de 1,1 milliard.

    «Cela représente 10% des bénéfices de Gunvor [un géant genevois du négoce] avec un chiffre d’affaires 80 fois plus petit», calcule Marc Guéniat, spécialiste du trading de matières premières pour l’ONG Déclaration de Berne. Un profit étrangement élevé, donc.

    Dans les poches de Lucien Ebata, les enquêteurs français ont aussi retrouvé des cartes de visite de banquiers suisses. L’homme d’affaires a expliqué qu’il se rendait souvent en Suisse, où Orion Oil a «des structures».

    Mais d’après l’avocat du directeur d’Orion Philippe C., Pascal de Preux, la filiale helvétique du groupe est toujours restée «dormante». Et jamais les enquêteurs suisses n’ont posé la moindre question à son sujet. Selon nos informations, ils se sont plutôt concentrés sur l’entourage immédiat du président congolais.

    Véhicules blindés, bijoux et valises de cash

    Car Philippe C. administrait des sociétés offshore pour sa femme, Antoinette Tchibota, pour son gendre, Guy Johnson, pour Jean-Dominique Okemba, secrétaire général du conseil de sécurité, pour Hilaire Moko, responsable de la garde présidentielle, ou encore Catherine Ignanga, ex-belle-soeur du président. La société de cette dernière, CIPCI, domiciliée aux îles Vierges, a reçu plus de 32 millions d’euros de la Direction générale du trésor congolais entre 2008 et 2011.

    «Les voitures blindées ont bien été livrées, il y a une réalité économique pour tout cela. Le rôle de la Suisse dans ce dossier est par ailleurs mineur…»

    Ces fonds devaient notamment servir à la réfection d’un palais présidentiel et à l’achat de véhicules blindés pour la présidence. «Mon client a agi sur une base de contrats parfaitement valables, légaux, affirme Pascal de Preux, l’avocat de Philippe C. Les voitures blindées ont bien été livrées, il y a une réalité économique pour tout cela. Le rôle de la Suisse dans ce dossier est par ailleurs mineur, vu qu’il n’y pas un seul centime de bloqué dans une banque helvétique.»

    Mais les enquêteurs suisses et français soupçonnent qu’une bonne partie des fonds a servi aux dépenses somptuaires du clan Sassou. Fin octobre 2014, une perquisition dans un triplex de la famille boulevard Bourdon, à Neuilly, a permis de retrouver des valises bourrées de dollars et d’euros, des boîtes à bijoux Chopard, des collections de montres suisses.

    Lire aussi: A Paris, l’eldorado immobilier des dictateurs africains

    Face à ces détournements présumés, Philippe C. aurait fait preuve d’un laxisme coupable, selon les procureurs helvétiques. Des transactions de plus de 600’000 euros n’étaient pas documentées, alors que le règlement de sa fiduciaire exigeait d’examiner d’un oeil critique tout transfert de plus de 100’000 francs.

    Un procès en 2017?

    Sa responsable de la lutte antiblanchiment a dit ne pas savoir quelles tâches précises elle devait effectuer. Dans les fichiers internes censés identifier les clients, le gendre du président Sassou était décrit comme un simple homme d’affaires, sans mention de ses liens familiaux.

    L’essentiel de l’enquête suisse a été transmis à la France en janvier dernier. Selon William Bourdon, avocat parisien de Transparency international, à l’origine des procédures, «la preuve est apportée aujourd’hui que sans le concours, l’engineering d’un certain nombre d’acteurs en Suisse, une partie des détournements du clan Sassou n’auraient pas été possibles». L’instruction est toujours en cours et le procès à Bellinzone ne devrait pas se tenir avant 2017, estime l’avocat de Philippe C.

    Sur le front du pétrole, Genève reste la base de petites sociétés africaines politiquement connectées, qui écoulent leurs cargaisons sans difficulté. Mais la chute des prix du brut fragilise le système congolais. En ce moment, la société d’Etat SNPC n’a plus guère de pétrole à distribuer à des structures comme Orion, affirme un initié.

    Et la baisse de ses revenus pétroliers menace l’Etat de faillite. En juin, s’inquiète l’ancien ministre des hydrocarbures et opposant Benoît Koukébéné, «on ne sait pas si les salaires des fonctionnaires seront payés».

