AFRIQUE CENTRALE : La débâcle démocratique ou le bal des perdants. Par Wilfried KIVOUVOU

Biya-Sassou-Déby-Bongo

Biya-Sassou-Déby-Bongo

En Afrique, les honnêtes gens ont nourri l’espoir, jusqu’au bout, d’une possible alternance paisible et civilisée, dès lors que le rapport de force politique aura clairement été inversé sur le terrain de la mobilisation citoyenne.

Rien n’y fit !

Les pouvoirs s’affolent, surpris par une soudaine  mobilisation des populations autour des urnes dans l’espoir de mettre hors du jeu politique, des régimes obsolètes, Ils bombent le torse, musclent les pectoraux et distribuent jusqu’à la mort, des arsenaux  répressif pour se maintenir.

Il eut fallu bien plus qu’une compétition électorale avec des règles du jeu, au demeurant peu transparentes, pour déjouer une mécanique, quoique impopulaire, mais prête à tout. Les régimes au pouvoir font la triste démonstration que dans leur version «africaine de la démocratie », le pouvoir se trouve, non entre les mains de l’électeur, mais entre celles de celui qui compte les voix.

Avec la démocratisation des nouvelles technologies de communication et de l’information, une nouvelle réalité s’impose à tous.  Il est désormais possible de capturer des images, produire des contenus, et transférer ou diffuser des informations en temps réel. Un véritable cauchemar pour les régimes dont les tripatouillages sont facilement mis à nu.

Ainsi, procède-t-on à ciel ouvert et sans vergogne par acrobaties successives, à la coupure des communications (téléphone, Internet), au délestage ciblé de la fourniture d’électricité, à la publication nocturne des résultats dans des pays sous pression, en état de siège, quadrillés par la garde prétorienne, relayée par des supplétifs paramilitaires surexcités, armés jusqu’aux dents. Les cas récents du Congo-Brazzaville et du Gabon sont pathétiques, de ce point de vue,

Notre faiblesse découle de la mansuétude des bons qui continuent de croire que la règle morale, le sens de l’honneur, la force de la Loi, l’élégance intellectuelle, et la réputation (ce que les  peuples pensent de leurs dirigeants), auraient encore du sens dans la pratique des responsabilités publiques ; une croyance en un socle des valeurs qui fondent le vivre-ensemble que semblent découvrir aujourd’hui, toute honte bue, la forfaiture consommée, les braqueurs d’urnes qui osent en faire l’éloge .

Truquer une élection –au vu et au su de tout le monde, faire usage des moyens d’Etat pour réprimer des manifestants à mains nues, et même embastiller des concurrents, se situent au-delà de la limite infranchissable dans un contexte qui se veut démocratique, sauf à prendre le risque de se couvrir d’infamie.

Nos dirigeants qui ont épousé la contrainte démocratique, à contre cœur, n’ont pas renoncé à l’usage de la force (des armes). En plus d’assumer la rupture d’avec tout ordre morale, ils prennent sur eux d’être traité de vil dictateur, et même du pire jugement de l’histoire que l’humanité des civilisés attache au statut de criminel, de pilleur du denier public, de despote corrompu, de traite-collabo et de collusion avec les intérêts de l’étranger.

C’est l’incompréhensible choix fait par ces gens que nous croyions des «nôtres» pour être de la même sensibilité culturelle, par le fait de partager les mêmes cultes, les mêmes Dieux, les mêmes angoisses, la même et douloureuse histoire faites de Traite et de Colonisation. Ces gens qui proclament, à hue et à dia, vouloir défendre la noble cause des peuples noirs déshérités et opprimés par ceux-là même qu’ils ont choisi pour Maître et dont ils représentent les intérêts.

Les Burundais les Congolais de Brazzaville, les Tchadiens, les Gabonais, il y a peu ; bientôt les Congolais de Kinshasa, les Angolais ou encore les Camerounais feront les frais de la tyrannie des gourous noirs sur des peuples noirs.

