Vers une nouvelle légitimité politique au Congo-Brazzaville . Par Mawawa Mâwa-Kiese

Mawawa

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0-Introduction

0.1-Place du Châtelet = Place du Congo Libre

La France et le Congo sont des nations toutes deux héritières de la même histoire. Celle du général De Gaulle, exilé à Londres, mais peu apprécié par les Alliés car « … la B.B.C., poste étranger, ne pouvait accorder, qu’une hospitalité conditionnelle à l’opinion d’un mouvement indépendant comme celui de la France combattante. »

Bien que le drapeau nazi trônait sur les édifices publics parisiens, l’âme parisienne de la France Libre, trahie par le Maréchal Pétain devint orpheline. Il fallut que le Général De Gaulle puisse la sauvegarder en un lieu sûr.

Félix Eboué, le gouverneur de l’Afrique Equatoriale Française (AEF) qui siégeait à Brazzaville, en concertation avec les chefs coutumiers Kongo et Téké, acceptèrent la demande du Général De Gaulle, de faire de Brazzaville la capitale de la France Libre. De surcroît, l’âme de Paris, en errance depuis le 18 juin 1940 à Londres trouva refuge sur la rive droite du fleuve Congo – plus dense et plus puissant que la Seine-, le 27 octobre 1940 sur les terres du roi Makoko.

Et De Gaulle de déclarer depuis cette terre hospitalière du Congo « … La France traverse la plus terrible crise de son histoire. Ses frontières, son empire, son indépendance et jusqu’à son âme sont menacés de destruction… Il faut donc qu’un pouvoir nouveau assume l’effort français dans la guerre… Je constitue à la date d’aujourd’hui un Conseil de Défense de l’empire… Le siège du Conseil de Défense est placé où il convient pour exercer la direction de la guerre dans les meilleures conditions… La présente ordonnance sera promulguée au Journal Officiel de l’Empire et provisoirement au Journal Officiel de l’Afrique Equatoriale Française. Fait à Brazzaville, le 27 octobre 1940. C. De Gaulle. »[1]

L’histoire postindépendance, et plus particulièrement celle de ce dernier quart de siècle montre que la France continue de confiner le Congo dans un rapport colonialiste déterministe et figé alors que la démocratie incarne l’idéal d’une société libre, et est la seule issue pour mettre en pratique la « Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ». Comment la France Officielle peut-elle exclure les Congolais de la grande Famille Humaine en leur refusant toute dignité conférée en son article 1 de cette déclaration qui stipule : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »

L’ONU qui avait accepté le veto français sur la résolution n° 867 du 29 octobre 1997 du Conseil de Sécurité, est responsable de la crise sociopolitique multidimensionnelle qui prévaut actuellement au Congo-Brazzaville. Mais aussi depuis la magistrature de Jacques Chirac, jusqu’à celle de François Hollande, le Congo a été placé au ban des Nations Unies. Cette marginalisation de notre pays depuis ces 20 dernières années, nous a fait comprendre, dans nos divers contacts tant en Europe qu’aux Amériques, qu’aucune autre nation du monde n’avait le droit d’aider à ce que la situation socio-politique du Congo-Brazzaville ne puisse s’améliorer. Et dans la même logique, la France, de connivence avec le pouvoir de Brazzaville empêchait toutes les organisations humanitaires et de bienfaisance d’aider les Congolais à œuvrer pour l’amélioration des conditions socioéconomiques dans leurs pays. Le plus grave c’est que depuis le 4 avril 2016, le dictateur, tel un volcan endormi depuis sa dernière irruption de 1998 à 2002, est en train d’exterminer à nouveau les populations civiles du département du Pool sans qu’aucune puissance mondiale ne puisse porter assistance aux Congolais. Dans les grandes villes du pays, les opposants sont embastillés emprisonnés, enlevés et tués sans autre forme de procès. Des jeunes des quartiers sud de Brazzaville (Bacongo, Makélékélé, M’filou) sont régulièrement enlevés et portés disparus. Pas plus tard que cette semaine, l’opposant politique Patrice Lagany alias Papito a été de nouveau enlevé à son domicile de Talangaï et enfermé à la DST.

Serait-ce faux pour nous Congolais de paraphraser le Général de Gaulle en disant comme lui : « Le Congo traverse la plus terrible crise de son histoire. Ses frontières, son empire, son indépendance et jusqu’à son âme sont menacés de destruction… Il faut donc qu’un pouvoir nouveau assume la légitimité ainsi que l’effort des Congolais dans la restauration de la démocratie… »

Nous savons qu’il existe une divergence de taille entre l’élite politique française et les populations françaises qui luttent elles aussi pour leur survie quotidienne. Nous travaillons avec les Français dans les entreprises, et voyons comment ils souffrent eux aussi pour joindre les deux bouts de mois. A ces Français nous disons que si nous Congolais sommes contraints de vivre en France, de grignoter votre pain et d’occuper les postes de travail qui devaient revenir à vos enfants qui sont au chômage, c’est parce que vos élites politiques entretiennent des dictatures féroces dans nos pays. Et c’est cette entente machiavélique qui fait que pour un pays comme le Congo-Brazzaville, la génération de ses cadres les mieux formés, qui auraient pu relever les défis du développement, sont obligés d’être sous-employés en France. Ce qui est vrai pour le Congo l’est tout aussi pour les autres pays d’Afrique Francophone.

Désormais, pour la lutte des Congolais nous décidons à partir de ce jour 04 juin 2016 que la place du Châtelet devienne la Place du Congo Libre. Nous formulerons cette demande à la Préfecture ainsi qu’à la Mairie de Paris, afin que désormais cette place nous soit dédiée pour toutes nos manifestations pacifiques.

 

0.2-Le Congo-Brazzaville aujourd’hui

 

Le dialogue est une vertu qui permet aux parties en conflit mineur de dépasser les différends et de construite le « vivre ensemble » par consensus. Les pourparlers sont souhaités et utiles lorsqu’ils reposent sur des textes de loi approuvés par l’ensemble d’une communauté.