    Le Congo-Brazzaville

    A peine plus petite que l’Allemagne, peuplée de 4,7 millions d’habitants, la République du Congo (à ne pas confondre avec son voisin géant, la République Démocratique du Congo) produit environ 250’000 barils de pétrole par jour, ce qui la place au 33e rang mondial. Le pétrole représente 75% des revenus de l’Etat.

    Le président Denis Sassou-Nguesso, âgé de 72 ans, vient d’être réélu pour un nouveau mandat de 5 ans. Il cumule 32 ans à la tête du pays, avec une interruption de 1992 à 1997, parenthèse qui s’est conclue par une sanglante guerre civile et son retour au pouvoir.

    L’affaire des biens mal acquis

    Les enquêtes suisse et française visant le clan Sassou-Nguesso et leur homme de confiance, le directeur d’Orion Oil Philippe C., s’inscrivent dans la procédure dite des «biens mal acquis». Lancée par une plainte de l’ONG Transparency International, elle vise les somptueuses possessions accumulées par des chefs d’Etats africains (ceux du Congo, de Guinée Equatoriale et du Gabon) et leur famille.

    La Suisse a massivement collaboré avec la justice française et enquête sur Philippe C. depuis 2012 au moins. Ses bureaux ont été perquisitionnés et le résident vaudois a été interrogé au moins une dizaine de fois, selon son avocat. Le Tribunal pénal fédéral a rendu dans cette affaire deux arrêts, malheureusement assez peu explicites sur les faits: RR.2015.227 et RR.2015.98.

    Orion Oil, son pétrole et ses banques

    Les banques occidentales étant devenues plus regardantes sur leurs partenaires d’affaires, les banques africaines ont pris le relais pour financer certaines sociétés issues du continent noir. En décembre 2015, Orion a levé 580 millions de dollars en crédit export auprès de quatre banques africaines, afin d’assurer notamment le préfinancement à l’exportation de cargaisons de pétrole.

    Deux ans auparavant, 500 millions de dollars avaient été levés auprès de Ecobank Capital, dédiés au prépaiement de cargaisons de pétrole brut fournies par la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC). Orion et la SNPC venaient de signer un accord commercial portant sur un programme d’allocation de pétrole brut d’une durée de 24.

    Cette quasi osmose avec la SNPC a permis à la société de Lucien Ebata de grossir. À l’été 2015, le groupe a racheté à la Petroci (la société nationale pétrolière de Côte d’Ivoire) qui est au bord de la faillite, ses parts dans le champ pétrolier MKB (Mengo-Kundji-Bindi), situé à la frontière avec l’enclave angolaise du Cabinda, devenant ainsi actionnaire à 40% des parts, alors que le reste appartient à la SNPC.

    Selon l’agence Ecofin, ce rachat a été facilité par le président Sassou qui a intercédé en faveur de Lucien Ebata auprès son homologue ivoirien Alassane Ouattara. En octobre 2014, Orion et la SNPC ont aussi levé un financement d’1,5 milliard de dollars pour le développement de champs pétroliers au large de la côte atlantique congolaise: Moho Nord, Moho Bilondo, LIANZI et MKB.

  22. MOULERI dit :

    Alain MABANCKOU, l’AM d’Or National du Congo Brazza

    Nos coeurs vibrent avec Alain MABANCKOU, l’AM d’Or de tout un peuple. Fierté ! Respect ! Je viens de suivre notre AM d’Or National sur Fr 2 dans l’émission Thé ou café. C’est l’incarnation de la fierté de tout un peuple, fierté du Congo Brazzaville. Professeur à l’université Américaine de Los Angeles en Californie et au Collège de France. Un homme dont l’intelligence n’a d’égale que sa modestie et l’absence totale de cette cupidité lugubre et satanique qui guide les malfaisants assoiffés de richesses terrestres. Cupidité, égoïsme, kleptomanie, satanisme, vampirisme, barbarie sanguinaire sont des vices qui caractérisent tous ceux qui ne méritent pas ce qu’ils possèdent comme les NGUESSO, NDENGUET, ZOBA, OKO NGAKATA MOKOUSSé, EBATA, DABIRA, ONDONGO….. Notre fierté AM d’Or National lui est le fruit de son intelligence consacré MONDIALEMENT et INCONTESTABLEMENT. A travers son discours sur Fr 2 on a vu un homme intelligent s’exprimer avec JUSTESSE, SOBRIETE et MODESTIE. Les signes des SAGES. Sans trop en faire (ce n’était ni l’endroit, ni le moment, ni l’interlocutrice), il a su faire passer le message. Une seule question résume toute l’émission : « Si François HOLLANDE confisquait le pouvoir pour rester 32 ans Président, les français seraient ‘ils contents ???  » . Et d’autres mots ont été lâchés : DURS, DIRECTS, CRUCIFIANTS, IMPITOYABLES, CONDAMNANTS le pouvoir criminel de SASSOU NGUESSO qu’il a désigné nommément aux yeux du monde entier sans contours, pourtours ni détours. MABANCKOU est un homme DROIT DANS SES BOTTES. Congolais et fier de l’être, il nous a fait partager cette fierté avec lui. Avec lui au moins nous ne rasons pas les murs des Panama Papers et nous ne coulerons pas dans le bateau de la Route de l’Atlantique. Avec AM d’Or National on PENSE et on VIT tête haute parce qu’on est FIERS d’être Congolais ! Les Congolais de l’INTELLIGENCE pas ceux des CRIMES et de la KLEPTOMANIE
    MABANCKOU vous êtes une « Pépite » disait la journaliste. Quand le GENIE de cette pépite étincelle, éclabousse, rayonne, illumine le monde entier, la médiocrité, la bêtise et l’incompétence doivent : SE TAIRE et DEGAGER.