Dans cette région d’Afrique, la dérive autocratique est à son comble, le règne absolu de la folie des grandeurs et le mensonge d’Etat prospèrent. C’est le culte de l’extravagance outrancière que tout pouvoir qui rêve d’éternité confine à la frontière de l’onction providentielle.

Ma conviction est que l’histoire n’a pas dit son dernier mot !

Les signes du temps racontent une autre réalité que les rois des tropiques, noyés dans le confort des somptueux palais, ne peuvent plus voir, et dont l’ivresse du pouvoir obstrue toute possibilité de perception des dynamiques en formation sous leur siège doré.

Les nébuleuses ethniques longtemps confinées dans des bulles ethnocentriques se découvrent, peu à peu, des causes communes. De gigantesques courants de transformations  sociales et citoyennes déferlent sur le continent. Les facteurs d’explosion intellectuelle, sociale et culturelle sont en phase de macération. La seule volonté des groupes représentants les puissances de l’argent ne suffira pas à enrayer les vagues d’une marrée contestataire de plus en plus haute.

Pour sortir de la férule des puissants, quelques réglages sont nécessaires entre divers goulets d’étranglement  et des avatars d’une altération mentale héritée d’un formatage désuet.

Les Africains doivent cesser de compter avec la promesse d’une Communauté Internationale qui veillerait au grain pour des intérêts qui ne sont pas ceux des africains, du moins pour l’instant. On ne peut pas confier son destin à des organismes où siègent les principaux Barons du capitalisme financiers à l’origine des déséquilibres de notre époque.

Il nous appartient de définir notre propre perspective, y compris ses exigences morales et éthiques. Un pari difficile, sans doute, mais pari incontournable.

Sur un plan pratique, il nous incombe d’établir les responsabilités, de définir les schémas d’exécution, de fixer les objectifs (stratégiques, politiques, opérationnels), de construire les dispositifs de combats. Il  s’agit, en effet, de combat à livrer face aux puissants qui  nous tiennent en laisse. C’est un combat pour la vie, pour l’honneur et pour la restauration de l’humain dans sa plénitude. Ce combat requiert de notre part un sens élevé du sacrifice, de la fierté d’être Noir, avec un rapport à la vie qui tutoie la mort.

La politique est probablement le lieu privilégié où se joue cette bataille de déconstruction-reconstruction. Elle constitue, à n’en point douter, le levier central pour porter l’immensité de la cause. Elle met en jeu à la fois les problématiques  de la langue et de la transmission des savoirs/connaissances en Afrique, de la place et du rôle des religions importées, de la stratégie et des moyens de défense africaine, d’une ou des monnaies entièrement contrôlées par les africains eux-mêmes, de déploiement d’une diplomatie intelligente et audacieuse. Il s’agit en clair de faire preuve d’un volontarisme à toute épreuve avec un leadership bien assumé devant les géants de la planète.

La politique prend ainsi une dimension sacerdotale. Elle doit être confiée entre des mains expertes de la chose publique, en ce qu’elle est la source principale du pouvoir, de l’exaltation du Droit, de la recherche des grandes Sagesses qui forgent l’Homme d’Etat- Homme de Devoir et consacre la Force des institutions légales et légitimes, émanations des peuples aspirant à la Beauté des  choses.

Aucune place ne devra, cependant, être laissée ni à la haine, ni à la vengeance. Notre porte reste ouverte pour un changement négocié. Dans ces conditions, les brebis galeuses auront droit à la vie, à la protection de l’Etat et de la loi. Ils pourront être témoins des transformations que le génie africain est capable d’insuffler par ses dignes et authentiques enfants.

Aucune place non plus ne sera faite à la xénophobie. Les peuples du monde sont nos semblables. Ils méritent de notre part une sincère fraternité. Notre devoir de solidarité à lutter auprès d’hommes et de femmes qui souffrent encore d’injustice et de mépris à recouvrer leur droit à la vie, au respect et à la dignité, doit demeurer intact. Il y va de notre sensibilité !