La crise congolaise actuelle, est celle d’un système et ne peut pas se résoudre par des négociations qui ne feraient que conforter le dictateur dans sa fuite en avant. Il s’agit aujourd’hui au Congo-Brazzaville d’une crise de légitimité. Le pouvoir qui veut se maintenir par la force des armes est coupable de forfaiture, de parjure et de haute trahison. Tout Congolais conscient sait que Sassou Nguesso est dans les coulisses de la politique congolaise depuis  1965, donc depuis plus de cinquante années maintenant. Ce serait un leurre de penser qu’il peut incarner aujourd’hui l’avenir de ce pays. Ce serait condamner les générations futures à l’esclavage et à une servitude clanique, que de dialoguer avec lui. C’est pourquoi nous donnons quelques éléments de sortie de crise.

– Le départ sans conditions de Denis Sassou Nguesso du pouvoir ;

– Du président Fulbert Youlou au président Pascal Lissouba, des fins de règne humiliants, tragiques et honorables au Congo ;

– Vers une nouvelle légitimité politique au Congo.

 

1- Le départ sans conditions de Denis Sassou Nguesso du pouvoir

Bien que cette crise soit multidimensionnelle, nous la résumerons par ses récentes implications qui font du Congo un pays de non droit.

-Le texte constitutionnel qui a été imposé au peuple le 25 octobre 2015, en ces articles 10 et 96, consacre l’impunité planétaire du président de la République. Aucune juridiction congolaise ni étrangère ne saurait le poursuivre s’il est responsable de crimes, de détournements de deniers publics pendant qu’il est au pouvoir et même après celui-ci.

-Pour démontrer le rejet de la dictature de Denis Sassou-Nguesso par le peuple, l’opposition congolaise a fait état d’une ruse politique pour se présenter au scrutin du 20 mars 2016 – bien que le nouveau texte constitutionnel n’a jamais été approuvé par les Congolais. Cette participation intelligente a prouvé une fois de plus, comme aux élections de 1992, que Sassou Nguesso, avec moins de 8% de suffrages obtenus ne pouvait pas être présent au second tour. Malgré cette sanction par les urnes, donc par l’exercice légal de la démocratie, il s’est autoproclamé élu avec plus de 60% de suffrages. Hold-up électoral !… Pour conforter sa posture de hold-up électoral, l’opposition intérieure a été embastillée et une épuration ethnique à huis clos poursuit son cours depuis le 04 avril 2016. Il a ainsi conforté son illégitimité par les armes et continue d’agir par une grave atteinte aux droits de l’homme.

-Les récentes révélations sur les « Panama papers » : montrent comment la gestion clanique des finances publiques et des recettes d’état s’effectue de manière mafieuse par Sassou Nguesso[2] et ses proches parents pour paupériser les Congolais.

-Notre appel[3] pour une résolution de l’ONU, du 07 avril 2016, signée par plus de 1250 personnes, prouve comme en 1998, les crimes contre l’humanité dont est devenu champion, Monsieur Denis Sassou-Nguesso. Il est encouragé dans ce sens par le droit de veto de la France, qui empêche depuis 1997, que d’autres puissances mondiales, ainsi que les organisations humanitaires, de s’intéresser à la situation d’esclavage et de génocide qui prévaut au Congo et plus particulièrement dans le département du Pool.

 

Sur ce,

-Le pouvoir illégal et illégitime de Monsieur Denis Sassou Nguesso avec son premier ministre Clément Mouamba, est désavoué au niveau international car la fraude électorale qui a été mise en œuvre au su et au vu de tous est innacceptable par tous les vrais démocrates du monde entier.

-La baisse du prix du baril de pétrole a fortement réduit les recettes de l’état et le pays est en faillite car toutes les recettes antérieures ont été frauduleusement transférées dans les paradis fiscaux par le clan au pouvoir.

-Le FMI et la Banque Mondiale, qui en 2010 avaient accordé à ce régime une faveur complaisante de remise de dette, en lui conférant l’étiquette de PPTE (Pays Pauvre Très Endetté), souhaite de nouveau continuer à endetter notre pays en imposant aux acteurs politiques un dialogue avec Sassou Nguesso.

-Le peuple congolais dans son ensemble a rejeté le pouvoir de Denis Sassou Nguesso et de son clan. Il est encore temps d’arrêter les choses au bon moment pour avoir une sortie de crise quasi-pacifique qui requiert le transfert de légitimité à l’opposition qui a prouvé sa victoire par les urnes. Celle-ci organisera une période de transition, à l’issue de laquelle le pays renouera avec le FMI et la Banque mondiale, pour que les éventuels prêts ne puissent plus continuer de grossir les comptes bancaires off shore du clan des Nguesso, ainsi que les « Panama Papers ».

 

2-Du président Fulbert Youlou au président Pascal Lissouba, des fins de règne humiliants, tragiques et honorables

-Le premier président de la République, l’abbé Fulbert Youlou a connu un règne de courte durée (1960-1963), mais très dense en avancées socio-économiques. Pour mettre un terme aux clivages ethniques qui avaient endeuillées le pays en 1959, il décida de créer un parti unique. Les syndicalistes s’y opposent, et sont instrumentalisés par le pouvoir politique français qui ne souhaite pas voir réussir cet abbé dans ses multiples projets de partenariat avec les Etats-Unis, l’Allemagne et d’autres partenaires. Il est contraint de démissionner le 15 août 1963. Sassou Nguesso fait partie de la garde républicaine présente au palais du peuple, sous la houlette du Colonel Mountsaka qui va récupérer cette démission.

