A l’adresse de Monsieur BOWAO Zacharie Professeur Titulaire de Philosophie Professeur des Universités . Par Joseph KOKOLO ZASSI

 

Charles Zacharie Bowao

Charles Zacharie Bowao

Moi, Joseph KOKOLO ZASSI, citoyen franco-congolais, ancien étudiant de l’Université Marien Ngouabi, promotion 1981-1984, sorti avec le grade de Licencié en Gestion spécialisée, option Finances-Comptabilité. Les performances académiques réalisées m’avaient offert cette opportunité extraordinaire de poursuivre mes études supérieures au-delà des frontières nationales, avec entre autres, plusieurs de mes promotionnaires dont je tairais les noms et qui se reconnaîtront. Je ne vais pas m’étendre sur ce qui a suivi notre parcours en Europe, parcours fait de premiers chambardements dans le milieu estudiantin congolais sous le règne de Sassou I. Le rouleau compresseur qui s’abattit sur nous a eu raison de nos ambitions. Comme tout être vivant, l’instinct de survie m’a emmené d’entreprendre des alternatives bien loin de mes ambitions originelles, pour essayer de se faire une place dans une société à laquelle je n’étais pas préparé d’y vivre très longtemps. Je ne veux pas m’attarder là-dessus, mais je puis vous dire, sans sourciller, que je suis l’une des premières victimes vivantes du système de Sassou I, une génération d’étudiants qui n’avaient droit qu’à un voyage sans billet retour, d’avoir le tort d’être parmi les meilleurs de leur génération et de leur promotion. Et, comme je le disais plus haut, je ne suis pas le seul dans cette catégorie des laissés pour compte, des sacrifiés. Il y en a des milliers.

Pendant ce temps, le Congo ne s’était pas arrêté d’exister. Au contraire, elle a connu les pages les plus sombres de son histoire dans les années 1990, jusqu’à son apogée au début des années 2000, après avoir vécu la période la plus exaltante correspondant à la Conférence Nationale Souveraine (CNS) de 1991 qui le propulsa dans l’ère de la démocratie pluraliste.

Revenons à l’essentiel, l’objet de ma lettre que je vous adresse personnellement, par le truchement de ce support (un raccourci indéniable), suite aux derniers événements qui ont enlaidi l’actualité politique de notre pays, notamment sur son volet institutionnel. Je veux parler du référendum constitutionnel et anticonstitutionnel que Sassou II a imposé au peuple Congolais, contre vents et marées.

J’ai lu et annoté toutes vos publications, suivi toutes vos interventions dans les medias, tout particulièrement vos lettres ouvertes à l’endroit du Président Sassou Nguesso Denis, un homme que vous avez servi et que vous connaissez mieux que quiconque, compte tenu du niveau de responsabilités que vous avez occupé à ses côtés, de 1997 jusqu’en 2012, année où des événements dramatiques avaient détruit, non seulement des vies humaines mais aussi les choses auxquelles ces hommes et ces femmes avaient consacré toute leur vie : maisons, commerces, etc. Nous savons tous comment cet accident très grave avait été traité par les autorités dont monsieur Sassou Nguesso Denis reste le premier responsable, en sa qualité de chef des armées, de ministre de la défense et de président de la république. Vous êtes en même temps l’une des victimes collatérale, sans aucun doute de ces événements malheureux.

Cet épisode lié à l’explosion d’un dépôt d’armes de guerre en plein centre d’une agglomération très peuplée comme Brazzaville, étonne plus d’un, d’autant plus que personne ne comprend jusqu’à ce jour pourquoi a-t-on entassé d’aussi importantes quantités de ces engins explosifs au cœur même de la ville. Même si nous ne pouvons plus refaire l’histoire, toujours est-il que cette situation a eu des conséquences fâcheuses dans votre carrière politique puisque vous avez perdu votre poste de ministre délégué à la défense à la suite de ces incidents majeurs. Vous avez été l’un des fusibles avec le colonel Tsousrou, pour lequel nous avons tous en mémoire, le sort qui lui avait été réservé, sort en lien direct avec les explosions de Mpila en mars 2012.

Puis arrive cette histoire de changement de constitution dont nous connaissons et regrettons tous les conséquences qu’elle recouvre. Une histoire qui couvait depuis plus de deux ans et dont les contours ont été initiés et planifiés par monsieur Sassou Nguesso Denis, président de la république.

En janvier 2015, vous avez adressé un réquisitoire sans appel à monsieur Sassou Nguesso Denis, sous le titre révélateur : « J’Accuse », en référence au J’accuse d’Emile Zola, article rédigé par ce dernier suite à l’affaire Dreyfus, publié dans le journal L’Aurore du 13 janvier 1898, sous la forme d’une lettre ouverte au président de la République française de l’époque, Félix Faure. Un hasard du calendrier ? Il se trouve que votre lettre a été écrite le 20 janvier 2015, soit une semaine après celle d’Emile Zola. Le mois de janvier restera peut-être la seule similitude.

Ceci étant, dans votre lettre ouverte au président Sassou Nguesso Denis, vous avez attiré son attention sur les risques qu’il faisait courir au pays s’il allait jusqu’au bout de son projet de changement de constitution. Vous lui avez dit que «  La démarche dite de changement de la Constitution du 20 janvier 2002, est juridiquement infondée, politiquement désastreuse et socialement explosive. Je ne me reconnais pas dans une telle attitude passéiste et hasardeuse. Le changement de la Constitution du 20 janvier 2002 est un chemin sans avenir, que je récuse ! ». Vous poursuivez en vous interrogeant de la manière suivante : «  Comment un Parti politique dit moderne peut-il ainsi raisonner par l’absurde, estimant avoir politiquement raison à partir d’une démarche juridiquement (donc techniquement) infondée ? », et j’en passe. Par vos prises de position, vous vous êtes approprié les valeurs républicaines et étiez devenu le porte étendard de tous ceux qui refusent l’imposture, le piétinement des lois et l’ethnocentrisme. Vous avez mis en avant l’idée selon laquelle aucune raison n’expliquait un changement brutal des règles de gouvernance formulées dans la constitution du 20 janvier 2002 que monsieur Sassou Nguesso Denis avait juré de défendre lors de ses deux derniers serments. Mais lorsque vous vous lanciez contre cette idée absurde, vous saviez aussi que vous vous opposiez frontalement à son géniteur, monsieur Sassou Nguesso Denis, l’homme qui a emmené au Congo les stratégies politiques les plus macabres de tous les temps. Malheureusement, cette requête ne connaîtra pas l’écho escompté. Qu’à cela ne tienne, vous récidiviez en juillet 2015, soit six mois après le premier appel, suite à son message à la nation du 30 juin 2015, dans lequel monsieur Sassou Nguesso Denis formulait de manière précise son intention d’aller au référendum.

Dans ce second brulot, vous espériez toujours ramener votre ancien mentor à la raison. Vous étiez certainement animé par l’idée que « seuls les imbéciles ne changent pas d’avis ». Vous déclariez même que « L’Histoire en retiendra quelque chose que, pudiquement, l’on pourrait qualifier de mal-adresse présidentielle. Vous avez choisi de maintenir le pays dans l’incertitude, plutôt que d’inspirer une lecture vertueuse de notre avenir ». Malgré votre instance, votre appel à la raison, l’homme que vous avez accompagné dans les actions politiques ces 20 dernières années n’en fait qu’à sa tête. Les intentions de monsieur Sassou Nguesso Denis ont glissé ouvertement vers une conservation du pouvoir par tous les moyens. Il ne s’agit plus de conserver le pouvoir de manière républicaine, mais il s’agit désormais de mettre en exergue des relents ethnocentriques et claniques que vous récusiez. Ce à quoi vous vous êtes opposé, avec quelques cadres de votre ancien parti le PCT, lors de son assemblée extraordinaire de septembre 2014. Nous connaissons tous l’issue. Malgré cela, vous avez toujours espéré que jaillisse une lueur de lucidité au sein du parti et surtout de la part de son chef « historique ». Vous avez conservé votre carte de militant jusqu’à ce 22 septembre 2015, date à laquelle monsieur Sassou Nguesso Denis confirmait ses intentions voilées contenues dans son adresse à la nation du 30 juin 2015. C’en était trop pour vous. Ainsi, le 25 septembre, vous décidez de quitter le navire PCT en démissionnant. Vous mettez ainsi en cohérence vos actes à votre discours. Une chose que j’ai personnellement saluée car, dans un environnement où l’homme d’esprit perd très facilement ses repères sous le feu de la corruption des consciences, une arme fatale qui fait du Congo, l’un des pays les plus corrompus au monde. J’ai salué votre audace face aux idées convenues qui sont devenues majoritaires dans notre pays, je veux parler du tribalisme. J’ai salué votre courage dans la dénonciation de cette mascarade, dans la construction intellectuelle de votre argumentaire. Jusqu’à ce jour, je ne vois pas cette détermination de l’autre côté des différentes plateformes nées au Congo, même si vous en faites partie de l’une d’entre elles. Est-ce par conviction ou par effet de mode ? Seule votre conscience le mesure.

Le 25 octobre 2015, la journée la plus noire de notre jeune république, restera un jour maudit pour la majorité des Congolais. Malgré la mobilisation de la jeunesse du 27 septembre, du 17 et du 20 octobre 2015, voire avant ces dates, avec toutes les atrocités qui ont émaillé ces manifestations, l’escroquerie tant redoutée a été avalisée, même si plus de 90% des Congolais ne se sont pas rendus au fameux référendum. Les tentatives de médiation tardives menées par l’ONU n’ont pu rien faire, au contraire. Le 06 novembre 2015, monsieur Sassou Nguesso Denis promulgua sa nouvelle constitution qui lui donne, cette-fois ci, le droit de tuer sans être inquiété. Une impunité institutionnelle, du jamais vu dans les textes fondamentaux des nations du monde d’aujourd’hui.

Mes questions et observations sont en rapport avec votre démarche, car c’est le mobile de ma requête. Quelles conclusions tirez-vous face à ce que j’appellerai votre échec personnel ? Et comment souhaitez-vous rebondir dans ce combat politique qui ne fait que commencer ?

Je vais vous en donner quelques pistes.

Vous avez dit, au cours de l’une de vos interventions, que vous allez vous inspirer de ce qui s’est passé au Burkina Faso. C’était un bel exemple ! Cependant, s’inspirer d’un modèle suppose que vous avez bien assimilé la dynamique qui a emmené le succès du mouvement du 30 octobre 2014 au Burkina Faso. En effet, pour résumer, de mon point de vu, le succès des Burkinabè trouve ses origines dans la réalisation de deux stratégies simultanées : les mouvements de jeunesse et de la société civile qui étaient bien structurés et organisés, d’une part, et d’autre part, l’implosion du parti au pouvoir menée par monsieur Roch Christian Kaboré, qui au préalable, avait réussi de convaincre plus de la moitié des cadres du parti qu’il a entrainés avec lui, en créant un nouveau parti de l’opposition. Vous savez ce qu’il en est advenu. Ainsi donc, au Burkina Faso, vous avez la force politique au pouvoir qui s’affaiblit spontanément, alors qu’elle disposait de la force publique au service du pouvoir, bien équipée et prête à en découdre avec les manifestants.

