Les remous sociopolitiques, qui secouent depuis quelque temps le Congo-Brazzaville, augurent des lendemains tristement funestes. Cet état de choses fragilise davantage les plus vulnérables, en l’occurrence les femmes qui, comme de coutume, payent un lourd tribut en pareilles circonstances. Raison de plus, pour elles, par un éveil de conscience propulsif, de prendre en main leur destin, en massifiant intelligiblement leur combat de toujours. Sur cette lancée, les femmes congolaises sont susceptibles de mener des actions dignes d’admiration, et de tenir le haut du pavé. Partant, il paraît judicieux de faire des constatations sur ce combat, puis d’en cerner les perspectives, afin de mieux appréhender son impact.
DES CONSTATATIONS LUGUBRES : ENTRE STAGNATION ET RÉGRESSION.
De tout temps, au Congo-Brazzaville, les femmes peinent à se frayer une place au soleil, nonobstant les aptitudes, intellectuelles ou manuelles élevées, dont quelques-unes d’entre-elles peuvent faire montre. Toutes les autres femmes, qui constituent sans doute la majorité, subissent des discriminations de tous genres, et surtout liées au genre, bien entendu féminin. D’où le noble combat qui est bravement engagé, de longue date, par elles pour acquérir les droits, qui leur sont injustement déniés.
Pourtant, les gouvernements, qui se sont succédé, ont toujours prôné, quelquefois par des textes de lois, l’émancipation de la femme, l’égalité des chances ou encore l’égalité entre l’homme et la femme, etc. Et comme un effet de mode, actuellement, c’est la parité homme-femme, qui est partout célébrée à tue-tête.
Au regard de la condition féminine au Congo-Brazzaville, il y a lieu de se demander qu’ont servi et valent aujourd’hui tous ces apophtegmes, ou simplement ces slogans à répétition. D’entrée de jeu, nul ne peut contester que les femmes congolaises ont acquis des droits, qui témoignent évidemment d’un changement notoire, depuis l’époque coloniale jusqu’à maintenant. Il est également incontestable que ces droits acquis, non seulement ne sont pas toujours librement exercés, mais ils deviennent insignifiants, compte tenu des exigences du monde moderne.
De tous les droits qu’ont pu obtenir, depuis une éternité, les femmes congolaises, singulièrement le droit de se scolariser, de travailler et de choisir son conjoint, la situation a stagné comme si le moment n’était pas encore venu, pour accorder plus de droits aux femmes, quand bien même ces dernières les revendiquent sans cesse. Par exemple, malgré le combat mené contre la polygamie, qui est légalisée jusqu’à quatre épouses pour un homme, son abolition a été renvoyée aux calendes grecques. Lorsqu’il est évoqué des libertés de la femme en phase avec le modernisme, les sexistes s’appuient sur les us et coutumes, pour justifier cet état de fait. Pour les femmes congolaises en général, et les féministes en particulier, le statu quo devient ahurissant, étant donné qu’on assiste même à une certaine régression. En effet, il y a des femmes qui sont à la merci de leurs supérieurs hiérarchiques, auxquels rien ne peut être refusé, au risque de subir continuellement sermons et châtiments, pouvant aller jusqu’à un licenciement abusif, sans aucun recours fiable. Par des mécanismes de piston ou de copinage, aux contreparties avilissantes, certaines promotions professionnelles, tant dans le privé que dans le public, deviennent sujettes à caution, sans oublier les cas de concussion.
Toujours est-il que par le discours officiel, les pouvoirs publics entendent assurer la défense des intérêts des femmes. C’est par l’entremise du ministère de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, administré naturellement par une femme, que sont mises en avant les questions relatives à la femme, avec le concours de multiples associations qui s’y retrouvent selon leur objet, à l’instar du réseau des femmes congolaises pour le développement. A priori, tous ces termes sont louables pour les femmes congolaises. En revanche, rien ne garantit ni la liberté ni l’autonomie d’actions, lorsque l’on analyse les rapports entre un ministère et une association, du point de vue des objectifs fixés par l’un ou l’autre. Quelle peut donc être la portée de toutes ces associations, lorsque l’on sait qu’en général, les règles sont instaurées avec enthousiasme, mais le respect scrupuleux de celles-ci pose souvent problème ? C’est pourquoi, d’aucuns pensent qu’il s’agit d’une mise en scène voire d’un trompe-l’œil, dans la mesure où les faits ne reflètent guère ce qui devrait en résulter. À croire qu’il y aurait une entrave manifeste à mettre les femmes sur un piédestal.
La situation sociopolitique présente, qui n’affiche qu’un calme apparent, suite à un illogisme constitutionnel, où la torpeur gagne malignement les populations et leurs activités, peut s’envenimer. Si tant est que cette situation dégénère, les femmes seront encore et toujours les plus exposées, ainsi que leurs enfants. Que recommande la raison dans ce contexte labyrinthique, si ce n’est le dialogue auquel est viscéralement attaché le peuple congolais. Pour ce faire, il est urgent de rétablir, courageusement, la paix et la concorde, si chères à ce digne peuple. Pour sortir de cette impasse, le pouvoir en place, l’opposition, la société civile et la communauté internationale, doivent se réunir en vue d’engager des discussions sur la gouvernance électorale, qui est apparue, en dépit de nombreuses divergences, comme le seul point de consensus entre les protagonistes. Pourquoi les femmes congolaises n’useraient-elles pas de leurs aura et nombre, pour faire triompher le bon sens ? La question est si cruciale, qu’il semble impérieux de ne pas laisser, principalement, entre les mains des hommes, qui ont souvent montré leurs limites par l’intolérance et l’égocentrisme, le sort de ces femmes et enfants disséminés sur le territoire national.