-Le second président, Alphonse Massamba-Débat (1963-1968), est lui aussi contraint à la démission, le 03 septembre 1968. D’après Théophile Obenga[4], ce coup d’état qui va aboutir à l’éviction du président Alphonse Massamba-Débat commence en 1965 avec la participation de Denis Sassou Nguesso. Pour Obenga : « le gros du travail se faisait au niveau de l’armée où le capitaine Marien Ngouabi et ses amis pouvaient jouer à fond la carte de la clandestinité : réunion chez le sous-lieutenant Eyabo, chez le lieutenant Sassou Nguesso, chez le capitaine Ngouabi, réunions à ouénzé, à Poto-Poto, à Moungali, à Bacongo… ». Ainsi Marien Ngouabi arrive au pouvoir le 31 décembre 1968, après un intérim de près de 4 mois assuré par le capitaine Alfred Raoul.

-Le 3ème président, qui est souvent ignoré dans l’histoire du Congo, c’est le capitaine Alfred Raoul qui n’a fait qu’assurer un intérim qu’il a quitté le temps que les organisateurs du coup d’état finalisent leur projet. Son intérim n’a duré que quatre mois, du 5/09/1968 au 31/12/1968.

-Le 4ème président Marien Ngouabi (1968-1977) connaîtra une sortie tragique. Il faut noter qu’à partir du 1er janvier 1969, Sassou Nguesso entre définitivement dans la gestion effective du pouvoir d’état, et il n’a jamais quitté cette position jusqu’à ce jour. Fort de cette expérience de 47 ans d’exercice effectif du pouvoir politique, il a acquis une capacité de nuisance qui déroute aujourd’hui tous les diplomates du monde entier. Il a joué auprès de Marien Ngouabi, le même rôle de traître que Blaise Compaoré a joué auprès de Thomas Sankara au Burkina Faso. Marien Ngouabi est assassiné le 18 mars 1977 par l’intermédiaire d’un complot fratricide piloté par le ministre de la Défense de l’époque qui n’est autre que Sassou Nguesso Denis.

-Le 5ème président de la république sera Yhomby Joachim Opangault (1977-1979). Pour de simples raisons tactiques, Yhomby le plus haut gradé qui occupe la présidence du Comité Militaire du Parti, est promu chef de l’Etat. Mais le 05 février 1979, l’acteur principal de l’assassinat de Marien Ngouabi organise un coup d’état de palais et va évincer Yhomby Opangault du pouvoir avec assignation à résidence.

-Le 6ème président de la République sera Denis Sassou Nguesso (1979-1992). Il aura exercé un premier règne de treize années qui se conclura par les premières et seules élections libres et transparentes du pays en 1992, organisées après la Conférence nationale Souveraine de 1991. Bien que battu aux élections et condamné de crimes et détournements de fonds publics par la Conférence Nationale Souveraine, il sera le premier président du Congo à quitter le fauteuil avec tous les honneurs liés à la magistrature suprême. C’est la seule fois qu’il y a eu une alternance apaisée au Congo.

-Le 7ème président de la République, le seul élu au suffrage universel direct sera Pascal Lissouba (1992-1997). Il est évincé par son prédécesseur en octobre 1997 par une guerre civile qui avait commencé le 05 juin 1997. L’après coup d’état va connaître l’embastillement diplomatique du Congo par l’ONU, via le veto de la France. Au cours de cette guerre de 1997, la société civile congolaise avait demandé au Conseil de Sécurité de l’ONU de prendre une résolution afin qu’une force d’interposition et de maintien de la paix soit déployée au Congo. La résolution fut prise, mais la France y apposa son véto et en lieu et place d’une force onusienne, elle fit entrer l’armée angolaise qui aux côtés des rebelles Cobra dirigés par Sassou Nguesso chassèrent le président Lissouba du Palais en octobre 1997.

-Le 8ème président qui n’est autre que Denis Sassou Nguesso occupe ce poste depuis 1997, soit dix neuf années continues, sans interruption. Quand on y ajoute son premier mandat, cela fait exactement 32 années d’exercice effectif du pouvoir d’état. Mais si nous analysons sa présence dans les hautes sphères d’état, il y a plus d’un demi-siècle que Denis Sassou Nguesso demeure un acteur majeur sur la scène politique congolaise, et il est le problème principal de ce pays.

 

3-Vers une nouvelle légitimité politique au Congo

Un adage populaire stipule qu’on ne règle pas les problèmes avec ceux qui les ont créés. Sassou Nguesso ne peut plus être une quelconque solution et/ou une référence pour la sortie de crise au Congo-Brazzaville. Le peuple congolais a actuellement épuisé tous les moyens pacifiques possibles pour dire non au dictateur. Le plus élégant d’entre eux a été son vote démocratique du 20 mars en faveur de l’opposition.

Dans la seconde partie, nous avons donné toutes les formes d’intelligence que les Congolais ont déjà mises en œuvre par le passé pour faire partir les chefs d’États. Une d’entre elle pourra être appliquée pour contraindre ce dictateur à quitter le pouvoir.

Ce que le peuple congolais peut néanmoins attendre de la communauté internationale, s’il en existe encore une, et surtout de la France qui occupe en ce mois de juin 2016 la présidence du Conseil de Sécurité de l’ONU, c’est un arbitrage qui permettra à Sassou-Nguesso de quitter le pouvoir sans conditions.

Ainsi le peuple congolais pourra récupérer sa légitimité politique pour la remettre entre les mains de l’opposition qui est actuellement embastillée. Laquelle, à l’issue d’un bref dialogue mettra en place, avec la participation de la communauté internationale, les structures qui vont gérer la transition politique de cinq années.

C’est pendant la transition que s’effectuera le véritable travail de refondation de la République du Congo, en dotant le pays d’une nouvelle constitution à laquelle vont participer toutes les couches de la société.

 

Fait à Paris, Place du Congo Libre (Place du Châtelet), le 04 juin 2016

Mawawa Mâwa-Kiese, Ancien  parlementaire.

Membre de l’Alliance Congolaise pour la Renaissance Africaine (ACRA)

Mail : [email protected]

[1]-Général Charles De Gaulle, « Manifeste du 27 octobre 1940 relatif à la direction de l’effort français dans la guerre. Ordonnance n° 1 », in Journal Officiel de la République Française, Le Journal Officiel de la France Libre, Paris, réédition des éditions des journaux officiels, ° 5952, avril 2003, p. 9.