Une chose que vous, membre du PCT et la fameuse opposition, n’avez pas su mener au Congo, faute d’une véritable stratégie. Les défections quelconques enregistrées au sein du PCT ne dépassent pas les cinq doigts de la main. La société civile n’est pas organisée et la jeunesse est phagocytée par les organisations politiques proches du pouvoir. Quant aux partis dits de l’opposition, ceux-ci n’excellent que dans le verbiage, chacun se regardant en chien de faïence. Vous, en homme de réseau, vous ne vous êtes pas assuré l’adhésion d’un nombre suffisamment grand des ténors du PCT pour l’imploser. Vous avez choisi les appels du pied personnel, bien que louables, pour espérer drainer dans vos rangs quelques têtes bien connues du parti, en vain. Et lorsque vous arrivez en Europe, vous procédez de la même manière, vous multipliez les prestations médiatiques par medias interposés, vous gardez néanmoins la constance dans vos interventions, ce qui est une excellente qualité. Malgré toutes ces sorties, vous n’arrivez pas à construire une dynamique qui ferait que le pouvoir illégal et illégitime du Congo infléchisse ses ambitions. Je pense que vous devez revisiter votre stratégie. Je crois personnellement et modestement que vous êtes la personne la mieux indiquée qui pourra aider les Congolais à aller vers les succès qu’ils attendent et qu’ils espèrent depuis des années. Je sais qu’en disant cela, certains de mes compatriotes ne me comprendront pas aussitôt. Mais, je conçois que tous ceux qui pensent politiquement et non ethniquement, rationnellement et non irrationnellement, seront en diapason avec moi, pour peu qu’ils arrivent à bien assimiler et interpréter mon propos. Toutefois, étant un esprit libre et doté d’un non conformisme notoire, je ne me plaindrais pas si mon assertion rencontre des oppositions. D’ailleurs, aucune extraordinaire vue de l’esprit ne se traduise en une adhésion sans exclusive dans l’histoire des Hommes.

Alors, plutôt que de rencontrez exclusivement les medias, rencontrez les Congolais, discutez avec eux des conditions de mise en échec du projet politique nuisible de monsieur Sassou Nguesso Denis. Rencontrez les Congolais, et j’en prendrai ma part, afin que la diaspora sorte de cette situation qui la cantonne aux seuls événements de bruits de casseroles. Il faut construire avec eux (les Congolais), une nouvelle idée du Congo, une nouvelle idée de l’opposition Congolaise. Vous êtes un homme de qualité, un intellectuel qu’on ne présente plus, un homme qui s’oppose de manière frontale à son ancien patron, alors que vos origines ethniques auraient plutôt pesé de son côté. Je suis prêt à vous suivre pour construire ce nouveau projet ambitieux pour notre pays. L’heure n’est plus aux postures inutiles, l’heure est au rassemblement et à l’action. Mais ceci doit être fait avec tous ceux qui ont travaillé de près ou de loin avec monsieur Sassou Nguesso Denis, parce qu’ils le connaissent très bien.

Je vais terminer mon propos en m’adressant par la même occasion à mes compatriotes qui se demandent encore comment sortir de cette situation, même si ce n’est pas l’objet de cette lettre. Cependant, je suis persuadé que le contenu de ce texte additif vous apportera un éclairage supplémentaire en rapport avec la démarche que je fais.

Depuis la mise en œuvre du funeste projet de changement de la constitution au Congo, la société civile, les plates formes IDC et FROCAD se sont farouchement opposées, organisant à cet effet les plus grandes manifestations jamais connues au Congo et à ‘étranger. Plusieurs organisations de droits humains se sont interrogées sur l’opportunité d’une telle initiative. Tout le monde sait désormais que ce projet vise à faire du Congo une monarchie qui permettrait au locataire du Palais présidentiel d’en devenir le propriétaire à vie.

Cependant, si sur le terrain, les forces sociales sont bien organisées autour des plateformes IDC et FROCAD, sans oublier le mouvement citoyen RAS-LE-BOL, dans la diaspora, nous regrettons que ce rassemblement n’ait pas été fait depuis bien longtemps.

Le 22 septembre 2015, lors de son fameux discours à la nation (je dirais plutôt à son clan et sa clientèle), monsieur Sassou Nguesso Denis confirmait la tenue d’une consultation par voix référendaire pour changer la constitution. Le jour même, l’ancien ministre Zacharie Bowao démissionnait du PCT sans surprise, après avoir récusé la démarche de son ancien parti et du chef d’Etat de l’époque. Un autre membre de ce parti lui emboîtait le pas.

Cet acte de courage mis en cohérence avec ses précédentes déclarations et interpellations, est à saluer. Tout intellectuel, tout homme politique juste et non partisan, devrait trouver en lui, le porte flambeau de la cause du peuple qui n’aspire qu’à une chose : le respect du droit, le respect de la vie, la paix et le progrès. Monsieur Sassou Nguesso, Denis après avoir bénéficié d’un pardon sans contrepartie en 1991, a passé plus de son temps à la tête du pays pour son enrichissement personnel et de celui de ses partisans. Il n’a semé que la désolation dans toutes les régions du Congo par les différentes guerres qu’il a exécutées dont nous savons tous ici où elles ont conduit le pays. En même temps, le Congo n’a jamais amassé autant d’argent dans ses caisses, mais les populations ne savent toujours pas où celui-ci passe. Les municipalisations accélérées sont en fait des mécanismes d’enrichissement accéléré des hommes politiques dont le premier d’entre eux et sa famille. Du jamais vu. Les mêmes qui organisaient les manifestations contre Youlou en 1963 au motif qu’il avait tout volé, ou encore qualifiaient Yhombi Opango de bourgeois compradore, sont devenus les premiers à réaliser les crimes les plus odieux dans notre pays, qu’ils soient économiques ou de sang.

En effet, depuis le coup d’Etat du 05 juin 1997, perpétré par monsieur Denis Sassou Nguesso au Congo-Brazzaville, les institutions démocratiques issues de la concertation nationale sous la bannière de la Conférence Nationale Souveraine (CNS) ont été balayées. Le pays va connaître la crise politique la plus meurtrière de son histoire depuis son indépendance en 1960. Ce que certains observateurs appellent « guerre civile », c’est ni plus ni moins une épuration ethnique qui sera menée à grande échelle, notamment dans les quartiers sud de Brazzaville et les régions du sud du Congo, sans oublier les tueries d’Owando au nord du Congo où des familles entières avaient été décimées. De 1997 à 2002, des milliers de Congolais connaîtront soit une fin tragique occasionnée par les armes de destruction massive dressées contre eux, soit une errance dans les forêts où ils seront exposés à toute sorte de danger, soit ils seront purement et simplement exécutés sommairement. Nous avons encore en mémoire le macabre scénario ourdi par les autorités auto proclamées et triomphantes, connu désormais sous le nom des 353 disparus du Beach.

Ainsi, étape par étape, et de manière méthodique, monsieur Denis Sassou Nguesso a instauré au Congo-Brazzaville, une gouvernance fondée sur le clientélisme, le népotisme, le tribalisme, la corruption, le favoritisme, la dépravation des mœurs. Toutes les vocations régaliennes de l’Etat ont disparu : l’éducation nationale, la santé publique, la sécurité des biens et des personnes, l’édification des structures sociales de lutte contre l’exclusion et la pauvreté. Ce sont substituées à ces responsabilités de l’Etat une horde de mécènes tirant leur fortune par la rapine de l’Etat, parmi lesquels on trouve les membres de la famille du président et certains généraux de l’armée qui sont devenus des véritables chiens de garde du pouvoir.

En 2002, 5 ans après son coup d’Etat militaire, monsieur Sassou Nguesso Denis élabore une nouvelle Constitution dans laquelle il s’octroie tous les pouvoirs et augmente la durée du mandat présidentiel. Celui-ci passera de 5 à 7 ans, il supprimera le poste de premier ministre et celui de ministre de la défense qu’il cumulera personnellement, le gouvernement ne rendant plus compte devant l’Assemblée, etc. Cependant, la nouvelle Constitution conservera les mécanismes d’alternance au pouvoir en verrouillant le nombre de mandats successifs à 2 et l’âge du candidat à l’élection présidentielle à 40 ans minimum et 70 au plus. C’est sur le fondement de cette Constitution que monsieur Denis Sassou-Nguesso avait fabriqué sa légitimité, en se faisant élire en 2002 et réélire en 2009. L’année 2009 étant le début de son dernier mandat à la tête du pays car les prochaines échéances présidentielles sont prévues en 2016.

A l’approche de ce rendez-vous crucial dans le pays, monsieur Sassou Nguesso Denis, comme dans son habitude, organise un nouveau coup d’Etat contre la loi fondamentale qui régit le fonctionnement des institutions politiques, administratives et sociales. Ce coup de force se traduit par sa volonté de changer la Constitution actuelle pour se pérenniser au pouvoir, en organisant un référendum anticonstitutionnel. Ce qui a été fait le 25/10/2015. Une initiative qui sera contestée non seulement par l’opposition, mais aussi par la communauté internationale menée par les Etats-Unis. Cette nouvelle crise provoquée par celui-là même qui est censé maintenir la cohésion sociale, entraînera les plus grandes mobilisations jamais connues au Congo-Brazzaville au cours des mois de septembre et octobre 2015. Il s’en est suivi une répression atroce qui fera plus de 50 victimes tuées par balles à Brazzaville, Pointe-Noire et dans d’autres localités situées dans la partie sud du Congo.

Cette forfaiture, une de plus, orchestrée par ce monsieur, n’a pas laissé la diaspora dans l’indifférence. Plusieurs organisations politiques et de la société civile ont vu le jour ces deux dernières années. Mais, compte tenu du caractère exclusif du combat qu’elles mènent, elles avaient décidé d’unir leurs efforts au sein d’un mouvement plus large, représentatifs et de combat contre la dictature au Congo-Brazzaville.

Constatant l’absence d’une personnalité de grande prestance et qui peut incarner ce rassemblement dont nous avons besoin pour mener le combat qui est le nôtre, pour lequel nous sommes rassemblés ici, nous devons dégager un consensus autour d’une personnalité. Et cette personnalité la mieux indiquée aujourd’hui est pour moi le professeur Zacharie Bowao. Pourquoi ce choix ? (Lire mon propos plus haut).

