- Considérations juridiques.
« Lorsque les coups de feu ont brisé le silence de la nuit, j’étais encore naïvement persuadé qu’ils tiraient en l’air. Je n’avais pas vraiment entendu des cris d’agonie, car les tireurs ne laissaient pas de chance à leurs victimes. Ils ne tiraient pas par rafales, maïs au coup par coup. Je me suis rendu compte de mon imminente exécution quand mon proche voisin s’est écroulé sur moi atteint de deux ou trois balles.
Je n’avais pas encore fini de me rendre compte de la mort de mon voisin que je me trouvais moi-même plaqué à terre, touché à mon tour à la tête. J’ai dû certainement perdre connaissance car je n’ai pas senti l’impact de la balle qui m’avait transpercé le bras et dont je ne me rendrai compte que plus tard. Lorsque j’ai cru retrouver mes esprits, je me suis posé une question plutôt étrange dans pareille occasion : « Pourquoi ai-je donc changé de position ? Il y a quelques instants j’étais assis, pourquoi donc suis-je dans cette position si ridicule : le nez dans la poussière ? ».
Il m’avait fallu quelques instants pour réaliser que l’on m’avait tiré dessus et que
j’étais encore vivant.
…la balle, tirée à bout portant, avait traversé le bras avant de se loger sous
l’oreille gauche et ressortir par la bouche sans toucher un organe vital…
…dans ma demi conscience, je pouvais distinctivement entendre leurs grands
éclats de rire et surtout ceux qui plaisantaient en criant « …que eux qui ne sont
pas morts nous fassent signe, on leur ferra rien… »
Témoignage de monsieur T rescapé du Beach de Brazzaville, mai 1999
Rappels
23 janvier 2002, le procureur de Meaux suite à plusieurs témoignages concordants comme celui qui précède, ouvre une information contre X pour « crimes contre l’humanité »
17 août 2005 la Cour criminelle de Brazzaville, voulant innocenter toute la hiérarchie militaire congolaise reconnait de fait la responsabilité totale de l’état congolais d’alors dans ces disparitions forcées, sans désigner aucun responsable. Lors de ce procès, le colonel Ntsourou reconnait néanmoins que toute la hiérarchie militaire savait. Avec en ligne de mire, monsieur Sassou Nguesso.
Avec Le début de l’instruction en France, l’affaire des disparus du Beach prend alors une dimension internationale et pose un problème qui dépasse le cadre stricto sensu du dictateur congolais.
26 juillet 2005, le (GTDFI) Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaire des Nations unies est informé officiellement de la situation.
Ne pas résoudre la situation des disparus du Beach qui étaient sous la protection CICR poserait lors la question de savoir si l’exigence des droits de l’homme doit être à géométrie variable selon les continents.
Les Nations unis sont alors partie prenante.
Aujourd’hui
Avec les récentes avancées des juridictions internationales en particulier celles de la CPI,
l’ épilogue de l’affaire des disparus du Beach ne pourra plus intervenir que par un règlement judicaire (un procès devant une juridiction responsable) et politique (une transition avec l’ exigence d’une commission ‘’ justice et réconciliation’’)
Toute autre considération d’ reste du domaine de la simple gesticulation dilatoire tout comme cette énième tentative des autorités congolaises de contester la régularité de l’instruction relative à cette affaire.
En effet ce vendredi 13 mai 2016, à partir de 14h Chambre de l’instruction, la cour d’Appel de Paris examinera une nouvelle demande du général congolais Norbert Dabira, introduite par ses conseils et ceux de l’état congolais, en annulation de la procédure judiciaire portant sur l’affaire des disparus du Beach instruite actuellement au pôle « génocide et crimes contre l’humanité » du tribunal de Paris.
De notre avis ainsi que de celui des avocats de l’accusation que nous avons contactés, cette manœuvre sans être un non événement, a peu de chance d’aboutir. Elle a surtout comme but de retarder le moment fatidique où la fin de l’instruction donnera lieu au procès attendu par tout le peuple congolais et les militants des droits de l’homme à travers le monde entier.