En période de crise politique, les risques de violence sont importants et permanents. S’agissant des violences faites aux femmes, lesquelles se manifestent dans la famille, dans le foyer conjugal, en milieu professionnel, et parfois dans des lieux publics, les règles de défense, de protection et de sanctions sont loin d’être à la mesure des délits commis. Dans ces conditions, les femmes congolaises pourraient être en proie à un doublement de risques de violence. Lorsqu’un homme se croit tout permis, pour avoir épousé une femme, après s’être acquitté de ses obligations pécuniaires envers sa belle-famille, notamment la dot, celui-ci se comporte comme un maître avec son esclave. Il s’octroie alors le droit de violer son épouse, car il s’agit bien d’un viol lorsque celle-ci n’est pas consentante. Des fois, il ne s’empêche pas de la battre, même devant les enfants, et rien ne peut lui arriver, parce qu’il s’adjuge le droit d’imposer sa loi chez lui. C’est le cauchemar que vivent de nombreuses femmes, à cause de leur dépendance financière. Au pire des cas, non seulement, elles ne se défendent point, mais au contraire, elles prennent la défense d’un tel homme, en cas d’intervention par un tiers, comme si elles étaient atteintes du syndrome de Stockholm, jusqu’au jour où elles risquent de passer de vie à trépas. C’est ainsi que des femmes battues et résignées ont malheureusement laissé des orphelins, donnant du fil à retordre à la société congolaise. De tels hommes, qui sont en réalité de sacrés misanthropes, ne devraient-ils pas, pour mériter leur liberté, être d’abord internés dans un cabanon ou incarcérés dans un cachot ?
Le harcèlement sexuel, les viols, les atteintes à la liberté, les humiliations, les privations et d’autres maux, dont souffrent les femmes, sont devenus si banals, qu’on croirait se perdre dans la nuit des temps. À cet obscurantisme, qui est nûment une régression, on peut adjoindre la difficulté qu’ont certains hommes d’accepter l’autorité des femmes, pire encore d’avoir tant soit peu de l’estime pour elles, car ils les considèrent avant tout comme le sexe faible, peu importe leur statut. Ce qui témoigne formellement de la misogynie. Toutes ces stupidités devraient être combattues et occultées par l’apologie des valeurs morales, qui accordent une place de choix aux femmes congolaises. Concurremment, ces femmes devraient agir, de manière structurée, populaire si nécessaire, pour faire plier les décisionnaires, pourquoi pas parvenir à créer des conditions requises pour leur épanouissement tous azimuts.
DES PERSPECTIVES ENGAGEANTES : ENTRE ÉVOLUTION ET RÉVOLUTION.
À n’en point douter, les femmes congolaises aspirent à la liberté et à une évolution, en harmonie avec le temps. Il se trouve que le monde a évolué, et continue d’évoluer. Vouloir s’affirmer par la force ou s’agripper à des biens temporels, c’est autant rétrograde que nuisible, car on échafaude inlassablement les ingrédients d’un remue-ménage, dont on ne saurait dompter les débordements. Ne pas suivre cette évolution, c’est ramer à contre-courant, jusqu’à un point où on risque de perdre tout contrôle, si on ne se ravise pas à temps. Malgré les discriminations dont elles pâtissent, les femmes congolaises sont de plus en plus cultivées, informées et instruites. Aidées par les nouvelles techniques d’information et de communication, elles ont assimilé des concepts leur permettant d’aborder avec objectivité la situation sociopolitique délétère dans leur pays, qui est étroitement liée à la leur, en tant que femmes. A l’occasion, elles n’hésiteront pas à prendre clairement position, dans leur intérêt et celui du peuple, dont elles font partie. Même les femmes, qui ne sont jamais allées à l’étranger, et qui n’ont pas eu un cursus universitaire, se sont néanmoins adaptées à la mondialisation, qui est venue à elles, de diverses manières. Il devient alors rarissime de trouver des moutons de panurge, lorsque la réalité diffère de la propagande. Pour nombre de femmes congolaises, la duperie rémanente, qui est devenue surannée, a déjà connu ses heures de gloire. Maintenant, le temps est à la prise de conscience et à la réflexion sur les perspectives d’ascension sociale pour la gent féminine. Le noble combat des femmes congolaises sur le terrain est galvanisé par leurs échanges enrichissants avec les femmes congolaises de la diaspora, en particulier la diaspora congolaise en occident.
Assurément, les séjours occasionnels ou permanents des femmes congolaises en occident, ont façonné ces dernières, qui ont développé certains réflexes, par des processus cognitifs, leur ayant apporté de l’eau au moulin dans ce noble combat pour la liberté, l’autonomie, la dignité, le respect et la promotion de la femme. Dans cette évolution des mentalités, force est de constater que ce combat est en train de franchir un nouveau cap. À l’instar des mouvements féministes en occident, et leurs actions médiatisées, la tendance est à la fédération des associations, organisations et mouvements de femmes, afin de procéder à la synergie de toutes ces énergies, dans le dessein de faire bouger les lignes. Conscientes de pouvoir constituer une majorité, à laquelle pourraient se joindre des hommes justes et progressistes, les femmes congolaises, de par la voix de certains leaders d’opinion, projettent de conduire des actions remarquables, devant aboutir au résultat escompté, à savoir la promotion de la femme dans les domaines divers et variés, bannissant ainsi les discriminations d’antan. Parallèlement, ce potentiel qui découle de ces femmes, essentiellement par leur supériorité numérique, devrait être mis au service des causes justes et des plus démunis, pour pallier progressivement les inégalités et injustices sociales.
Au demeurant, d’aucuns estiment que l’ascension des femmes au sommet de l’État ou des grandes entreprises publiques ou privées, prend trop de temps. Aussi, préconisent-ils la discrimination positive, au profit donc des femmes, par le mécanisme des quotas. Cependant, cette alternative comporte des effets pervers, qui pourraient conduire à mésestimer celles-ci et à pervertir leur promotion. À l’opposé, la parité homme-femme paraît plus équitable et séante. De ce fait, les femmes congolaises devraient davantage oser postuler à des postes de responsabilité, y compris dans des domaines de technicité ou technologie hautement élevées. Elles pourraient s’inspirer, du reste, de Marie Curie, qui a été nobélisée en chimie et en physique, un fait exceptionnel dans deux disciplines scientifiques distinctes, de surcroît à une époque, où les femmes n’avaient que très peu de droits et de moyens. Et naguère, pour promouvoir l’autonomisation des femmes en Afrique, la compagnie aérienne éthiopienne a effectué un vol international aller-retour avec un personnel exclusivement féminin, des préparatifs de vol sur sol, des services des douanes et de l’immigration, jusqu’à l’équipage.