 

[2]– http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/04/07/panama-papers-comment-le-petrole-congolais-s-evapore-dans-les-paradis-fiscaux_4898082_3212.html#LM22pzQLjqI5LZzh.99.

[3]– https://www.change.org/p/barack-obama-appel-pour-une-d%C3%A9cision-de-l-onu-sur-les-crimes-contre-l-humanit%C3%A9-au-congo-brazzaville.

[4]– Théophile Obenga, La vie de Marien Ngouabi 1938-1977, Paris, Présence Africaine, 1977, p. 45-46.

 

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17 réponses à Vers une nouvelle légitimité politique au Congo-Brazzaville . Par Mawawa Mâwa-Kiese

  1. Anonyme dit :

    Defense nationale patriotique

    Le pouvoir de dracula subsiste que grâce à la criminalité. Sassou est criminel, il ne fait pas la politique mais du banditisme et du gangstérisme.Sassou doit partir avant le 14 aout 2016 à 14h30. A défaut, les forces de survie nationale prendront leurs responsabilités devant l’histoire. En résumé, dracula ne finira pas 2016 à la tête de la confiscation du pays. il a 2 choix mort ou vif.

  2. MOUKOK-MVANGA de NKOSSO dit :

    NOUS CONGOLAIS DU MONDE ENTIER, interpelons :

    Le Président Barack OBAMA,

    Le Président François HOLLANDE

    Le Secrétaire Général de l’ONU Mr BAAN KI MOON

    L’UNION EUROPEENNE

    L’UNION AFRICAINE présidée par Mme ZUMA

    Le Premier Ministre du gouvernement Canadien Mr Justin TRUDEAU

    Tous les pays africains et toute la communauté internationale.

    NE VOUS TROMPEZ PAS D’INTERLOCUTEURS.

    CE N’EST PAS UNE, DEUX, TROIS ou CINQ PERSONNES QUI SE DRESSENT CONTRE SASSOU – NGUESSO.

    C’EST TOUT UN PEUPLE QUI REFUTE SASSOU-NGUESSO.

    NOUS, PLUS DE 92 % DU PEUPLE CONGOLAIS NE VOULONS PLUS DE SASSOU-NGUESSO.
    IL NE S’AGIT PAS SEULEMENT DE LA VOLONTE INDIVIDUELLE OU COLLECTIVE DE NOS OPPOSANTS QUE SONT : – MOKOKO, MUNARI, KOLELAS, BOWAO, OKOMBI-SALISSA.

    Ces derniers ne sont que des porte-étendards de la volonté de TOUT UN PEUPLE QUI DIT NON A L’ASSERVISSEMENT ET AU HOLD – UP D’UNE BANDE TRIBALO-CLANIQUE DE MALFAITEURS.

    Tous les Jean-Yves OLLIVIER, Jean-Pierre VIDON, Bertrand COCHERY, ABDOULAYE BATHILY et autres que la France ou autre envoient auprès de nos porte-étendards NE CHANGERONT RIEN A LA VOLONTE DE TOUT UN PEUPLE.

    La reconnaissance du gouvernement de SASSOU que ces négociateurs, conciliateurs, intermédiaires, veulent quémander de manière éhontée auprès de nos cinq leaders opposants ne changera rien à l’histoire.

    Nos cinq leaders sont cinq voix qui ne font que REPERCUTER ET AMPLIFIER les voix de 92 % de CONGOLAIS.

    EN PENSANT A LA CRISE CONGOLAISE, LES SEULS PARAMETRES DONT VOUS DEVEZ TENIR COMPTE, C’EST QUE PLUS DE 92 % DE LA POPULATION DU CONGO-BRAZZAVILLE NE VEUT PLUS ENTENDRE PARLER, NI ETRE GOUVERNER PAR Mr 8%.

    LAISSEZ DONC MOKOKO, MUNARI, KOLELAS, BOWAO ET OKOMBI-SALISSA TRANQUILLES.

    DITES CLAIREMENT A SASSOU NGUESSO QUE LE PEUPLE QU’IL VEUT DIRIGER NE VEUT PAS DE LUI A PLUS DE 92 %. ON NE PEUT PAS GOUVERNER DE FORCE UN PEUPLE QUI NE VOUS AIME PAS.

    SASSOU NGUESSO DOIT LAISSER LE POUVOIR, SASSOU NGUESSO DOIT QUITTER LE CONGO,

    Comme le disait John F. KENNEDY :  » A vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes. »

    IL Y VA DONC DE LA RESPONSABILITE DE TOUTE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE, CAR DE TOUS AUTANT QUE VOUS ETES, PERSONNE NE POURRA DIRE QU’IL NE SAVAIT PAS.

    N’IMPOSEZ PAS AU PEUPLE CONGOLAIS UN PRESIDENT QU’IL EXECRE, QU’IL VOMIT, QU’IL DETESTE AU PLUS HAUT POINT, CAR IL VOUS INCOMBERA D’ASSUMER PUBLIQUEMENT A LA VU ET AU SU DU MONDE ENTIER UNE TELLE INJUSTICE.

    IL EST GRAND TEMPS QUE SASSOU-NGUESSO PARTE.

    ET IL PARTIRA, DE GRE…. OU DE FORCE.

  3. VAL DE NANTES , dit :

    @ANONYME ADMIS ;ça donne du baume au coeur .Je partage ton coup de gueule .ET merci aussi à MAWAWA POUR CE TEXTE très tranchant .