Rappelons-nous, celles et ceux qui ont aimé le combat mené par Martin Luther King aux USA pour l’égalité des droits civiques entre citoyens américains (noirs ou blancs). Nous avons encore en chœur le « I Am a Dream ». Eh bien, pour ceux qui ne le savent pas encore, sachez que Martin Luther King n’est jamais arrivé là par lui-même, il n’a jamais eu de telles ambitions par lui-même. Il avait été repéré par des militants très engagés et qui n’avaient pas quelqu’un de charismatique en leur sein. Ils l’ont trouvé à ‘extérieur ; ainsi leur choix s’était porté sur ce jeune homme qui était un grand orateur, qualité identifiée lors de ses prêches qu’il délivrait dans son église.

Nous sommes aujourd’hui dans la même configuration. Après avoir observé la déliquescence de la diaspora, la dispersion des forces, il est temps de sortir de ces querelles afin de se mettre d’accord autour de cette personnalité pour mener à bien ce noble objectif qui est celui de construire un état de droit au Congo, en barrant la route aux ambitions égoïstes de monsieur Sassou Nguesso Denis. Il n’est jamais trop tard pour mieux faire. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.

J’avais beaucoup à dire, mais je préfère m’arrêter là.

Avec tous mes respects, recevez mes chaleureuses salutations, monsieur le professeur.

A mes compatriotes dans la diaspora, je vous invite à casser les armures, réveillez vous du bon pied. Je vous adresse mes sincères sentiments fraternels.

Joseph KOKOLO ZASSI

Fils du Congo

Diffusé le 07 décembre 2015, par www.congo-liberty.org

CONFERENCE­-DEBAT : COUP D’ETAT CONSTITUTIONNEL ET VIOLATION DES DROITS DE L’HOMME AU CONGO-­BRAZZAVILLE – SAMEDI 9 JANVIER 2016 à 13h à l’ Assemblée Nationale , animée par Me Gilbert COLLARD et Mingwa BIANGO

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50 réponses à A l’adresse de Monsieur BOWAO Zacharie Professeur Titulaire de Philosophie Professeur des Universités . Par Joseph KOKOLO ZASSI

  1. le fils du pays dit :

    Ah.ah les Congolais,des eternels complexes,ils commencent toujours un texte par etaler leurs diplomes obtenus de les ecoles de leurs maitres(blancs).Ils ont des diplomes de partout mais les vrais mediocres et incompetent dans leur majorite.Ecoutez,le probleme Congolais est militaire,prenez vos armes et allez chasser la france au Congo et son mercenaire Mr Sassou qui detruit et ruine le Congo depuis 47 ans.Laissez vos ecritures a cote.Temps est maintenant aux canons pour chasser tous les descendants des Ouest Africains qui ont pris tout le Congo en otage en le vendant aupres de l’empire francais.

  2. val de nantes dit :

    A KOKOLO ZASSI vous avez évoqué le problème le plus sectaire du système SASSOU DU voyage sans retour au bercail .des milliers d’étudiants et stagiaires ont volontairement été écartés du système productif donc économique de notre pays .Notre pays est le seul pays d’afrique à avoir
    abandonné ces fils formés à l’étranger ..Cet abandon est différencié selon qu’on appartienne au sud ou au nord du pays .
    Voilà un pays qui n’a jamais officiellement envoyé des billets de retour à ces fils formés ceci s’apparente à un crime contre notre pays .
    Les complices de ce système sont nombreux dont les BOWAO et certains hommes politiques du sud .ON PARLE DE CRIMES DE SANG ET IL FAUT AUSSI PARLER DE CRIMES CONTRE L’intelligence du sud .CE n’est pas un hasard si nombre de cadres formés depuis des lustres résidant en Europe sont en majorité des enfants du sud , victimes de la folie d’un homme SASSOU;

  3. mwana mboka dit :

    une très bonne réflexion mais qui ne reflète pas la réalité du pays; va sur place et tu comprendras ce qui se passe au pays

  4. EKIELE dit :

    Les changements au Congo viennent toujours du Nord. Cette fois le Nord dit NON

  5. Bagana dit :

    @kOKOLO ZASSI
    Texte trop long beaucoup trop long qui nous fait perdre beaucoup de temps à le lire et qui finalement ne nous apprend pas grand chose, si ce n’est le soutien à Bowao.
    Ce texte reflète un mal congolais, la perte de temps dans l’inutile et le superflu.
    Le peuple et les jeunes surtout attendent de l’action et pas des paroles. Ceci est valable pour vous Kokolo Zassi et pour Monsieur Bowao et ses semblables

  6. N'GABARU dit :

    Décidément, M. KOKOLO ZASSI n’en fini pas avec ses sorties, souvent à contrecourant.

    Il n’y a pas meilleure grille de lecture de la situation du Congo que celle de la journée du 20 octobre 2015 et les événements qui s’en suivent jusqu’à nos jours.

    A travers cette journée, nous avons réalisé les véritables enjeux de la problématique congolaise et le positionnement des différents acteurs de la société.

    Pour ne pas rentrer dans les détails, il faut simplement souligner que le problème du Congo se résume dans la confiscation du pouvoir par un clan mafieux, incarné par les mbochis, faisant appel à des figurants recrutés dans tous le pays.

    Mais, le noyau du système est bien mbochi et beaucoup de ressortissants de cet environnement sont beaucoup plus dans la rhétorique contestataire que dans une dynamique d’action pour l’instauration d’une vraie démocratie.

    Partant de la, il ne reste que deux possibilités aux congolais :
    – Soit les leaders de toute origine mobilisent leur base pour mener des mouvements de contestation et de désobéissance civile dans leur fief
    – Soit, ce sont les plus opprimés qui finiront par se radicaliser en usant de tous les moyens, y compris la force pour déloger ces imposteurs et barbares, sans scrupules

    Il n’est donc pas question de recourir à un homme providentiel, comme l’espère KOKOLO, en prenant justement le mauvais exemple des Etats Unis.

    Aux Etats unis, le mouvement de libération a duré plusieurs siècles, depuis l’enlèvement des hommes sur les cotes africaines, jusqu’à la fin de l’esclavage et la revendication des droits civiques.

    Il y a eu à chaque époque des hommes qui ont osé revendiquer leurs droits, jusqu’à y laisser leur vie.

    Dans la lignée de ces femmes et, nous pourrons citer :

    – Rosa Parks refuse de laisser son siège dans un bus de Montgomery, Alabama. Son arrestation va provoquer le boycott des bus de la ville qui finira par la fin de la ségrégation dans ces bus en 1956.
    – 1957 – Le SCLC (Southern Christian Leadership Conference), un groupe qui lutte pour les droits civiques, est crée par Martin Luther King Jr., Charles K. Steele et Fred L. Shuttlesworth.
    – 1960 – Quatre étudiants noirs a Greensboro, Caroline du Nord, commencent un sit-in pacifique dans un petit restaurant qui applique la ségrégation. Six mois plus tard, ces 4 mêmes personnes sont servies a ce restaurant. C’est le début d’une série de mouvements du même genre.

    – 1966 – Le mouvement des Black Panthers est créé par Huey Newton et Bobby Seale. Ce mouvement prônait la prise des armes pour arriver aux fins, la libération du peuple noir.

    – 1965 – Malcolm X, fondateur du mouvement Organisation de l’unité Afro-Américaine, est assassine.

    Donc, les congolais doivent aussi oser à tous les niveaux, sans attendre un personnage, révélé, surdiplômé ou surdimensionné.

    Chacun doit être acteur à son niveau, tout en contribuant à créer des synergies, à mettre de coté les égos en œuvrant pour des initiatives rassemblement autour d’un idéal commun, celui d’une société à construire, basée sur le partage équitable des ressources et le respect de la vie humaine.

    Mais, je crains que sur ce dernier point, historiquement, il y a une partie de la population congolaise qui n’est pas formatée pour un développement extra-tribal.

    Cette partie de la population risque de rester moins sensible à tout ce qui s’attaque à la mbochisation du pouvoir.

    Il suffit de voir comment ces gens que l’on croyait inerte commencent à sortir des muscles, jusqu’à menacer de mort(en compagnie des enfants, surement futur cobras), leur griot, chasseur de sage émérite, le théâtral ministre Mabiala, à travers une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux.

    C’est la preuve que nous n’avons pas la même sensibilité face à la barbarie, la violence, le vol, la tricherie, la paresse…

  7. Mutu Nkombo dit :

    @KOKOLO ZASSI

    Oh! loin de moi la pensée de faire du prosélytisme ici, mais souffrez de ma part quelque allusion à la Bible. Proverbes 27: 2, dit: Qu’un autre te loue, et non ta bouche, Un étranger, et non tes lèvres. Soit. Je vous exhorte,cher frère, à un peu d’humilité lorsque que l’on prend sa plume pour écrire sur des choses aussi graves, qui minent et dénaturent le vivre-ensemble dans notre pays.

    Mr BOWAO, aussi talentueux soit-il, ne peut à lui seul faire descendre de son piédestal l’ogre de Mpila. Et puis, il me semble bien, deux plates-formes politiques ont pignon sur rue au Congo. Il sied donc à ces deux(2) plates-formes de se fédérer autour d’une personnalité qui serait le porte-étendard ou le porte-voix des sans-voix, face à la machine répressive du Pet-C-Té . Il est très maladroit et hasardeux d’accorder une certaine  »onction » à BOWAO au travers d’un article mis en ligne. Non. Une telle démarche relève d’un amateurisme politique digne d’un apprenti-sorcier. Incontestablement, Zacharie BOWAO a toute sa place dans cet échiquier politique congolais, mais pas de la manière dont vous le faites ici.

    Très cordialement.

  8. Anonyme dit :

    Mr. KOKOLO je n’ai pas pu vous lire en entier. Qu’est ce que vous repprochez au Pr. BOWAO?

  9. toko longa dit :

    le Front National arrive merci pour le seul qui nous reste peuple africain de France votez le Front National pour sauvez nos pays car la droite et la gauche Francaise ceux sont des partie barbare non civilise’ regardez leur politique d’afrique est tres barbare donc le seul qui reste est le FN votez votez pour change’ l’histoire de nos pays

  10. Mutu Nkombo dit :

    @ toko longa

    Il ne faut jamais se méprendre: la France, et tous les partis politiques qui la composent, défendra ses intérêts coûte que coûte. Et dans cette logique-là, le Front National reproduira les mêmes schémas. Sans contredit. Il est vrai que le FN s’est bien  »dé-diabolisé » par un plan de  »Com » bien élaboré les experts qui émargent dans ce parti. Mais force est de constater que la raison d’Etat prendra vite le dessus. C’est la Realpolitik mon frère! Attention donc à ne pas vite passer  »armes et bagages » aux mains de LE PEN Marine! Mpila mosi kéba.

  11. DAVID dit :

    Chers amis, le mal du congolais est un avec deux faces:
    1_ Son eternel EGO-COMPLEXE
    2_ Son manque d’ORGANISATION et de STRUCTURATION

    Mr Bowao pourra faire la preuve de tout, les congolais feront tout pour lui trouver les poux sur la tete. La n’est pas le probleme. Ne parler plus de Sassou et Nguesso et yoka…. Ignorer ces personnes tout en continuant a collecter les elements lies a leurs actes.

