La dictature prédatrice s’est appropriée du Congo telle une proie, projette une énième élection gagnée d’avance comme les précédentes. A l’image des cirques d’avant, la machine est lancée, l’effervescence des activités politiques atteint son paroxysme.
Quatre (4) acteurs majeurs vont être déployés pour le prochain malheur des Congolais.
1 – La françafrique et l’Elysée
2 – Le Parti Congolais de Travail
3 – L’opposition de façade
4 – La corruption des larges couches sociales paupérisées.
Nous examinons les travers de ces protagonistes liés à la prochaine escalade du pouvoir vieillissant de Brazzaville dans sa longue marche à conserver le lit des privilèges accumulés depuis quatre décennies.
1- La France qui continue à tirer les bénéfices de la colonisation a la bouche pleine des plats cuisinés par la françafrique, elle n’ose pas une seule seconde perdre ce lot de recettes toutes délicieuses, les matières premières et le pétrole notamment au Congo-Brazzaville qui constituent la seule motivation à soutenir des dictateurs ennemis de leur propre peuple, devenus les inconditionnels de la France. Le chef du clan régnant fait profil bas, bête et discipliné, il loue ses services au cœur de cette relation incestueuse.
Les Congolais doivent trouver les ressorts nécessaires pour nuire sérieusement à cette idylle, l’association www.survie.org fondée par feu François-Xavier Verschave d’heureuse mémoire serait un allié de taille, puisqu’elle fait un travail remarquable pour dénoncer, exposer les méfaits de cet établissement maléfique destinée à garantir un mieux être à la France au détriment de l’Afrique
Il ne faudra pas oublier qu’il faut porter une communication énergique sur le plan panafricain, obtenir le soutien et l’appui de nombreux intervenants africains convertis à cette cause longtemps ignorée.
2 – Le PCT pourvu de toute sa machine qui constitue l’architecture du déploiement du vaste système de falsifications qui va se répandre à travers le pays, octroyant les cartes d’identités et d’électeurs aux sujets étrangers, menaces voilées à l’appui, se sachant vomis par les Congolais, il jette son dévolu sur cette catégorie à la merci de leurs caprices.
Ce parti responsable de la débâcle de la maison Congo invite ses responsables à une course de fond, sachant qu’en cas d’échec de leur aventure d’exécrable gestion, les portes des prisons s’ouvrent à eux, tels de vulgaires criminels.
Minoritaire dans le pays, le PCT a néanmoins une expérience avérée dans la manipulation, ils vont projeter les peurs à venir pour cueillir les esprits faibles, alors qu’aucun pays voisin ne menace le Congo, le discours est basé sur une prétendue paix, l’ayant défini comme l’absence de la guerre. Paix et guerre leurs thèmes favoris sont exhibées confusément comme des trophées, de surcroît un programme de gouvernance, Il s’agit en réalité d’une menace pure et simple, permettre aux populations de se souvenir des pires souffrances qu’ils avaient distribué pendant les affrontements qui les ont permis de faire main basse sur ce qui reste de l’Etat, couplées des surenchères outrancières, ainsi opère le monstre PCT pour détourner l’attention des couches sociales fragiles. En réalité ce cartel mafieux joue sa propre survie devant la déchéance connue de la gestion catastrophique du pays. Néanmoins ils ne font que prolonger l’échéance, seule la mort permettra à une poignée d’entre eux d’échapper à la sanction qui les attend au tournant, on ne peut pas vaincre un peuple à l’infini. La saga des Nguesso aura bien un terme.
3 – Les opposants congolais qui dans un contexte de victoire préétablie pour Sassou-Nguesso qui se précipitent à fournir le décor de l’élection présidentielle du 21 mars jouent une funeste comédie.
Le Général Jean Marie Michel Mokoko d’heureuse réputation plébiscitée à l’élection de 2016, arrachée par Sassou-Nguesso au milieu de la nuit. Jugé et jeté en prison sans état d’âme ni la moindre hésitation.