La tentation à répondre à la violence des régimes autoritaires par la violence des masses  est aussi forte que le désir de paix que l’on offre en compensation au dénuement matériel et social des populations.. D’autres en appellent au démantèlement du Congo en deux ou plusieurs entités (nord/sud).

Pour notre part, c’est notre constante détermination à œuvrer inlassablement pour l’avènement d’un Etat de Droit au Congo et en Afrique, qui reste le gage sûr et imparable pour le changement et face aux résistants de l’ordre finissant. Les régimes en sursis sont voués à un effondrement progressif comme des châteaux de cartes, lorsque l’étau serra suffisamment resserré autour des piliers de notre dépendance.

Personne ni rien ne résistera devant des peuples qui bientôt se lèveront pour se rendre justice.

Et, la justice qui est notre véritable obsession mettra chacun à sa place, selon ses mérites.

La jeunesse de ce pays le Congo, centre névralgique du continent, à quelques encablures du champs de bataille héroïque Kongo, là où, sur les hauteurs d’Ambuila, le destin s’est heurté à la méchanceté de l’hôte venu de très loin, reçu et traité en frère; la jeunesse du Congo dis-je, doit maintenant relever sa tête après une si longue agonie.

Elle (la jeunesse) doit  se résoudre à mettre hors d’état de nuire, pas seulement les pouvoirs installés et connus pour leur incompétence, mais aussi, désormais, toutes ces Oppositions politiques brouillonnes qui travaillent à rebours.

A chacun de prouver sa foi en cette patrie qu’il faut sortir des ténèbres !

  1. Wilfried D. KIVOUVOU

Président de LCL

Publié à Brazzaville, le 15 septembre 2016/La Lettre du Président n°003

Diffusé le 14 septembre 2016, par www.congo-liberty.org

 

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11 réponses à AFRIQUE CENTRALE : La débâcle démocratique ou le bal des perdants. Par Wilfried KIVOUVOU

  1. 1960, L'AFRIQUE FRANCOPHONE INDÉPENDANTE - LE QATAR EN 1971, COMPAREZ LES NIVEAUX DE VIE ! dit :

    Dans les années 1960, la Corée du Sud figuraient parmi les pays pauvres ou en voie de développement. Ça c’est du passé, aujourd’hui par exemple, deux enfants sud-coréens sur trois ont plus de connaissances théoriques et un savoir-faire appliqué dans tous les domaines qu’un enfant africain sur dix.

    Depuis, les sud-coréens ont démontré qu’il était possible, sous certaines conditions, d’amorcer un véritable décollage industriel, socio-économique et rattraper les pays développés et d’être en phase ou pour s’adapter dans la mondialisation et l’économie globale.

    Mots-clés: l’éducation, la raison, la conscience, la liberté de penser, la liberté d’expression, la liberté d’association, la matière grise, la formation pratique, la main d’œuvre qualifiée, le capital humain, les compétences, les projets, la créativité, l’innovation, les technologies, les projets recherches/développement permanents, l’entrepreneuriat, l’objectivité, problèmes, positionnement, solutions, interactivité, réseaux, dialogue, consensus, géostratégie, concurrence, synergie, antagonisme, complémentarité, arbitrage, adaptabilité, balance commerciale, investissements, consommation, taux de croissance, valeurs ajoutées… Explications à ceux qui souhaitent avancer le Congo https://www.youtube.com/watch?v=8QqMop5tGOw