  4. ALAIN dit :

    Bonjour monsieur,

    C’est avec plaisir et intérêt que j’ai lu votre article cité en objet publié sur le portail « Congo-Liberty.com. J’ai appris certaines choses de ce territoire que j’ai adopté comme ma seconde patrie. Patrie dont de nombreux problèmes sociaux et surtout politiques avec des guerres fratricides, ses assassinats politiques et sa misère sociale qui me causent des meurtrissures. Pourtant ce peuple si gentil,ouvert et accueillant mériterait une meilleure vie et de meilleures conditions qui favoriseraient l’épanouissement de sa jeunesse dans les apprentissages d’abord et dans le travail ensuite.
    Sans aucun doute que ce que vous dénoncez-et vous n’êtes pas le seul. C’est d’ailleurs le cas de nombreux africains d’anciennes colonies françaises- est frappé au coin du bon sens. Les populations européennes en général et françaises en particulier , engluées elles-mêmes dans des efforts de survie au quotidien, n’ont pas la possibilité-ou la capacité- de s’intéresser à la politique étrangère de leur(s) pays. Autrement, on peut penser que de nombreux réseaux de corruption-même si ceux-ci ont différents noms aussi honorables les uns que les autres-entre l’Afrique et la France auraient disparus en emportant avec eux les élus qui profitent de leur situation politique pour s’enrichir sur le dos des africains. Cela étant dit,ne pensez- vous pas que souvent, les intellectuels africains-et je voulais dire, les diplômés et surtout en Afrique francophone- se laissent aller à la facilité pour masquer leur part de responsabilité? Les condamnations faites à la France ne peuvent se comprendre que du point de vue morale à mon avis. Connaissez-vous un seul pays au monde-je pense à l’occident,à la Chine et à la Russie-qui mène une politique étrangère basée sur la morale? N’agissent-ils pas tous hélas dans leurs intérêts respectifs? Pensez-vous vraiment cher monsieur que toutes les guerres faites dans le monde-Irak;Libye;Ukraine;Syrie… ne le sont que sur une base morale? Que la France, pour ne parler que d’elle, pour ses besoins énergétiques et pour faire baisser sa facture énergétique et donc soulager tant soit peu les peines de ses habitants-y compris pour de nombreux africains qui l’habite-cherche des endroits où le pétrole-car pour le Congo il s’agit essentiellement de cela même si d’autres ressources premières comme le bois sont concernées- lui sera moins onéreux est-il condamnable? Après tout, le président de la République française n’est -il pas élu pour résoudre les problèmes de la France et des ces habitants? C’est aux congolais qui ont une ressource humaine importante, aux dirigeants du Congo de savoir que leurs intérêts ne sont pas les mêmes que ceux de la France et de batailler pour vendre leurs matières premières au juste prix. Les diplômés Congolais critiquent la France- sans doute à raison- mais oublient de dénoncer leur propre incurie,leur comportement qui consiste à piller le peu de ressources financières qu’ils ont en rapatriant cet argent dans les paradis fiscaux (Panama Papers).Au Congo Brazzaville le chemin le plus court d’arriver à la richesse est d’être dithyrambique envers le président de la République, montrer du zèle dans la défense du pouvoir pour espérer être récompensé en retour. Ainsi,on entre dans « la chambre de la richesse » et, on se donnera avec engouement et avidité à vider les caisses de l’État. On a même connu le cas des gens qui hier ont fortement dénoncé le régime en place et qui une fois rentré au Congo, cooptés, deviennent des fervents défenseurs du système qu’ils combattaient. On en connait aussi qui n’ont jamais brillé par l’exemple quand ils étaient aux affaires-ils sont nombreux-, écartés-mais qui n’ont pas eu la décence de démissionner-loin du « miel » comme on dit à Brazza, deviennent sans doute par aigreur, de véritables pourfendeurs du pouvoir. Cher monsieur, se contenter d’accuser les autres tout en cachant ses propres responsabilités ne permet pas toujours de résoudre ses propres problèmes. Je ne saurai oublier de dénoncer une animosité,sans doute instrumentalisée par les acteurs politiques-et pour cause cela sert ses intérêts-qui existe entre les habitants d’un même territoire. Dans le vocable congolais, on parle de tribalisme. Cela aussi c’est une plaie, j’allais dire une gangrène qui ronge la société.Les habitants de ce territoire du Congo Brazzaville ne se font toujours pas identifiés comme congolais: On parle de « Mbochis »; de « Kongos »; de « Laris »;de « Vilis »…Sur cette base, les uns sur une partie du territoire ne se sentent pas concernés par ce qui se passe sur l’autre partie du territoire. En effet, comment expliquer que dans une même commune,Brazzaville pour ne pas la nommer, des gens sont assassinés par le pouvoir(bombardement de Brazzaville Sud et du Pool) sans que personne ne lève son petit doigt sur l’autre partie du territoire pour protester? Et cela n’est pas nouveau! En 1993, lors des bombardements de Bacongo,Makélékélé, à Poto-Poto, les gens vaquaient tranquillement à leurs occupations comme si la ville était calme. D’autres partaient tranquillement en boîte de nuit. En 1997, ce fût le tour de Kintélé sous les bombes et à Bacongo, Makélékélé, les gens vaquaient à leur s occupations comme si de rien n’était. On peut même monter plus loin dans les années 80 lorsque Pierre Anga était pourchassé dans les forêts du Nord. Un village a même été incendié. Ailleurs,aucune protestation. Oui monsieur, la France a des responsabilités morales dans le soutien qu’elle apporte au dictateur de Brazzaville au nom de ses nombreux intérêts au Congo mais elle n’est pas la seule responsable. Le tribalisme des congolais, leur désunion,la corruption et la cupidité de nombreux congolais qui n’ont pas encore intégré la notion du bien public…sont autant de maux qui expliquent la situation dramatique dans laquelle les enfants du Congo parmi lesquels ceux qui ont étudié dans les plus grandes universités du monde ont mis ce territoire qui pourtant a tout pour permettre à ses habitants de vivre heureux. Pour terminer, je vous rappelle que si les Burkinabé avaient attendus la France, Blaise serait toujours au pouvoir. C’est aux congolais d’accepter l’idée du sacrifice et de descendre massivement dans les rues de tout le territoire pour contraindre les partenaires du Congo a lâché le pouvoir actuel. Autrement,si vous vous contentez de discourir derrière vos ordinateurs parce que vous avez choisi la peur, eh bien, la famille régnante continuera de père en fils comme ailleurs.