Sur le plan politique, les femmes congolaises devraient s’engager massivement, et faire connaître explicitement leurs doléances, en s’y impliquant au point d’ambitionner leur accession aux hautes instances, où se décident les grandes orientations nationales. Descendre dans l’arène requiert des qualités particulières, car le monde politique peut parfois être cruel et ingrat. Le courage, la compétence, l’intelligence, le sens du devoir et des responsabilités, l’ambition, la loyauté, l’abnégation et la probité morale s’avèrent être nécessaires, pour pousser ces femmes politiquement engagées à se muter graduellement en sommités. Comme en leur temps, la reine Ngalifourou et Kimpa Vita, dans la sphère politique, se forment des femmes congolaises possédant le pouvoir de drainer des masses, pour l’édification d’une nation solide, en magnifiant les valeurs républicaines. Hormis les qualités susmentionnées, ce sont le volontarisme et une organisation rigoureuse, qui feraient la différence entre ces femmes. Qu’elles soient ou non, diplômées ou mariées, toutes ont leur chance de succès.
L’impact du noble combat des femmes congolaises se révèle être notable, tellement les enjeux sont de taille, pour la démocratie, la liberté et le progrès. À l’approche de l’année 2016, qui pourrait être le début d’une période charnière, pour un nouveau paradigme, devant porter les femmes congolaises aux nues, on ne peut que leur souhaiter la meilleure des chances.
Par Gisèle Patricia GOULOU
Diffusé le 06 décembre 2015, par www.congo-liberty.org
Madame GOULOU,
C’est toujours un immense plaisir de vous lire, même si vous menez votre combat contre les injustices dans la prudence.
Mais aujourd’hui, le temps est venu pour dire les choses clairement et violemment, par dépit. Ce n’est pas votre philosophie, vous êtes constante dans la vôtre, celle qui consiste à moraliser avec subtilité, en espérant faire réagir la France et les intellectuels.
Mais la nôtre est d’agir par le pouvoir du peuple, qui doit faire bouger les choses par l’insurrection populaire, si nécessaire par la violence, car les violents n’entendent que le langage de la violence, comme dirait à bon chat, bon rat.
Soit nos deux philosophies sont complémentaires, et vont triompher ensemble;
Soit l’une des deux va triompher;
Soit encore aucune ne triomphera, parce que notre combat aurait montré ses limites face à un adversaire coriace, mais on aurait juste perdu la bataille, mais pas la guerre. Alors, il faudrait trouver des stratégies plus efficace… l’avenir nous dira.
Toutefois, je vous encourage à continuer de nous abreuver de vos écrits.
Enfin chère Madame GOULOU, ne vous plaignez pas en tant qu' »intellectuelle », vous le savez, un combat s’acquiert par le talent et non pas par la complaisance, la liberté se mérite! vous avez lu J.J. Rousseau dans son « contrat social ». Il n’y a pas à se plaindre, l’ambition noble n’est louable que par la conquête et ses talents! A vous de le prouver! La femme est une partie de l’humanité! Courage!
Pfff!!!!!
L’autre problème des intellectuel(le)s politiques bien de chez nous, c’est cette propension à des mots, toujours et encore les (mêmes) mots à l’infini, incapables de synthèse, qui plus est pour des publications destinées en ligne, même à but de conscientisation.
Ceci n’est pas fait observer pour remettre en question le travail de réflexion qui peut être appréciable à sa juste valeur, mais pour re contextualiser nos chers intellos politiques sur les imperatifs et contraintes du moment (actions plutôt que littérature) et de support de com (synthèse et breveté plutôt que mémoire ou autre)
Alors Mme Ngoulou, on l’a déjà dit, C’EST TOUJOURS UN PLAISIR DE VOUS LIRE, MÊME QUAND LA LONGUEUR DE VOS DÉMONSTRATIONS PEUVENT RENDRE L’EXERCICE FASTIDIEUX, mais garder à l’esprit que ce support de publication en ligne diffère du papier par le temps à y consacré qui impose capacité de synthèse.
Cordialement
La liberté, et l’autonomie des femmes congolaises est très difficile, car les hommes ont une mentalité traditionnaliste. Que ce soit dans la famille, les filles sont rarement considérées comme un espoir de réussite, si ce n’est pas se marier au plus vite, même avec un des criminels au pouvoir, qui se sont enrichis en volant l’argent public ou en tuant jusqu’à maintenant. Pour la famille, l’essentiel est qu’on ramène l’argent dans la famille, même si on est le 10ème bureau, il suffit qu’on s’occupe bien de vous, peut-être qu’on étant très soumises on peut espérer se faire construire une maison. Voilà comment raisonnent et les parents et les filles.
Au travail, c’est vrai que les femmes ne peuvent rien contre leurs chefs, elles ne peuvent pas résister à leurs avances, par peur de perdre sa place, et surtout pour espérer avoir un avancement. Moi, j’ai déjà eu l’occasion de parler de mon cas ici, où j’ai été contrainte de quitter mon travail et venir ici en Europe, pour fuir le harcèlement des gens du pouvoir qui voulaient m’humilier en faisant de moi une maîtresse, et humilier les gens de chez moi. C’est comme ça qu’ils font aux pauvres femmes qui n’ont pas souvent le choix, sinon elles subissent, en sachant que ces connards au pouvoir le font parfois pour humilier le mari ou les frères de ces femmes. C’est une mentalité de villageois.
Franchement, je ne sais pas comment lutter contre ce fléau ou ce système que les sassouistes ont installé partout au Congo, où la femme est à leur merci, à cause de leur argent volé, ou de leur pouvoir, car ils ont des moyens de pression qui peuvent se faire dans la famille, sur tes frères, sur tes parents, ou sur le mari, ce sont des monstres. Moi, j’ai pu m’échapper, mais je ne vois pas comment condamner une femme qui n’a pas d’autres solutions sur place, qui est alors obligée de leur livrer son corps, et parfois ils se passent le mot, et chacun son tour, à moins d’avoir la chasse d’être une maîtresse attitrée. Quelle horreur !
