COP21 : UN DISCOURS DE PLUS AUX AFRICAINS . Par Calixte Baniafouna

Calixte Baniafouna

Calixte Baniafouna

Contexte. La « Conférence Of the Parties (COP) » est la 21e Conférence des Parties (COP21) sur les changements climatiques. Ce genre de réunion est organisé par l’ONU. Elle se tient chaque année dans une ville différente, depuis la première conférence du genre tenue à Berlin en mars 1995. La COP21 se tient à Paris du 29 novembre au 11 décembre 2015. Les participants devraient décider des mesures à mettre en place pour limiter le réchauffement climatique en dessous de 2°C. Un réchauffement désormais considéré comme néfaste pour l’avenir de la planète et de ses habitants, et ce à très court terme. Officiellement, l’objectif de la réunion est d’aboutir, pour la première fois, à un accord universel et contraignant. Il s’agit de lutter efficacement contre le dérèglement climatique et d’impulser la transition vers des sociétés et des économies résilientes et sobres en carbone. Si les pays développés (grands consommateurs d’énergies fossiles depuis la révolution industrielle) ont atteint le paroxysme de leur développement, il est évident qu’ils soient concernés au premier chef, et donc les premiers à s’en inquiéter. En ce qui concerne les pays émergents (Chine, Brésil, Inde), leur développement dépend des émissions du CO2, comme l’ont été les pays actuellement développés, normal donc qu’ils mettent en avant leur droit à se développer.

Problématique. On a pu voir à Paris les présidents ou leurs représentants de la RDC, du Congo Brazzaville, du Gabon, de la Centrafrique, du Cameroun, du Tchad, du Togo, du Bénin, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Sénégal, du Burkina Faso… bref tous ces pays dont le cordon ombilical de l’ancien colonisateur a cloués à la communauté du sort pour le développement de leurs États. Quel a été le rôle de leur présence à Paris ? Quel rapport leurs pays respectifs ont-ils avec le réchauffement climatique ? Que pourraient comprendre du réchauffement climatique les 80% de leurs concitoyens qui, abandonnés à eux-mêmes et vivant aux dépens, croulent sous le poids de la misère absolue et ne pensent qu’à leur survie ? En brûlant des tonnes de carburant pour effectuer leur voyage, a-t-on évalué la quantité des fameux gaz à effet de serre (GES) émise ? N’auraient-ils pas mieux fait de consacrer aux services de l’énergie, de la santé, de l’hygiène ou du développement les sommes astronomiques dépensées dans les transports, le séjour et les hôtels parisiens ? Autant de questions qui méritent une prise de conscience approfondie de tous ceux-là qui prônent la sortie de l’Afrique de toutes ces dépendances qui obligent les Africains de toujours payer, même pour des causes qui ne sont pas les leurs. Qu’en est-il en réalité ?

Réalité des faits. Manque d’électricité. La majorité des ménages vivent dans des villes poubelles. Où il n’existe ni poubelle publique ni poubelle individuelle et encore moins service de voirie, la ville faisant elle-même office de poubelle. Où les ordures sont soit tassées dans un coin de rue, devant la maison, soit enterrées dans un trou creusé à la va-vite dans la rue. Où l’eau sale de cuisine, de vaisselle ou de lessive est jetée dans la rue. Où les toilettes se font dans un trou creusé au coin de la parcelle, qui expose les habitants à des effets nauséabonds, des désagréables odeurs ammoniaques, et de la cohabitation avec les mouches, les moustiques et les asticots. Où les populations dorment avec des bougies ou des lampes tempêtes et passent leur nuit à respirer du CO2 au point de se réveiller avec les verres de lampes complètement noircis par le carbone jusqu’à s’intoxiquer. Où il n’existe aucun baromètre d’évaluation du niveau de pollution. Où tout est pollué, à commencer par les êtres humains, les voitures, les maisons d’habitation, l’eau des puits qui fait office à la fois d’eau potable et d’eau de bain et de lessive. D’un côté, la poubelle des villes, d’ordre industriel qui, transformée en déchets non traités et emportée par les eaux des pluies, finit par se déverser dans la mer et les océans. De l’autre côté, la quantité de pétrole brut ou bien de produits pétroliers déversée à la mer volontairement ou accidentellement et qui est ramenée vers la côte par l’effet des marées, des vents et des courants, notamment dans les pays producteurs de pétrole en Afrique, les plus convoités par les puissances occidentales. Les poubelles des villes pauvres et les marées noires réunies perturbent durablement la faune et la flore. Elles génèrent de graves dégradations au niveau biotique et de l’écosystème, ce qui cause l’asphyxie totale du milieu. L’habitat de nombreux animaux ainsi que les fonds marins sont détruits et bien évidemment, la faune et la flore des zones côtières sont elles aussi gravement touchées. Les poubelles des villes pauvres et les marées noires réunies finissent par former une catastrophe industrielle et écologique due à l’échouement de la nappe d’hydrocarbures en zone côtière. Et, comme la mer ne connaît pas de frontières entre pays riches et pays pauvres, riches et pauvres s’embarquent dans le même bateau pour pâtir ensemble des effets néfastes dus à la mauvaise gestion des pays africains à la tête desquels l’Élysée installe et soutient des « amis » pour les diriger. Au final, ce qui n’était qu’un malheur des pays pauvres devient un malheur collectif planétaire qui n’épargne plus aucune catégorie de populations du monde. Et, on demande aujourd’hui à tout le monde de payer.