  23. Bulukutu dit :

    @ Mouleri. Merci pour ce témoignage.
    Être du bon côté de l’histoire au Congo. Telle est la mission impossible que se donne la France. À force de vouloir sauver les apparences coûte que coûte, la France d’Hollande s’aliène une bonne partie de l’Afrique. Au Burkina F., les masques tombent peu à peu, et l’on commence à voir la vraie nature du nouveau president Kaboré. Patrice Talon, president nouvellement élu au Bénin, seul outsider du système françafricain est en danger, car cerné par les valets de la France. Ils ne vont pas lui faciliter la tâche. Au Congo, la France semble prise au piège. Elle doit sauver les apparences après avoir fait le choix d’être du mauvais côté de l’histoire en soutenant de manière implicite la dictature D’Oyo. Sauvegarder ces intérêts ou tout miser sur une alternance avec tous les risques que cela comporte, chuchote Bolloré à Hollande. Impliquée dans la quasi totalité des crimes de masses perpétrés au Congo par son valet préféré, la France ne veut pas être éclaboussée par les procès qui se multiplient contre son protégé, c’est à dire, contre elle même. Aux disparu du Beach, biens mal acquis, il faut désormais ajouter les massacres dans le Pool entre 1999 et 2002, les massacres en cours dans la partie sud du Congo, entre Octobre 2015 et aujourd’hui,… Multiplier les plaintes pour marquer notre désapprobation et faire entendre notre voix. Ne pas se limiter aux tribunaux français. Partout où les congolais résident, ils doivent porter plainte contre la dictature du préfet -zident pour dénoncer les massacres à huit clos dont sont victimes les congolais, en particulier et ceux de la région du Pool en particulier.

  24. Bulukutu dit :

    Affaire d’état en France. Le cas du Congo Brazzaville

  25. KOO' NGOH dit :

    Sacré Alain Mabanckou!… Tout simplement, chapeau bas! Merci!…
    Alain Mabanckou vient encore de taper fort sur Sassou Nguesso. Mais… vraiment il vient encore de frapper fort ce maudit Sassou. Suivez-le sur France 2 dans The ou Café, émission du 15-05-2016. Moungalla, un parvenu qui n’atteint même pas Mabanckou a la cheville, va encore et comme d’habitude, avoir la diarrhée. Pauvre de lui…
    Il faut reconnaitre que tout intellectuel qui réussit de lui-même, est très fort bien placé pour faire sentir sa liberté a ce Sassou de façon haute et bien significative. Allez a présent comparer votre Peya ou Moungalla et Mabanckou. Le jour et la nuit, vous dites?

    KOO’ NGOH

  26. Mark dit :

    Rien de bon. Une justice française corrompue et politisée.