Sur les hommes qui ne respectent pas les femmes, puis commencent à les taper, moi je pense que dès que les premiers coups comment, il faut se sauver et quitter un tel homme, car on chasse le nature il revient au galop. Il homme violent le restera même si souvent il demande pardon, car cela de vient un jeu, il tape, il demande pardon, en disant qui aime bien châtie bien, c’est faux. Un jour viendra où il perdra contrôle, c’est une vie qui sera perdue pour rien. On peut aussi éviter le pire en prenant son courage même au Congo pour aller dénoncer son mari. Mais pour le viol, il nous faudra encore beaucoup de temps pour que la femme considère que son mari qui la force à faire l’amour et y arrive malgré son refus, même à la police, personne n’acceptera une telle plainte, car ton mari t’a épousé et payer la dot, tu as lui, tu n’as pas le droit de lui refuser le sexe, c’est très grave, et pourtant c’est dans le droit de la femme de refuser, même si on est marié. Mais les mentalités sont entrain de changer.
Nous les congolaises qui sommes en Europe, en tant que femmes de la diaspora nous devons nous fédérer, même s’il y a des femmes acquises à la cause du pouvoir en Europe ou au Congo, elles ne doivent pas dépasser les ¼ donc sur les 53% que nous sommes il y a plus de 40% qui sont contre les conneries du pouvoir. Au Congo, on a Munari qui peut mobiliser ces femmes-là et en Europe il faut trouver quelques femmes leaders pour mobiliser toutes les femmes congolaises dont les femmes souffrent au Congo du Nord, au Sud, à l’Est et à l’Ouest. Comme c’est dit dans cet article, on peut mener de grandes actions, et même financer celles qui sont sur place, faire des marches pacifiques des femmes, disant des mamans, soit en soutien-gorge, soit pied-nus, soit encore les cheveux en pétard, en tous cas trouver quelque chose de symbolique mais très fort comme le font les femen torse nu ou l’ont fait les zaïroises toutes nues contre Kabila, car trop c’est trop. J’espère qu’on va trouver une solution pour faire comprendre à ce pouvoir dictatorial que le peuple n’en veut plus. Mais les hommes de la diapora comme les combattants doivent nous aider, et au pays, il faut aussi trouver des hommes comme ceux de l’opposition pour aider Munari.
Après tant d’années de vie au Congo, votre analyse sociologique me parait relever de votre aptitude à créer. La situation de la femme au Congo est de nos jours, très, trop complexe. je voudrais seulement pointer ces points-ci: la polygamie a encore de beaux jours devant elle un peu avec le secours de la femme. Vous allez surement sursauter, mais c’est bien ça…; du reste, sur le plan légal, la polygamie est juridiquement fondée, bien qu’elle soit assujettie à l’accord de la première épouse, et ceci sur proportion sous sassou 1 de l’URFC, qui n’est jamais revenue dessus….. vous voyez déjà que c’est un peu rocambolesque…. La femme n’est pas la plus miséreuse dans la sociopolitique du jour; de nombreuses femmes sont devenues des multimillionnaires en centaine de millions de francs… A titre de comparaison, dans le Congo d’aujourd’hui, il y a plus de femmes qui ont des villas cossues que les universitaires congolais… Et dans le système corruptif qui sévit au Congo, les femmes sont en très bonne position.
dans la dégradation des prestations dans l’administration, la santé, la CRF, la CNSS, l’enseignement primaire, toutes ses institutions où les femmes sont devenues majoritaires, c’est le chaos total…., dans l’histoire des pensions qu’on ne peut percevoir que presque par commisération, les femmes sont en première ligne pour bloquer les dossiers des retraités. Et Brazzaville est l’une des villes au monde où les femmes sont nombreuses au volant des gros 4*4.
Vous ne savez peut-être pas que même dans le commerce extérieur, je veux dire les importations de marchandises, les femmes y sont bien en place, fournissant les magasins y compris appartenant aux étrangers…
Dans le système politique actuel, la femme est un pion assez privilégié du pouvoir… Alors, du haut de ma situation de retraité, je comprends votre rhétorique, mais je la considère comme ciblant les organisations internationales qui adorent ce genre de pamphlets et c’est tout. Je ne veux pas trop m’étendre, mais il y a encore à dire. Le véritable combat est celui de libérer ce pays de la dictature et non pas de savoir si la femme peut se choisir son futur mari; car il y a cet autre fait,: la femme hérite de son feu mari; mais le contraire n’est pas si évident, j’allais dire presque impossible. A tel point que l’amour que bien des femmes affichent pour leurs maris est plutôt fonction de l’aisance matérielle dans laquelle elles évoluent au sein du couple; ce qui fait que des détournements de deniers publics ont comme entre autre raison sociale, la femme et les enfants, avec le faux patriarcat qui ne triomphe que tant que le couple est entier, mais qui a tendance forte à s’éteindre si surtout, l’homme meurt…
Ceci étant, je serai très heureux de lire votre roman sur cette question. J’aime lire tout ce qu’écrivent les noirs africains sur leur société.
Madame NGOULOU,
Je m’attendais à un pamphlet de votre part bien que vous avez su poser le problème du combat féminin en république du Congo. je vous en remercie personnellement du fait d’avoir évoquer ceci au moment où toutes les langues se délient à propos de cet état qui est le Congo vivant des séquences historiques à faire jaser les stratèges en politique Africaine entre la démocratie et le retour au monopartisme qu semble revenir mais en sourdine. oui la femme occupe au contraire dans nos sociétés bantou une place , celle de la porteuse d’eau qui a toujours su remettre les hommes aux confins de leurs émotions tant destructrices que révolutionnaires.
j’allais dire la femme est celle qui apaise lorsqu’elle prend la parole dans un milieux où les ces mâles se frottent pour montrer politiquement leurs pectoraux. Oui le droit positif reconnait à la femme congolaise tous ses droits , mais en réalité vous aviez tout évoquer alors que reste -t-il à faire? puisque d’aucun ne veut vous suivre à présent? la solution faire comme les femmes du Burkina, face aux politiques, ou encore prendre l’exemple des femmes (indignées) de Moscou ou de l’Amérique latine dans quelques états qui s’insurgent contre des régimes répressifs. Le temps actuel n’est plus à la conscientisation ni au discours mais plutôt à l’action, et je ne cesse de vous le répéter toute le temps que je vous lis,,,oui la problématique de l’évolution de la femme congolaise est un sujet de grande importance mais qui ne trouvera dénouement que lorsque le droit tout entier sera respecté au Congo, tant que la justice celle de maintenant sera animé par les tenant de la ligne d’asservissement des autres par des comportement de nature à rappeler l’apartheid en Afrique du sud , ma foi il n’y aura aucun changement.