    Guy Marvin ALAIN, un admirateur du Congo Brazzaville, observateur depuis longtemps des habitudes et des mœurs congolaises.

  5. Delbar dit :

    Je crains que Monsieur Alain ait raison.
    Donner sa vie pour la liberté ou vivre sans liberté.
    Personnellement je ne me sens pas le droit de dire à mes frères congolais qu’ils doivent aller
    se faire tuer même pour vivre libre.

    Brassens disait  » mourrir pour des idées, d’accord mais de mort lente « 

  6. Jean OKOMBA dit :

    Chers compatriotes
    Encore une fois le mot dialogue revient comme un leitmotiv dans la bouche des congolais. Faut il citer ici le musicien zaïrois Koffi Olomide (quoi qu’acquis à la cause des dictateurs africains comme Sassou Nguesso dont il n’a jamais cessé de composer les chants à sa louange) qui disait dans l’un de ses chants : « soki mwana alingui kosimba moto, botika ye asimba ; mokolo akodika akoyeba» : si un enfant veut attraper le feu, laisser le faire, le jour où il attrapera il saura ce que c’est. C’est ce que Sassou Nguesso n’a pas compris. Si le gouvernement illégitime parle de dialogue aujourd’hui, c’est parce que sassou nguesso a voulu s’imposer par la volonté de puissance. Il faut bien comprendre qu’est ce qu’il prétend. Sassou Nguesso dit 8% ou mr oui pour( le) sang des autres, veut comme par le passé s’assurer une légitimité qu’il n’a pas obtenue même après avoir organisé à huis clos les élections et manipulé les résultats dont il n’a eu qu’un maigre score de 8% qui lui vaut aujourd’hui un autre sobriquet. La situation actuelle où le gouvernement illégitime de Sassou 8% à la mouambe mouamba est celle d’avant le monologue de Sibiti. Pourquoi Mr Sassou Nguesso n’avait pas écouté l’opposition en ce temps ? N’est ce pas avec ces mêmes leaders de l’opposition qu’il cherche aujourd’hui à conforter son pouvoir illégitime comme il sait le faire ? Hier il avait refusé de les écouter parce qu’ils valaient rien c’est-à-dire ils n’avaient pas de milices armées pourquoi les appeler encore aujourd’hui au dialogue. Si dialogue il y a, et comme nous l’avons déjà dit, la situation actuelle est cette d’avant le dialogue de Sibiti, nous considérons que le mandat de sassou nguesso court jusqu’en aout 2016. Ainsi, pour qu’un dialogue pour l’avenir de notre pays se tienne, nous exigerons de Mr 8% les conditions suivantes :
    1. La libération sans conditions de tous les prisonniers politiques.
    2. La révocation de la constitution du 26 novembre 2016
    3. Le respect de la constitution du 20 janvier 2002
    4. La renonciation au mandat présidentiel consécutif aux élections qu’il a obtenu un score de 8% qui ne lui donnent pas aucune légitimité de diriger le pays.
    5. La convocation d’un dialogue véritablement inclusif sous les auspices du Saint Siège avec les délégués des Nations Unies et de l’Union africaine.
    Nous rappelons aux soldats congolais s’il en existe encore quelques uns, que dans la situation actuelle du pays, l’histoire de notre nation veut aussi des grands hommes dans l’armée. Hier le Général Mokoko, alors chef d’Etat majeur avait permis que l’armée soit à l’écart des débats tumultueux de la conférence nationale souveraine. Dans un article publié dans Le Choc du 3 mars 1991 d’Asie Dominique de Marseille (Savon de Marseille par ses détracteurs), le très sassouiste journaliste devenu ipso facto chantre de la médiocrité, évoquait la figure de Ange Diawara, alors l’un des piliers des organes de sécurité du PCT avait fait prévaloir l’objection de conscience en refusant de réprimer à coup de canons, bombes lacrymogènes et matraquage au début des en 1970 les élèves étudiants réclamant au pouvoir en place les meilleures conditions d’études (UN Droit légitime). En 1998, un officier congolais que nous ne connaissons pas le nom, avait abattu dans les hautes herbes qui poussaient à coté de la DEC, deux cobras qui venaient d’arracher de sa maman devant nous une jeune fille pour la violer. Pour nous qui sommes jeunes, nous apprenons aussi aujourd’hui que Mohamed Ali, avait refusé d’aller se battre au Vietnam pour éviter d’assassiner des hommes qu’il ne connaissait pas pour un motif de guerre. Tous ces exemples, devraient bien faire réfléchir ceux qui tiennent les armes au Congo. Ou vous êtes une armée, alors protégés les frontières de notre pays, ou vous êtes des policiers alors protéger les citoyens et nos villes. Si tel n’est pas le cas, alors vous êtes les miliciens tuer les congolais au nom de Sassou Nguesso et des intérêts des hommes politiques et d’affaires français. Sassou Nguesso est un officier général dit on, dans le monde depuis qu’il est devenu homme d’armes saviez vous dans quel front des guerres qui sécouent le monde il a combattu ? Pourquoi tuer les compatriotes alors qu’ils réclament leurs droits ? Laisser sassou et famille dans leur égarement à donner la mort au congolais. Vous protéger le peuple. L’exemple de Diawara est là. Et Diawara sera toujours présent dans la mémoire collective pour son courage à dire NON à la mort violente des autres, oui au droit à la vie des autres qui est comme la sienne.