    Si votre combat contre la dicture du Congo est reelle, qu’est ce qui vous empeche d’accepter les efforts des uns et des autres modestes ou grands soient-ils.
    Si votre volonte de changer votre pays est noble organisez vous, s’tructurez vous selon les competences.
    Ca ne demande pas beaucoup pour faire partir Sassou et son systeme car c’est cela l’enjeu.
    1_ Une direction politique (des cadres politiques)
    2_ Une direction defense (les vraix soldats qui pensent le Congo)
    3_ Une direction justice (hommes de droits et/avocats)
    4_ Une direction information-communication (quelques journaliste-techniciens-informaticiens)
    5_ Le PEUPLE qui est pret.
    6_ Le QG
    Si 6 est en place, 1-2-3 entre en meme temps en action, vous avez au plus 9JOURS le pays est purifie.

    Autrement passer votre temps a vous rentrez dedans les uns les autres et le Congo continuera a sombrer sous les Sassou et Nguesso.

  12. Iloyi dit :

    Le combat de Charles Zacharie Bowao commencera à porter du fruit quand il remettre en cause ses déclarations sur la Conférence Nationale Souveraine, déclarations faites au moment où il célébrait avec ses amis du PCT la coup d’état armé contre un homme élu démocratiquement par le peuple et dont l’action à la tête du pays a été saboté dès le début par Sassou et le PCT. Tant que Ch. Z. Bowao ne reconnaîtra pas qu’il a eu tord de déclarer la Conférence Nationale Souveraine « un poison », il continuera à légitimer tout ce que Sassou, le PCT et les sassouistes font.

  13. Mr kokolo laisser mr bowao tranquille il sait ce qu’il fait quand il a démissionner du pct c pas vous qui lui avait demander donc ne racontait pas n’importe koi lui au moins il a eu le courage de dire non au dictateur abou sassou

  14. lecongo2016 dit :

    Il y a qu’une seule solution pour mettre fin a ceci
    VIVE LE SUD CONGO

    Date : Samedi 12 Décembre 2015

    Adresse : 4, Rue Bobierre de Vallière 92340 Bourg La Reine.

    Heure : De 15h à 18h très précises. Contact : [email protected]

    Accès : RER B Gare Bourg la Reine et c’est à 10 minutes à pieds.
    http://congo-liberty.com/?p=14062

  15. Anonyme dit :

    ah mes chers compatriotes congolais vous avez trop des diplômes et vous connaissez tout malheureusement c’est sa le vraie problème de notre Congo, sassou à pris le pouvoir par la force il doit partir par la force car ce monsieur à trop des crimes donc pour lui le pouvoir c’est une survie ct-dire vivre ou mourir dommage que ces opposons ne le comprennent pas ou il ce protège pour leurs présidentiel ils ne veulent pas ce salir les mains alors il ne fallait pas commencez les choses si tous n’était pas encore près ok mais n’oublier pas que au Burkina Faso c’est pas la diplomatie qui à fait fuir Blaise comparoé, pauvre civil notre sang qui coulent pour les intérêt des autres mais bientôt le peuple va s’organisé seul pour finir avec sassouffi.

  16. Sitou Mpaka dit :

    Les universitaires africains ne sont ni libre ni de bonnes mœurs ! Comment des professeurs comme Bowao , okiemy , maitre Mbemba qui était ministre de la justice pendant le génocide du Beach ou encore notre célèbre Égyptologue de Boundji , peuvent à compagnés dans les crimes de sang et économiques ? Alors que ces derniers devraient nous apportés la lumière et prôner les bonnes mœurs , comme les intellos occidentaux ont devellopés leurs continent qu’ils ont dénommés siècle des lumières !

  17. Giles dit :

    Mr Joseph KOKOLO ZASSI,

    Encore un autre naïf Sudistes que les Nordistes apprécient bien et qu’ils adorent avoir à leurs côtés pour être utilisé comme « MARCHE-PIEDS ».

    Je viens de lire votre « LETTRE ».

    Vous êtes naïf. Mais Bowao n’est pas naïf.

    Les Nordistes ne sont pas naïfs. Mais les Sudistes sont trop naïfs.

    Les Nordistes ont la cultures de la Stratégie, du Secret. Mais les Sudistes ont toujours honte jusqu’au point de vouloir reconnaître ceux là même qui ont détruit tout le Sud en 1997.

    Voilà pourquoi il est à ces côtés de 1997 à 2012 c’est toi qui le dit. Donc Bowao est bel et bien comptable de la tragédie qui a détruit le Sud.

    C’est très bizarre ta « LETTRE » Mr Joseph KOKOLO ZASSI.

  18. MUNU dit :

    Je me demande, après l’avoir parcourue rapidement, quel est le véritable objet de la lettre de notre frère Kokolo.m

  19. Joseph KOKOLO ZASSI dit :

    Que ceux qui me traitent de naïf me prouvent qu’ils sont véritablement sortis de leur emprisonnement ethnique. Ce que je vois, ce sont des appels au repli identitaire, à la haine, et de cette façon mes détracteurs pensent annihiler les démons qu’ils entretiennent dans leur esprit. Moi, je défends l’intégrité du territoire Congolais, la méritocratie, la république une et indivisible. Je combattrai la xénophobie, le tribalisme politique, économique et social ; je combattrai les idées obscurantistes qui viennent des émotions et non de la raison. Je serai toujours du côté de ceux qui ont véritablement réalisé une rupture totale avec les pratiques d’antan et qui se perpétuent aujourd’hui, hélas. Je refuse de soutenir les discours qui opposent les Congolais originaires du Nord à ceux du Sud. Il faudra apprendre à parler avec ceux qui ne partagent pas vos idées (si tentées qu’elles en soient unes) en opposant non pas des insultes, mais des arguments. Il est vrai que pour avoir des arguments il faut avoir accumulé des connaissances, il faut avoir une culture. Lorsque je vois que même un texte de 4 ou 6 pages les gens se fatiguent de le lire dès la première page, et, en même temps ils se prennent pour des débatteurs. Alors, dites-moi, d’où viendront les « idées » que vous tenterez de défendre, comment les avez-vous construites ? Vous avez le droit de ne pas partager mes opinions, mais ne vous égarez pas dans des assertions incompréhensibles et mal inspirées. Je ne partagerai jamais votre volonté d’opposer les Congolais les uns des autres juste pour se cacher derrière ce que vous reprochez aux autres : votre propre tribalisme viscéral. Ce n’est pas parce qu’une personne s’est trompée une fois qu’il se trompera toute sa vie. « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas ». La lucidité que vous espérez des autres, vous-même vous ne l’avez pas. Si vous voulez instaurer un tribalisme politique éternel au Congo, je ne vous suivrai pas. D’ailleurs, compte tenu de l’étendue du brassage inter ethnique qui existe au Congo, comment feriez-vous pour distinguer les enfants issus de ce brassage (en nordistes et sudistes), puisque vous êtes pour la division du pays ? Il y a un qui m’interpelle en disant ceci « Les Nordistes ont la cultures de la Stratégie, du Secret. Mais les Sudistes ont toujours honte jusqu’au point de vouloir reconnaître ceux là même qui ont détruit tout le Sud en 1997. Voilà pourquoi il est à ces côtés de 1997 à 2012 c’est toi qui le dit (ça s’écrit comme ceci c’est toi qui le dis, une parenthèse). Donc Bowao est bel et bien comptable de la tragédie qui a détruit le Sud. » Cela confirme bien ce que j’ai dit plus haut, vous n’avez pas une pertinente lecture politique des choses. Et au Burkina Faso, Marc Christian Kaboré n’est pas devenu président de son pays ? N’avait-il pas été avec l’ancien putschiste pendant 27 ans ? Lui, il a le droit de changer après 27 ans et Bowao n’aurait pas ce même droit après 15 ans de collaboration avec Sassou? .J’attends vos retours…

  20. Nkamba Sukali dit :

    Professeur des universites,Professeur titulaire de philosophie-sont des titres pompeux obtenus en France.Avez ous deja vu des africains diplomes des universites francaises developper leurs pays?Ils parlent beaucoup et sont moins entreprenants.Ce sont plutot ceux qui etudient dans les pays anglophonnes avec meme des petits diplomes qui viendront developper nos pays.Beaucoup de presidents des pays francophones l’ont compris.Ils envoient maintenant les etudiants dans les pays anglophonnes ou l’on apprend a creer la richesse contrairement a la France ou nous allons seulement apprendre a beaucoup parler.

  21. MAYISSA dit :

    Cher compatriote Joseph KOKOLO ZASSI,

    J’ai lu avec attention votre tribune et votre intervention, je soutiens totalement votre position intellectuelle et patriotique, qui relève de la raison. Comme vous le dites si bien, pour débattre, il faut avoir des connaissances, ce n’est pas souvent le cas de la plupart de ceux qui se précipitent, par manque d’alternatives ou par enthousiasme, comme des moutons de panurge, à s’engouffrer dans le fameux projet de la partition du Congo, dont ils ignorent les réels contours et les probabilités d’aboutissement.

    J’ai eu l’occasion de débattre avec eux, au point d’avoir décidé de les laisser poursuivre leur projet hasardeux, avec des initiateurs qui ne maîtrisent rien, comme Modeste Boukadia et Robert Poaty.

    Je vous laisser continuer, en vous souhaitant bon courage.

  22. DAVID dit :

    Joseph KOKOLO ZASSI sur 08/12/2015 à 13:01

    Je ne tire pas sur gens qu’importe ce qu’ils ont dans le ventre. Votre demarche est bonne si elle etait restee personnelle. Des que vous la posez ici, le meme propos aurait ete presente differemment. Mais volontairement vous aviez choisi le PROSELYTISME pour parvenir a vos buts et c’est cela qui casse les gens.

    Je ne suis pas contre Mr Bowao des lors qu’il a choisi de penser le Congo par lui-meme et non plus par les Sassou et Nguesso. N’empeche que l’histoire de ce Mr restera un caillou dans ses soulliers.

    Attendez!
    Mr Bowao sait que la CNS etait un moment important pour sauver le pays, il a ete dans le camp du chaos.
    Mr Bowao sait que le Pdt Lissouba avait un choix constitutionel a faire parmi deux options que lui donnait le texte de loi de 1992 en cas de basculement de majorite a l’assemblee nationale: Nommer un nouveau premier ministre…. OU DISSOUDRE L’ASSEMBLEE POUR UNE AUTRE ELECTION LEGISLATIVE.
    Mr Bowao savait que lorsqu’il travaillait pour Sassou a Dakar au Senegal, ce n’etait pas pour aller gagner des elections. Il savait qu’en recrutant de partout les mercenaires, il allait dans les sacs de Sassou pour faire un COUP D’ETAT et donc aller tuer la democratie qu’il pretend defendre aujourd’hui.