N’attendez rien des politiciens (antichristiques) qu’ils vous octroient la liberté même d’entreprendre car eux n’étant pas élevés dans des sociétés (traditionnelles) où la femme prenaient des décisions pour exemple chez les « Malouango », chez les « ountschio »(téké) et chez les Kô-ngô; voilà comment l’on considérait déjà la femme d’où l’histoire de la reine NGALIFURU, et j’en passe.Vous devriez ravir votre autonomie en sachant vous mettre ensemble puisque les lois vous concèdent cette facilité., ce qui se passe au Congo actuellement c’est de l’apartheid qui ne dit son nom mais le pct sait ce qu’il est entrain de faire au peuple ,,,,le sang et les larmes des autres coulent comme le pétrole mais en leur administrant la mort.
très cordialement
On parle, on écrit, on philosophe, ou est l’action. Nous attendons les actions des femmes à la manière de celles du Burkina où de la Côte d’Ivoire. Les Congolaises sont courageuses et majoritaires à plus de 52% ! Non de Dieu. Que font-elles. Vous regardez la seule Munari dans l’action ? Les infos sur les travers du pouvoir sont connues. la littérature ne suffit plus.
Vos paraboles ne fléchiront pas les abus de pouvoir de ce régime tyrannique, terroriste, il faut de l’action madame.
Madame Goulou, si le 20 octobre 2015, toutes les Congolaises s’étaient levées de Massengo, Kombo, Talangaï en passant par Poto-poto jusqu’à Nganga-lingolo pour dire non au régime corrompu jusqu’à la moelle et à la dictature du terroriste sassou, aujourd’hui, toute votre littérature n’aurait servie à rien. Sinon comment expliquer un pays immensément riche en ressources naturelles et le peuple est pauvre. Bouétafogo a bien raison.
Un exemple, le pays manque de gaz et de carburant. Un mauvais exemple d’un pays pétrolier, dû en partie à l’irresponsabilité et à l’incompétence de ses gouvernants. Pire, personne ne rend des comptes à ce peuple meurtri. La démission des ces dirigeants incultes, inexpérimentés et incapables n’est qu’une chimère.
Je pense comme Bouétafogo qu’il faut de l’action de la part des Congolaises.
Madame GOULOU parle d’un nouveau paradigme pour les femmes en 2016. Si je comprends bien toutes les perspectives que vous préconisez pour les femmes congolaises vont aboutir à leur déferlement dans les instances dirigeantes, par la pression qu’elles vont commencer dès maintenant à mettre, car elles plus nombreuses et consciences de leur pouvoir jusqu’à peut-être briguer la magistrature suprême. Ceci ne peut se vérifier que dans un pays réellement démocratique, où la plupart des femmes ont réellement pris conscience de leur pouvoir par les urnes, en usant de leur supériorité numérique. Mais au Congo, les femmes sont manipulables, inconscientes, et prêtes à vendre leur âme pour de l’argent, un poste de travail, même sans responsabilité. Et puis, les congolais sont encore machistes, pour se laisser commander par les femmes (conflit entre Ndéguet et Munari réglé par Sassou), alors qu’ils les amassent et les conditionnent comme des maîtresses parfois jusqu’à plus de 10 bureaux, car il y en a de ceux qui accumulent des bureaux dans tous les départements, parfois avec les enfants dans toutes les régions. Le président est la meilleure illustration, il est même allé au-delà du Congo.
Pour rejoindre quelquesuns des commentateurs, les femmes doivent mieux s’organiser d’abord ici en Europe. La diaspora congolaise en Europe doit avoir une organisation feminine bien structurée, pour soutenir et orienter les femmes sur place au Congo, leur donner des idées de contre-pouvoir pour déranger et destabiliser le pouvoir avec des actions comme la désobéissance civile, uniquement les femmes qui doivent manifester, les militaires ne tireront pas sur des mamans déterminées, comme l’ont fait les RDciennes, quelqu’un pris cet exemple. S’il faut être en soutien ou torse nu ou encore marcher avec des marmites en tapant dessus, les idées sont nombreuses ; Mais la situation est grave, il faut un mouvement de femmes pour donner du tonus à l’opposition.
Vous êtes tous en train de délirer, vous êtes tous naïfs, comme si vous étiez étourdis. Vous me faites penser à un boxeur qui a été tellement malmené qu’il ne comprend plus ce qui se passe autour de lui, même quand l’arbitre a sifflé la fin du combat, lui il veut continuer alors qu’il n’a plus de force, il a perdu presque tous ses moyens, et au finish il tombe tout seul, il vient de perdre connaissance. On dit que c’est un boxeur groggy. Quand il va se réveiller il va faire « bilwa lwa ou biloba loba ou bipuangasa ou kozonza zonza). C’est ce que vous faites tous ici.
Pierre Ngolo a dit le débat sur la constitution est clos. Fort de son alliance avec le vrai MCDDI et les autres partis du camp présidentiel, le PCT est plus for que jamais avec les pleins pouvoirs que la nouvelle constitution accorde à son leader Otchombé Mwana ba Mouébara, qui est le candidat plébiscité par le camp présidentiel pour l’élection présidentiel 2016. Voilà le combat qui doit être le votre, organisez-vous pour trouver un candidat au lieu de vous distraire avec le combat des femmes ou le combat pour l’Etat du Sud Congo, ce sont des digressions.