Date prémonitoire ou hasard du calendrier, Mardi 10 mai 2016 , la cour d’assises de Paris va ouvrir de nouveaux dossiers. Ceux d’Octavien Ngenzi et de Tito Barahira, tous deux accusés de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre pour des massacres de Tutsis commis dans la préfecture de Kibungo, dans l’est du Rwanda, proche de la frontière tanzanienne Il avait fallu vingt ans avant que la France se décide enfin à juger l’un des acteurs du génocide de 1994 au Rwanda, réfugié sur son territoire. Le « capitaine » Pascal Simbikangwa avait alors été condamné à vingt-cinq ans de prison à l’issue d’un procès qualifié d’historique, pas tant en raison de l’importance de l’accusé dans cette grande conspiration criminelle, que parce qu’il s’agissait d’une première judiciaire en France.
Tenant compte de ce qui précède, le temps n’est peut-être pas loin ou les noms de Sassou Nguesso , François Ndenguet et autres Jean Aive Allakoua, Jean-Pierre Essouaba, Emmanuel Avoukou, Edouard Ndinga-Oba, Dabira Norbert , Gabriel Ondongo, Rogobert Mobed, Vincent Vital Bakana, Yvon-Dieudonné Sita Bantsiri, Guy Edourad Taty …(liste non exhaustive) figureront parmi les accusés devant se présenter devant une barre pour déclamer leurs vérités et leurs responsabilités, suffit la détermination politique de notre peuple.
II L’affaire des disparus du Beach, une affaire politico-judiciaire
L’affaire du Beach, l’arbre qui montre la forêt.
Sasou Nguesso a toujours été responsable ou coresponsable de la plupart des événements ayant entrainé des crimes de sang au Congo au moins depuis l’assassinat de Marien Ngouabi, du cardinal Biayenda, de Alphonse Massamba Debat et de tous les innocents sacrifiés par la même occasion en passant par les massacres d’Ikonongo, et ceux de la guerre civile de 1997, ceux de la période du 20 octobre 2015 en finissant par ceux de la période des élections de 2016 et par les sacrifiés des bombardements actuels de la région du Pool.
Pour des raisons qui tenaient compte de la faiblesse de la société civile, de l’état désastreux du système judicaire congolais et de l’incapacité des parents et des citoyens de porter plainte, le tyran, despote assassin a toujours bénéficié d’une impunité quasi-totale, garantie par ses parrains extérieurs, français en particulier (Affaire emprisonnement de François Ndenguet en France dont l’émission de Nicolas Poincarré sur TF1 est d’ailleurs introuvable dans les archives )
L’affaire du Beach doit désacraliser cette situation d’impunité de Sassou Nguesso. Elle doit donc être pour nous cet arbre qui montre la grande forêt de sa monstruosité. Nos morts s’appelaient hier Twanga, KOUNGA-NBOT SAMBA Séverin ou BITEMO Hervé Rodrigue morts le 5 mai et le 14 1999 au port ATC Brazzaville, mais aussi aujourd’hui Mayoussa Stevy Loic âgé de 15ans, tué par la police pour avoir manifesté contre des fournitures scolaires offertes par Christel Nguesso à Dolisie ou Régis Batola, exécuté par la police à Pointe noire, parce qu’il revendait des CD de l’opposition.
Oui , nous le réaffirmons, les disparus du Beach sont une affaire politique qui permet de commencer à ouvrir la boite de Pandore qui renferme plusieurs ‘’tiroirs’’. C’est une pelote qu’il nous faut commencer à dérouler pour mettre à nu les nombreux crimes de sang de Sassou. Commencer par le Beach pour finir par les nombreux crimes actuels, dans le Pool les soldats font disparaitre les cadavres.
Un pays n’a pas le droit d’oublier.
L’affaire des disparus du Beach empêche Sassou de dormir.
Dans un contexte de fin de règne, le spectre de la justice populaire congolaise ou de la CPI reste fortement présent chez Sassou et son clan.
Mpila a peur, tremble et a délégué à Paris le pompier Dabira.
A la énième tentative du Général Dabira de faire jouer en France, l‘autorité de la ‘’chose déjà jugée’’ nous rétorquons simplement qu’il ne saurait y avoir de reconnaissance de crimes perpétrés par un état sans qu’aucune responsabilité individuelle ne soit dégagée et reconnue (procès de l’affaire du Beach de 2005 à Brazzaville).