Les opposants devraient même dans la pire hypothèse demander avant tout la libération du Général comme préalable à la participation à toute élection au Congo.
Il n’en est rien, Mathias Dzon, Guy Brice Parfait Kolelas, Bonaventure Mbaya, Mavoungou Nzinga Mabio, Joseph Kinioumbi Kia Mboungou déjà sur la ligne de départ.
Nous avons des années durant soupçonné le collège d’opposants d’être des simples figurants, la preuve matérielle ils viennent de la produire sur la place publique, leur réelle nature est celle d’accompagnateur, de faire-valoir et d’acteur minable pour le rayonnement pitoyable de la contre-démocratie de leur maître vrai ou supposé Sassou-Nguesso.
Nous sommes en face d’un véritable complot ourdi contre le peuple du Congo par cette portion de la classe politique.
Au-delà du cynisme des candidatures, leur posture oblige les congolais engagés pour l’avenir du pays à tourner définitivement la page, mettre une croix très visible sur ces lugubres visages à la solde du pouvoir.
Une élection dont le vainqueur est connu d’avance, trouve des concurrents, véritable drame, cette attitude alimente le cycle de vie du pouvoir prédateur, invraisemblable.
Dans nos quartiers lors des conversations entre compatriotes soucieux de l’avenir du pays, sans détours le virage des opposants candidats est assimilé à juste titre à la sorcellerie.
Le Congo est finalement malade par un fait prémédité, volontaire et complice d’un part non négligeable de sa classe politique, le Général Mokoko intraitable jusqu’au bout, au-delà de la furie du pouvoir, est entre autres victime d’une opposition de mèche avec la dictature corrompue de Brazzaville.
Ces candidatures sont un précieux gage inespéré apporté à Sassou-Nguesso, il permet de comprendre le plus naturellement du monde que ce personnel politique est à la recherche de gains égoïstes, les Congolais ont largement raison de penser, de dire tout le mal qui collent bien à ces compatriotes égarés, navigant à contre-courant, qui avaient à n’en point douter un agenda caché qui n’épouse pas les intérêts des populations meurtries, ruinées jusqu’à la moelle dont les lendemains sont incertains.
Un appel à la marginalisation de ces escrocs politiques est urgent avant cette échéance.
4 – La corruption par l’achat des votes sera, à coup sûr le mode opératoire des barons du PCT pour déplacer les électeurs éviter ainsi le boycott massif annoncé de cette élection.
C’est bien dommage qu’une bonne partie de la population ne comprend pas l’envergure ou l’utilité du vote, prêt à monnayer le suffrage en échange des expédients.
Face à une instruction inexistante, jeunes, adultes et vieux font le jeu de cette manœuvre impudique qui fera obstacle à l’appel au refus de cette élection piégée. La paupérisation et l’absence de patriotisme sont un réel danger pour affranchir un peuple face à un pouvoir qui a ruiné tous les espoirs, dont la notice exige, la corruption de masse.
L’occasion aurait été belle si Sassou-Nguesso n’avait pas de concurrents à cette nouvelle mascarade, ce serait un casse-tête, un saut dans le vide pour « l’avenir des mboshi » dont les généraux avaient abordé une solide réflexion.
Enfin depuis 60 ans, deux obstacles majeurs brisent nos rêves de développement, la France et ses valets locaux.
Nous devrons mettre sur la table le scénario de rupture avec la France quand « l’empereur » rejoindra son luxueux cimetière, sa cour écartée à jamais.
Le Rwanda a courageusement médité sur ses rapports avec l’ancien colonisateur Belge et la France, l’option de rompre a été choisie, la langue française écartée, les plans de développement rigoureux, la percée économique, le niveau des infrastructures forcent l’admiration. Un leadership exceptionnel, l’adhésion des masses sont à la base de cet exploit, malgré la tragédie du génocide qui avait ému le monde entier.