  7. Jérôme Egundoka dit :

    Frère cette citation n’est pas de Koffi mais de LUTUMBA NDOMANUENO SIMARO DIT MASSIYA le titre de la chanson ne me revient plus mais au chant madilu system

  8. Anonyme dit :

    Sassou Nguesso est un cobra cracheur, cela veut dire qu’il a du venin foudroyant qui tue chaque jour qui passe les congolais. De ma part je n’irais certainement pas dialoguer avec le cobra, car il a l’instinct de cracher le venin qui tue. Alors quand vous êtes face d’un « cobra cracheur », quelle solution optez-vous pour le neutraliser? L’esquisse de réponse serait peut-être dans quelques images vidéos sur YouTube en tapant » comment neutraliser le cobra cracheur ». Au plus profond de moi-même, je souhaite la mort et vite de Sassou Nguesso par tous les moyens. On n’y travaille, une bombe? un attentat? et bien d’autres moyens que les agents testent entre ses palais d’oyo, son aéroport, ses avions et helicos, etc.

  9. Anonyme dit :

    À Oyo, Denis Sassou Nguesso tue Monsieur Norma , le mari de l’ambassadrice du Venezuela au Congo .
    Norma Borges , ambassadrice du Venezuela au Congo et son mari était invité à Oyo par Denis Sassou Nguesso , en rentrant à Brazzaville ils ont fait un accident très suspect , le mari de l’ambassadrice est mort sur place, et l’ambassadrice est dans un état critique, entre la vie et la mort .., le cobra cracheur a encore fraqué

  10. Baliele M. Bakima dit :

    Dialogue de sourds peut-etre… Mon cher Mawawa, merci pour ton texte. On ces temps sales pour notre pays et notre peuple, faire ce rappel historique aide les jeunes generations a comprendre que jadis, Brazzaville fut la capitale de la France…Libre. Que les Congolais ont toujours ete portes vers la liberte. Fiers de leur dignite.

    Par contre, mon cher Mawawa, la ou je ne suis pas de ton avis, c’est que comme beaucoup de Franco-Congolais, vous quemandez le respect des Congolais a ceux qui ont accorde l’autorisation au desposte et tyran de consulter le peuple, sans avoir lu la constitution congolaise de 2002. Vos jeremiades et autres appeles aux elites politiques francaises ne changeront pas le mode eperatoire des entreprises du CAC 40 francais au Congo. La France commencera a vous respecter lorsque ses entreprises seront menaces au Congo. L’auteur francais, Paul Valery ne disait-il pas que « les etats n’avaient pas d’amies, mais qu’ils n’avaient des interets »? Un AET disait sur sa page facebook, comment il etait admiratif du respect que Paul Kagame suscite aupres des elites politiques et economiques francaises, apres qu’il ait suspendu les relations avec la France?

    La France a plus a tirer du Congo que du Rwanda. A vous et nous de le comprendre.

  11. PAROLE DE DIEU VIVANT dit :

    Nous devons passer à l’action et cesser de pleurnicher derrière nos ordinateurs criant au secours à la France ou la fameuse communauté internationale. Envahissons les rues de nos villes et villages comme l’a dit Alain, je pense que ça donnera matière à réflexion à M.8% et ses soutiens Occidentaux

  12. Baliele M. Bakima dit :

    Lire:
    1. en ces temps sales pour…
    2. menacees au Congo.

    We, the people of Congo shall overcome the Nguesso1er dictatorship once for all! Vive le Congo Libre, Fier et Debout!

  13. Arland Faed dit :

    Ben mais il faut aller dans la rue comme le conseille l admirateur du Congo et vous savez
    bien ce que vous arrivera car vous semblez oublier ce qui s est passe le 20 octobre 2015. La France préserve juste ses intérêts, c est vrai comme toutes les grandes puissances d ailleurs. L ethnocentrisme, la corruption et tous les autres maux ne sont plus a démonter au Congo. Comparaison n est pas raison l on dit souvent, la situation des burkinabés n est pas a comparée a celle des congolais car les intérêts respectifs en terme de ressources naturelles entrent bcp en jeu dans la détermination des détracteurs dans l intervention dans l une ou l autre partie. Nous n avons pas le même passe tumultueux avec le Burkina Faso. Ce vaillant peuple congolais a bien fait ses preuves de septembre 2015 a mars 2016, nul aurait été la déclaration d un Hollande et le soutien mafieux de la nébuleuse politico-petrolo-militaro-financiere aux manettes manipulatoires de la situation au Congo, on voit bien ces ambassadeurs et autres personnalités faire la pression aux leaders incorruptibles restants de l opposition pour les obliger a accepter la victoire de mr ouipoursang. Du reste, le constat est bien reel ainsi que les remarques que nous acceptons pour mieux mener notre combat.
    A Mawawa, je remercie ce texte si riche avec une analyse bien faite. Mais ne nous arrêtons pas aux mots, agissons ou reflechissons encore ensemble pour mieux mener le combat.
    En passant…le titre de la chanson c est eau bénite de simaro massiya je crois.

  14. LE CONGO2016 dit :

    Les Congolais viennent de prouver aux yeux du monde que sans le pétrole du Congo l’économie française sera au sole.
    Et que qui dit sassou signifie la France sans distinguerions des partis politiques ni associations français.
    Le sujet du jour Le rapport d’ Abdoulaye Bathily.
    A-t-il le droit de faire un rapport sur le Pool? OUI étant le représentant de L’ONU pour la sous région
    A-t-il le droit de mener lui mais les enquêtes et faire en même temps le rapport? Dans ce cas il devient le juge en même temps témoin ce qui est inacceptable dans une juridiction.
    Alors dans son rapport il doit mentionner les organisations reconnus par l’ONU qui ont menées les enquêtes sur les quelles il se base son rapport.
    Ce qui est sure c’est que le temps des enquêtes s’il y en a eu, ce temps été trop et trop cour ce qui discrédite ce rapport. Comme nous le savons que la France vient de se lancer sur la bataille diplomatique pour pouvoir légaliser le criminel sassou qui n’est rien d’autre que le lien du vole du pétrole congolais.
    LES CONGOLAIS DEMANDENT A Abdoulaye DE FAIRE AUSSI LE RAPPORT SUR LES MASSACRES DURANT LE REFERENDUM AU CONGO.
    Le dialogue.
    La France (sassou) ne negocie jamais sauf quant elle est en position de faible. Comme le cas actuel. Le dialogue est très important pour la résolution des conflits, mais en ce net moment au Congo le dialogue n’est pas du tout urgent.
    Ce qui est urgent c’est la reconnaissance des vrais résultats des élections, sassou doit reconnaitre sa défaite au cas contraire revoir les procès verbaux.
    La libération de tous les prisonniers politiques
    Mettre la lumière sur les massacres du referendum, comme Abdoulaye a dit que les hélicoptères de sassou ne bombardent que sur les animaux (congolais) nous attendons aussi le rapport sur les massacres du referendum.
    Après que ces conditions puissent être réunis nous irons au dialogue, mais pas au Sénégal ni dans pays francophone.
    LE DIALOGUE DE France C’EST RECONNAITRE LE POUR ILLÉGALE DE SASSOU ET POUR CE DIALOGUE LES OPPOSANTS (CONGOLAIS N’Y SERONT PAS.