Aux dispositions des articles 10 et 87 de la constitution 2015 de Sassou qui absoudraient tous ses crimes futurs et passés, nous répondons tout aussi simplement que ni nous, congolais, ni la communauté internationale ni personne ne reconnait cette pseudo constitution de 2015 votée par le seul Sassou et son clan, constitution de 2015 qui disparaitra dès la chute inéluctable de la dictature congolaise.
Les crimes contre l’humanité du Beach resteront imprescriptibles comme ceux du Rwanda ou de la Choa
L’affaire des disparus et les crimes de sang, pas assez présents dans le débat politique congolais ? Pourquoi l’affaire des disparus du Beach, symptomatique d’autres crimes de sang au Congo et véritable pierre dans la chaussure du candidat Sassou n’a-t-elle pas été plus abordée par l’opposition lors de la campagne présidentielle pour déstabiliser le dictateur qui ne cessait de parler de paix ? Pourquoi cette affaire si sensible semble être reléguée à la seule responsabilité des organisations de la société civile si ce n’est qu’à quelques personnalités? Tout se passe comme si l’opposition hésitait à frapper ‘’là où ça fait mal’’ Pourquoi l’opposition politique n’utilise t elle pas plus cette affaire ? Pourquoi tout se passe comme si celle-ci n’était qu’une affaire judicaire ? Le temps judicaire n’est pas le temps politique. Le procès des disparus du Beach tout comme celui des responsables des massacres du Rwanda aura bien lieu tôt ou tard, c’est une certitude, mais Sassou responsable des assassinats du Beach doit partir et tout de suite par cette affaire s’il le faut. Que faire alors de l’affaire du Beach ? L’affaire des disparus du Beach doit devenir symbolique. Elle doit être dorénavant »l’arbre qui montre la forêt », la jungle de plusieurs affaires du même type qui n’ont jamais abouti Cette affaire où s’est jouée la vie de plusieurs innocents, a acquis au fil de ses développements plusieurs enjeux (juridique, citoyen, politique) Ne compter que sur le seul aspect juridique qui se joue à Paris serait une faute. Il faut utiliser toutes les armes à notre disposition. Tous les congolais doivent devenir des justiciers. Il faut faire de cette affaire une cause nationale. Tous les congolais doivent avoir désormais un fils qui a disparu au Beach. Les crimes de sang impunis jusque là, ne sont pas les seuls aspects du changement mais au moment où nous œuvrons pour le départ de Sassou et la fin de la dictature, il nous faut aussi envisager l’édification de la future nation congolaise débarrassée de l’impunité.. L’affaire des disparus du Beach, mise en lumière hors du Congo et fortement médiatisée au niveau mondial est donc pour nous un moyen pertinent pour sensibiliser l’opinion sur la nécessité de chasser le tyran.
Benjamin Toungamani Plateforme contre la corruption et l’impunité |
Ce crime corrobore le comportement bestial de SASSOU de 2016 , président voleur des voix du peuple .
Ce crime relève tout simplement de l’animalité de ce personnage inique , que notre pays n’a jamais connu .Le sang lui est indispensable pour sa survie et politique et civile .Ce crime s’ajoute aux nombreux crimes dont ce bougre ne cesse d’être responsable , sous le regard bienveillant de la FRANCE ;
La paix véritable au Congo dépend de la résolution de ce crime énigmatique , qui marqua les esprits des congolais tout au long du règne de ce vautour DE SASSOU .
D’ailleurs en matière des crimes , contre les congolais , SASSOU EN CONNAIT PLUS d’un rayon .AVANT NGOUABI ,SUR NGOUABI ET TOUT LE RESTE ;L’homme a un catalogue des crimes que nul n’en possède .C’est AUCHAN DES CRIMES .à lui tout seul .
AH! CE MOUDILOU! POUAH! LE DÉGOÛT!
Sachez que Le tyran ne partira que par une lutte implacable des patriotes et non des VENTRIOTES!
Le dos lacéré de JEAN NGOUABI et les Crises de nerf MAKAYA sonnent dans nos cerveaux pour que vous pussiez vous enduire du sang des malheureux disparus du BEACH pour retrouver une nouvelle virginité!