Nos fréquentes lamentations ne changeront rien, Dieu c’est l’occasion de le répéter, ne viendra pas punir la France et récompenser le Congo pour ses innombrables et nombreuses souffrances, de la traite des noirs à la colonisation, les européens sont là, prêts à allonger le cortège de nos malheurs, nous avons intérêt à tourner sans faille toutes les pages sombres avec détermination pour gagner la bataille du développement.
J’ai dit
MOUSSI – MASSA
Diffusé le 31 janvier 2021, par www.congo-liberty.org
A MOUSSI MASSA/LE RESEAU POLITIQUE EST LA POUR VOUS RENSEIGNER
Cher Moussi Massa,
Vous n’avez rien compris de ce qu’il se passe au Congo-Brazzaville. C’est vrai pour vous et c’est vrai pour la diaspora française qui bavarde, qui insulte et qui ne dit rien pour apporter une alternative au Congo-Brazzaville. La diaspora congolaise en France est pourrie avec des faux diplômés ou réellement diplômés qui n’attendent qu’une chose: que Sassou leur ouvre le chemin aux privilèges financiers. J’ai l’expérience de cette diaspora car, arrivé en France en 74 et fier d’être français alors que je suis congolais d’origine, j’ai du avaler un certain nombre de couleuvres et accepter une position professionnelle, enseignant, alors que mon cursus intellectuel et académique m’invitait à autre chose. Le réseau politique congolais est très fort et il détruit ceux qui osent s’opposer à lui. Il est normal de s’opposer à ce réseau politique constitué par des incompétents intellectuels qui ne doivent leur existence qu’à des accointances, soit claniques, soit tribales, soit politiques, soit marquées par une déférence à l’autorité gouvernementale. Il faut arrêter de raconter n’importe quoi. Sassou, que l’on critique à longueur de posts, sait par la force et la ruse maîtriser le réseau politique dont il est le maître et la population congolaise et surtout ces faux intellectuels qui ont des diplômes français mais qui sont des incapables pragmatistes sur le terrain, comme leurs maîtres français qui ont montré leur incapacité abyssale pour trouver un vaccin avec Sanofi et Pasteur, pour organiser les conditions logistiques de la vaccination de la population française.
S’il vous plait, chers membres de la diaspora congolaise en France, arrêtez de vous masturber et de vous distraire inutilement. Arrêtez de distraire les populations congolaises en montrant que vous avez des solutions de rechange. Le véritable problème est que la diaspora n’est rien, elle est intellectuelle, uniquement, et bavarde inutilement. La diaspora, c’est d’abord un ensemble de Congolais qui sont ethniques et tribaux, qui dénoncent les MBochis de Sassou et qui sont prêts à faire exister leur ethnie une fois arrivés au pouvoir. On l’a vu avec Lissouba. Le problème de Sassou est qu’il est coincé et qu’il a peur de dire à ses Mbochis de Congolais qu’il faut discuter avec les autres ethnies car il a peur d’être incompris, voire éconduit du pouvoir.
Il faut se parler de manière claire. Sommes-nous prêts à nous pardonner de façon définitive des entourloupes commises au nom de la tribu et du clan quand nous sommes au pouvoir ? Sommes-nous prêts à reconnaître dans le champ politique qu’il y a des populations comme celles du Pool, plus industrieuses et plus organisées, pour contribuer au développement du Congo ? Sommes-nous prêts à reconnaître qu’intellectuellement nous sommes faibles de façon pragmatique pour construire notre pays, ce qui nous oblige à faire appel à des intelligences extérieures pour nous aider à bâtir de façon moderne le Congo ? Sommes-nous prêts, au nom du débat contradictoire, à expliquer les injustices, les inégalités sociales, professionnelles et politiques ? Sommes-nous prêts à reconstruire un pays divisé, clanisé par les responsables politiques ? Sommes-nous prêts à redynamiser mentalement, culturellement et sociologiquement ce pays Congo pour que la politique ne dérive pas ?