Enjeux. 195 pays ont été invités à rendre une contribution dans laquelle ils précisent leurs futurs engagements. Objectif : préparer les débats avant Paris et inciter les États à fournir un plan ambitieux de réduction de gaz à effet de serre (GES). Le rendu, au départ fixé au 31 mars, a finalement été repoussé au 1er octobre. Pour le continent africain, seuls sept États (Bénin, Djibouti, Gabon, Ethiopie, Kenya, Maroc, RDC) ont rendu leur copie à la date limite. Les documents – plus ou moins volumineux et plus ou moins clairs – remis à la convention climatique permettent aussi d’y voir plus clair dans les besoins de financement pour respecter les engagements de ces pays. Dans ces documents transparaissent des situations économiques variables allant d’une croissance florissante de 10% en moyenne pour l’Ethiopie à une économie qui peine à se lancer en RDC. Les ressources économiques et naturelles fluctuent elles aussi selon les États. L’économie marocaine repose essentiellement sur le secteur énergétique alors que le Bénin est principalement alimenté par l’agriculture. Si l’on ajoute à ces États tous ceux des pays africains qui n’ont pas rendu leur copie, le constat commun est sans équivoque : ils sont tous unis par l’indice de développement humain des plus faibles du monde. Les 100 milliards de dollars (89 milliards d’euros) d’aide annuelle promis par les pays riches devraient répondre à 50% des besoins de l’ensemble des pays pauvres de la planète. À condition bien sûr que ces financements soient au rendez-vous. Et, ironie du sort, l’Ethiopie à elle seule chiffre le coût de son projet à 150 milliards de dollars d’ici à 2030.

Un cadeau de plus à une catégorie des dirigeants africains. La COP21 paraît, pour François Hollande, comme un événement capital. Il s’arrange à en amplifier la portée pour faire comme si c’était une première dans l’histoire des luttes contre les changements climatiques. Il en donne un cachet universel pour mieux marquer les esprits. Il n’est pas assez naïf cependant au point d’ignorer qu’au nom de la lutte contre les changements climatiques, les milliards de dollars versés à un Sassou Nguesso, par exemple, ne serviraient qu’à élargir son parc de Biens mal acquis. La COP21 pour Sassou Nguesso se réduirait à un 21e Compte Officiel des Privilèges (COP21) à lui conférés par l’ancien colonisateur. Et, à inscrire sur le chapitre de la reconnaissance que lui doit l’Élysée par rapport à son singulier activisme au sein de la Françafrique. Cadeau de François Hollande à l’ami Sassou Nguesso pour la tenue de son référendum contre le peuple congolais afin de continuer à le mater. Cadeau de François Hollande à l’ami Sassou Nguesso pour le 21e compte des privilèges coloniaux qui font de lui un incontournable ami de l’Élysée. On ne peut pas faire mieux pour venir en aide aux amis reconnaissants, surtout en temps de guerres multiformes (d’influence géopolitique, climatiques, terroristes, etc.) toutes menées en parallèle. On pourrait toujours se demander qui aide qui entre ceux qui font la guerre et ceux qui cherchent soi-disant à se développer. Mais ça, c’est une autre histoire. Car c’est aussi cela l’écologie à la sassou/hollande !

Par Calixte Baniafouna

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10 réponses à COP21 : UN DISCOURS DE PLUS AUX AFRICAINS . Par Calixte Baniafouna

  1. tolopélé dit :

    Belle analyse ! mon frère. Tout est dit. En tant Congolais, je me retrouve. Dans cette ville poubelle qu’est devenue Brazzaville ou nous côtoyons chaque jour insalubrité notoire et maladie, c’est comme si tu me fais revivre ces moments pénibles et insoutenables. La fièvre typhoïde a reprit du service, à cause de la saleté, cette maladie de la saleté avait disparu chez nous au Congo depuis belle-lurette, sassou et son gendre l’ont ressuscité. Comme dit souvent ma mère, est-ce que les autorités du Congo ont du coeur. Comment peut-on laisser une ville sans poubelles, sans voirie, des immondices dans chaque coin de la rue, surtout aux abords de nos marchés, des odeurs pestilentielles vous accompagnent tout le long de la journée, ou aviez-vous vu des routes qu’on ne balaient jamais. Il y a des routes à Brazzaville qui n’ont jamais été balayées depuis leur bitumage. Ils voyagent, occupent des hôtels luxueux, pompent le trésor public et laissent leurs peuples dans la misère. Ce sont des véritables ordures. Il faut les voir ces petits présidents africains sots, comme des petits enfants à qui le papa promet des jouets, des zombies en miniature, se décarcassent pour une cause qui n’est pas la leur. Pour le réchauffement climatique, les responsables sont connus, qu’ils payent la facture ! Ces présidents africains qui font pitié.