La justice fait son travail. Notre bataille doit se poursuivre et s’intensifier. S’intensifier en allant des mots. Il faut que des actes soient plus posés. Ce sont des actes qui feront parler Sassou et sa « gang ». Il faut qu’il parle. Lui et ses hommes à tout decider. Lui et ses hommes à tout faire.
A titre personnel, la premiere fois que j’avais entendu parler du projet du desespoir « etat sud congo », mon coeur avait bondi. Je pensais: « et l’operation MOUEBARA avec toutes ses composantes (disparitions du beach, massacres dans le pool et pays du niari, destructions de propriete et moyens de subsistences: champs, arbres fruitiers, animaux domestiques…, et les multiples EMPOISONNEMENTS).
Sans les connaitre tous, je commencaisa dresser une liste de responsabilite à hierarchie decroissante. Cette liste varie selon les dommaines, mais au sommet apparait le meme CHEF: L’ACCUSE SASSOU DENIS (NGUESSO).
CRIMES DE SANS:
AS DE PICK: SASSOU DENIS(NGUESSO)
AS DE COEUR: NDEGUET FRANCOIS
AS DE TREFFLE: DABIRA NORBERT (Alias achevement de la guerre)
AS DE CARREAUX: ADOUA ===>OKEMBA DOMINIQUE JEAN
K DE PICK: …
10 DE PICK: WILLY MATSANGA
10 DE TREFFLE: MOUAGNY
CRIMES ECO-FIN:
JOCKER JAUNE: NGUESSO MAURICE
JOCKER NOIR: COCO SASSOU
AS DE PICK: SASSOU DENIS (NGUESSO)
AS DE COEUR: KIKI SASSOU LE PETROLIER
AS DE CARREAUX: ONDONGO
AS DE TREFFLE: E. W. NGUESSO
K DE PICK: ..
HIERARCHIE DES ORDRES DES CRIMES:
AS DE PICK: SASSOU DENIS(NGUESSO)
AS DE COEUR: KIKI SASSOU LE PETROLIER….
Comment laisser ses ordures se decomposer lentement dans les poubelles de l’histoires. Comment admettre laver les mains pour donner, implicitement la chance à ses criminels de se recycler.
Par devoir, Sassou et gang meritent de passer par la guillotine.
Crime de sang
Ludedemo lu mutoto lulweki.
Le tremblement de terre arrive.
MOSSAKA CLEMENT en bisbille continue avec SASSOU , en voici les raisons .LA MOUAMBE aurait rassuré sa majesté d’OYOBEEK Sur la qualité si précieuse de son carnet d’adresses .Après moult rebuffades essuyées au niveau de deux précieuses ambassades belges et françaises ;SASSOU furibard , se sent floué par le mensonge de MOSSAKA DU COUP SES JOURS SEMBLENT comptés .
Les crimes de sang sont imprescriptibles, sassou tu le sais très bien d’ou ton acharnement a resté au pouvoir jusqu’à ta mort.Non non et non.Toi sassou tu dois passer par la justice des hommes comme tout autre justiciable même si chez toi nous en doutant beaucoup que tu sois humain.
Alors si le petit Satan est à Washington pour lobbyings, achats de conscience, corruption et emprunts d’argent auprès de bailleurs americains vereux, nous les combattants de la liberté du congo devrons dire à ces interlocuteurs que ce fils de satan ne représente que leur clan mafieux d’oyobeek et non le peuple congolais.Tout ce qu’ils traiteront comme affaires n’aura aucun effet et que leur chute est imminente.
APPEL A LA LIBÉRATION DU PAYS
JE LANCE UN VIBRANT APPEL AUX POPULATIONS DU NORD DU SUD AUX OFFICIERS SOUS OFFICIERS ET SOLDATS RÉPUBLICAINS A TOUTES LES FORCES VIVES DE NOTRE CONGO:
– ENSEMBLE CASSONS L’ EMBARGO SUR LES LEADERS DE L’OPPOSITION PLACÉS EN RÉSIDENCES SURVEILLÉES
– ENSEMBLE LIBÉRONS LE PAYS.
ON NE PEUT PLUS ATTENDRE, LE PAYS SE MEURT LENTEMENT SI ON N’AGIT PAS ET VITE.