Mathias Dzon, Guy Brice Parfait Kolelas, Bonaventure Mbaya, Mavoungou Nzinga Mabio, Joseph Kinioumbi Kia Mboungou et peut etre d’autres ne pleurer pas encore moins ne crier pas à la fraude ou autres motifs pour divertir les populations, quand on vous annonce la victoire de sassou mguesso. En prenant part à cette parodie d’élection vous n’êtes pas sans ignorer que même avec 00,01% de voix, Sassou Nguesso sera vainqueur.
Tu n’es pas sérieux monsieur Lucien pambou par ce que le plus gros Tintin qui fuit son pays pour te prévaloir de ta nationalité d’emprunt,saches-le qu’un bois trempé dans la rivière ne jamais devenir un poisson, malgré le temps que tu as déjà passé et malgré tes faux diplômes tu es resté un agent dormant de l’empereur car aulieu de critiquer la diaspora et te poser des questions sur le tribalisme et autres concepts,tu devrais donner des pistes de solutions sans critiquer ceux qui mettent à nu vos relations incestueuses.depuis que tu as la nationalité françafricaine tu as inventé qui? Espèce de prétentieux …
tehug,j’ai dit
Je m’en réjoui , car cette fois ci la délégitimation de Sassou Dénis dans la partie Sud sera officielle, pour une fois je salue la décision sage du frère Tsaty Mabiala et notre soeur Claudine de n’est pas participer à cette auto désignation du 21 Mars . Même dans le pool les gens ne sont plus dupes le combat de Bernard kolélas s’est résumé au bien être de sa famille . Le 21 mars sera pays mort dans le sud du pays .
MOUSSI. MASSA
Monsieur PAMBOU, je constate que vous n’êtes qu’un donneur de leçons qui se passe pour un génie.
J’ai porté une analyse sur la prétendue élection de mars prochain. 4 axes ont été identifiés comme dangereux face à cet événement.
Monsieur PAMBOU, votre bonne instruction devrait vous pousser à compléter ou contredire mes observations, rien de cela c’est une note que vous m’attribuer, sans le moindre égard, ni un minimum de politesse qui caractérise un homme de bonnes mœurs, votre démarche est loin d’être équitable.
Faites une relecture de mon texte, nulle part je n’aborde le problème sous l’angle tribal, d’où vous tirez un rapport avec mes notes.
Ne croyez surtout pas que vous êtes, le seul à s’inquiéter du tribalisme au point de l’exhiber sans précaution.
Monsieur PAMBOU, nos tribus sont toutes porteuses de valeurs, il ne faut pas les mépriser, c’est plutôt l’exploitation de la tribu comme mode par excellence d’une conduite politique ou économique qui est condamnable.
Monsieur PAMBOU, faites des observations sur le contenu du texte n’y ajouté rien gratuitement.
Le seul intérêt de cette élection, c’est de générer un débat.
En effet, je rappelle que le Congo n’est pas un pays démocratique. Les élections sont truquées : toutes les chancelleries le savent.
Sassou a toujours voulu faire croire que son régime était démocratique mais personne n’est dupe et cette élection fait partie des manoeuvres qui perdurent.
Le texte qui nous est soumis peut agacer parce qu’il m’apparait sans nuances.
Pour ce qui me concerne, en tant que français mais critique de mon pays, je ne peux pas accepter ce type d’accusation qui consiste à mettre tous les malheurs du Congo sur le dos de la France.
Les discours, bien connus, qui consistent à dire que c’est la faute des autres ne mènent à rien.
Seules l’éducation et la formation de la jeunesse permettront au Congo de sortir du marasme actuel.
La diaspora congolaise doit pouvoir aider à cet effort.
L’acquisition par la culture générale (non déconnectée des valeurs ancestrales) devraient permettre à la population la mise en place d’un régime démocratique de style parlementaire ou chaque partie politique apporterait sa pierre à l’édifice.
L’homme providentiel est un leurre.