  27. VAL DE NANTES ,L'ethnicisation du pétrole dit :

    La justice française est phagocytée par l’appareil politique français .Elle tire ses ORDRES du Quai d’ORSAY ; lequel dépend mécaniquement de l’ELYSEE .
    IL FAUT SAVOIR une chose , chers compatriotes .
    Depuis , le départ brutal de LISSOUBA du pouvoir ,il existerait un document , au quai d’orsay , qui ethnicise le pétrole congolais .
    Le pétrole congolais , est l’apanage des mbochis ,donc nulle ethnie au Congo , ne peut garantir et sécuriser ce liquide visqueux en faveur de la France autre que la tribu mbochi .
    Pourquoi , une telle aberration me direz vous ?
    Les français , savent parfaitement , la géopolitique du pétrole congolais .Et , ce liquide est bradé par des gens , qui n’habitent pas la région de ce liquide , et de ce fait , ils s’appuient sur eux , pour piller sans aucune retenue , cet or noir .
    Ce qui fait des mbochis , des voleurs pilleurs par délégation .
    C’est simple .Lissouba avait revu substantiellement les contrats pétroliers avec la FRANCE , pour un pourcentage acceptable et utile au démarrage économique de notre pays .
    THYSTERE TCHICAYA avait émis l’idée de retour de SASSOU AU POUVOIR , qu’un pourcentage important devrait être rétrocédé à la région du kouilou , pour son développement local .
    Ces revendications légitimes avaient fini par convaincre , les français de la nécessité de priver au tant que faire se peut , la partie du sud de notre pays de gérer le pouvoir .
    Donc , la justice française est complice de la désorganisation de notre pays , au nom de la sauvegarde des intérêts français .
    Au risque ,de me tromper , je ne pense pas que l’affaire des disparus des beach puisse enfin être tranché en faveur des plaignants son caractère hautement politique l’en protège .

  28. VAL DE NANTES ,L'ethnicisation du pétrole dit :

    lire;;;;;;;;;; tranchée

  29. Chers frères reprenons le flambeau de l'engagement comme Alain Mabanckou pour notre souverainété africaine dit :

    La position qu’occupe Alain Mabanckou dans le milieu intellectuel français, reconnu par l’instance du Collège de France, où il a donné la mesure de son pouvoir de rassembleur lors du colloque du 2 mai dernier, n’a fait qu’aller creschendo. Et si ses romans ont depuis toujours dénoncé, même avec humour (et pas systématiquement, voir Les Petits-Fils nègres de Vercingétorix sur la guerre déchirant les deux Congo) les injustices de son continent natal, le voilà qui s’avance en première ligne pour l’avenir de son pays.

    Soyons tous comme Alain Mabanckou.

  30. LE CONGO2016 dit :

    Si vous VOUS mettez a remonté a un étranger non informé de l’histoire socio politique du CONGO BRAZZAVILLE. La réaction premier est celle-ci, c’est impossible, et pourquoi?
    Le cas du Congo n’est pas comparable a celui de Sérié ou plusieurs puissances se disputent le contre de ce pays.
    Au Congo la France est maitre de tout il n’a aucun concurrent, mais est impossible a la France d’
    Établir la vrai paix dans se pays d’une petite population de 4 millions d’habitants.
    Peut-on dire qu’il y a manque du génie politique du cote de la France?
    La France se tape toutes les richesses congolaise la Chine n’est qu’une excuse.
    Mais depuis fort longtemps le congolais vis non seulement dans la misère, mais en plus meure des armes achetées par son propre gouvernement. Si vous suivez les medias de la France sassou est l’homme de la paix, et pourtant, il est le plus grand criminel africain de tous les temps, je n’ai jamais entendu qu’il y a eu un président africain qui eu a utilisé les hélicoptères chargés des missiles contre le peuple.

    Ce que le congolais veut c’est la vrai paix, pas une paix ou il faut se soumettre sous une dictature la plus atroce d’Afrique. Une bonne répartition des miettes que la France nous donne. L’unique pays africain ou le citoyen n’as pas le droit non pas seulement d’exprimer une idée contraire au criminel sassou mais aussi aucun droit a la vie et aux faires.
    LA France DOIT SAVOIR QUE LES CONGOLAIS NE VEULENT PLUS DE SASSOU, NI DE SON CLAN (LES NDEGUE, OKO.NGAKALA ,OSSEBI, OKOLI, OLESSENGO ET AUTRES). LA France VA TOUJOURS BÉNÉFICIER DES BIENS DU CONGO TOUT EN DONNANT LA PAIX AUX CONGOLAIS EN LEUR DÉBARRASSANT DE CE BANDE DES CRIMINELS, CECI VA ARRÊTÉ LE GÉNOCIDES A RÉPÉTITION.
    LE CONGOLAIS SAIT TRÈS BIEN QUE C’EST LA France QUI MAINTIEN CE RÉGIME DES CRIMINELS.

  31. artoncraftscn dit :

    Hello. And Bye.

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