    Mr Bowao est le seul qui sache pourquoi il a quitte les Sassou et Nguesso. Et tant mieux qu’il le garde pour lui, car tout ce qu’il dira a ce propos se lira politiquement. Il a pose un geste de courage en quittant ses cancres compagnion ( et je ne sais meme pas quel niveau de langage qu’il usait pour parler et se faire comprendre aupres de Sassou ou de Alain Akouala les gros sans BAC.

    Mr Bowao ne decoit pas pour avoir ete au PCT. Il decoit parce qu’il n’a pas le courage de se mettre devant les congolais et leur dire ouvertement: je me suis trompe et ensemble agissons pour le Congo.

    Les gens l’ecoutent, le suivent, ils l’apprecient mais il est entrain de rater une marche politique qui pourrait faire du bien au Congo.

    Quand on est courageux, on tient a y rester car dans la vie, tous ceux qui abandonne leur nobles reves meurt.

    Pour terminer, la division du Congo n’est pas la solution. Quoique les Sassou et Nguesso nous force a l’envisager. Il y a encore de l’espoir pour sauver le Congo, parlant de son unite. Cette solution n’arrangera ni les Sassou et Nguesso, ni ceux qui s’opposent a eux s’ils sont tournes vers C’EST NOTRE TOUR DE PILLER LE CONGO. C’est la raison pour laquelle il faut etre effacer et les textes caches dans les sacs.

  23. Anonyme dit :

    bonjour chers compatriotes! Je viens par là vous expliquer le grand problème qui mine notre pays: si le nord n’a pas repondu présent lors de ce mouvement du 20 Octobre dernier c’est tout simplement pour ce qu’il subit durant le pouvoir passé( pouvoir de LISSOUBA). Et aujourd’hui ce peuple a peur de revivre les mêmes atrocités, les injustices, les salaires impayés. Donc si le Congo veut aller de l’avant il faut d’abord bannir le tribalisme qui est un problème crucial dans notre pays, et votre plan ne marchera jamais puisque le nord ne sera jamais avec vous surtout quand il lise encore ce genre de médiocrités à leur égard.

  24. Mutu Nkombo dit :

    @Anonyme

    Les bras m’en tombent! C’est l’hôpital qui se moque de la charité. Quelqu’un peut égrener la liste de misères et d’injustices que LIssouba aurait fait subir aux habitants de la partie Nord du pays? Mais…on se fout de la gueule des gens! Alors si le Professeur Tournesol a fait subir des atrocités aux gens du Nord, diantre qu’est-ce que le gourou et l’ogre de Mpila fait vivre aux populations du Nord? Comment peut-on être délibérément sadique à ce point en affirmant de telles inepties? En lisant donc ce genre de propos, l’on donne ainsi raison à ceux des  »radicaux » qui pensent que tout le Nord fait bloc derrière le boucher d’Oyo. Donc, si l’on raisonne par l’absurde, je puis dire que le Nord cautionne la destruction à l’échelle massive entreprise par Sassou depuis 1979. Assassinats politiques, vols, viols, détournements des deniers publics, privations des libertés fondamentales, confiscation du pouvoir politique, coups d’Etats à répétition, plans d’extermination programmée des régions bien ciblées, dépravation des mœurs, promotion des anti-valeurs, népotisme, gangstérisme politique, avidité, manque du gout de l’effort, expropriation…
    Eh bien, voilà où les règnes successifs de Sa-Sou-Gay-Sot nous ont-ils amenés!

    Je ne suis pas un partisan de la thèse sécessionniste, mais avec ce genre d’arguments éculés nous ne sommes pas bien loin d’une partition de notre beau et bon pays. Le Nord n’a rien à craindre. Combien de villages, d’arbres fruitiers, de vies humaines…que le Professeur Tournesol avait fauché en son temps, en dehors du contexte guerrier du 5 juin 1997? Non. C’est une grosse et grand escroquerie politique et intellectuelle d’écrire ce qui suit: bonjour chers compatriotes! Je viens par là vous expliquer le grand PROBLÈME qui mine notre pays: si le nord n’a pas répondu présent lors de ce mouvement du 20 Octobre dernier c’est tout simplement pour ce qu’il subit durant le pouvoir passé( pouvoir de LISSOUBA). Et aujourd’hui ce peuple a peur de revivre les mêmes atrocités, les injustices, les salaires impayés.

    Autant Lissouba, il faut l’avouer et le reconnaître, a causé beaucoup de tort à notre jeunesse démocratie naissante, autant il faut s’abstenir de lui faire porter le chapeau de la déliquescence dans laquelle Sassou a plongé, plonge, et continue de plonger le pays.

    Comme vous l’avouez si bien, je pense que le Nord a peur d’être comptable de toutes les forfaitures commises depuis belle lurette par Sa-Sou-Gay-SOT. La prétendue peur du  »Nord » s’estompera le jour où il (Nord) désavouera publiquement les Sa-Sou, les Ngue-SOTS, les Koko, les Kiki, les Kaka….

    Cette mise au point méritait d’être faite.

    Très cordialement cher frère.

  25. Mutu Nkombo dit :

    Lire: diantre qu’est-ce que le gourou et l’ogre de Mpila fait vivre aux populations du Sud!?

  26. Mutu Nkombo dit :

    C’est Sa-Sou-haine-Gay-SOT qui a pris le Nord en otage, et il faut, ce me semble, que les cadres originaires de cette partie du pays se démarquent. Point à la ligne. Le reste c’est du blabla et du verbiage improductif.

  27. Giles dit :

    VIVE LE SUD CONGO

    Date : Samedi 12 Décembre 2015

    Adresse : 4, Rue Bobierre de Vallière 92340 Bourg La Reine.

    Heure : De 15h à 18h très précises. Contact : [email protected]

    Accès : RER B Gare Bourg la Reine et c’est à 10 minutes à pieds.

    NB : Venez échanger car c’est là la vraie solution.

  28. Giles dit :

    Mr Joseph KOKOLO ZASSI.

    Si vous n’êtes pas naïf, alors c’est bien. Mais le Docteur KOUKA BEMBA ou NKOUKA MBEMBA l’avait reconnu.

    Bowao, n’avait pas été nommé à la Défense par hasard.

    NB : Tout le temps que Denis SASSOU NGUESSO est resté président, il n’a jamais nommé un Sudiste à ce poste.

    Bowao est en plein dans leur stratégie. Bref il doit se moquer de vous quand il vous lit.

    Le 20 Octobre 2015. Vous n’avez pas tiré la leçon ?

    Le 25 Octobre 2015. Là encore, vous n’avez pas tiré la leçon ?

    L’Appel de YHOMBI à voter pour le OUI. Vous mettez çà dans quoi ?

    Où est passé le Général Jean Maire Michel MOKOKO ?

  29. DAVID dit :

    Tres bien dit Mutu Nkombo. Et de toute facon, ce soit disant congolais aurait bien fait en signant par un pseudo. Ca aurait donne un debut de sur sa personalite, au lieu de rester totalement impersonnel ou inexistant.

    C’est au natif du nord et a lui seul que revient la tache de sortir de sa vie d’assistanat; indefiniment perfuse a la caisse et aux avantages publics. Aucun pays ne se construira sur ce model.
    Il y avait peu de cadres originaires du nord et qu’ils etaient tous ou presque dignes. Mais depuis 1968 avec Yaka Noki Noki generalise, ils ont a eu seul gere les bourses d’orientation a l’etranger, forme ou fait forme plus de propagandistes que des CADRES, et le nord se perd autant. (Un CADRE ne vole pas son pays. Par exemple ce que fait le tresorier cadre de sa sou ngue sot qui sort l’argent du tresor national pour les caisse du PCT et clan au pouvoir).

    Son coup d’etat de 1997 abouti, Sassou declarait a son arrivee a BZV: « BATU WANA, NA KOSALA NIOSO PO BANGO BA ZONGA A LA CHASSE ET A LA CUEILLETTE ». Mission accomplie.
    Le sud est detruit de toute facon. Le petrole y est finissant et il n’est pas de premiere qualite. Le nordique se sentirait mieux a cette idee de la division du Congo. SA – SOU NGUE – SOT a vole tout l’argent. Vous avez l’assurance de ne rencontrer ni FMI, ni Banque Mondiale, ni Club de Londres la-bas. Vous etes meme assures de construire une rapide demographie avec les importations des populations zairoises qui vous aideront a vous peuplez davantage. Vous avez le petrole dans la vasiere. Il est de bonne qualite d’ailleurs forme dans les lagunes et/ou les mangroves. Embalez et partez! Alors nous sauront la valeur d’un PAYS et d’un PEUPLE.

    Le 20 Octobre 2015, est juste l’expression manifeste de la peur qui hante l’originaire du nord lorsqu’il doit se souvenir de Ikongono, Owando, Katali, Anga, Ngouabi, Lekounzou, Bongo Nouara, Adoua, Motondo,… et sa difficile epreuve a faire un pas vers l’AVENIR. Et ceci est l’oeuvre de votre maitre Sa-Sou Ngue-Sot (quand Ca=Sa Sou= Voler=Piller ton propre pays, Ngue= Tu ke kouma=deviens SOT).

    Cette tentative de saut vers l’AVENIR est a mon humble avis, le sens du COURAGE que je confere a Mr Bowao et bien d’autres originaires du nord, connus ou inconnus. Qu’importe ses capacites, Mr Bowao doit passer et terminer son TEST.

  30. Giles dit :

    Bowao, Namouzalaye et Tassoua (général GIAP) sont ceux là qui toujours été contre les Sudistes.

    C’est Tassoua qui avait donné 2 jours (16 et 17 Octobre 1997) aux Cobras pour piller tout le Sud de Brazzaville (de Bacongo à NGangalingolo).

    Noumazalaye s’adressant à Alphonse MASSAMBA-DEBAT à peine entré en fonction ; dit ceci : « Tu ne finiras pas ton Mandat, qu’un fils du Nord te remplacera ».

    NB : pendant le tragique coup d’Etat du 05 Juin 1997, les régions des Plateaux et celle de la Likouala ont été en première ligne pour tout faire disparaître dans le Sud.

  31. Henry Obamy dit :

    Bravo Mr Kokolo. Vous avez lancé une proposition. Attendons de voir comment Mr BOWAO qui doit d abord commencė par quitter l exil, va poursuivre son chemin. Ce qui est sur, c est que le pr Bawao à commence à militer depuis le collège.. Il a occupe des fonctions politique.par son courage, il a affronté par son art argumentatif le projet de SAssou Nguesso et à donné du sens au combat contre le changement de la Constitution. SAssou à voulu lui faire porter l entière responabiliteé des événements du 04mars , Mr BOWAO s est défendu pour clamer son innnocence sur le plan pénal. Il a reussi. Il a interpellé son ex patron sur son projet macabre de changement de la Constitution, conséquence, il y a eu des morts le 25 octobre.
    Je pense que plus rien ne peut se réaliser au Congo sans BOWAO. Qu il soit en première ligne ou pas. Attendons donc de voir BOWAO nous dévoiler par ses actions et son attitude son projet.
    Mr Kokolo, vous pouvez aussi, contacter BOWAO et lui faire des propositions.
    Il n est plus question d Ethnie ici, il es question de sauver la République.