NOUS ATTAQUERONS DE PARTOUT ET AU MÊME MOMENT. TROP C’EST TROP. CE POUVOIR ILLÉGITIME ET ILLÉGALE A DÉPASSÉ LE SEUIL DU SUPPORTABLE.
LU POUR VOUS
Christel Sassou Nguesso le fils du Dictateur Denis Sassou NGuesso est à Washington DC. Peuple africain épris de liberté appelez Four Season l’hôtel où il est logé avec sa délégation Tel:+12023420444 / 202 378 9700
L’adresse de l’Hôtel où est logé Christel Nguesso , au 28000 Pennsylvania Ave NW DC 20007. Manisfester vôtre indignation.
15: 30 Washington , Hôtel Four Season
Dernières nouvelles de Four Season Hôtel , Washington DC.Ils sont actuellement entrain de boire dans le bar de Four Season Hôtel: Denis Christel Sassou Nguesso, Innocent Dimi , Appolinaire Aya, Willy Etoka et une escort girl.
Appelez cet hôtel et signaler la présence d’un groupe de terroriste dirigés par Christel Nguesso
LARGE DIFFUSION
CHER FRÈRE TOUNGAMANI
LE DOSSIER DES DISPARUS DU BEACH N’EST PAS UNE AFFAIRE POLITIQUE. C’EST UN DOSSIER QUI AFFECTE LES CONGOLAIS DANS LEUR ENSEMBLE. ET, LA SOCIÉTÉ CIVILE CONGOLAISE ET INTERNATIONALE, S’ATTÈLE POUR MILITER VERS LE TRIOMPHE DE LA JUSTICE. IL Y A UN SAGE QUI NOUS A DIT LA VÉRITÉ N’A PAS DE TOMBE, DONC CES ACTES IMPRESCRIPTIBLES CONNAITRONT UNE JUSTICE.
LAISSEZ L’OPPOSITION TRANQUILLE. LES ONG SONT LÀ POUR CE MODÈLE DE CRIME.
A BON ENTENDEUR SALUT.
Ben, toujours fidèle à lui-même et à l’esprit du combat, bravo !!!
Tout simplement bravo pour la pertinence de l’analyse. Rien à ajouter sinon le fait de voir Sassou s’agitait est un signe que cette affaire est une arête dans sa gorge. Pas n’importe quelle arête, mais celle du poisson Lékufé.
Qui est ce FPDD qui semble nous faire croire que les crimes du beach ne constituent pas une affaire politique? Il est de la responsabilité de tous les Congolais, quels qu’ils soient de s’indigner et de demander la vérité, la justice et les réparations sur ces crimes de sang qui sont le soubassement de l’idéologie politique de Sassou Nguesso.
Si le FPDD avait la solution, on ne parlerait plus de ce problème. Combien d’ONG connaissez vous qui sont au chevet du Congo? Depuis que la région du Pool est bombardée depuis bientôt 2 mois combien d’ONG internationales ont levé leur petit doigt pour dire qu’il s’exécute un génocide à huis clos au Congo. Avez-vous vu la croix rouge internationale aller au chevet du Pool. La solution des problèmes du Congo doit venir des Congolais en priorité. C’est aux Congolais de bouger pour que la communauté internationale suive. Nous encourageons les initiatives de Mr Ntoungamani, du Colonel Touanga, de la FCD de Moutsila et de tous les patriotes sincères qui luttent pour que la vérité puisse éclore. Il peut y avoir des divergences dans l’appréciation des moyens à mettre en oeuvre, mais le combat demeure le même…
Mettez de côté vos problèmes d’égocentrisme qui retardent la lutte contre la dictature.
Nous avons besoin d’un Congo uni autour d’un noble destin de reconstruction nationale.
Le nombre de congolais présents au tribunal (avocats, politiques, jeunes,vieux, femmes, blancs et noirs…).. et la manifestation spontanée qui s’en est suivie prouve que le changement des mentalités militantes est en bonne voie. La cause de la lutte contre l’impunité sera présente lors de la transition contre Sassou qui ne saurait tarder.Le mouvement de libération du Congo avec tous ses règlements de compte inévitables est attendu. Pourvu que les militants de l’extérieur qui animent les combats actuels prennent leur part..Le Congo, le vrai renaitra. Courage les gars…