Pour le combat des femmes, je vous jure que vous perdez votre temps et votre énergie. Il ne peut y avoir un combat entre les femmes et nous, car on les adore, même si elles cherchent à nous combattre, on finira par le faire connaître le gout de notre virilité. Munari qui semble être plébiscitée pour être le leader des femmes ici, elle connaît très bien le gout de la virilité des gens de Tchambitcho. Vous croyez que c’est pour rien qu’elle est la seule de l’opposition qui peut aller à l’étranger et revenir, comme elle veut , Vous croyez qu’après avoir travaillé comme égérie de Lissouba, nous l’avons acceptée avec nous, sans condition, pour qu’elle devienne ministre ? C’est notre manière de fonctionner avec les femmes, on les connaît très bien. Nous, on n’est pas violents avec les femmes, car on les adore, même si elles nous insultent, au final on va leur tapoter les fesses, vous comprenez ce que je veut dire, parce qu’on a le nerf de la guerre en abondance. On peut refuser un milliard mais pas 10, 20 ou 30 milliards, on en a toujours, car on le prend au trésor public. Et puis, on a aussi la possibilité d’user de notre pouvoir, vous comprenez qu’on peut offrir un poste ministériel, donner une partielle du pouvoir, sinon on passe à l’étape finale, c’est la pression partout, jusqu’à ce qu’on obtienne le corps qu’on désire, car après l’argent, il n’y a rien de sublime que la femme, nous on adore la femme, on peut lui faire du mal, au contraire, on lui offrira du plaisir. Renseignez-vous, on a des plantes qui n’existent que chez nous, elles nous apportent une cure de jouvence et de virilité. Vous voyez qu’on a tous les atouts. Alors, les femmes qui vont la gueule en Europe, on vous attend ici, pour vous faire connaître le gout de notre virilité.
Pour le combat de la création de l’Etat du Sud Congo, vous perdez également votre énergie et votre temps. Si ce combat devrait aboutir, aucun de vous ne connaîtra cette victoire, car il faudra des décennies pour y arriver. Pour y arriver, vous devez passer par les Nations unies, où interviennent la France et les USA de façon dictatoriale. Alors ces deux puissances ne vous donneront leur accord que si nous ne pouvons plus satisfaire leurs intérêts. Or à chaque fois que notre pouvoir est menacé, nous, on monte les enchères, on proposer beaucoup plus, on garantit leurs intérêts. Remarquez qu’un ministre d’Etat chez nous gagne 22500 euros et le président français gagne moins de 20000 euros. En plus, le président français ne peut jamais toucher à l’argent du trésor français, mais nous on fait ce qu’on veut de celui du Congo. Vous comprenez qu’on peut lui donner ce qu’on veut sans limite, à lui, à tous les autres, y compris au chef des organismes internationaux, y compris la francophonie, où vous allez manifester aujourd’hui. Vous comprenez pourquoi ceux qui nous critiquaient sont tous en train de nous défendre ? Nous faisons la même chose ici au pays. Nous, on n’est pas tribaliste, car on n’aime tous les congolais, on n’est pas hypocrite. L’un des meilleurs amis de notre guide Otchombé est un certain Boussoukou Boumba. Notre problème est que le pouvoir est une question de survie, on ne peut plus vivre sans. Nous savons que la plupart de ceux qui sont avec nous, ne nous aiment pas, mais nous on les aime vraiment tant qu’ils respectent et acceptent notre pouvoir. Vous croyez que Florent Ntsiba nous aime, mais non, il a essayé de nous attaquer avec son FROLIBA, et a échoué, et depuis, il nous sert. Les exemples de ceux qui nous aiment pas sont nombreux, Yhombi, Landry Kolélas, Moudoudou, Bokamba, Mampouya Eliot, Pierre Mabiala, Mongalla, la liste est nombreuse. Mais ils sont comme les femmes, ils nous aiment à cause de notre argent. Mais nous on les aime sincèrement. Même NTUMi, qui est le seul a avoir réussi à nous troubler le sommeil, nous l’avons vaincu, lui aussi on l’aime. Dans les débuts de la guerres de 1997, on luttait seulement contre les cocoyes, car Kolélas et les Ninja qui étaient pourtant avec nous étaient devenus neutres. Puis ils ont été comrrompus par Lissouba qui leur avait donné beaucoup d’argent du trésor public, et surtout le poste de premier ministre, alors Kolélas avait décidé de nous combattre. Lors que nous sommes revenus au pouvoir, comme on l’aimait toujours, on l’a fait venir ici avec la dépouille de sa femme et tous ses enfants, jusqu’à les nommer ministres. Malgré tout ça, vous pensez toujours qu’on est tribalistes, quelle ingratitude. Mais nous restons toujours bons pour ceux qui veulent travailler avec nous pour continuer à bâtir le Congo par l’émergence…
Madame GOULOU, je comprends bien votre analyse, et malheureusement c’est la femme elle meme qui est a l’origine de ses malheurs tenez bien, La directrice de l’ONEMO , par le pouvoir qu’on lui confere, elle se permet de creer un l’hobbie avec son oncle paternel, d’allez d’une a une autre pour bafouer les contrats de travail des congolais dans les entreprises privees moyennants une enveloppe chaque mois et il en de meme pour la directrice de la CNSS, Ma soeur peut-on ici dire la femme congolaises est victimes et vous pouvez dire NON a la place de OUI je crois cela remetra les pendules a l’heure, or le combat d’aujourd’hui est de mettre fin a une dictature qui a blouse les congolaises, car c’est le seul point bloquant par ce qu’il existe des solutions, plus simples pour faire des congolais et le congo un espace prospere et un peuple prospere ou il fait bon vivre et chaque femme auras sa liberte et protege par des lois. A ce moment on verra peut etre une generale dans notre armee.
Elles étaient deux, Où est passée la Bowao???
Quelle connerie, mon cher homonyme ?… Elles sont toutes les deux mariées, c’est dommage pour nous. Mais on doit pas perdre espoir, on demande leurs coordonnées au webmaster, puis on fera comme les idiots de Tchambitcho. Qu’en penses-tu ?
Mon cher Anonyme1,
C’est pas du tout facile de se confier au webmaster, conseil de faire ses recherches seul, et aboutir avec certitude. En conclusion, ne perd pas espoir…
Comme pas mal des gens, je pense que la meilleure solution c’est la lutte armée. Même la création du Sud sera très difficilement à obtenir. Elle peut aussi prendre des décennies. Elle peut aussi ne jamais se faire, juste troubler le sommeil de Sassou, et inquiéter les nordistes. Au contraire il faut commencer par des attaques clandestines à Makabana, puis petit à petit dans toutes les régions du Sud, puis à Brazzaville. Il faut attaquer les postes de police, les services publics et tous ceux qui servent l’Etat dans ces régions. C’est la seule solution.