  32. je ne comprends point l’intérêt de cet article. Quel message veut-il passer et à qui? Quel problème tente-t-il de résoudre? Quelqu’un peut-il m’aider?

    Franchement, Mr Kokolo se trompe de lieu et d’époque pour tenir un tel discours qui pue la naïveté. Cher Mr Kokola, puisque que vous avez fait des études en gestion, vous êtes censé savoir que pour résoudre un problème, il faut commencer par l’analyse de l’environnement i.e. sale contexte dans lequel il a pris naissance. De cette analyse, découlera le diagnostic du problème étudié. Je m’arrête là puisque tu as raté ces deux premières étapes.

    Crois-tu que la solution que tu proposes soit alignée avec le contexte ethnique, politique et socio-économique actuel du Congo? Crois-tu que les populations Kongo qui ont perdu êtres chers, biens et carrières peuvent pardonner à leurs bourreaux qui continuent à tuer les leurs?

    Par ton raisonnement, on voit que tu n’es pas en contact avec les victimes de tes interlocuteurs que tu veux avoir pour amis. Tu es totalement déconnecté de la réalité sociologique des Congo. Oui, il n’y a pas un Congo, mais plusieurs Congo aujourd’hui. Pour t’en convaincre, va à Maya Maya ou à Agostinho Neto. Là tu constateras les deux Congo qui ne se mélangent plus. pourtant nous sommes dans un même pays. J’ai toujours été frappé par cette fracture dès l’aéroport.

    Alors, malgré tes diplômes, souffres que je te demande de revoir ta copie, car ton Congo est une utopie. Si tu veux plus de détails sur ce Congo utopique et chimérique, écris à Théophile Obenga qui, avec sa boule de cristal, a prédit 5 guerres entre les Ngala et les Kongo. Tu sais qui est Obenga, n’est-ce pas? Eh bien, quand Obenga, en personne, tient pareils propos c’est que les mbochi ont déjà intégré la guerre éternel entre nous les Kongo et eux, les mbochi.

    Tu vois, tu es le genre de Kongo que les mbochi aiment i.e. l’éternel naïf qui court après la chimère unité nationale, Congo qui est un et indivisible.

    En bon démocrate, je vous souhaite bon vent avec tes amis qui t’aiment naïf. Moi et les autres Kongo, la survie de notre Peuple nous conduit à couper tous liens avec les mbochi. Nous n’avons pas besoin d’eux. Nous n’avons en partage aucune valeur. Aussi, que chacun reste chez lui. Les événements de 1997 à 2002 et ceux d’octobre 2015 ont fini par nous convaincre qu’entre les mbochi et nous, les Kongo, il n’y a plus rien.

    Mumbochi kuenda na bwala ya ngué. Beto va Kongo ké vuala pé na bwala ya beto.

  33. Kokolo Zassi Joseph dit :

    « L’homme de peu est exigeant avec les autres. L’homme exceptionnel est d’abord exigeant avec lui-même avant de l’être envers les autres ». Toute idée saugrenue qui fait reculer mes valeurs profondes ne trouvera pas mon adhésion. Au final, le tribalisme à tellement rogné la moelle épinière de certains que leur cerveau ne peut qu’en appatir. Il y en a qui ont encore besoin d’une dose de remise à niveau pour véritablement pouvoir changer de manière sérieuse ici. J’en ai repéré quelques uns qui ont cette rare capacité. Heureusement !

  34. LOUVOUEZO dit :

    Ce monsieur Giles a totalement quand il nous rappelle ceci :

    « NB :pendant le tragique coup d’Etat du 05 Juin 1997, les régions des Plateaux et celle de la Likouala ont été en première ligne pour tout faire disparaître dans le Sud. »

    J’ajoute ce qui suit :TSOUROU était positionné à pointe noire. Salissa et Tassoua à Brazzaville d’où le massacre et l’humiliation qui se sont passés dans tout le sud.

  35. LOUVOUEZO dit :

    Lisez ceci mr kokolo

    « Ibara Nyanga Jean , le commandant en second de l’académie militaire de Djiri , promet d’exterminer ces collègues sudiste
    Posted By: Officiel Brazzanewson: décembre 10, 2015 »

    Les militaires originaires du sud du Congo sont ils en danger ? Pourquoi le commandant en second de l’Académie Militaire Marien Ngouabi de Djiri, Ibara Nyanga Jean, anciennement en poste à Pointe-Noire pollue-t-il le climat dans cette grande école militaire depuis mi-octobre? Est promet d’exterminer les militaires sudistes qui travaillent à l’académie militaire de Djiri .

    Les amis de Denis Nguesso rêvent de mettre en place un camp de concentration pour les militaires <> ?

    En effet, le colonel Ibara Nyanga Jean, d’ethnie Mbochi de souche pure, épaulé par trois officiers tous du Nord, dont un certain Mbon, ces derniers tiennent des réunions où il est question de donner la mort aux officiers originaires du Sud du Congo (Bakongo) . Ils tiennent des propos génocidaire au su et au vu de toutes les autorités militaires du pays.

    Dans la nuit du 19 au 20/10/2015 , le colonel Ibara Nyanga Jean , avait qualifié tous les officiers <> de service et résident dans cette grande école d’infiltrés qu’il faudra abattre dès que l’occasion se présenterait.

    Depuis lors le personnel en service dans cette école se regarde en chiens de faïence, malgré les rappels à l’ordre du directeur général de ladite école, qui est plus lui-même Bakongo, et ironie du sort porte le nom d’un colonel Bakongo qui avait tué en 1999 dans la même école parce qu’accusé d’infiltré.

    Les Congolais doivent savoir que , la Nouvelle République des Mbochis et Cie est née dans le sang et ne cessera de s’en délecter.
    Ceci est un appel au réveil à vous tous, les militaires républicains au risque de vous faire massacrer.

    Jeff KITOKO

  36. Joseph KOKOLO ZASSI dit :

    Les vérités qui se construisent sur le fondement du tribalisme ne m’intéressent pas. Les fantasmes qui deviennent la base de la réflexion ne m’intéressent pas non plus. Si ce que vous insinuiez est avéré, je ne peux que le condamner avec la plus ferme détermination. Ceci étant, en exploitant ce genre de bêtises, vous alimentez, consciemment ou inconsciemment, les bases d’une guerre civile au Congo. Ce qui n’est pas mon objectif. Mon objectif est de chasser Sassou et son système, avec lequel vous partagez les mêmes stratégies de division d’ailleurs, et rien d’autre, afin de préserver le Congo de mon enfance, le Congo de la diversité dans la concorde. Je n’en suis pas partisan d’un Congo rapiécé, disloqué, vilipendé sous l’autel des appartenances ethniques légères, telles qu’elles sont déployées par mes détracteurs. J’ai des amis de toutes les régions du Congo qui partagent mon point de vue. Heureusement qu’on choisit ses amis. S’il fallait laisser ce choix s’exercer sur la base des ethnies, j’en serai l’homme le plus malheureux de la planète Congo. Alors, je vous laisse dans votre rhétorique divisionniste qui ne correspond pas à mon fort intérieur. Ce n’est pas dans la difficulté que je choisirai la facilité, au contraire. Je continuerai mon chemin pour tenter de convaincre celles et ceux qui s’égarent au risque de donne raison au timonier, qui, bien qu’isoler, trouvera là des arguments pour manipuler davantage ses confrères du nord et solidifier ses prétentions hégémoniques sur les autres, y compris ses frères du nord. Personnellement je ne l’y aiderai point. Je continuerai à le combattre, car c’est le seul mal du Congo, il faut s’en débarrasser le plus rapidement possible. Changez votre logiciel si vous voulez construire un pays de droit, y compris dans votre Sud Congo que vous réclamez à cor et à cri.

  37. Bakala Telema dit :

    Mr Kokolo,
    Pouvez-vous nous expliquer ce que vous voulez dire par : « Si ce que vous insinuiez est avéré, je ne peux que le condamner avec la plus ferme détermination ».

    nous avons insinué quoi?

    Par ailleurs, le débat ne fait que commencer. Aussi, don’t go away, comme dirait l’autre. Le weekend approche, nous aurons tout notre temps pour débattre, car j’ai décidé de me battre contre le mu mbochi pour la préservation de ma race et nos richesses. Trop, c’est trop. Le mu mbochi a dépassé les limites. Donc, il faut ku lakissa ya ndi bu kibakala ya mu Kongo.

  38. Mutu Nkombo dit :

    @mon frère Kokolo

    Dans un pays autre que notre  »pauvre » Congo, votre démarche et vos suggestions seraient les bienvenues. Mais, malheureusement, le mal du Congo est enfoui dans les profondeurs de nos subconscients. Parlant de subconscient, les travaux de Sigmund Freud pourraient bien nous y aider. Hélas! le despote d’Oyo et boucher d’Edou n’a ni l’intelligence ni la volonté de  »civiliser » les congolais d’où qu’ils viennent. Sa-Sou-GAY-SOT se nourrit de cet instinct tribaliste et identitaire pour inféoder ses congénères du Nord. Oui, vous avez raison en disant que cet énergumène conçoit son règne autour de l’ethnie et de la tribu, en recrutant dans d’autres régions du pays, question de se donner bonne foi, des figurants ou affidés manipulables et manipulés par lui.

    Aujourd’hui, les populations du Sud se sentent abusées, abandonnées, délaissées…par la volonté manifeste d’un clan, lequel est incarné par le boucher d’Oyo. Il faut éditer mille et un livres pour faire croire le contraire aux « gens » du Sud. Pourquoi tout ce martyr affligé aux  »gens » du Sud. Même les gens ayant encore un brin de conscience dans le Nord du pays éprouvent, éprouveront un mal de chien pour s’en expliquer. Pourquoi le gourou de Mpila est-il si haineux à l’égard de ses compatriotes du Sud, si tenté que Sa-Sou-GAY-SOT soit réellement et vraiment congolais? Même vous-même mon frère Kokolo vous aurez tout le mal du monde pour nous en donner une ou des raisons fondées et/ ou objectives!!!!!!

    Votre analyse, vos suggestions, et autres appels sur la personne de BOWAO auraient eu pignon sur rue si le Congo n’était pas empêtré dans ce tribalisme qui ne dit plus son nom.