  2. Bazinga dit :

    Très bel article !
    Réquisitoire implacable de la situation qui prévaut au Congo et hypocrisie de l’organisation et des pseudos objectifs de la COP21

  3. VAL DE NANTES dit :

    Cette conférence sur le climat me parait ironique au regard des vraies préoccupations des congolais .Les thématiques qui y sont développées ,ont été pour la plupart élaborées en ce qui concerne notre pays par les experts étrangers à coup des millions de CFA .Ce qui prouve à suffisance le désert intellectuel qu’affiche notre pays dans ces domaines très techniques .Pour mieux maitriser et comprendre les questions environnementales et écologiques , il nous faut des formations et des laboratoires adéquats .Cette question d’environnement est pourtant le problème quotidien auquel fait face la population congolaise .
    SASSOU , en a une autre perception ,Car comment laisser vivre ces compatriotes dans des conditions d’insalubrité démoniaques et parler au niveau international des thématiques liées à l’environnement .Le réchauffement climatique , c’est aussi les montagnes des ordures que l’on trouve autour des marchés , dans les rues , dans les caniveaux , tous ces déchets chimiques dégagent du C02 ou le dioxyde de carbone impactant aussi bien l’environnement immédiat et la santé publique .
    On a l ‘impression pour SASSOU ,que ce qu’il faut protéger ce sont plus les forêts que les personnes afin de se voir indemnisé , car victime de la pollution des autres .l’immédiateté environnementale est la préoccupation principale de nos compatriotes , victime de plusieurs pollutions .
    Le CONGO est producteur des émissions de gaz à effet de serre qui s’ignore ,de par la production des déchets ménagers et industriels non ramassés et non recyclés .
    BALAYONS D’abord devant notre propre porte et à SASSOU d’arrêter de nous divertir ,sur des questions auxquelles, il ne comprend rien .
    D’où cette préoccupation des congolais ne peut faire l’objet d’une conférence internationale .La solution est congolaise ,car ce ne seront pas des coréens qui viendront ramasser nos déchets ménagers ,.
    SASSOU ET CONSEILLERS SOYEZ COHERENTS REGARDEZ VOUS DANS LA GLACE .

  4. Anonyme dit :

    MWINGUA MIA BONGO, SVP PUBLIEZ LA PHOTO DU CORPS DU COLLEGIEN ABATTU A DOLISIE, SVP SVP, LES GENS DOIVENT ETRE INFORMES DU MASSACRE DE NOS ENFANTS, SVP. LA PHOTO VIENT D’ETRE PUBLIEE PAR BRAZZANEWS, C’EST NETRE NEVEU DE 15 ANS QUI VIENT D’ETRE ABATTU AU NOM DE L’EXECUTION DE L’OPERATION « LE GOUT DU SANG ». SVP SVP SVP MERCI

  5. zola dit :

    Dans ce pays, quand on parle environnement on pense immédiatement aux forêts et à leurs illustres occupants, c’est à dire les singes et autres lions qu’il faut absolument protéger.(c’est la loi). D’ailleurs, « eaux et forêts » et « environnement » constituent de tout temps un seul département ministeriel.
    Cette « déformation » explique tous les maux que vivent les congolais au quotidien:insalubrité inqualifiable, rues défoncées impraticables (cas du quartier poto poto), occupation des lieux d’inhumation, etc.
    De quel environnement le dirigeant congolais cause-t-il avec ses homologues français? a-t-il déjà eu le « bonheur » de rencontrer un essaim de mouches dans un marché français?
    les mots pour dire la colère que l’on ressent manquent tellement les dirigeants africains, congolais en particulier, prouvent tous les jours leur manque d’amour pour les pays qu’ils dirigent. En ces jours, une expression a fait jour dans les rues de Brazza « mal à l’aise » pour désigner les nouveaux bus de la STPU. Pourquoi ‘mal à l’aise », tout simplement parce que les jeunes brazzavillois n’avaient jamais vu de bus de transport en commun avec des places assises et des places debout avec mains courantes, habitués qu’ils étaient aux petits bus type hiace. Cela veut dire qu’entre la fin de la vie de la STB et la naissance de la STPU, il se sera passé plus de 20 ans. Que dire alors du défunt service de la voirie urbaine que remplace désormais une société privée de ramassage des ordures?