A Felista et tous ceux qui abondent dans le même sens qu’elle,
Je m’appuierai sur le constat fait par Ricchacha, pour reconnaître qu’il y a deux logiques de combat, qui peuvent, dans une certaine mesure, être complémentaires.
Il y a la logique du combat, à laquelle je souscris, celle du combat par les écrits, le débat contradictoire, la confrontation des idées, les conférences-débats et les actions pacifiques concrètes comme les meetings et la désobéissance civile. Tous ces moyens de pression sont susceptibles, à terme voire même à court terme, d’aboutir aux résultats escomptés.
Comme ont pu le constater tous les observateurs avisés, l’illogisme constitutionnel a conduit ses auteurs dans une impasse, de laquelle ils pensent sortir par d’autre pirouettes, mais il n’en demeure pas moins qu’ils vont toujours se mêler les pinceaux, jusqu’à finir par admettre l’évidence, le bon sens et la raison. In fine, c’est la refonte de la gouvernance électorale qui va s’imposer, par la pression décrite précédemment, notamment par la communauté internationale, qui ne peut, indéfiniment, cautionner ces absurdités.
Avec un fichier électoral refait, les élections transparentes et indépendantes auront raison de la tricherie. Ceci est aussi valable pour le combat des femmes congolaises, sans violence ni vulgarité, qui récoltera progressivement des victoires significatives.
La deuxième logique est celle de la résistance voire de l’affrontement, par des actions clandestines de sabotage, de nuisance, d’enlèvements, jusqu’à une organisation paramilitaire pour la rébellion. Je ne m’étendrai pas sur les conséquences d’une telle logique qui, à mon humble avis, pourrait conduire à une guerre civile. En outre, les moyens seraient disproportionnels et inefficaces.
De ces deux logiques, par exaspération, d’aucuns ont opté pour la scission entre le Nord et le Sud, pour éviter tout conflit. Comme cette logique est en train de prendre de l’ampleur, les uns et les autres, se replient davantage entre eux, donnant l’avantage au camp du pouvoir de consolider ses positions en captant de plus en plus de partisans, face à un danger fictif, et mettre tout en œuvre pour empêcher l’accomplissement de cette scission. Et ce ne sont pas les moyens qui leur feront défaut, tant juridiques, politiques que financiers.
J’espère que ma modeste contribution sera comprise comme telle, sans aucune extrapolation.
A Monsieur Mwangou et tous ceux qui estiment que les femmes congolaises ne sont pas à plaindre.
Par votre expérience que vous avez décrite, je comprends parfaitement votre malaise, mais je ne crois pas que les femmes congolaises soient nombreuses à se reconnaître dans votre description.
S’agissant de la corruption ou des comportements inciviques dans leur profession, les femmes congolaises sont conditionnées par un système gangreneux. Le phénomène s’explique par le fait qu’elles ont fini par faire comme leurs responsables hiérarchiques, pour ne pas dire à leur instigation, car c’est ainsi que fonctionnent les choses. Autrement, les sanctions tomberaient.
C’est donc un mal systémique et non propre aux femmes congolaises, dont le remède demeure une vraie purge, qui est la particularité d’hommes politiques d’envergure, dont je vous laisse le soin d’en faire une liste.
Par ailleurs, il est facile d’avoir une illusion sur la situation des femmes que vous décrivez, car les femmes ne sont pas que dans les grandes villes. Au demeurant, dans celles-ci, elles sont plus nombreuses à vadrouiller, tandis qu’à la campagne, elles sont rarement oisives. Si l’on retient l’hypothèse selon laquelle, les femmes sont près de 53%, y compris les filles, je ne pense pas qu’elles soient plus de 20% à travailler. Si on y ajoute la proportion des hommes qui travaillent, on aura des taux surréalistes. En définitive, il y a une extrême minorité de femmes, qui profite de ce système.
Quant à attendre un roman de moi, j’avoue que je n’en ai pas l’aptitude. Moi, je lis, j’analyse et j’écris des articles pour partager des points de vue. Cependant, écrire toute histoire en des dizaines de pages serait trop demander à mes neurones. Mais qui sait ? Peut-être qu’à partir de votre demande, je commencerai à m’adonner à cet exercice que j’appréhende pour l’instant.
A Macktchicaya, et tous ceux qui pensent qu’il n’y aura aucun changement tant qu’il existera ceux qui bafouent les règles dans l’impunité.
A mon humble avis, à force d’agir par tous les moyens légaux, pacifiques et justes, les règles vont graduellement s’imposer et être respectées, cela prendra sûrement du temps. Mais il serait défaitiste de se résigner, sous prétexte que ceux qui instaurent des règles, par effet de mode ou par conformisme, sont les mêmes qui les bafouent. Comme je l’ai déjà souligné, le non-respect des règles et les antivaleurs deviennent comme un mode de fonctionnement admis ou toléré, c’est comme si cela étant ancré dans les mœurs.
C’est une transformation comportementale et mentale qu’il y a lieu d’opérer. A défaut d’être des décisionnaires, il faut les pousser à prendre des mesures justes qu’il faut appliquer, sans se décourager. Comme vous le dites si bien, c’est à la femme d’aller chercher son pouvoir, par des initiatives multiples et variées. Il faut que ce noble combat de la femme congolaise soit démocratisé et popularisé, de son propre-chef. L’espoir est permis pour des lendemains meilleurs…
A Madame Felista,
Je vous prie de m’excuser d’avoir oublié, précédemment, de mettre votre nom non-précédé de Madame.
Vous lirez donc :
A Madame Felista et tous ceux qui abondent dans le même sens qu’elle,
A MADAME NGOULOU
La femme est l »égale de l’homme comme tous nous sommes égaux en droit et depuis la naissance force est de constater que rien ne se fait du côté donc de la junte féminine au Congo de se prendre en charge.
Devant des comportements machistes de la part des hommes au pouvoir et dans toute la sphère socio-économique du pays il est impératif de changer la donne , en exemple comment pouvez vous comprendre que la seule Madame Munari se batte seule aux côtés de l’opposition pour le rétablissement de l’ordre constitutionnelle? autrement où êtes vous? au lieu de venir ici écrire des longues pages? et pourtant les femmes dans l’administration toute entière au Congo sont en nombre suffisamment grand pour faire changer les choses.