    Oh! permettez-moi un peu de folie! La paix, l’unité, le vivre-ensemble, la réconciliation des congolais entre eux-mêmes…sont entre les mains de nos frères du Nord. Qu’est-ce à dire? Que tous les généraux de la tribu Mbochi déposent, buttent, tuent, émasculent, coupent en morceaux…Sa-Sa-Haine-GAY-SOT pour se refaire une virginité, remettant ainsi les compteurs politiques à zéro. Et là, cher Kokolo, vous verrez que le Congo repartira de zéro. Si le gourou de Mpila et l’autre vieux croûton de Yhombi ont assassiné Ngouabi, au motif qu’il était sur le point de  »rendre » le pouvoir aux Bakongos, alors que tous ces généraux mbochis fassent la même sur la personne du boucher d’Oyo pour sauver ce qui reste du Congo. Sinon…le Congo n’est pas sorti de l’auberge, et, malheureusement, devrait se préparer à vivre d’autres drames plus périlleux que les précédents. Car tous ceux martyrisés par le boucher d’Oyo finiront tôt ou tard de se soulever avec ou sans armes. Et là, le Burundi et le Rwanda réunis n’arriveraient pas à la cheville du Congo en termes de barbarie. Il est encore temps…qu’ils agissent ces généraux et qu’ils nous prouvent qu’ils bien le Congo! C’est malheureux de le dire puis de l’écrire, mais c’est ça le Congo des…Sa-Sou-Haine-GAY-SOT, NGUE-SOTS…

  39. la vraie solution c’est de pouvoir chasser les complexés des villageois car ce sont ces derniers qui ont détruit notre cher et beau pays le Congo.
    Avec la nouvelle république il faudrait instauré le système de visa à l’intérieur du pays car tous les villageois doivent travaillés dans leur département au lieu de venir foutre la merde à Brazzaville.
    Notre combat c’est de pouvoir les expulser tous et leur hors d’etat de nuire.
    Signé Epandza Makita kolo terrain

  40. LOUVOUEZO dit :

    mr kokolo,

    il me semble que vous voulez même nier le passé de mr bowao. le connaissez-vous réellement ?

    je me rend compte que vous êtes capable de faire les éloges de votre propre bourreau.

    car vous pensez que bowao est un fusible. mais comment sassou a pu donné la charge d’acheter et des garder les armes puis gérer les militaires ?

  41. Kokolo Zassi Joseph dit :

    Essayons de parler avec responsabilité, puisqu’il vous arrive de soulever de questions qui peuvent recouvrer un semblant de sens. Restons donc dans votre logique. Bowao a participé à l’extermination des sudistes avec sassou. Cela veut dire que toutes les personnes du sud ayant participé aux gouvernements successifs de sassou depuis 1997 ont aussi participé à ces massacres ? Autrement comment expliquer la présence de munari, kolelas fils, mboumba, mabila, etc aux côtés de celui qu’ils avaient combattu par milices interposées ? Je ne vous entends pas sur ce terrain. Voyez-vous, les apprentis sorciers c’est bien vous. La politique est un art. Si vous ne maîtrisez pas ses codes, son langage, ce n’est pas la peine de venir divertir les gens sur ce terrain. Je vous avais demandé de me dire comment feriez-vous pour distinguer les enfants nés du brassage ethnique en nordistes et sudistes, je n’ai pas reçu de réponse. Je vous avais aussi parlé de kabore au Burkina, là aussi aucune réponse. Alors si vos supposés arguments se limitent à titiller les instincts xénophobes refoulés, je serai votre premier opposant.

  42. Anonyme dit :

    Kokolo zazi,
    La division et la haine sont les premièrs pas vers la dictature, je soutiens votre vision surtout sur la personne de bowao qui est un grand homme, mais ce que j’ai plus aimé votre intervention sur les propos de certains de nos comptriotes qui ne pensent à diviser au lieu de rassembler.Difficile de rassembler le congo avec une telle pensée, c est bien continuez de la sorte avec un esprit du rassemblement. Et j’ajouterai une phrase simple:Quand on lutte pour un idéal juste on peut vaincre sans violence. Merci

  43. LOUVOUEZO dit :

    mr kokolo, quand un « fou » vous conseille de ne pas emprunter un chemin, comprenez qu’il le fait pour vous. mais si vous le prenez pour ce qu’il est c’est-à-dire pour un « fou », alors il ne faudrait à la suite le lui reprocher.

    mr bowao, il t’a dit comment il a fait pour que sassou lui fasse acheter et stoker et garder les armes ?

  44. Bakala Telema dit :

    Kokolo,
    Pour réponde à l’une de tes questions, prenons l’exemple d’un couple franco-congolais qui divorce.mÀ votre avis où iront leurs enfants? Au Congo ou en France? Tu sais la réponse, n’est-ce pas? On peut prendre un autre exemple. Il y a quelques années, un couple francoamericain, qui vivait à New York, avait divorcé. La mère était rentrée avec l’enfant du couple en France. Tant la justice française qu’américaine avaient décidé que l’enfant devait rester avec son père aux USA. En conclusion, où est la pertinence de ton questionnement?

    Dans ta deuxième question, tu nous parle des mabiala, mvouba et famille qui travaillent avec le sanguinaire mbochi petit satan. Mais ton argument n’est pas pertinent pour ne pas dire hors sujet. La question ici débattue est le génocide des Kongo qui les conduit aujourd’hui à créer leur propre pays pour préserver leur race ainsi que leurs richesses mises en danger par nul autre que le luciférien petit satan que non seulement tu courtises, mais ,pire, épouse la politique.

    Le génocide des Kongo et le pillage de leurs richesses est le sujet discuté. On vous demande votre point de vue, vous débinez comme vos nouveaux amis mbochi en préférant mettre de l’avant votre carrière, donc vos intérêts personnels, au détriment de la vie des millions de tes propres parents qui sont massacrés sans que tu ne trouves à redire. Sans le réaliser, tu joues le même rôle que les mabiala, thysthere tchicaya que tu vilipendes faussement alors que tout le monde voit bien que tu veux appartenir à leur gang en épousant leur cause génocidaire contre tes propres parents. Une telle tenue est propre au Mu Kongo de Service.

    Oui, le Mu Kongo de Service refuse la justice à son propre frère en épousant la cause injuste du bourreau de sa race. On lui donne l’information comme quoi Obenga avait prédit 5 guerres entre les mbochi et les Kongo, le Mu Kongo de Service préfère mettre en doute l’information et nie le génocide de ses frères et sœurs qui se déroule devant ses propres yeux.

    Kokolo, qu’est ce qui t’anime pour afficher une telle mauvaise foi contre ta propre race? La dureté de la vie européenne? Qui n’a pas fait face aux rigueurs de la vie en Occident , qui nous rejette du simple fait de la couleur de notre peau. Mais est-ce pour autant une raison de prendre des raccourcis négationnistes avec l’histoire?

    Tu nous parles de ton Congo de la diversité. Mais qui a détruit le Congo de ton enfance et sa diversité? C’est le monsieur pour qui tu as les yeux doux et ses parents mbochi. Sur ce point, diras-tu aussi que « si ce que vous insinuez s’avérait vrai… ». Tchiadi mingui! Mawa! Il n’y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir. Et tu es de ceux-là.

    Crois-tu vraiment que les mbochi, qui n’ont jamais travaillé de leur vie vu qu’ils ont la fainéantise dans leur ADN, vont accepter de laisser le miel doux qu’ils ont trouvé chez le Kongo? Voilà plus de 47 ans qu’ils sont au pouvoir, crois-tu qu’ils vont décider de mettre le mérite, l’équité, l’éthique et la justice dans l’administration de l’actuel Congo pour tes yeux doux?

    Pour finir, tu nous dis que les tribalistes te trouveront sur leur route. Alors, quand est-ce que les mbochi te trouveront sur leur route vu qu’ils sont ceux qui ont inventé l’ethnicisme politique au Congo. On ne t’a jamais entendu dénoncer la mbochisation de l’administration publique publique, des forces armées publiques, de l’économie, de la justice, etc.

    Si, intellectuellement, tu es honnête, nous serons ravis de t’entendre sur ce sujet de la mbochisation du pays.

    Pour finir, je te laisse sur ces conclusions des vrais Hommes qui, après avoir subi lapartheid des nazi afrikaners, avaient décidé de prendre leur destin en mains en attaquant de front leurs bourreaux. Nous, les victimes des mbochi, sommes dans le same moud que les Sud-Africains après le massacre de Shaperville dans le township de Soweto en 1961. Notre Shaperville = massacres d’octobre 2015 à Pointe-noire et Brazzaville. Les Mu Kongo de Service auront le sort des Harki après la guerre d’Algérie en 1962.

    « At the beginning of June 1961, after a long and anxious assessment of the South African situation, I, and some colleagues, came to the conclusion that as violence in this country was inevitable, it would be unrealistic and wrong for African leaders to continue preaching peace and non-violence at a time when the government met our peaceful demands with force.

    This conclusion was not easily arrived at. It was only when all else had failed, when all channels of peaceful protest had been barred to us, that the decision was made to embark on violent forms of political struggle, and to form Umkhonto we Sizwe. We did so not because we desired such a course, but solely because the government had left us with no other choice. In the Manifesto of Umkhonto published on 16 December 1961, which is exhibit AD, we said:

    The time comes in the life of any nation when there remain only two choices – submit or fight. That time has now come to South Africa. We shall not submit and we have no choice but to hit back by all means in our power in defence of our people, our future, and our freedom ».

  45. Kokolo Zassi Joseph dit :

    D’abord, lorsqu’on n’est pas familier avec la personne, on utilise le vous. Une règle élémentaire qu’on enseigne depuis le CP voire la maison. Visiblement ce sont des règles basiques de respect qui vous font défaut. Ceci étant, je reviens sur vos arguties que vous voulez m’opposer comme arguments précieux supposés me mettre en situation déconcertante. Hélas, quand j’essaie de vous suivre, je ne vois qu’un ramassis de textes compilés qui ne sentent que l’odeur de la haine. Comme vous n’avez aucunement la maturité politique qui pourrait vous autoriser de saisir l’étendue et la pertinence de mon propos, vous choisissez la caricature, l’arme des gens qui ne comprennent pas ce que disent les autres, lorsqu’ils se perdent de conjectures en conjectures. Rassurez-vous monsieur ou madame (puisque vous vous cachez derrière un pseudo parce que vous avez peur !!!), je ne serai jamais un client du système de sassou que je combats depuis des décennies. Vous qui n’avez rien trouvé de moi dans ce sens, vous faites certainement partie de ceux qui ont du mal à lire un texte en entier, même s’il n’a qu’une page… Voyons, vous avez cité les injustes et autres atrocités infligées aux noirs en Afrique du sud par le système odieux de l’apartheid. C’est un excellent exemple qui est aux antipodes de vos solutions simplistes de division du pays. Si Mandela avait écouté tous ceux qui voulaient chasser les blancs, des gens comme vous, l’Afrique du sud aurait connu un destin plus chaotique. Ce grand monsieur, contre la majorité revancharde, avait choisi de pardonner ses bourreaux afin de construire la société arc-en-ciel que nous admirons tous aujourd’hui. Et sa qualité d’homme exceptionnel est reconnue dans le monde entier. Je m’inscris dans ce schéma de grandeur et non dans ce que vous voulez présenter comme la panacée ou l’alternative aux injustices que Sassou NGuesso inflige au plus grand nombre de congolais, du nord au sud. Penser à diviser le pays c’est fonctionner de la même façon que le tyran. Mandela ne l’avait pas fait, il a lutté au prix de sa liberté jusqu’à établir la démocratie véritable dans son pays. Ce n’est pas ce que vous proposez. Et puis vous vous egarez en parlant des enfants des couples séparés entre dont les deux parents sont de nationalité différente. Là aussi vous confondez le droit de garde qu’on accorde à l’un ou l’autre des deux parents tant que les enfants sont mineurs. Ce qui n’est nullement un choix de nationalité définitive imposée à l’enfant. Trouvez d’autres exemples qui vont dans votre sens. Pour l’instant je ne vois rien de solide. Quant aux alliances, s’il faut en avoir, je le ferai volontiers avec ceux qui ont refusé de manière explicite l’imposture actuelle. Bowao est pour moi de ceux-là. Je ne me limite pas à ce qu’il aurait été dans une autre vie. C’est cela faire de la politique dès lors que nos objectifs se rejoignent. On voit aux régionales en France. Le parti socialiste n’a rien à voir avec les républicains. Mais pour sauver les régions qui peuvent tomber dans le giron du FN, il a appelé à voter pour ses ennemis jurés. Voilà les faits. J’espère pour vous que ces petits échanges que je vous livre gratuitement vous serviront dans vos futures approches. Il faut savoir prendre de la hauteur. Les français et les allemands se sont battus à mort dans l’histoire. Aujourd’hui ils sont les meilleurs amis de l’Europe. Bon week-end mes chers sécessionnistes.