Monsieur Delbar,
Il n’est écrit nulle part que la France est responsable de tous nos malheurs, vous faites là, une analyse déformée de ce qui est écrit, c’est dangereux cette façon d’aborder les choses.
En 60 ans d’indépendance deux obstacles majeurs brises nos rêves de développement, je le confirme bien.
Dites moi cher citoyen Français, est ce un hasard si les pays anglophones d’Afrique ont un meilleur niveau de développement et de démocratie ?
Le franc CFA est une monnaie de servitude, qui privent les 14 pays africains de jouir des bénéfices réels des réserves de change, vous pensez c’est le rigolade ?
Qui selon vous cher citoyen français, aurait commandité les assassinats de Olympio, Thomas Sankara, Kadhafi pour ne citer que ceux là ?
Croyez vous monsieur Delbar que notre célèbre écrivain A!ain Mabanckou a eu tort de refuser de participer aux travaux de la francophonie, accusant la France et ses dirigeants de soutenir les dictatures d’Afrique francophone.
Je n’exclus pas la bonne volonté des dirigeants du Sénégal, de Côte d’Ivoire dans un contexte de dévotion à la France ont réussi à œuvrer dans le sens du développement,
Monsieur Delbar, si vous devez soutenir une thèse sur ce thème, votre approche n’aurait aucune chance d’aboutir, parce que sommaire, moins analytique.
L’association http://www.survie.org, tenue par des sujets français comme vous fait un travail remarquable pour dénoncer, la confiscation des indépendances africaines par les vices élaborés par le système élyséen.
Monsieur Delbar, il est encore temps de réduire votre compas, relire le texte.
Merci
@MOUSSI MASSA
Grosse validation ,frangin .
Je partage l’intégralité votre analyse sur les maux qui déconstruisent à l’infini notre pays ,et ce depuis notre fictive indépendance .
J’ai eu à plusieurs occasions de tenter de réveiller toutes les autorités françaises sur la maltraitance de l’intelligentsia congolaise stationnée en France par Sassou ,les réponses qui m’en sont venues sont dignes d’une véritable hypocrisie criminelle .
Oui , la France porte une partie non négligeable de la déglingue congolaise ,car elle sait mieux que quiconque les sources de nos malheurs dont elle l’une des causes inférées .
Certes , tout ne dérive pas de la respiration française ,mais elle constitue l’un des combustibles nécessaires à la combustion complète de ce triangle de feu continu qu’est le Congo . Son inhibition à cette activation thermique pourrait produire la fin de ce feu . Techniquement , elle est le combustible qui active ,autrement dit l’allumette .
Elle est aussi responsable que coupable .Les preuves intellectuelles , dont je dispose par devers moi ,l’en accusent .
lire ,,de votre analyse sur les .
Bien que je doive admettre notre lourde part de responsabilité intellectuelle dans l’échec de la construction d’une nation civilisée ,fonctionnement aux normes démocratiques prédéfinies ,la FRANCE doit faire son examen de conscience de son regard sur ses anciennes colonies .
Notre attitude plus que complaisante et emphatique envers cette dictature est résumable sur cette maxime d’Etienne de la Boétie : »Si on ne leur braille rien ,si on ne leur obéit point sans combattre , sans frapper ,ils demeurent nus et défaits ,et ne sont plus rien » .
Selon HOBBES » :Un souverain tyrannique ,loin d’empêcher la guerre civile ,risque d’en être la première cause « .
Notre pays se retrouve dans ces deux pensées ,car l’attitude politique de Sassou est un cassus belli qui défie la morale humaine et notamment congolaise .
Nous congolais ,sous SASSOU, ne profitons point des fruits de l’exercice paisible de notre liberté raisonnable .
Certains congolais raisonnent sous le prisme purement alimentaire pour étoffer leur zone de confort matériel ,sexuel autrement dit une survitalisation des plaisirs quotidiens illimités .IlS S’INSPIRENT DE DIONYSOS .
C’est la privatisation de la raison au service de la transgression des règles collectives .