  15. DAVID dit :

    @ jean Okamba, « soki mwana alingui kosimba moto, botika ye asimba ; mokolo akodika akoyeba» est de lutumba simaro dans la chanson Eau Benite.

    Le texte est bon surtout de ce qu’il montre la responsabilité de Sassou dans son ideal a detruire le Congo.
    Cedpt, ma colère vient de ce que les congolais sont obligés de combattre la misère que leur impose la france avec les references françaises. La 2è guerre mondiale ne nous consernait pas. C’etait la guerre de la france. Et nous y avons mis les pied par naiveté Nous y sommes aller dans la manipulation de l’architecte de la françafrique, le nommé de gaulle.

    Nous ne serons jamais libres tant que nous n allons pas retrouver en nous meme, c est a dire en notre propre congolité, les voies de cette liberté. Nos elites echouent sur ce terrain. Celui de croire que vomir toute l errudition acquises des universités françaises determine le succès. Non. L’important est l’acquisition de la methode. C’est elle qui nous permettta de regler definitivement la question de la tragedie du Congo.

    Dialogue? Non! Pas avec Sassou. Sassou n’est plus un acteur pour le devenir du Congo. Autrement, parlera t-il de quel Congo? Pas de nôtre Congo lequel il se plait d’assassiner ses enfants.

    Le Congo, comparé à un éléphant, est dépécé à trois échelles:
    1- la france: qui emporte trompe, defenses, viande, visseres.
    2- les ouest africain: qui raclent le peu de viande laissee entre les os par la france
    3- le dictateur qui s’empare de tout le restant de la carcasse pour divers usages.

    Ceci poir dire qu’on a aucin interêt de dialoguer avec Sassou. La france, les mediateurs west africans et Sassou font UN. le coup d’etat de 1997 s’est fait avec l’amabilité des westaff jusqu’à l’ONU.

    La solution n’est pas d attendre. Il faut organiser la.chasse à Sassou et sa famille partout ou l’occasion se presente. C’est a cet effet que la vraie bataille pour le Congo sera lancée.

  16. VAL DE NANTES , dit :

    @ OK DU DAVID tranché ,UN PETIT déjeuner matiné d’une conception de dialogue dont je partage le menu .

  17. Isidore aya dit :

    La volonté générale: le peuple congolais souhaite en découdre avec le 3e Reich Sassou III et pourquoi faire?
    JMM MOKOKO AURAIT OBTENU DES LE 1ER TOUR, 38% DE SUFFRAGES EXPRIMÉS CONGOLAIS – ET DANS TOUS LES CAS, IL AURAIT ÉTÉ ÉLU AU 2EME TOUR AVEC PRES DE 57,97% DE SUFFRAGES EXPRIMÉS.

    FRANCOIS HOLLANDE EST-IL UN DICTATEUR ET SINON POURQUOI SA HAINE PRESQUE VISCÉRALE ET CONSPIRATRICE CONTRE LE PEUPLE CONGOLAIS ET LA DÉMOCRATIE AU CONGO?

    Alerte info: François Bayrou aurait été élu à la place de François Hollande aux Présidentielles 2012. Les mauvaises langues pensent que si, François Hollande conspire contre la démocratie au Congo Brazzaville – c’est parce que selon lui, elle n’a plus le sens citoyen, politique et moral d’exister aussi en France.
    Le peuple congolais vient d’ailleurs de verbaliser la France ou l’oligarchie politico-affairiste française pour conduite conspiratrice contre la démocratie et l’esprit de nouvelles synthèses civilisationnelles à l’échelle congolaise et en Afrique francophone.

    LE MONDE DES CAUSES ET DES CONSÉQUENCES: C’EST PRES DE 92% DE LA POPULATION GÉNÉRALE CONGOLAISE QUI SOUHAITENT EN FINIR OU EN DÉCOUDRE AVEC LE IIIE REICH SASSOU III.

    LE BRAS DE FER ENTRE SASSOU, MR 8% CONTRE MOKOKO CELUI QUI AURAIT PU DEVENIR SON SUCCESSEUR CONSENSUEL GÉNÉRAL…

    NOUS SOMMES EN PRÉSENCE DE L’ETAT DE CRISE DU IIIE REICH AUX CONSÉQUENCES HUMANITAIRES ET ECONOMIQUES INCONTRÔLABLES A L’ECHELLE CONGOLAISE (92% DE MATIÈRES GRISES CONGOLAISES SONT CONTRE LE IIIE REICH SASSOU III) ET SOUS-RÉGIONALE (AFRIQUE EQUATORIALE – PERTURBATIONS SOCIOPOLITIQUES, MIGRATOIRES, HUMANITAIRES ET IMPACTS ÉCOLOGIQUES MAJEURS DANS L’AMAZONIE AFRICIANE ). EXPLICATIONS: http://congo-objectif2050.over-blog.com/2016/06/la-volonte-generale-le-peuple-congolais-souhaite-en-decoudre-avec-le-3e-reich-sassou-iii.html

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