  2. kamoungué dit :

    le Congo n’a plus de société civile voilà la difficulté. Souvenez vous qu’en 1990 c’était la CSC de même qu’en 1963 et aujourd’hui quelle organisation peut piloter et canaliser les autres forces vers l’alternance. Les syndicats d’aujourd’hui ne disent rien devant la dégradation de l’emploi au niveau des BTP, du Pétrole, de la vie chère. On a des associations des consommateurs, que disent ses politiciens ( loin d’être de la société civile)? on entend pas leur discours sur le coût de la vie. Il n’ y a pas au Congo un prix unique pour chaque marchandise, le kilo de sucre varie d’un magasin à un autre. Où est le vivre ensemble de SASSOU-MOUAMBA- NGOUELONDELE-?
    je pense qu’il faut refonder la société civile congolaise. EWANGUI défend lesquels ce celui qui est chantre de la nouvelles republique ne connait-il pas les avantages de cette ruptures qu’il a defendu avec sa constitution?
    ils payerons même quand il ira dans sa Cuvette-OUEST

  3. Londi dit :

    Comment n’arrivons-nous pas à intégrer des évidences ? Comprenons-nous, une fois pour toutes, que les relations inter-étatiques se basent sur des faits rationnels. L’émotion n’a pas sa place dans la marche du monde actuel. Les nations occidentales se sont forgées sur des conflits, des luttes d’influence et des rivalités même au sein d’une même famille. Les dirigeants de ces pays se sont endurcis et ils ne voient et conçoivent leur évolution que par la défense de leurs intérêts qui leur assurent une stabilité politique, économique et sociale. Tant que nous serons dans l’incapacité de leur prouver que nous pouvons résister à nos dictateurs, leurs marionnettes, ces nations ne bougeront pas. Qu’on se dise une fois pour toutes.
    Quand prendrons-nous nos responsabilités ? Depuis l’esclavage, nous n’avons su nous reconstruire. Nous attendons toujours que les anciennes puissances esclavagistes et coloniales soient les éternels faiseurs de rois dans nos pays. Le peuple est prêt, il nous manque des leaders crédibles, c’est tout. Voilà notre mission à tous. Arrêtons d’être d’éternels enfants des Y’a bon banania, nous sommes des peuples mûrs. La France ne sera jamais le salut du Congo. Soyons responsables. Le malheur du peuple vient de la cupidité des pseud-opposants pas de l’incapacité du peuple à se mobiliser.

  4. UNITE dit :

    UNITE dit: Mars 1977ne ressemblera plus à mars 2016. Les larmes au Congo ont trop coulé à cause de la cupidité de Sassou, ses partisans, et certains opposants qui ont cru que le peuple ressemble à du bétail qu’on tue à l’occasion des fêtes, sans qu’il n ‘ y ait de compte à rendre à son propriétaire.
    Il est temps pour les congolais de comprendre que nul congolais n’est né chef de l’état ou opposant. Lorsque ce bien commun connaît une telle médiocrité qui le conduit à sa disparition, tout patriote doit s’indigner et s’allier à ceux qui partagent ce patriotisme pour le sauver.Le peuple l’ a démontré lors de l’élection du 20 mars 2016, à tous les hommes épris de paix et de liberté de trouver des voies et moyens pour le délivrer.

  5. Lucien Pambou dit :

    Je reprends à mon compte l’analyse et les conclusions de mon compatriote Londi et je vais plus loin en faisant des remarques provocatrices qui seront perçues comme telles par certains, même si j’estime qu’elles servent l’analyse et qu’elles nous permettent de prendre une distance critique , rationnelle et non empathique vis à vis des problèmes que nous analysons.

    Nous, intellectuels africains francophones et congolais, avons un problème: nous sommes bavards comme nos maîtres français qui nous ont colonisés culturellement, sociologiquement, culturellement et intellectuellement. la preuve: nous utilisons leur langue pour nous exprimer et, quand nous sommes malades, nous venons en France. Nous sommes toujours les premiers pour critiquer la France ici et maintenant.

    Les problèmes géopolitiques sont complexes et subtiles, ce que la plupart d’entre nous qui intervenons sur ces pages de Congo Liberty , n’avons pas analysé et approfondi par la réflexion. La plupart des pays africains sont jeunes, la France, pays colonisateur, utilise la jeunesse des Etats africains pour manipuler ses élites pour faire exister à son avantage majorité et opposition qui se rendent tous en France pour plaider leurs causes.