Mon frère Val de Nantes
Merci, pour avoir compris l’essentiel de ce qui est dit dans ce texte. J’attendais que les nombreux aspects abordés soient analysés avec détail, le cas d’achat de suffrages est crucial, entame de vider le peu de dignité que les citoyens démunis pouvaient garder inviolable jusqu’à satisfaction.
Malheureusement, une petite somme suffit. Par l’achat de conscience, l’élection est vidée de tout son contenu, la dictature aborde une posture faussement démocratique.
Les leaders qui s’improvisent candidats sans un moindre débat démocratique dans leurs partis.
Bien sûr le niveau général de compréhension de la démocratie, assez bas dans l’ensemble chez les congolais, l’éternel problème des tribus alors que personne n’apporte les solutions.
Monsieur Val de Nantes, les Congolais perdent du temps à se sentir plus intelligents que les autres, le mal c’est les autres alors qu’il faut de l’observation pour mieux orienter. La sagesse n’appartient à personne c’est un partage, les idées peuvent se déprécier avec le temps.
Parlons de la réussite des pays africains d’origine anglophone en prenant l’exemple du Nigéria.
Plus de 10 millions d’enfants non scolarisés
Plus de la moitié des habitants sous le seuil de pauvreté extrême
Plus de 130 millions d’habitants sans sanitaires
le tout avec des ressources importantes en pétrole
La colonisation , d’où quelle a pu venir, a eu évidemment des responsabilités très importantes dans le devenir de beaucoup de pays africains mais focaliser sur tel ou tel pays est une erreur historique grave.
C’est le principe même de la colonisation qui est une honte.
Il suffit de voir comment les frontières ont été dessinées et comment l’ensemble des pays colonisateurs se sont mis d’accord sur le dos des populations africaines.
Je ne fais aucune différence entre un colon Français, Belge, Anglais ou Portugais.
L’avenir doit donc se construire, non sur le dégout du pays colonisateur responsable de tous les maux c’est à dire sur le passé , mais sur la formation, l’éducation et le progrès social qui sont les valeurs de l’avenir.
Enfin ,je rappelle que nous pouvons être en désaccord mais n’oublions pas que notre premier objet commun est la fin de la dictature.
Monsieur Delbar.
Je pense qu’on ne se comprend pas, revoir le contenu du texte, il est assez clair, 4 axes mis en relief pour la mascarade électorale de mars prochain,
Que vous le voulez ou non la France agit au Congo à travers ses valets locaux opérant en véritable traitre pour leur propre pays.
La conférence de 1991 avait dessiné la manœuvre de pillages de nos ressources pétrolières par la société Elf Aquitaine, des décisions courageuses prises pour permettre aux Congolais de jouir de leur ressources.
Monsieur Delbar, la presse a largement fait écho de l’implication du pouvoir Français avec Chirac comme président et la compagnie Elf pour détruire par la force des armes le processus démocratique en 1997. Les tenants du pouvoir actuel bien sûr à la manœuvre.
Le prix nous continuons à le payer monsieur Delbar. C’est cette France de politique et des affaires au détriment du Congo en complicité avec une poignée de compatriotes égarés que nous dénonçons sur toute la ligne. Ces Congolais qui ont fait le Choix de leur vie privée au détriment du développement, de l’éducation, la santé etc…
Nous ne faisons donc pas le procès du colonialisme, ce combat est derrière nous, nous avons identifié avec force et rigueur un lien entre les pouvoirs installés par la France en Afrique francophone et le Congo-Brazzaville.
C’est la matrice de notre combat, nous nous demandons comment des gens qui se passent pour des intellectuels ne peuvent pas comprendre cela.
Des Congolais en intelligence avec les intérêts français, pour dépouiller leur propre pays comme exécutant, voilà la face visible du mal.
Monsieur Delbar, c’est cela notre combat, nuire à tous les complices de la France en terre congolaise, rendre dignité, justice au peuple soumis aux privations de toutes sortes.