    Bref, le dirigeant congolais est un éternel « enfant non sévré ». tout lui doit être dicté par le maître français. Voyez l’exemple de la forêt de la patte d’oie qui se meurt. Qu’est ce qui empêche le ministre des eaux et forêts de faire appel aux services du centre de recherche spécialisé en foresterie ( en la matière, le Congo est une référence mondiale) et du département de biologie végétale de la fac des sciences pour travailler en symbiose avec le SNR afin de faire que cet espace magnifique renaisse? …rien
    si, il suffira qu’un modeste « dupont » fasse la proposition à Mr le ministre que… vous aurez tout compris.

  6. val de nantes dit :

    SASSOU EST INCAPABLE DE RESOUDRE un problème mathématique du niveau de l’école primaire et il monte à paris pour tenter de résoudre un problème mathématique de niveau universitaire .C’est du tourisme environnemental .
    Ce tourisme aura couté cher au trésor public le souffre douleur des nguesso , il circule sans les manteaux à BRAZZA , une somme cauchemardesque de 50 milliards de cfa consacrée à ce tourisme écologique , libellée en deux postes , les études pour la rédaction des thématiques écologiques ont couté entre 10 milliards séjour des experts , tous frais compris plus le cout de la participation à ce tourisme 40 milliards , sans compter les frais annexes de séjour de la délégation congolaise à Paris .LES CAISSES DU TRESOR ont été bien essorées , pour une réunion dont le congolais lambda n’en connaitra jamais le sens;
    TRISTE PAYS DE MERDE , incapable de former des ingénieurs en environnement , soit ils sont formés , mais rejetés car n’appartenant pas à la région du pouvoir C ‘EST LE PRIX DE TRIBALISME
    on n’a jamais vu à l ‘OGESC des offres d’emploi affichées traduisant les besoins exprimés par ces différents ministères . QUEL PAYS , c’est triste .
    Récemment un général retraité s’émerveillait de rencontrer sur la place de PARIS DES COMPATRIOTES NANTIS DES COMPETENCES INTROUVABLES AU CONGO .
    OUI , l’intelligence n’est seulement pas l’apanage de ceux qui appartiennent à la région du pouvoir le découvrir à l’âge de la retraite, relève du cynisme diabolique .
    Sans risque de me dédire il y a bien des ingénieurs en environnement congolais résidant en Europe , que les autorités tribalistes n’ont pas voulu associer à cet enjeu écologique , car la fibre ethnique est plus forte qu’elles .
    l’intelligence au CONGO , a une tribu , c’est la tribu mbochis .En dehors de cette tribu , on recourt à la matière grise étrangère .Voila le CONGO dont on chante des louanges, PONA EKOLO, MAIS je crois que plus personne ne pourra tomber dans ce panier à cons ..

  7. VAL DE NANTES EN TRANSE dit :

    POUR CEUX QUI DOUTENT ENCORE DE L’inutilité de création de l’Etat du sud , qu’ils nous disent leur sentiment sur la tuerie gratuite d’un gamin de 15 ans ayant refusé l’aumône du voleur infatigable kiki .
    A cette allure , nous serons tous exterminés avant la fin de règne des NGUESSO ;

  8. Mark dit :

    Les dirrigeants des pays d’Afrique noire, etaient a Paris juste pour une simple participation.En realite, ils n’ont pas compris le fond de la conference a laquelle ils ont pris part. les pays industrialises polluent la planette par contrainte economique. les pays d’Afrique noire comme le congo, polluent par la mediocrite de leurs dirrigeants. En fait, la vraie pollution au congo par example est due aux ordures qui envahissent les villes. Pour tant, l’operation ville propre ne coute absolument rien.

  9. Giles dit :

    VIVE LE SUD CONGO

    Date : Samedi 12 Décembre 2015

    Adresse : 4, Rue Bobierre de Vallière 92340 Bourg La Reine.

    Heure : De 15h à 18h très précises. Contact : [email protected]

    Accès : RER B Gare Bourg la Reine et c’est à 10 minutes à pieds.

    NB : Venez échanger car c’est là la vraie solution.

  10. DAVID dit :

    Pourquoi chercher trop loin? Demandez spontanement a Sassou qu’est qu’un ECOSYSTEMES et quel est son ECOSYSTEMES a lui?
    Vous entendrez ce qu’il vous dira. Par premonition il vous parlera d’ARGENT, de SECURITE et de PAIX.
    C’est comme cela qu’ils iront forme leur etat au nord ou tous les villages bordants le fleuve sont envahis pas des zairois avec leur drapeau.

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