    La plupart de mes compatriotes congolais vivent en France, souvent entre eux, et souvent connaitre la finesse hypocrite du pays d’accueil. Pour la France, les intellectuels ont le droit de faire des études en France, mais ils peuvent être dangereux s’ils doivent exercer le pouvoir dans leur pays d’origine. Il faut les en empêcher en s’appuyant sur d’autres Africains, moins diplômés et plus sûrs. Les élites peuvent crier à l’étranger, faire des belles phrases, elles n’ont aucune influence de manière concrète sur les événements dans leurs pays d’origine.La France sait aussi que l’Afrique francophone, malgré son ouverture théorique aux principes démocratiques (votes, élections, cour constitutionnelle, dialogue infini) est avant tout une Afrique traversée par des fractures cliniques et tribales dont les élites se défendent pour mieux exercer ses attributs quand elles s’arrivent aux affaires. C’est vrai de l’opposition comme de la majorité dans le pays francophone. Le Gabon est l’exemple patent et il n’y a pas que ce pays. Cupidité et relations incestueuses entre majorité et opposition, pas de société civile surtout en Afrique centrale. Bavardons à Paris, puisque c’est notre métier, soyons solidaire dans notre bavardage, mais quand nous rentrons en Afrique, surtout au Congo, la solidarité bavardeuse vole en éclats en profit du clan et de la tribu.

    Je m’arrête là et méditons sur le reste, sur les capacités d’existence d’une société civile, d’une opposition politique fiable, d’une réforme administrative et stratégique de l’Etat, d’une gouvernance politique et démocratique d’une alternance qui respecte les principes d’un Etat moderne. Malgré nos dénégations, nous sommes tous complices. Evidemment chacun dira que ce n’est pas vrai et que je prend mon cas pour une généralité. N’oubliez pas, chers compatriotes francophones, malgré votre refus, nous sommes culturellement français et donc tricheurs, hypocrites et calculateurs dans l’âme.

  6. Nelson Mandela en Afrique du Sud voyait loin et le peuple épris de développement le suivait. Bien avant lui, I. Gandhi en Inde et Mao en Chine avaient consenti des sacrifices importants pour leurs peuples. Certainement c’est après cent ans que nos peuples africains prendront conscience de la nécessité du développement de leur région. Où sont passés les intellectuels africains pour accoucher de nouvelles stratégies pour une bonne gestion de la chose publique dans notre espace communautaire ?

  7. Lucien Pambou dit :

    Désolé, je n’ai pas relu mon texte, car pressé d’aller à une conférence sur la place de l’Afrique dans la géopolitique mondiale. Je vous prie de bien vouloir excuser les fautes et autres scories grammaticales et syntaxiques.
    Cordialement et à très bientôt, merci pour votre compréhension patriotique.

  8. Tsoua dit :

    Comme par hasard, l’AFRIQUE centrale la partie la plus riche au monde en tous minerais, est la seule partie au monde où la France n’accepte pas la démocratie pour bien l’exploiter .Les plus grandes et vieilles dictatures au monde sont dans cette partie. La France nous parle des droits de l’homme et de la démocratie, mais les NOIRS de cette partie du monde n’ont pas de droits, ils doivent vivre dans la misère pour le développement social et économique de la France .Voilà la réalité .La france impose des présidents qu’elle choisi à sa guise .Alors chers frères d’AFRIQUE Centrale vous savez ce qui nous reste à faire : la révolution pour retrouver notre liberté et nos droits