@DELBAR ,
Certes ,l’objectif est de combattre cette dictature ,mais encore faudrait – il nommer le mal ou l’un des maux qui détruisent l’âme de notre pays .
C’est SOUS LA PRESSION BELGE et relayée par les USA que Kabila quitta la présidence à KINSHASA .Les rdcéens , toutes origines confondues , ont ferraillé dur pour le faire partir du pouvoir .Leur cri de souffrance a été entendu par la mère colonialiste belge .
C’est l’harmonie de cet écosystème politique qui manque aux congolais pour défenestrer SASSOU de ce fauteuil présidentiel .
De l’expérience politique de la RDC ,on peut déduire que l’intervention de la France est un plus pour accompagner le peuple vers la libération de celui – ci des griffes du sadique SASSOU .
L’historicité politique de notre pays a mis en évidence la complicité tacite et mortifère qui régit le lien entre l’accès de la présidence au CONGO et l’obligation du respect des intérêts français . Lissouba en a payé les frais .
En résumé , être président au CONGO ,c’est avoir l’aval politique de la mère patrie qu’est la France .D’où notre souci de voir la France agir selon la volonté politique exprimée par les congolais ,celui du départ de SASSOU .
L’idée du fédéralisme AU CONGO n’est pas totalement étrangère à cette sujétion néo -colonialiste à laquelle le CONGO semble soumis .Car de cette déconnexion surgira un pays lavé de toutes compromissions étrangères .
LIRE ;;; l’accès à la présidence .
Examinez à la loupe ce qui s’est passé au MALI . Le coup d’état a été salvateur pour le peuple malien ,mais la FRANCE a bien refroidi les ardeurs d’émancipation du peuple en organisant un contrôle politique sur les putschistes au moyen des pays africains environnants ,lesquels lui sont asservis .
Les bougies maliennes ont été vite éteintes de peur de créer le printemps africain ,jamais réalisé au niveau de son pré carré .
La France a volontairement invisibilisé CETTE PARTIE DE L’AFRIQUE NOIRE ATONE et méconnue par nombre des français dont certains en arrivent à confondre la RDC et le CONGO .C’est un choix idéologique à consonance diplomatico – commerciale . La cellule économique du quai d’Orsay y veille …
La culture politique française est d’approche infantilisante ,toxique et esclavagiste . Lorsque nous ajoutons à cette intrusion politique notre délire fiévreux d’accéder au sommet du pays ,nous avons une équation politique totalement irrésolue au regard des attentes légitimes d’un peuple en mal du bien être .
La dernière carte qui reste à jouer pour les congolais ,c’est de dénaturer l’architecture institutionnelle qui met sous cloche notre pays vis à vis de la France .
La France n’en est pas moins innocente dans notre misère ,elle reste une arête au travers de notre bonheur .
Monsieur Val de Nantes.
Les mots qui minent notre pays sont nombreux, cet espace ne suffirait à les énumérer.
Dans le lot, un groupe doit servir de locomotive, l’opposition, la societé civile, les personnages de référence, cela va créer une certaine opinion tant à l’intérieur que hors des frontières.
Ce tableau est minable au Congo, l’opposition ne mérite pas de porter cette expression, il s’agit d’un groupe de situationnistes dont les objectifs sont sans attache avec la population, nous le vérifions à nos dépens avec les candidatures capricieuses de ces derniers temps, pour une élection vidée de son contenu.
Quant à la société civile, elle manque de dynamisme, quelques cris isolés, rien de significatif, le désert. Les cris d’un peuple doivent être portés par une élite. Alain Mabanckou notre célèbre écrivain joue seul dans une cour vide.
Monsieur Val de Nantes, je ne crois pas aux vertus des occidentaux, dont les diplomates sont hypocrites et s’assurent avant tout des réseaux des matières premières. Le reste ne compte pas, même les droits de l’homme, c’est avant tout pour eux-même.