Cette littérature consciencieuse est dépassée à l’heure où le Congo vit des phénomènes de lutte de libération, ce qui compte en ce moment c’est l’action, prenez donc votre courage et allez à télé Congo où dans d’autres chaines; faire savoir votre mal-être et peut-être que l’on vous entendra, dire ce que vous pensez n’est pas faire de la politique; car vous représenter la société civile en ce que je sache. Prenez – y l’initiative de vous organiser en dehors de l’urfc, mettez-vous en un conclave de femmes cadres, lettrées et patriotes faites savoir vos amertumes à qui de droit ,et ma foi je pense que quelque part il y aura un écho. Mais aussi je reconnais que dores et déjà ceci est un acte combien même moins impactant car le flux de ceux qui vous lisent est moindre puisque la fibre optique n’arrive pas partout au Congo.pour vous alertez sur le fait que la maman de mossendjo ou celle qui est à kakamweka ne vous connait pas.
A Monsieur Macktchicaya,
D’emblée, je voudrais vous faire remarquer que vous avez dénaturé mon nom. J’espère que c’est par inadvertance, car il y a des gens qui ne veulent pas écrire correctement mon nom, en me reprochant de l’avoir francisé, parce que j’aurais honte de ma négritude. Mes recherches ont montré que ce nom existe comme tel chez les Français et les Africains, notamment au Nigéria et au Tchad. De grâce, à l’avenir, donnez-vous la peine de l’écrire correctement.
S’agissant de votre reproche sur la passivité ou l’indolence des femmes congolaises, qui ne militent pas assez, alors qu’elles ont un noble combat à mener, je le conçois. Cependant, il ne faut pas si facilement leur imputer tort, d’autant qu’elles sont prises en otage par un système. Heureusement que de plus en plus, il y a une prise de conscience qui est en train de produire un impact insigne.
En ce qui concerne la politique, peu de femmes ont le courage, par éducation, d’affronter les hommes. Celles qui sont entrées dans l’arène, sont maintenant aguerries, et devront initier et encourager les autres, en drainant vers elles un maximum d’émules. Ce qui est en train de se faire, car ces femmes leaders ont besoin des autres femmes pour avancer ensemble.
Enfin, pour populariser ce combat, et sensibiliser la quasi-totalité des femmes congolaises, point besoin de ma présence au Congo, puisque je n’y vis pas en ce moment, pour toucher un maximum de femmes, contrairement à ce que vous dites : » pour vous alertez sur le fait que la maman de mossendjo ou celle qui est à kakamweka ne vous connait pas « .
Moi, pour le moment, j’ai juste mon petit champ d’action, qui se situe dans le débat d’idées, qui peut conduire à des actions concrètes, mais légales et pacifiques. Madame Munari, et d’autres femmes militantes, le font déjà tant bien que mal. Vous savez, chaque chose en son temps, il ne faut pas confondre vitesse et précipitation…
Je vous remercie de votre interpellation.
Je vous remercie pour votre courtoisie que j’apprécie.
Blanc bonnet ou bonnet blanc…pfff!!!
Cher Anonyme,
Toi comme moi, on est réaliste, on sait que le moment n’est pas venu pour pousser nos pions, l’heure viendra où on va s’affirmer, tout au moins notre tour viendra. Et là, on nous acceptera uniquement par notre élégance des mots, du verbe et de l’accoutrement. Mais à cause de certains commentaires ici, on nous prend tous pour des rêveurs. Toi et moi, on est pas rêveur, on sait qu’il faut faire mais les moyens nous manquent encore. Tu sais, tous ceux qui se plaignent ici aimeraient bien prendre la place du malade mental de Sassou, pour devenir aussi malade que lui, l’important est qu’ils puissent exercer le pouvoir en mettre plein les poches, se venger de ce voyou de Mwana Tchambitcho et tous les autres. Or toi et moi, on cherche intelligemment le pouvoir et les femmes belles et intelligentes, dans le respect avec des arguments convaincants. C’est pourquoi on perd pas espoir. Bon courage, car l’espoir fait vivre. Mais quand je lis certains commentaires, je comprends qu’il y a vraiment beaucoup de congolais qui sont aussi cons que Sassou, car on ne peut pas combattre le tribalisme par le tribalisme, même si la violence appelle la violence, on ne peut aller au combat qu’on n’est pas sûr de ses moyens, sinon on va à la fin crier au diable, à la malchance ou encore à la domination. A bon entendeur salut !
Merci Madame , GOULOU, car vos répliques me vont droit au cœur et dans mon intellect, certes le combat féminin sur tous les fronts est difficile dans un Congo actuel où les hommes se comportent en mâle , il m’est par inadvertance au fin donc d’une projection idéelle de penser que: le moment est venu de battre le pavé de sorte que vos idées soient porteuse d’éveil tant spirituel que existentiel ,,,,j’avais dit tantôt que la femme est la porteuse d’eau et comme l’eau c’est la vie alors qu’attendez-vous? oui, vous dite chaque chose en son temps je conviens avec vous mais aussi le temps presse car les symbole pour votre libération et donc de tout le pays sont actuellement visibles. Je vous encourage personnellement malgré que je vous titille des fois. bonne fin de semaine.
A Monsieur Macktchicaya,
Rassurez-vous, vos suggestions ne sont pas tombées dans l’oreille d’une sourde. Seul l’avenir nous dira ô combien elles auront impacté nos vies…
A vous aussi, bonne fin de semaine !
A MADAME GOULOU,
Présentement nous attendons de vous une vidéo dans la quelle vous exposerez vos points de vues et visions du Congo nouveau et donc demander à plus de Congolais patriotes de se réveiller, faites quelque chose de visuel il y aura plus d’impact car le temps court plus vite que nos actions. Vous aviez assez écrit là il est question donc de passer à un autre cap , je pense vous avez l’étoffe d’une femme leader et je crois que vous m’en direz un jour,,,,courage, il n’est pas question ici de se faire une pub ou quoi mais plutôt de toucher un maximum de gens de telle sorte que vos idées que vous semer produisent et que la junte féminine soit sensibilisée au plus près; mais aussi essayez de toucher plus de sites.