  9. LE CONGO2016 dit :

    Atteindre un but, c’est quelque chose qui demande une concentration. D’abord bien définir to objectif et calculer les risques et les avantages. Une fois démarré on ne regarde plus derrière, dans le cas contraire c’est l’echeque (c’est le cas de Lissouba qui fait marche arrière vers la France ou ce que veut faire Kolelas).
    C’Est nous qui faisons la rechasse de la France, dans d’autres mots c’est la France qui a besoin de nos richesses et non le ‘inverse.
    La France est tellement pauvre qu’elle va jusqu’à oublier la valeur de nos vies.
    Débarrassez vous de l’écoute des medias françaises c’est l’opium, c’est le lavage des cerveaux, car le mensonge a répétition on fini par y croire.
    Débarrassons nous de la peur car avec la France nous déjà mort. La jeunesse est belle et bien engagée mais cette opposition qui a pour seul but se disputer la place du chez de l’opposition il n’y a pas d’avenir c’est des hommes de moins d’ambition et de faible esprits.
    En nous débarrassant d’esclavagisme français chacun de nous et tout au plus les générations avenir trouvons tous leur compte.
    SASSOU ET SA BANDE DES TERRORISTE ARMÉS DIRIGÉS PAR OKOI EST L’ŒUVRE DE LA France

    AVEC LA France NOUS AURONS RIEN ET RIEN. CESSEZ DE CROIRE QUE LE CONGO N’EST PAS INDÉPENDANT, EST UNE PROPRIÉTÉ DE LA France, CAR C’EST LA OU SE TROUVE LE PIÈGE. A LA France DE PENSER TOUT CE QU’ELLE VEUT MAIS NOUS NOUS SOMMES UN PAYS RECONNU PAR L’ONU DONC NOUS SOMMES INDÉPENDANT.

    TOUTES NOS FORCE DANS LES RUE SANS ARME POUR CHASSER SASSOU ET FERMER L’AMBASSADE DE LA France.

    NOUS SOMMES A L’ÉPOQUE DE LA MONDIALISATION NOUS TROUVERONS TOUJOURS AVEC QUI TRAVAILLER

    HIER C’EST LA France QUI DISAIT QUE LES CHINOIS SONT SEULEMENT BON A CULTIVE LE RIZ MAIS MAINTENANT OU SOMMES NOUS. LA France N’AI T’ELLE PAS UN BÉBÉ DERRIÈRE LA CHINE. NOUS SOMMES INTELLIGENTS ET CAPABLE DE RENVERSER LA VAPEUR.

    ALORS KOLELAS ,N. MABIALA MOUNARI, MAVOUNGOU MABIO, BOWAO MONTREZ QUE VOUS ÊTES DES HOMMES DIGNE DE SE NOM

    NOUS TOUS DANS LES RUES, SASSOU PARTIRA

  10. Tshiélikk dit :

    Président Kivouvou,

    La lutte des hommes et des femmes de bonne volonté ne peut s’arrêter malgré la faiblesse de leurs moyens

    « Ce n’est pas parce que nul ne voit la vérité qu’elle devient une erreur. » Le mensonge ne l’est que lorsqu’il a été publié, meme par ‘voie officielle’. L’objectivité ne peut laisser la place à la subjectivité psychotique des mendiants suiveurs de tyrans.

    Ne pas accepter ce qui se vit dans ces pays d’Afrique centrale, est en soi, une victoire.

    Chapeau bas pour ce message président Kivouvou!

  11. Dydax Jules dit :

    Il est toujours facile d’appeler l’opposition: « Opposition brouillonne ».
    Qu’auriez-vous fait au front? La dictature massacre la jeunesse et membres de l’opposition même lorsqu’ils avancent les mains en l’air.

    Quels moyens l’Opposition a t-elle sinon la parole qui hélas est vite étouffée!

    Ah! Comme il est aisé d’écrire ! De traiter alors autrui ( l’opposition) d’incompétence. Venez mobiliser au pays face aux canons et aux mercenaires de Sassou.

    La jeunesse que vous appelez à la révolte a besoin d’un coup de pousse plus conséquent, afin de semer la violence à son tour et faire mal au despotisme. Tu me piques, je te pique!

    Jamais une dictature ne s’est rendue sans une contre violence!

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