De ce qui précède, nos frères de la RDC ont été à la hauteur de leur tâche, l’opposition surtout la société civile portée par l’église catholique de tous les combats. A côté nous sommes des nains.
Une profonde réflexion doit être mis au point pour trouver le remède qui doit susciter des valeurs capables de promouvoir un vrai combat avec objectivité, tourner ainsi la page du cinéma des politique dont le niveau est fantaisiste, médiocre a la fois, devant la tâche qui les attend.
Il faut une université, avec un cheminement cohérent pour entamer le chemin de la Libération, cela nécessite des sacrifices multiformes, donner aux générations qui vont nous succéder, une architecture adéquate.
Merci
Juste un petit constat.Une espece de monotonie s’installe dans les ecrits des Congolais.Le probleme qui mine le Congo est connu ainsi que ses sources.
Alors j’ai l’impression que les Congolais pleurnichent trop au lieu de prendre reellement conscience de leur condition de peuple malmene et prendre serieusement leurs responsabilites comme l’ont fait d’autres peuples sur d’autres continents.Ce n’est pas a l’oppresseur de deserrer l’etau,c’est plutot a l’opprime de le faire lui meme car l’oppresseur ne donne jamais a l’opprime de facon consciente les moyens pour sa liberation.
Merci pour vos réponses.
Elles m’éclairent beaucoup.
Bien cordialement
@MOUSSI ,
Sur les RDCÉENS , tout à fait d’accord .Nos cousins sont en passe de traduire la démocratie dans les faits ,les images politiques et les bouleversements des acquis politiques préétablis en sont les manifestations vivantes .
Je ne pense qu’ils aient longtemps accepté le règne de SASSOU sur leur sol ,car comparé à celui de MOBUTU ,le règne de SASSOU leur parait une éternité ..
Oui , nous avons mangé le courage de revendiquer nos droits les plus élémentaires soudoyés par un satrape de l’acabit de STALINE .
Nous avons échangé nos libertés contre une paix inexistante ,car l’arbitraire est le lot quotidien du peuple ,en témoignent les emprisonnements de MOKOKO ET OKOMBI .
La RDC NOUS MONTRE LE CHEMIN de la liberté ,mais nous refusons d’en emprunter la direction .
la dictature congolaise est née de l’absence de vision politique de nos précédents politiciens .
La révolution est la mise en question du fonctionnement de nos institutions qui répondent pas aux aspirations légitimes du peuple .
Voir plus loin ,c’est dépasser les idées d’hier pour en proposer des nouvelles à partir desquelles on peut rebâtir une nation solide et crédible .
C’est exactement ce qu’avait théorisé K . POPPER sur des vérités scientifiques . Selon lui « ,toute vérité scientifique est provisoire « .
Exemple :
A .Einstein va se poser sur les épaules de NEWTON pour dépasser la pensée scientifique de celui -ci qu’il estimait insuffisante . De la théorie de la gravitation , EINSTEIN tire sa théorie de la relativité .
Transposée cette métaphore au plan politique congolais revient à dire que nous devons
supplanter les pensées politiques d’hier pour en proposer des nouvelles au CONGO et ceci passe par une révision complète de nos institutions …
On peut aussi en conclure que : »toute vérité politique est aussi provisoire « .
Pourquoi ?
Parce que la nature du progrès est toujours dynamique et donc en perpétuel mouvement .
Nb ,NE PAS CONTREDIRE LES PENSÉES POLITIQUES d’hier est une impasse politique ou un cul de sac .
Les Rdcéens ,POLITIQUEMENT , ont des leçons à nous donner . La misère a fait d’eux des nouveaux praticiens de la philosophie politique issue d’une démocratie naissante .
Je suis étonné que personne ne commente la déclaration des évêques quant à leurs doutes vis à vis de la farce électorale.
Franchement c’est une grande avancée car, semblant de rien, tout y passe notamment
la magistrature aux ordres.
Nos évêques deviendraient-ils enfin courageux ?
Je suis persuadé que notre Pape est derrière tout cela.