  46. Mutu Nkombo dit :

    Pfff!!!! Que du bon vent et des mots alignés à qui mieux mieux..;

    To léka!

  47. Notre Mu Kongo de Service n’a rien dit , une fois encore, sinon que verser dans le verbiage habituel. Ici le sujet débattu est la mbochisation qui nous conduit à nous séparer des barbares pour préserver notre race et nos richesses. Au lieu d’y répondre, le Mu Kongo de Service botte en touche préférant faire de la digression en alignant les mots comme l’a su bien le dire Mutu Nkombo. Je me demande si nous avons en face un homme qui a la conviction de ses idées. Ah, peut-être il en a, mais il refuse de mettre en peril ses relations avec les mbochi.

    On lui fait mention du cas des Sud-africains qui est similaire à celui des Kongo, notre Mu Kongo de Service refuse de voir cette similitude. Ce n’est pas étonnant que les solutions qu’il propose pour nous sortir de la mbochisation du Congo soient déconnectées de leur contexte. il nous parle de Mandela, laisse rire. Sait-il au moins qui est ce monsieur qu’il dit être un grand homme? Pour votre gouverne, je vous invite de lire le livre de Yossel Joe Slovo sur les négociations ayant conduit à la fin de l’apartheid.

    Pour finir, notre Mu Kongo de Service est devenu amnésique au point d’oublier que c’est lui qui nous demandait de lui dire quel serait le sort des enfants issus des couples Kongo – mbochi. On lui cite des exemples plus complexes de couples inter-raciaux, voilà qu’il fait encore du hors-sujet. Et dire qu’il veut que l’on se fie sur son jugement pour nous préserver de la barbarie mbochi.

    Notre Mu Kongo de Service manque simplement de jugement comme ceux qu’il veut aller rejoindre à oyoland.

  48. Kokolo Zassi Joseph dit :

    « Il est plus facile de briser un atome que de se débarrasser d’un préjugé », disait Einstein. Je commence à valider sa conviction. Je n’ai pas la baguette magique pour le faire. Nourrissez vous de vos certitudes morbides, si ça peut vous rassurer. Pour ma part, je garde les miennes . Elles cultivent le vivre ensemble dans un espace vital complexe et diversifié. Les ennemis de cette unité doivent être combattus au même titre que les tyrans qui ont initié ces sottises. Cune fois débarrassé de ces petits vilains canards, le Congo retrouvera ses lettres de noblesse. Ce n’est pas parce que mon adversaire est fou que je suis obligé de le devenir pour vivre de la même folie que lui.

  49. Mutu Nkombo dit :

    Pas plus tard que ce matin, j’ai échangé par téléphone avec un frère aîné à Brazzaville. Ne nous méprenons point: la thématique ou la problématique de la scission du Congo fait son bonhomme de chemin; elles pénètrent par osmose le tissu social congolais. Il est vrai qu’une scission est un processus de très longue haleine( Cf. les deux Corées, les deux Soudan(s), le Bangladesh, qui constituait la partie Est de l’actuel Pakistan…), mais force est de constater que ce sujet donne du grain à moudre aux Oyocrates. Pourquoi en sommes là aujourd’hui? Les raisons, les facettes, et les causes sont multidimensionnelles, remontant à l’époque de l’indépendance. Mais il sied néanmoins de dire que ces raisons( causes et facettes) ont été exacerbées par les mandats successifs et interminables du boucher d’Oyo. Aucun doute. Dire ceci et ou cela n’a rien de relents tribaux ou ethniques chez moi. Ce sont les faits. Point barre. Point à ligne.

    Le Nord et le Sud du pays peuvent cohabiter sans se vraiment se sauter aux cous pour se faire des bisous. Cela est possible. Mais la cohabitation(?) devient impossible ou presque lorsque le Président de la République prend ouvertement partie pour sa propre tribu. Et là, les relents tribaux et ethniques refont surface même chez les gens dits ‘modérés ». Youlou, Massamba Debat, Ngouabi, Yhombi, et LIssouba ont présidé aux destinées du Congo sans pour autant verser le sang des congolais à profusion, comme le fait le boucher d’Oyo. Le vivre-ensemble est possible et tolérable. Mais lorsque des populations d’une seule et unique partie d’un pays sont massacrées pour des raisons fallacieusement politiques, l’on doit se poser la question de savoir pour cela tout le temps. SA-SOU-HAINE-GAY-SOT est le président le plus tribaliste que le Congo ait jamais connu! Il joue bien son jeu en nommant des pantins originaires du Sud, comme pour afficher une vraie fausse unité du pays. Il donne le sale boulot administratif aux cadres(?) du Sud, et le travail du carnage aux sbires originaires du Nord. Voilà SA-SOU-HAINE-GAY-SOT! Lorsqu’il bombarde Ickongono, nom de la foret où étaient planqués Anga Pierre et quelques Kouyous, il donne la boulot à un certain…Nkonta Mokono, qui a d’ailleurs perdu la tête( Alzheimer) depuis. Mais le boucher d’Oyo prend-il aussi le soin de faire surveiller le même Nkonta par un officier Mbochi. Lorsqu’il envoie aller  »bousiller » Tsourou par le général Boukaka, le boucher d’Oyo prend encore le soin de le faire surveiller(Boukaka) par un colonel Mbochi, dont je vais taire le nom. Partout, tout le temps, et à chaque fois le même schéma. Il envoie Garcia aller  »bousiller » le grand KIMBOUALA NKAYA, toujours et encore lui, le boucher d’Oyo prend le soin de coller aux fesses de Garcia un certain..Ob. Toujours un tueur patenté mbochi.

    Chers amis, chers compatriotes, comment voulez-vous que les relents tribaux et ethniques enfouis en chacun de nous ne se réveillent? Le gourou et le boucher d’Oyo a pondu un système dont les ramifications sont à déraciner loin, très loin dans nos subconscients. L’après GAY-SOT sera dur à gérer.

    Je n’ai rien contre le professeur BOWAO. Mais que celui-ci donne de vrais gages de sincérité et de courage avant que le congolais de la  »rue » lui accorde sa confiance. Je le respecte le Mr, mais qu’il fasse encore plus que ce qu’il a fait à ce jour. La plus grande hantise de l’homme du Nord, c’est celle de se retrouver sur le  »banc des accusés’ d’avoir fait perdre le pouvoir à SA-SOU-HAINE-GAY-SOT, donc par ricochet au grand Nord. Voilà le hic, voilà le nœud du problème. Et jusqu’alors personne n’a encore le courage ou le toupet qu’avaient eu en leur temps les sieurs BOKAMBA ET MOKOKO. Encore que pour El-BOK, son  »combat » contre l’ogre de Mpila est sujet à caution. Si EL-BOK n’avait perdu sa fille dans le crash d’UTA, aurait-il allé embête son frère du Nord SA-SOU-GAY-SOT? That’s the question comme dirait l’autre.
    Le Nord comme le Sud, chaque partie voudrait exercer sa fausse hégémonie sur l’autre. Fausse, car malgré la vraie fausse hégémonie Mbochi(e) le pays a reculé de 70 ans. Que constatons-nous sous l’hégémonie Mbochi(e)? Vols, viols, gabegie, détournements des fonds et des deniers publics, dépravation des moeurs, culture de l’impunité et de la facilité, promotion des anti-valeurs, propagation de la franc-maçonnerie couplée au fétichisme, nomination aux hautes responsabilités de l’Etat sous le drapeau tribal et non de la compétence, déliquescence morale, privatisations des entreprises d’Etat au profit des rejetons non qualifiés, incapables de tenir un discours en français pendant 2 minutes, adultères, partouzes… On appris récemment que le vrai faux futur président du Congo, son Excellentissime KAKA pardon KIKI aurait pris et couché avec la femme d’un grand policier affecté à Bangui. Suivez mon regard…

    Oui. Ces peuplades ont amené de la perversion dans la société congolaise jadis pieuse. Voilà la fin de l’histoire.SA-SOU-HAINE-GAY-SOT DÉGAGE! Tant pis à MOUAMBA Clément qui veut etre le pre-miiier mini-stre de l’ogre de Mpila!

  50. Joseph KOKOLO ZASSI dit :

    @Mutu Nkombo, puisque c’est ainsi que vous vous nommez.
    Je salue l’évolution constructive de votre dernière prise de position. Cela montre suffisamment que la raison reste la seule matière qu’on ne peut falsifier. J’invite d’autres compatriotes qui s’égarent dans des velléités sécessionnistes d’en faire autant. Car l’impasse grandement ouverte qui se refermera sur eux sera plus difficile à accepter que de lutter contre le premier responsable de nos malheurs, ce personnage lugubre connu de tous. Il n’est jamais trop tard pour comprendre, à condition que votre cerveau en soit capable.
    Continuons la réflexion, continuons les analyses, les seules outils pertinents qui nous aideront à trouver les réponses aux graves problèmes auxquels nous sommes tous confrontés. Que ceux qui prennent les raccourcis comprennent que la complexité du moment préparent les meilleurs moments de demain. L’exemple du Rwanda nous apprend beaucoup. Mais les Rwandais ont la chance d’avoir un vrai homme d’Etat à la tête de leur pays, même si on peut lui reprocher des choses, ce dernier reste néanmoins une exception sur tous les plans. Il nous faudra inventer notre Kagamé un jour, qu’il soit un civil ou un militaire.

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